Lettre de motivation et entretien : Mots et expressions à éviter


Le bon choix des mots et expressions à l’écrit et à l’oral

je m'excuse excusez-moi je vous prie de m'excuser

Que dites-vous ?

Les tics de langage font partie de notre langue.
Il y a des expressions typiquement régionales ou locales, des mots que l’on utilise tous les jours sans y prêter une attention particulière.

Cependant, durant un entretien d’embauche ou à l’écrit dans une lettre de motivation, utiliser certaines expressions ou mots peuvent nuire à votre candidature.

Examinons cela de plus près.

Pas assez sûr (e) de vous ?

L’incertitude et l’hésitation se transmettent par des expressions comme :

  • Je crois que
  • Je pense
  • J’ai entendu que
  • Peut-être
  • Je sens que
  • J’ai l’impression que
  • J’espère que
  • etc.

Comment voulez-vous convaincre le recruteur que ce que vous exprimez est crédible ?
C’est le contraire que se passe.
Tous les mots qui suivent ces expressions seront considérés comme inexistants.

Des phrases courtes

Sujet, verbe, complément. Voilà ce qui compose une phrase.

Une idée tient dans une seule phrase.
Une phrase contient une seule idée.

Un inconvénient, dans une lettre de motivation, est de rédiger des phrases trop longues, donc tellement compliquées que toutes les idées qu’elles contiennent sont trop nombreuses pour être retenues.

Pire, une longue phrase rebute et le lecteur risque de la passer.

Mieux vaut mettre un point et commencer une nouvelle phrase plutôt que de créer une ou des propositions subordonnées.

Des mots inutiles ou banals

« Faire des choses » est la pire des expressions.

Faire, être, avoir sont des verbes qui doivent être remplacés par des verbes qui décrivent l’action ou la situation.

Il en est de même de « chose », « machin », « truc », qui sont des mots passe-partout que l’on utilise quand on a la paresse de trouver le mot ou l’expression exacte, celle qui sera mouche auprès du recruteur.

Faites la chasse aux adverbes. Si, vous savez ces mots qui sont censés renforcer un verbe, un adjectif ou un autre adverbe.
Il s’agit, généralement, des mots qui se terminent en « -ment ». Ainsi que d’autres mots, comme « beaucoup », « très », « vraiment ».

Certains adjectifs aussi allongent les phrases sans « vraiment » en changer le sens, tel que « petit » ou « environ ».

« Un petit peu » ou « un peu » signifient la même chose –  Oups, pardon ! – ont la même signification.

Des phrases simples

Même s’il y a peu de chance que vous utilisiez la phrase : « Excusez-moi de vous demander pardon », vous risquez de compliquer inutilement la compréhension de la phrase.

Ce genre de phrases compliquées apparaît, le plus souvent, dans les formules de politesse, désuètes, telles que :

  • L’expression de ma haute considération
  • L’assurance de ma considération distinguée
  • Je vous prie de bien vouloir agréer
  • Veuillez croire à mes sentiments respectueux
  • etc.

Et vous, quelles sont vos formules de politesse préférées ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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17 causes de stress au travail


17 causes du stress au travail

source de stress la surcharge de travail

stress : surcharge

Le stress est une réaction face aux sollicitations de la vie moderne, de sa vie personnelle et de sa vie professionnelle.

La pression est nécessaire à la survie de l’espèce. Nos ancêtres les plus lointains étaient déjà stressés.

Les conditions météorologiques, les réserves alimentaires, les guerres de toutes sortes, la compétition, les pressions sociales et culturelles, sont autant de sources de stress de notre environnement.

Nous y sommes plus ou moins sensibles en fonction de notre situation.

Dans le monde du travail, les sollicitations de toutes sortes vont accentuer la sensation de stress que nous subissons.

Liste de 17 sources de stress au travail :

1.  Surcharge de travail en temps limité Pression du temps, dates butoirs pour les projets, les commandes
2. Gravité et visibilité des erreurs possibles Pression liée aux erreurs de diagnostic, aux erreurs d’appréciation d’une situation
3. Ambiguïté du rôle Poste non clairement défini créant de l’incertitude pour la personne qui l’occupe
4. Sous-charge Mise au placard, métiers de surveillance dans lesquelles l’attente et la routine sont omniprésentes jusqu’à l’incident demandant une réactivité sans faille
5. Surqualification Source d’insatisfaction et de stress à long terme pour une personne trop qualifiée par rapport à sa fonction
6. Sous-qualification Préparation insuffisante, absence de formation
7. Situations d’incertitude Responsable caractériel, rumeurs de restructuration, inquiétudes sur l’avenir
8. Conflits interpersonnels Mauvaise ambiance de travail
9. Management d’équipe Relative perte de contrôle sur le travail de ses collaborateurs
10. Frustration Absence de gratification (promotion, prime, statut) à laquelle une personne estime avoir droit
11. Absence de feed-back sur le travail accompli Incertitude permanente en raison de l’absence de commentaires sur les efforts réalisés par une personne
12. Conflits de rôle Personne se trouvant entre deux feux, devant diriger ses anciens collègues ; Personne soumis à des ordres contradictoires de son ou ses supérieurs
13. Manque de participation aux décisions Mise devant le fait accompli de certaines décisions, sans consultation préalable
14. Instabilité organisationnelle Trop de changements trop rapides, nombreux changements de responsables hiérarchiques
15. Conflits de valeurs entre le salarié et l’entreprise Convictions du salarié heurtées par les décisions de la Direction : par exemple, devoir licencier, pour des raisons liées à l’âge
16. Conditions de travail et de transport pénibles Qualité des sièges, horaires élastiques, ergonomie déficiente du poste de travail, bruit, clarté et aération des locaux ; Transports publics peu fréquents, embouteillages
17. La demande et le contrôle Une demande forte (métiers exigeants ou pénibles) sera moins stressante par un haut niveau de contrôle (autonomie et variété des choix de réponses possibles)

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Belgique : Conséquences pratiques de la disparition de la période d’essai


La multiplication des contrats d’intérim en Belgique

Belgique régionale

Par Original téléversé par Flayas sur Wikipedia français

La période d’essai est codifiée par la loi et les accords entre les partenaires sociaux. Ceci dans la plupart des pays dits développés. Une exception est la Belgique.
Depuis le premier janvier 2014, la période d’essai est réduite à néant.

Finie l’incertitude des premières semaines de travail pour un nouvel employeur : quand il embauche, c’est tout de suite.

Seulement voilà, cette belle théorie fait l’affaire belle aux sociétés de travail intérimaire.

Loin d’accepter l’impossibilité de se séparer d’un collaborateur sur lequel l’opinion du recruteur avait conduit à son embauche, et qui s’avère avoir menti ou triché sur son parcours ou être incapable de s’intégrer dans l’entreprise, les employeurs contournent la loi en faisant appel à l’intérim.

De fait, la période d’essai a été remplacée par une période, plus ou moins longue, selon chaque entreprise, d’un contrat signé entre l’entreprise qui embauche et une société d’intérim.

L’incertitude liée à la période d’essai est transformée en incertitude sur la durée de la mission d’intérim.

Les avantages de cette situation

Pour l’entreprise

Pour l’entreprise qui embauche, le coût est, certes, plus élevé durant les premiers mois de la présence du salarié intérimaire.
Par contre, elle peut interrompre le contrat d’intérim ou, plus précisément, peut demander à la société de travail intérimaire de lui trouver un autre futur collaborateur.

Ainsi, quand elle embauche le salarié à la fin de la mission d’intérim, elle est assurée que cette personne est capable d’effectuer le travail demandé et que son intégration est réussie.

Pour la société d’intérim

Quant à la société d’intérim, elle embauche bien sans période d’essai.

Quand le salarié ne convient pas à l’entreprise cliente, elle peut lui trouver un autre poste. Cela vaut mieux pour elle, sinon, elle continue de le payer à ne rien faire.

Pour le salarié

La conséquence de ce phénomène, le salarié a, certes, l’inconfort de devoir attendre avant d’être embauché définitivement par l’entreprise cliente de la société d’intérim.
Par contre, sa recherche d’emploi est facilitée voire plus courte puisqu’il a l’appui de la société de travail intérimaire pour lui trouver un nouvel emploi le plus rapidement possible.

En fait, tout le monde semble y trouver son compte.
Est-ce un exemple à suivre ? Partagez vos réflexions, svp

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles
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Le Conseil en Évolution Professionnelle : Les 8 questions fondamentales


Qu’est-ce que le Conseil en Évolution Professionnelle ?

Il s’agit des conseils pour favoriser sa mobilité professionnelle en développant ses compétences à s’orienter et à faire des choix pour sa carrière.
CéP Conseil en évolution professionnelle

Ses 3 composantes sont :

  1. L’élaboration du projet professionnel
  2. L’adaptation au marché du travail
  3. La recherche d’emploi

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Les 8 questions à se poser :

1. Dans quels nouveaux métiers puis-je me projeter ?

Trouver des pistes de métier diversifiées.

2. Quel est le métier que je préfère ?

Prioriser des pistes de métier.

3. Suis-je en mesure d’exercer ce métier ?

Confronter ses caractéristiques personnelles à celles du métier.

4. Suis-je capable d’expliquer mon projet et d’argumenter mes choix ?

Expliciter son expérience, ses choix et son projet professionnel.

5. Mon entourage soutient-il mes choix ?

Identifier dans son environnement les soutiens à son projet.

6. Est-ce que je connais les débouchés dans le secteur qui m’intéresse ?

Chercher de l’information sur le marché du travail et de la formation

7. Est-ce que je connais les étapes pour réaliser mon projet ?

Mettre en oeuvre et adapter son plan d’action.

8. Comment faire jouer mes relations pour avancer dans mon projet ?

Activer et élargir son réseau.

Source : Pôle emploi

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :

En complément :

Reconversion professionnelle ou évolution de carrière ?
Reconversion : Motivation et décision, le mode d’emploi
Mobilité : Oser déménager pour (re)-trouver du travail

Évolution professionnelle : Reconversion et réorientation
Prise de décision : Incertitude quand tu nous tiens !
Réflexions pour une orientation professionnelle

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Recrutement : Les sources de stress du recruteur


Le recruteur stresse aussi !

le stress fait transpirerS’il est facile de comprendre que les candidats éprouvent un stress certain à l’idée de rencontrer en entretien d’embauche le chargé de recrutement, il est moins connu que ce dernier aussi est soumis à une pression certaine.

Lorsqu’un poste se libère, ou pire, se créé, l’employeur défini le profil-type de candidat amené à l’occuper.

C’est plus facile lorsqu’il s’agit du remplacement d’une personne qui est partie, car les tâches à accomplir sont déjà définies, et l’employeur peut enrichir cette liste par de nouvelles tâches ou modifier la liste précédente par des changements et des suppressions.

Il connaît les écueils rencontrés avec l’ancien titulaire du poste et reconnaît donc les traits de caractères, c’est-à-dire le savoir-être nécessaires pour la bonne exécution des tâches à remplir par celui ou celle qui va remplacer le partant ou la partante.

Dans le cas d’une création de poste, c’est l’imagination de l’employeur qui fonctionne. Il s’inspire de descriptions de poste existante dans son entreprise ou chez celle de ses connaissances et les adapte à ses propres besoins.

Plus le chargé de recrutement est inexpérimenté, ce qui est souvent le cas lorsqu’il est lui-même le chef d’entreprise ou s’il s’agit d’une personne du service des ressources humaines qui effectue rarement cet exercice, et plus son stress est important.

Se tromper

La crainte de se tromper dans le choix du candidat en est la première cause. C’est aussi la peur de se faire avoir par un candidat qui présente bien, qui sait communiquer et qui donne une bonne impression alors que ses connaissances, compétences sont d’un niveau inférieur à celui exigé pour le poste.

A cela s’ajoute la crainte de mal juger les qualités personnelles du candidat et de mal cerner sa personnalité, au risque d’amener le loup dans la bergerie.

C’est insuffisant de croire qu’une personne est compétence, encore faut-il qu’elle puisse s’intégrer à l’entreprise et qu’elle soit capable de s’adapter, c’est-à-dire d’accepter, les façons de faire de l’entreprise. Une exception : quand la personne à recruter doit apporter du changement dans les méthodes, ou compléter les savoir-faire déjà présentes dans la société.

L’impasse

Une autre cause de stress est celle de l’image que le chargé de recrutement va donner de l’entreprise, et de lui-même.

Selon le poste à pouvoir, la notoriété de l’entreprise, le lieu ou/et les conditions de travail, le recrutement peut conduire à une impasse. Aucun candidat de convient au poste ou, le summum de l’échec, aucun candidat ne postule.

Ce peut être une mauvaise définition du poste ou un salaire peu attractif, ou toute autre raison. Peu importe le poste reste à pourvoir et il faut attirer des candidats.

Si certains recruteurs doivent faire un choix parmi des centaines de candidatures, d’autres peinent à trouver suffisamment de candidats, ou de candidats suffisamment compétents, pour répondre au besoin.

La sanction

Le stress vient aussi de la crainte de ternir l’image du recruteur. Si la personne embauchée ne convient pas, c’est qu’il a mal fait son travail. C’est ainsi que l’on retrouve sur le marché du travail, nombre de candidats pour des postes devenus vacants dans les services RH.

Hé oui, les membres du service du personnel aussi se retrouvent candidats. Être taxé d’incompétence est encore plus difficile pour eux que pour la plupart des autres candidats.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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informationÉlément de connaissance susceptible d’être représenté à l’aide de conventions pour être conservé, traité ou communiqué.

Des connaissances significatives pour permettre de prendre des décisions.
Ces messages sont orientés vers un but (pragmatisme).
L’information réduit l’incertitude. Chaque fois que les données, textes, images ou langue sont d’une importance subjective, on parle alors d’informations.

Souvent, nous vivons à la fois dans un flot de données, et en manque d’informations.

L’importance économique croissante de l’information est telle que l’on parle maintenant de la deuxième révolution industrielle.

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