La résilience : Définition et principes


Du matériau au courage

La résilience est la caractéristique mécanique définissant la résistance aux chocs d’un matériau. La résilience des métaux, qui varie avec la température, est déterminée en provoquant la rupture par choc.

Source : Dictionnaire Larousse

Cette capacité de résistance à un choc est transposée en psychologie à la capacité de rebondir après un choc émotionnel traumatique.

rebondir après un choc traumatique

rebondir après un choc traumatique

Ce choc traumatique est une perte de quelque chose ou de quelqu’un, un bouleversement dans sa vie. La résilience est la faculté à continuer de vivre, à construire une nouvelle vie et à œuvrer vers le futur.

C’est une partie du processus de deuil, après un évènement qui vous touche profondément.

La perte de sa santé en devenant handicapé, de son emploi, d’un conjoint ou d’un enfant, un exil dans un pays étranger, une catastrophe naturelle ou une guerre qui a détruit votre habitat, etc. sont, tous, des exemples de traumatismes.

Face à cela, réagir, rebondir, se projeter dans l’avenir, tout recommencer à zéro, sont des mots qui donnent une idée de ce qu’est la résilience.

résilience

résilience

Décryptons les 4 principes pour comprendre la résilience

1 La résilience dépend de l’individu

La personnalité de chacun conditionne le démarrage et la durée de la résilience.

Ses valeurs, son éducation, sa culture vont favoriser ou retarder son application.

Les plus résilients sont motivés et veulent « s’en sortir ». Ils refusent de se laisser aller au désespoir.
Ils sont actifs, courageux, persévérants, positifs, voient dans les difficultés une opportunité de changements, d’amélioration de leur situation.

vivre à Shangaï

vivre à Shangaï ? …

2 La résilience dépend de l’environnement

Le changement de situation après un choc traumatique implique que son environnement a changé, famille, travail, santé, pays, etc.

La résilience se construit grâce à un changement pour un environnement plus protecteur, qui permet de souffler après la crise.

L’entourage avec qui il est possible de partager ses souffrances, qui comprend et qui aide matériellement et moralement participe de la résilience.

3 Se protéger

Se protéger et se sentir protégé, obtenir une écoute bienveillante, permet d’évacuer, tant bien que mal, ses émotions négatives.

L’absence de jugement des autres sur sa situation va faciliter sa résilience, sa reconstruction d’un avenir.

L’aide et l’entraide éviter de déprimer, de se replier sur soi. Elles apportent un sentiment de partage, font ressortir le traumatisme pour le combattre ensemble et construire à plusieurs une nouvelle tranche de vie.

nature avec des arbres

… ou en pleine nature ?

4 S’autoriser

Pour aller de l’avant, il faut accepter la situation et définir les alternatives avant de choisir celle qui semble le mieux convenir. Il faut être positif et voir le bon côté des choses, même s’il est, souvent, après un choc traumatique, difficile à trouver.

Pour éviter la culpabilité, le repli sur soi, le sentiment qu’une autre volonté vous domine, vous enfonce dans le malheur, le sens de la responsabilité aide à imaginer, pour soi et pour les autres, des solutions et leurs mises en œuvre.

Par exemple, un remariage, un nouvel enfant, un nouvel emploi, un nouveau pays, un nouvel habitat.

La résilience permet d’aborder plus concrètement et avec force de caractère et de maîtriser tous les changements rencontrés dans son rebond avec un évènement traumatique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Agression verbale 2/2 : Les Accords Toltèques


Application concrète des Accords Toltèques

Lire le premier article : Agression verbale : La CNV, Communication non violente

Lors d’une agression verbale, la Communication non violente est une partie de la réaction positive à avoir.
agression verbaleLes accords toltèques s’appliquent dans toutes les relations entre personnes, bien que ce soit plus des recommandations qu’un constat, car les relations sont toujours très complexes.

1. « Que votre parole soit impeccable »

2. « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle »

3. « Ne faites pas de suppositions »

4. « Faites toujours de votre mieux »

5. « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter »

Réagir selon les Accords toltèques

Le premier accord est l’application de la CNV.

Le point 2 s’applique, puisque c’est ce que vous représentez qui était visée.

Le point 3 rappelle qu’il faut se fier aux faits, rester dans le concret et éviter de s’imaginer des choses qui ne sont pas ou qui ne seront pas. L’imagination est une bonne chose pour la créativité, moins pour un travail aussi concret que les soins médicaux.

Le point 4 vous permet de relativiser.

Vous appliquez le point 5 pour vous perfectionner. Il est évident que nous devons tous encore acquérir des réflexes des personnes expérimentées.

Traumatisme ?

Il vous est sûrement arrivé, dans votre vie personnelle, de vous énerver, à tord ou à raison, peu importe.

traumatisme psychologiqueC’est pareil. Si l’agression avait été physique et avec des séquelles, alors vous pourriez parler d’un traumatisme.
Là, il s’agit d’un incident de parcours qui va vous permettre d’avoir une meilleure approche pour le futur.
Autrement dit, considérez cela comme une opportunité d’amélioration et non un échec.

Que cela vous est marqué, probable. Que vous en tiriez des leçons est encore meilleur.
On apprend de ses erreurs, jamais de ses succès

Prévention du stress

Quand vous évoquez cet événement avec vos collègues, ils vous répondent, chacun à sa manière, sur leur gestion du stress.

stress relaxLa plupart du temps, de l’exercice physique, notamment la marche, permet au corps de consommer le surplus d’adrénaline et autres substances dont la production est déclenchée par le stress : les fameuses hormones du stress.

De plus, la marche permet d’activer les senseurs (réflexomètrie) que nous avons sous nos pieds et qui font du bien au corps et à l’esprit.

Quant aux pensées, les accords toltèques sont de bons conseils.

L’empathie a ses limites

L’empathie dans le milieu de la santé doit restée limitée.
Les problèmes des patients sont les leurs, pas les vôtres.

Si vous vous impliquez trop, vous vous perdriez.

mur capitoné

mur capitonné

Imaginez qu’un psy soit empathe alors sa vie serait un enfer avec tout ce que ses patients lui racontent.
Imaginez un chirurgien qui serait trop impliqué dans ses opérations au point de perdre de vue qu’il risque de perdre un patient à chaque fois, il cesserait d’exercer. Etc.

C’est pourquoi, la perfection n’existe pas et il faut seulement tenter de faire de son mieux.

Philippe Garin, plus de 20 manager en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Insomnie vs sommeil fractionné


Quelle est la grande différence entre une insomnie et un sommeil fractionné ?

insomnie

Dans les deux cas, on dort mal !

L’insomnie est un phénomène qui touche des millions de personnes

  • 20 à 30 % de la population ont ou ont eu des insomnies
  • 65% des personnes de plus de 65 ans ont aussi ce problème de troubles du sommeil

L’âge est un facteur d’insomnie, de même que le stress professionnel. Les élèves ou les étudiants peuvent aussi souffrir d’insomnie, occasionnellement à l’approche d’examen.
Plus généralement, lors d’un évènement traumatisant ou une échéance importante dans sa vie personnelle ou professionnelle, l’insomnie nous guette tous.

D’autres causes de l’insomnie existent

  • Problèmes de santé : maladie, douleurs, dépression, anxiété, syndrome des jambes sans repos, …
  • Produits excitants : caféine, médicaments, …
  • Tabac, alcoolisme
  • Environnement : changement de lit, bruit, température, lumière, décalage horaire, télévision, ordinateurs et autres appareils, …
  • L’autre, qui partage le lit, le bébé, même s’il ne pleure pas, …
  • Activité physique : trop intense avant d’aller se coucher, ou trop peu en cas d’inactivité comme le chômage ou la sieste dans la journée
  • etc.

En résumé, l’insomnie est subit. Elle est involontaire.

Le sommeil fractionné ou polyphasique est très différent de l’insomnie

Le sommeil fractionné est un mécanisme où l’on habitue son corps à dormir de courtes périodes (phases de sommeil) et plus fréquemment (phases d’activité).

Les marins, dans des courses au large de plusieurs jours, ont besoin d’utiliser cette technique pour faire le point et rectifier leur trajectoire de façon à garder le meilleur cap tout au long de la régate.

Plusieurs « découpages » du temps sont possible en fonction de chaque personne.

Certains d’entre nous récupèrent physiquement plus rapidement . La fragmentation de leur sommeil va être d’une demi-heure toutes les 4 heures, par exemple.

D’autres ont besoin de plus de temps et dormiront 3 ou 4 heures la nuit puis une demi-heure toutes les 5 heures

Le sommeil fractionné est limité dans le temps.

Ce peut être celui de la course, ou celui du Ramadan, d’un stage de survie ou tout autre évènement qui sort du quotidien, stage, Ramadan, etc.

En résumé, le sommeil fractionné est volontaire.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :


En complément :

Insomnies ! Quoi faire ?
Le sommeil fractionné
Moi, stressé (stressée) ?

Tests de réaction au stress et aux tensions
Loi de Fraisse (Paul) : La perception du temps est subjective
Découpage du temps de travail

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Récapitulatif 9 Bien-être

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Comment se libérer une ancre négative


Comment se libérer une ancre négative

ancre positiveUne ancre étant un phénomène qui, par un son, un contact, une odeur que vous percevez, vous ressentez un sentiment basé sur une expérience passé.

Le souvenir remonte à la surface à chaque fois que vous percevez ce son, ce contact physique, cette odeur ou cette couleur.

La plupart de ces souvenirs sont négatifs et la colère, l’angoisse, l’anxiété, ou la dépression, que vous avez ressentie à ce moment-là de la vie, revient et vous empêche d’exécuter une tâche, de prendre une décision. Bref ! Vous empoisonne la vie.

Voici un moyen simple pour vous sentir mieux.

Condition préalable : être deux, vous et une autre personne qui va vous toucher comme indiqué plus loin.

1)      Choisissez l’expérience négative que vous avez vécue et qui revient à votre esprit et dont l’impact sur votre présent est persistant.

2)      Recréez cette expérience dans votre imagination. Ne parlez pas. Vous pouvez même fermer les yeux, si vous le souhaitez. Revivez les circonstances de la situation, ce qui s’est passé.

3)      Quand vous avez atteint le point de votre histoire le plus déplaisant, levez l’index. Votre partenaire va alors poser sa main sur votre bras gauche pendant 15 secondes

4)      Répétez cette procédure trois fois

5)      Enchaînez avec une expérience parmi les plus agréables que vous ayez eu et qui s’est très bien terminée

6)      Pensez-y très fort et levez l’index quand vous êtes arrivé, dans votre imagination, au point culminant de ce très beau moment de votre passé

7)      Votre partenaire va alors poser sa main sur votre main droite pendant 30 secondes. Pendant ce temps, continuez de penser à cette expérience positive de votre vie.

8)      Répétez cette procédure trois fois

9)      Soufflez, vous y êtes presque. Ne pensez maintenant ni à votre situation passée négative, ni à la positive. Laissez votre partenaire vous touchez, simultanément, votre bras gauche et votre main droite pendant 30 secondes.

Vous allez revivre simultanément les deux situations grâce à ces deux ancres, bras gauche et main droite. Ces deux expériences antagonistes vont se neutraliser.

10)   Vérifiez, en ramenant à votre mémoire l’expérience négative vécue. Vous n’aurez plus ce sentiment désagréable que vous aviez avant la neutralisation. Certes, vous y penserez mais l’effet sur vos sentiments en sera considérablement amoindri.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

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