Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 11 à 22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Deuxième partie

Voici les autres critères, obtenus par Glassdoor lors d’un sondage en avril 2022.
Voir les 10 premiers.

11/ Culture et valeur de l’entreprise – 22%

Nouveaux critères, les valeurs et la culture d’entreprise apparaissent pour plus d’un jeune candidat sur cinq.

Travailler dans une entreprise qui annonce des valeurs sans les respecter ou une culture décalée entre ce qui est donné comme image vue de l’extérieur et la réalité du terrain en interne, débouche généralement par des départs anticipés.

12/ Avantages sociaux – 19%

Autre critère classique qui a bien perdu sa place dans le palmarès des critères, les avantages sociaux sont devenus plus comme faisant partie du « paquage » que critère de sélection.

avantage social

C’est d’autant plus vrai qu’en parler lors du premier entretien d’embauche est mal vu par les recruteurs, qui vantent plus le poste et l’entreprise dans le sens de l’intérêt du travail.

A éviter de confondre avec une négociation sur le salaire, au moment de l’embauche. Elle est toujours séparée des avantages sociaux qui sont principalement collectifs.

13/ Réputation de l’entreprise – 17%

Une entreprise de bonne réputation a toujours plus de facilité de recruter. Toutefois, il existe bon nombre de mauvaises réputations liées à un évènement ou une rumeur.

La réputation est comme un aimant, elle attire et repousse, pour toutes les générations de salariés.

14/ Le nombre de congés payés – 16%

Il semble que plus il y a de congés et de journées de RTT, plus l’entreprise est attirante. C’est vrai pour un candidat sur six, seulement.

Les congés participent à l’équilibre vie pro / vie perso, ce qui implique que ce critère est possiblement plus haut dans le palmarès des critères de choix d’un candidat.

15/ Télétravail possible – 13%

Critère quasi inconnu dans les années qui précèdent la crise sanitaire de la Covid-19, la possibilité de télétravailler s’est largement répandue dans l’esprit des jeunes à la recherche d’un emploi.

télétravail
télétravail

Néanmoins, ceux-ci restent suffisamment réalistes pour savoir que cette possibilité est restreinte et dépend des postes.

16/ Transparence de la grille salariale – 13%

Quand on débute, on ignore souvent si l’on est « sous-payé » ou si l’on obtient un salaire correct vis-à-vis des autres.

Cette vieille revendication se heurte souvent à l’habitude bien française de silence sur ce point de friction au sens des entreprises.

Et pourtant, cette transparence est importante pour un candidat sur six.

17/ Les autres critères

La diversité, l’équité et l’inclusion – 10%, surtout réclamés par ceux qui se sentent ou qui sont réellement discriminés dans leur recherche d’emploi.

L’éthique – 10%, toujours difficile à évaluer l’éthique quand on recherche un emploi avant de postuler.

La Direction, le management – 08%, ce critère a perdu beaucoup d’importance grâce aux efforts fournis dans la très forte majorité des organisations.

Les initiatives de développement durable – 08%, effet de mode ou effet durable, l’avenir le dira. Pour l’instant c’est une réalité pour près d’un candidat sur dix.

La connaissance de la marque – 08%, plus une marque est prestigieuse, plus son prestige à un impact sur la réputation de l’entreprise. Ce critère est donc à rapprocher de celle-ci.

Les résultats financiers de l’entreprise – 08%, bizarrement, ce critère vient en dernier, à croire que les jeunes sont confiants dans leurs possibilités de rebondir en cas de crise financière et de licenciement. A méditer fortement par les entrepreneurs !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Candidature : Quelles sont vos motivations
Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place

Management : Définition et Particularités
Développement durable : Les 17 objectifs de l’ONU
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Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 01 à 10/22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Première partie

Parmi les enseignements des deux années de crise sanitaire, entre confinement et télétravail, beaucoup de salariés ont décidé de changer d’emploi.
La valeur travail a évoluée avec le temps et la pandémie a accéléré la réflexion, provoquant un inversement de pouvoir entre recruteurs et candidats.

Ces derniers ont des exigences dont doivent tenir compte les entreprises pour les attirer et les conserver dans leurs effectifs.

milleniums en recherche d'emploi
milleniums en recherche d’emploi

Passons en revue, les critères exprimés par les nouveaux arrivants sur le marché du travail, dans un sondage publié par Glassdoor en avril 2022.

1/ Le salaire – 58%

Il reste toujours le premier critère. Sans une rémunération à la hauteur de la tâche, selon les compétences du salarié, peu de chance d’attirer du simple travailleur au diplômé.

Un bon salaire est insuffisant pour retenir le nouvel embauché.

2/ Qualité de vie au travail – 41%

Les conditions de travail, se sentir bien à son poste sont passé en tête des nouveaux critères de sélection des jeunes.

3/ La localisation – 39%

Plus le lieu de travail est proche de son domicile et plus il est facile d’accepter le poste proposé.

C’est un critère classique et toujours d’actualité. Déménager est toujours une rupture, même pour se rapprocher de son lieu de travail.

4/ Être traité de façon juste pour son travail – 38%

Harcèlement, chicanerie, favoritisme, petits chefs, voilà des critères qui font fuir les jeunes salariés qui s’attendent à être jugés sur leurs efforts et leurs résultats plus que sur l’humeur d’une hiérarchie.

L’injustice de certains managers envers leurs équipes est très mal vécue. Plus encore depuis la baisse du syndicalisme.

la façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même

5/ Équilibre vie pro / vie perso – 36%

En cinquième position seulement, l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle surprend. Ce critère était plus élevé pour la génération précédente.

Les jeunes sont-ils prêts, pour un bon tiers, à faire des compromis ?

6/ Sécurité de l’emploi – 35%

Un autre grand classique parmi les critères de choix des candidats, la dualité entre flexibilité et sécurité.

La carrière n’est plus entre être fonctionnaire ou travailler dans le privé, mais plus avoir un CDI ou un CDD ou une mission d’intérim.

7/ Collègues – 32%

Une bonne ambiance entre collègues facilite toujours la retenue du salarié dans son poste.

Comme il s’agit encore d’un critère classique, les entreprises savent harmoniser les membres de leurs équipes, ce qui reste toujours une inconnue dans la recherche d’emploi, quel que soit l’âge du candidat.

8/ Opportunités d’évolution professionnelle – 28%

Autre critère bien connu, seules les entreprises d’une taille certaine, offrent la possibilité d’évoluer vers des postes plus élevés dans la hiérarchie ou dans un autre service.

La nouveauté vient du fort pourcentage, puisque plus d’un quart des jeunes candidats tient compte de leur évolution professionnelle dans leur recherche d’une entreprise.

9/ Flexibilité des horaires de travail – 26%

Rêve de bien des salariés des générations précédentes, la possibilité d’être flexible dans les horaires est devenu une réalité pour un quart des jeunes.

Certains ont besoin de plus de temps le matin avant d’exploiter leur potentiel au maximum, d’autres, au contraire, travaillent mieux de bonne heure.

Ce critère est souvent lié au temps de trajet, à l’équilibre vie pro / vie perso et au télétravail.

10/ Avoir une mission au sein de l’entreprise – 26%

Le critère de l’intérêt de sa mission, du travail à son poste, a baissé dans l’esprit des jeunes salariés.

Non pas qu’ils soient prêts à accepter un travail déplaisant ou sans saveur, c’est seulement que les autres critères passent avant celui-ci.

Les autres critères dans la partie 2 des critères pour l’emploi des milléniums.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Embauche : Pourquoi voulez-vous ce poste ?
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai

Embauche : Le diplôme, Un critère de sélection parmi d’autres
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Financer sa reconversion


Financer sa reconversion

Au travers des différentes étapes de sa reconversion, décrites dans les deux premiers articles du sommaire, il faut prévoir le financement de sa reconversion.

Selon que vous êtes encore en poste, demandeur d’emploi indemnisé ou non indemnisé, votre situation financière personnelle sera différente.

Il en est de même si vous vivez seul (e) ou si votre conjoint (e) peut assurer des revenus suffisants pour faire vivre le ménage.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

Je finance mon bilan de compétence…

financement

Le bilan de compétences permet de se rappeler son passé pour préparer son avenir.

Il est souvent complété par la définition de son projet professionnel.

Le bilan de compétence est encadré par la loi et est pratiqué par des professionnels agréés pour un coût constaté entre 1 000 et 3 000 euros.

Selon votre situation, la facture est souvent envoyée à un organisme d’accompagnement.

C’est ainsi que le financement est, pour vous, gratuit auprès du Fongecif ou d’un organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (Opacif).

Il peut être pris en charge par l’entreprise, celle que vous quitté dans le cadre d’un accord, ou celle qui va vous prendre si vous en avez déjà trouvé une prête à vous faire confiance.

Vous pouvez aussi utiliser votre Compte Personnel de Formation pour financer votre bilan de compétence et peut-être aussi la partie définition de votre projet professionnel.

… et mon projet professionnel

Si vous êtes concerné, vous pouvez faire appel à un Conseiller en Évolution Professionnelle de l’APEC, gratuitement.

En plus du bilan de compétences, il vous aidera à définir votre nouveau projet professionnel.

Des ateliers chez Pôle emploi vous permettent d’assister, gratuitement,  à des formations d’orientation et de réinsertion professionnelle, souvent animés par des partenaires.

Je finance ma formation

Là encore, des aides financières sont proposées par Pôle emploi, en plus ou par la Région où vous habitez.

formation pour adulte

Dans certains cas de métiers en grave pénurie de main d’oeuvre, le financement de la formation peut être assuré par le futur employeur. Par exemple en boucherie ou abattoir.

Pour une formation courte, vous pouvez la financer par votre Compte Personnel de Formation.

Pour une formation longue, jusqu’à deux ans, faites appel à votre Congé Individuel de Formation.

Rappelez-vous que, désormais, le droit à la formation est indépendant de l’employeur pour lequel vous travaillez. Donc, si vous êtes encore en poste, vous devez demander votre mise en disponibilité pour suivre une formation.

Pour les personnes ayant une RQTH, une Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé, le financement peut être complété ou pris totalement en charge par l’Agefiph.

Les frais d’hébergement et les frais de déplacement peuvent, selon le cas, être pris totalement ou partiellement par Pôle emploi, surtout si la formation débouche sur un métier ou une qualification demandé par le marché du travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

VAE : Les financements
Salaire : Comment chercher son salaire
Nacre : Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise

Fiche de paie d’un salarié en intérim : Que contient-elle ?
Les 6 raisons principales des recrutements difficiles
Contrats en alternance : Les rémunérations

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Convaincre après une reconversion


Convaincre avec une reconversion

Après réflexion, vous avez décidé et entrepris une reconversion.

Vous avez appris un nouveau métier et vous vous sentez prêt (e) à entrer sur le marché du travail.

La première difficulté va être de convaincre les recruteurs de vous choisir après votre reconversion toute récente.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

faites-moi confiance6. Je tâte le terrain

Mettez à jour vos profils sur les réseaux sociaux.
Ils doivent refléter votre nouveau métier et ce qui vous avez à proposer aux entreprises qui embauchent.

L’étape qui suit l’obtention de sa nouvelle qualification professionnelle et la mise à jour de ses profils sur Internet consiste à rencontrer les recruteurs pour trouver un emploi qui correspond à votre nouveau métier.

Le réseau physique et les réseaux sur Internet sont deux sources de contacts à exploiter.
Elles viennent en premier, donc avant les offres d’emploi publiées en ligne ou dans les journaux.

En échangeant avec d’autres professionnels, vous allez leur parler de votre projet professionnel et de vos motivations.

Essayez d’obtenir un maximum d’informations et envoyez des candidatures spontanées.

7. J’ai refait mon CV

Une reconversion peut avoir lieu à tout âge, c’est pourquoi les atouts d’un (e) candidat (e) après une reconversion dépendent des expériences précédentes et du degré de transversalité de ses compétences anciennes, en plus des nouvelles compétences récemment acquises

mon cv après ma reconversionVotre CV doit correspondre à votre projet professionnel.

Vous avez changé le titre de votre CV, en mettant celui du poste qui correspond à votre nouveau métier.

Dans votre accroche, annoncez clairement que vous venez de procéder à une reconversion et la raison principale de ce choix.
Il s’agit d’une synthèse en une ou deux lignes.

Le recruteur est donc averti dès le début du CV que vous avez de l’expérience, dans votre vie professionnelle antérieure et que vous êtes prêt (e) à relever de nouveaux défis.

Vous y avez ajouté les nouvelles compétences, l’éventuel nouveau diplôme ou la nouvelle certification.

Vous avez aussi supprimé les compétences devenues obsolètes, notamment les compétences techniques inutiles pour votre nouveau poste.

Dans le choix de vos réalisations, vous avez également fait le tri pour laisser celles qui permettent de comprendre ce que vous avez fait et qui illustrent vos compétences transversales.

Dans la rubrique « Centres d’intérêt », vous avez mis tout ce qui peut aller en faveur de votre candidature, surtout si votre reconversion est issue d’une passion à y faire figurer avec quelques détails.

8. Je rédige ma lettre de candidature

La lettre de motivation vous permet d’expliquer en quelques mots ce que vous apporte votre reconversion.

Vous y ajoutez tout le bénéfice que peut tirer le futur employeur d’avoir un (e) collaborateur (trice) qui combine votre expérience passée et vos nouvelles capacités.

L’idéal est, après décryptage de son annonce ou de sa situation, dans une candidature spontanée, de proposer votre analyse, votre interprétation et un début de solution.

9. Je réussis mon entretien

recruteur en face de vousPuisque vous avez un rendez-vous avec le recruteur, c’est que votre CV et votre lettre de motivation l’a convaincu que vous pouvez apporter un plus à son entreprise ou à l’entreprise qui l’a mandaté.

Supprimez de votre tête et de votre discours tout ce qui dans votre ancienne vie professionnelle est sans objet pour le poste à pourvoir.

A l’inverse, concentrez-vous sur l’apport que vous avez, grâce à votre reconversion.
Projetez-vous dans le poste pour répondre comme si vous y étiez.

Vous aurez évidemment à expliquer le pourquoi de votre reconversion.
Vous y répondrez rapidement, pour éliminer le sujet de la conversation, car, ce qui compte c’est le futur.

Conclusion

Avant de conclure la liste des étapes et le financement d’une reconversion, sachez que vous ayez trop de difficultés à convaincre et que votre projet professionnelle reste à l’état de projet, malgré tous vos efforts.

Reprenez les différentes étapes et analysez les causes de votre échec.

Ayez un plan B, au cas où.
Ce plan peut consister à revenir à votre ancien métier, moyennant certaines adaptations pour éviter les écueils qui vont ont fait choisir un autre métier.

Ce plan B peut avoir une durée limitée, histoire de remonter vos finances.
Utilisez alors l’analyse de vos difficultés pour revoir les parties de votre reconversion qui se sont mal déroulées.

L’échec est relatif, car tous les efforts consentis pour mettre en place votre reconversion vous seront utiles pour vos futurs projets professionnels.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi
Le Conseil en Évolution Professionnelle : Les 8 questions fondamentales
De l’importance des centres d’intérêt sur un CV

Lettre de motivation : 8 conseils pour réussir
6 comportements à éviter en entretien d’embauche
Les 5 dernières minutes de son entretien d’embauche

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Reconversion : Les étapes


Quelles sont les étapes d’une reconversion professionnelle ?

Dans une carrière, nous passons tous par différentes phases.
De plus en plus rares sont celles et ceux qui gardent le même emploi jusqu’à la médaille du travail.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

En dehors de changements d’employeur, environ 60 % des salariés ont déjà connu un changement de métier ou de secteur d’activité, selon un sondage réalisé par Opinion Way en 2014 pour l’Afpa, Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes.

il est temps de se reconvertirPour ceux-là, voici les étapes par lesquelles il faut passer pour une reconversion réussie.

1. Suis prêt (e) pour une reconversion ?

Posez-vous les bonnes questions.

Une reconversion prend entre 6 et 36 mois.
La réussite sera-t-elle au bout du tunnel ?

L’envie d’arrêter son métier et de se lancer dans un autre est-il la conséquence d’un poste ou d’une entreprise qui vous déçoit ?

Dressez une liste des motifs qui vous font envisager une reconversion.

Puis, pour chacun d’eux, imaginez les avantages et les inconvénients de votre situation actuelle et de votre éventuelle situation après reconversion.

Classez vos résultats par importance pour vous et faites votre choix :

2. Je fais le point sur moi

Une reconversion se prépare.
L’envie de faire un autre métier se heurte aux réalités du terrain.
Tout hobby ne peut se transformer en métier.
De plus, il faut pouvoir en vivre.

Il convient donc de commencer par savoir, sur vous d’abord :

  1. quelles sont vos compétences transposables dans le nouveau métier,
  2. quelles sont vos capacités humaines en phase avec le nouveau métier.

Un bilan de compétence vous permet d’avancer sur la connaissance de soi.
En vous rappelant votre passé, ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de retrouver et ce que vous avez surtout envie d’éviter de retrouver, vous déterminerez vos compétences actuelles.

compétences multiples

compétences transférables

Un bilan sur sa situation personnel et sur son entourage, notamment familial est indispensable.
Sans l’accord formel de votre conjoint (e), vos enfants, si vous en avez, votre reconversion risque de tourner au fiasco de votre vie privée, indépendamment du succès de votre reconversion.

3. Je trouve et choisi mon nouveau métier

A la différence d’une recherche d’emploi pour choisir un nouvel employeur, choisir un nouveau métier se fait sans recherche d’emploi.
Il est impossible de mener les deux de front.

Les fiches métiers de Pôle emploi, de Cadremploi et de tout autre organisme qui aide les demandeurs d’emploi, vous trouverez les compétences nécessaires à l’exercice du métier que vous envisagez.

Si vous hésitez sur votre orientation professionnelle, vous avez des très nombreux tests qui vous permettent d’envisager un nouveau métier, en tenant compte de vos préférences au travail.

Vous pouvez également vous faire accompagner par :

  • Pôle emploi,
  • Apec, si vous êtes cadre ou jeune diplômé (e),
  • une entreprise : coach individuel, cabinet RH spécialisé,
  • une association d’aide aux demandeurs d’emploi

NB : Les prestations de Pôle emploi et de l’Apec sont gratuites.

4. Je me renseigne sur le marché du travail

Se lancer dans une reconversion pour exercer un métier qui offre trop peu de débouchés, c’est entrer dans un cul-de-sac, perdre son temps, son argent et ses illusions.

A l’inverse, si le métier est porteur et qu’il y a pléthore d’offres d’emploi, alors le succès est plus probable.

Outre Internet, où l’on trouve de tout, y compris de bonnes informations, il est préférable de prendre contact avec des professionnels du métier.
Eux, connaissent les difficultés et peuvent vous conseiller.

Certains vont spontanément vous aider, d’autres vont chercher à vous dégoûter pour éviter d’avoir un (e) futur (e) concurrent (e).
Multipliez donc les contacts.

Autre piste, des stages d’immersion dans les entreprises, à organiser avec Pôle emploi vous donneront une idée très précise du contenu du travail.

5. Je me forme

Pour exercer nombre de métiers, la formation est indispensable.
Ceci est particulièrement vrai pour les métiers qui imposent un diplôme préalable

apprendre la géométrieLa formation est à suivre dans un établissement et avec des enseignants professionnels.
Le diplôme ou la certification professionnelle doit être reconnu par le marché du travail.

Si vous avez déjà acquis certaines compétences, vous pouvez demander une validation des acquis de l’expérience ou VAE.
Tout ou partie de votre certification sera accordé sur dossier.
A compléter éventuellement par une formation sur les manques de connaissances.

Les étapes suivantes sont dans cet autre article du sommaire

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Envie de changer de boîte : 20 critères pour décider
Définir son projet : Un plan d’actions
Emploi : Quels sont les différents types de mobilité ?

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le MBTI pour mieux se décrire en quelques mots
Choisir son métier en fonction de ses valeurs

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Orientation professionnelle : Les classements de métiers


Comment classer les métiers ?

peinture rupestre Lascaux IV

Parmi les premiers métiers : artiste peintre

Une des difficultés principales dans une orientation professionnelle est de choisir sa voie, son futur métier.

Que l’on soit débutant, avec ou sans diplôme ou plus expérimenté en recherche d’un second souffle à sa carrière, ou encore, en pleine réflexion sur une reconversion professionnelle, il arrive un moment où il est difficile de s’y retrouver parmi tous les métiers.

Il existe de nombreux types de classement qui permettent de s’y retrouver ou de se perdre. En tout cas, ils permettent de définir ses propres critères de choix.

1. Les grands secteurs de production

C’est à l’école que nous apprenons qu’il existe trois grands secteurs :

  1. primaire = agricole
  2. secondaire = industrie
  3. tertiaire = services

2. Les secteurs d’activités

Un autre type de classement est le secteur d’activité.

Il est défini par le code NAF en France. Les 732 secteurs ainsi définis sont un découpage des 3 grands secteurs précédents.

3. Col bleu vs col blanc

canard colvert

Ni col blanc ni col bleu : Colvert

Un autre type de classement des métiers est celui qui distingue les salariés « qui se salissent » des salariés « qui restent propres ».

Ce classement des métiers, devenu désuet, différencie des ouvriers des employés de bureau. Ce classement a moins de sens de nos jours où le machinisme a remplacé bon nombre de tâches « salissantes ».

Si l’on porte encore des uniformes ou des costumes dans une organisation, c’est surtout pour mettre à disposition des salariés des tenues de travail adaptées à leur poste.

4. Secteur marchand et non marchand

Le secteur marchand est celui qui créé des produits et des services payants.

Le secteur non marchand est gratuit et regroupe les administrations ainsi que des services comme l’éducation, les services sociaux, etc.

5. Dehors vs dedans

Un autre classification des métiers est établie en fonction du lieu où se déroule majoritairement les activités professionnelles :

  • à l’intérieur : bureau, usine, commerce, etc.
  • à l’extérieur des bâtiments : BTP, une partie de l’agriculture, etc.

6. Cerveau droit vs cerveau gauche

cerveau gauche et cerveau droit

logique et intuitif

Ce type de classement est lié aux préférences cognitives, c’est-à-dire de notre cerveau.

La façon dont nous appréhendons les événements et les actions dépend de cette prédominance, sans pour autant négliger l’autre partie de notre cerveau.

  • Les métiers du cerveau droit utilisent en premier l’imagination, l’intuition, etc.
  • Les métiers du cerveau gauche privilégient d’abord la logique, l’analyse, etc.

Une personne peut exercer un métier qui demande une personne à l’esprit opposé à celui attendue et le faire bien. Cependant, elle va s’y ennuyer ou s’y sentir mal à l’aise.

7. Libre ou encadré

Il existe des métiers qui selon la nature de leurs activités nécessitent un encadrement, c’est-à-dire une qualification indispensable pour exercer.
Sans cette qualification, interdiction de travailler.

Par exemple : Notaire, médecin, coiffeur, etc.

Les autres métiers peuvent s’exercer librement.

8. Par son type d’engagement

250 000 sapeurs-pompiers volontaires en France

80 % des effectifs en France

On peut exercer un métier en étant salarié ou indépendant, ou encore bénévole.

Chacun a des avantages et des inconvénients.
C’est à chacun de les trouver pour soi-même.

9. Par types de contrat de travail

Le contrat est un accord passé entre l’employeur et le salarié. il propose une rémunération contre un travail.

  • Le contrat est à temps partiel ou à temps complet
  • Au forfait ou à l’heure
  • à durée indéterminée ou déterminée, ou à la tâche (BTP, intérimaires, extras dans la restauration, etc.)

10. Autres choix

Votre choix peut contenir d’autres critères pour trouver votre voie.

En voici quelques exemples :

  • La taille de l’entreprise : Grand groupe, PME, TPE, administration, association
  • La rémunération.
  • La proximité, le temps de trajet du domicile au lieu de travail. Travailler chez soi ou se déplacer.
  • L’intérêt pour le métier et son épanouissement personnel dans le travail
  • Le rapport entre vie privée et vie professionnelle ou son ambition. Carriériste ou parent privilégiant l’éducation de sa descendance.
  • Ses valeurs
  • etc.

Et vous, quels sont vos critères pour vous orienter et choisir votre prochain métier ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Évolution professionnelle : Reconversion et réorientation
Définir son projet : Un plan d’actions
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 1/2

Réorientation, reconversion : Faites ce que vous aimez ?
Réflexions pour une orientation professionnelle
Se reconvertir ou changer d’employeur ?

 

Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2


4 autres motifs de reconversion

Se lancer dans une reconversion est causé par de multiples raisons.

La perte de son emploi est l’opportunité de changer de métier.

Après les 4 premières raisons principales d’une reconversion, en voici 4 autres.

reconversion carreau vers trèfle

5. Besoin d’argent

Ou envie d’en avoir plus.

Les besoins financiers dépendent du niveau de vie que chacun souhaite.

Or, le marché du travail est tel que pour chaque métier, il y a un plafond de revenu associé qu’aucune entreprise n’est prête à franchir.

Le seul moyen est alors de se reconvertir vers un métier plus rémunérateur, sous réserve d’être capable de l’exercer.

6. L’équilibre vie privés – vie professionnelle

Votre famille vous pousse à changer de métier :

  • Le métier déplaît aux vôtres
  • Votre conjoint vous demande de changer de métier.
  • Votre famille s’agrandit.
  • Vous souhaitez passer plus de temps avec eux.
  • Vous déménagez pour accompagner votre famille sur un nouveau lieu de vie.
  • Ou, au contraire, vous vous séparez et souhaitez vous éloigner

Vos conditions d’habitation, vos fréquentations vous poussent aussi à changer de lieu, d’entreprise, de métier.

Une reconversion est alors une possibilité d’améliorer l’équilibre entre votre vie privée et vie professionnelle.

7. Suivre sa vocation

Les circonstances de la vie vous ont fait « choisir » un métier loin de vos rêves de votre enfance ou de vos espoirs de jeune adulte.

Vient, enfin, le moment où vous êtes à même de choisir ce que vous aviez envie de faire plus jeune et de vous lancer dans une reconversion vers ce qui est votre vocation.

8. Être son propre patron

Se mettre à son compte, avoir la liberté de choisir ses propres conditions de travail, sa rémunération.

Voilà quelques motifs qui vous font franchir le pas vers une nouvelle activité grâce à la reconversion.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 1/2


4 premiers motifs de reconversion

Deux évènements déclenchent le passage à l’acte d’une reconversion :

  • La perte involontaire de son emploi
  • Le départ volontaire pour se reconvertir

La perte involontaire de son emploi se traduit par un licenciement individuel, par exemple pour faute, ou collectif, par exemple une restructuration d’entreprise.

À moins que l’entreprise ait disparue.

reconversion pique vers coeur

Que vous l’ayez attendu depuis quelques temps ou que votre licenciement ait été brutal, vous voilà à la recherche d’un nouvel emploi.

Certains choisissent de se mettre à leur compte. Les autres préfèrent garder le statut de salarié.

Dans les deux cas, c’est l’occasion de faire le point sur sa carrière et d’envisager d’exercer le même métier ou d’en changer.

Voici les premières 4 raisons principales d’une reconversion

1. Être en phase avec ses valeurs

Quand on sait que la majorité des salariés vont travailler seulement « pour gagner de l’argent », la motivation est quasi nulle.
Vous allez à reculons ou avec indifférence au travail.

Avoir une activité en phase avec ce que l’on croit, ce qu’on a envie, qui dynamise est certainement la première des raisons de vouloir un métier qui plait.

2. Découvrir un nouveau métier

Après plusieurs années d’exercice d’un métier, vous en avez fait le tour.

Vous en connaissez le fonctionnement et vous vous ennuyez.

Pour voir du nouveau, vous décidez de vous reconvertir.

3. Avoir de meilleures conditions de travail

Vous en avez assez des conditions de travail imposées jusqu’ici par votre métier : trajet domicile – lieu de travail, déplacements, horaires décalés, charge de travail, stress, ambiance, risques, etc.

S’orienter vers un métier qui offre de conditions de travail plus acceptables par vous passe alors par une reconversion et l’exercice d’un nouveau métier.

4 Prendre soin de sa santé

Une allergie à la farine conduit un boulanger a abandonné son métier.

Une maladie, par exemple un AVC, la grippe saisonnière, un infarctus, etc… vous empêche de poursuivre vos activités professionnelles.

Un accident du travail vous a rendu handicapé.

Un changement de son état de santé conduit à changer de métier pour une activité compatible avec son état de santé.

La reconversion est alors indispensable

Les 4. autres raisons de franchir le pas de la reconversion dans cet article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Se reconvertir ou changer d’employeur ?
Reconversion professionnelle ou évolution de carrière
Reconversion : Manque d’expérience, comment convaincre

Définir son projet : Un plan d’actions
Réflexions pour une orientation professionnelle
Choisir son métier en fonction de ses valeurs

Autres Emploi :

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Sondage : Les priorités des fonctions RH à court terme


Sondage : Les priorités des fonctions RH

Le travail des professionnels des Ressources Humaines évolue de plus en plus vite.

Il doit tenir compte des évolutions des mentalités autant que des conditions de travail et des aspirations des dirigeants d’entreprise, des salariés et des candidats à l’embauche.

ressources humaines assemblée générale

Déjà, la législation a changée avec l’arrivée de la « Loi Travail », depuis 2017.

C’est pourquoi, ce sondage a pour but d’aider à développer ces sujets dans de futurs articles.

Sondage

Merci de votre participation

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Sondage sur les préjugés sexistes au travail
Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage
Pratiquez-vous le management participatif ? Sondage

Au bureau, vous êtes agacé (e) par …
Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?
Communication interne : flux d’information et climat social

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Les sondages dans ce blog

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Définir son projet : Un plan d’actions


Comment définir son nouveau projet professionnel

Au chômage, avec de l’expérience, senior ou pas, il arrive un moment dans la vie où vous vous posez des questions sur votre avenir professionnel.

Certains appellent cela la crise de la quarantaine ou, maintenant, la crise de la cinquantaine, puisque nos carrières sont plus longues désormais.

mûrir son projet

En panne d’idées ou manque d’une méthode pour définir son projet ?
En voici :

Avoir et laisser mûrir son projet

Il faut du temps pour mûrir ses idées et plus encore pour en avoir.
Quand on est en réflexion sur la suite de sa carrière, il faut :

  • se poser les bonnes questions,
  • faire un bilan de ce qu’on a fait jusque là, pour
    • se rappeler les bons moments,
    • ceux qui ont fourni de l’énergie,
    • qui ont fait plaisir,
    • où vous vous êtes éclaté (e) dans votre travail

Actions, projets, rencontres

Ce sont souvent des moments courts, parfois de longs moments pendant lesquels vous vous êtes senti (e) bien, très bien même.

Un bilan de compétences est idéal pour se pencher sur ces sujets.
Il permet de se remettre en mémoire ces moments, ces actions en décrivant les circonstances, ainsi que d’en tirer certaines conclusions comme le ressenti, « j’aime, je n’aime pas », ou les compétences acquises.

Quand on a fait le tour de son métier, il est normal de se pencher sur d’autres horizons.

C’est là qu’interviennent les passions, les envies et les refus, les centres d’intérêts.
Tout cela contribue aussi à définir ce qui vous donne la pêche et vous donne envie d’aller voir.

Il est rare que les loisirs ou passe-temps soient suffisants pour en faire une nouvelle carrière.
Par contre, ils permettent de retrouver les moments de plaisir et ainsi ce qui vous boostent.

De même, les moments extraprofessionnels influencent sur les moments de plaisir professionnels.

Un métier qui plait

L’idéal est de s’orienter vers un métier qui vous plait, vers des activités qui donnent du plaisir.

Hélas, la réalité nous rattrape souvent au porte-monnaie, c’est alors que vous acceptez des postes qui donnent peu de satisfaction en dehors de la paye. Et encore !

Il faut profiter de cette période délicate du chômage, et plus encore du confinement (covid-19), pour se lancer dans la prospective professionnelle.

  1. Pourquoi certains postes/secteurs d’activité m’attirent plus que d’autres ?
  2. Quel est le marché de l’emploi pour ces postes ?
  3. Quels sont mes critères de sélection : salaire, intérêt du travail, lieu, secteur géographique, secteur d’activité, valeurs … ?
  4. Quelles sont mes contraintes : maison, famille, dettes, permis de conduire, … ?

Rester cohérent (e)

Il existe de nombreuses méthodes pour définir vers quoi se diriger pour la suite de sa carrière.
Néanmoins, il est être cohérent.

Il est très difficile de jeter à la poubelle tout son passé.
Il y a toujours quelques choses qui restent et qui va servir encore.

De même, parmi tout ce qui reste, il est rare de retrouver tout ce que l’on sait, que l’on a fait, que l’on a envie de faire, dans son prochain emploi.

Les compétences acquises seront utilisées en partie pour certaines, en totalité pour d’autres, et pas du tout pour les dernières.

C’est pourquoi :

  1. Quand on reste dans la droite ligne de ses anciens postes, ce sont les savoir-faire qui priment.
  2. Quand on se lance dans une évolution, c’est-à-dire des métiers proches, ce sont les savoirs et comportements (soft skills) qui sont dans ses bagages.
  3. Quand on prévoit une reconversion, ce sont les savoir-être qui dominent.

Plan d’actions

Ces trois orientations : Poursuite, évolution et reconversion, demandent une adaptation à l’entreprise, l’acquisition plus ou moins importante de nouveaux savoirs et savoir-faire, selon le cas.

Avec ces quelques lignes directrices, mettez en place un plan d’actions pour aboutir à un résultat qui vous convient.

  1. De quelles informations avez-vous besoin avant de prendre une décision sur la suite de votre carrière ?
  2. Comment obtenir ses informations ?

Voilà les deux questions pour vous permettre de définir ce plan d’actions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Reconversion : Motivation et décision, le mode d’emploi
Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question
Prendre du recul : Une évolution positive

Créativité : Le pouvoir du « Ou bien »
Réflexions pour une orientation professionnelle
Changer d’emploi pour un revenu inférieur ?

Autres Emploi :

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Survie de l’entreprise : Se former, former son personnel


Survie de l’entreprise, survie de l’emploi

Une évolution permanente

mondialisationLe Monde va de plus en plus vite. Il devient de plus en plus complexe aussi.

La mondialisation a permis la distribution d’innombrables innovations techniques.
Elles facilitent le travail et les emplois sans valeur ajouté ont tendance à être remplacés par des machines, voire par des intelligences artificielles, les fameuses IA.

Les métiers évoluent. Les tâches sont exécutées de plus en plus rapidement grâce à de multiples outils numériques.

Les organisations du travail changent aussi. Avec la quantité toujours croissante d’informations à trouver, à manipuler, à restituer, l’organisation verticale, bien rigide, devient horizontale, voire matricielle.

Le responsable hiérarchique existe toujours ; Ses responsabilités sont étendues à d’autres salariés, d’autres services, et à des prestataires extérieurs, pour la durée d’un projet.

Ses propres ressources humaines sont, de même, utilisées par d’autres managers pour d’autres projets.

La durée de vie des compétences diminue fortement, au point que celles-ci deviennent obsolètes très rapidement.

Contre la perte de compétences

Contre la perte de compétences, les entreprises ont le choix entre former son personnel ou chercher les compétences à l’extérieur de l’entreprise.

La formation

Former son personnel commence pour le chef d’entreprise par se former soi-même.

Les règlements, le marché, la législation changent. L’entreprise doit s’adapter. Par conséquent, le chef d’entreprise, en premier, doit acquérir de nouvelles connaissances.

Former son personnel permet de conserver un haut niveau de compétences à l’intérieur de l’entreprise.

Les personnels sont d’ailleurs toujours partants pour éviter de stagner et pour être à jour dans leurs connaissances.

Les compétences externes

Malgré la formation interne, il arrive que la durée des formations ou la complexité des savoirs à acquérir décourage ou empêche la formation en interne.

C’est là que le chef d’entreprise va faire appel à des compétences extérieures.

Les contrats de travail courts permettent d’effectuer un travail avec un investissement minimum, sous réserve d’un niveau de compétences suffisant chez l’intérimaire et le salarié en CDD.

Même constat pour les contrats de sous-traitance où de partenariat entre client et fournisseur.

Pour pérenniser sa relation client, le fournisseur devra être, lui aussi, à jour et proposer des compétences à son client.

Le suivi d’informations

Troisième volet pour entretenir ses compétences, suivre l’actualité générale et surtout de son métier.

Être bien informé, c’est être en capacité de prévoir et d’anticiper, rôle primordial du chef d’entreprise pour la survie de son activité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Le Compte Prévention Pénibilité ou CPP sert aussi pour se former
Évolution professionnelle : Reconversion et réorientation
Auto-entrepreneur : Lien de subordination pour requalifier un contrat de travail

Conduire le changement
Formation présentielle vs serious game vs e-learning
VAE : Le processus de la Validation des Acquis de l’Expérience

Autres Management :

Récapitulatif 19 Management

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Prendre du recul : Une évolution positive


Prendre du recul : Une évolution positive

prendre du reculLa capacité à prendre du recul est une qualité personnelle ou compétence douce (soft skill).

Cela évite des réactions trop brusques et inadaptées à la situation.

Quand un événement arrive, il y a la réaction émotionnelle naturelle qui vient en premier.
Cette réaction est spontanée et est en fonction de son caractère et de son éducation.

Puis, en quelques fractions de seconde, la raison intervient pour nous dire si nous avons bien réagit ou l’inverse, ou nous retient pour nous empêcher de réagir d’une manière inappropriée.

Toujours quelques fractions de seconde plus tard, jusqu’à quelques secondes, notre raison nous fait trouver la « bonne » réaction.
Bonne ou mauvaise car la réaction est influencée par la compréhension de la situation.

Un exemple pour bien comprendre

Pour bien comprendre cela, il faut s’imaginer se trouver avec un enfant dans un magasin qui se met à faire un caprice.
La réaction émotionnelle va être de le faire taire, peut-être avec une tape ou un cri contre lui.

Puis, notre raison nous dit que frapper un enfant ou crier après un enfant est une mauvaise chose et nous décidons de laisser tomber cette réaction.

La réaction va être ensuite différente selon le moment :

  • Prendre l’enfant dans ses bras,
  • Céder à son caprice,
  • Lui expliquer qu’il est impossible de satisfaire à son caprice,
  • etc.

Peu importe, en tout cas le pire a été évité.

Suivre sa tête ou suivre son cœur ?

Le recul, c’est la possibilité de choisir entre différentes réactions que notre raison nous propose.

Pour la tête, c’est la logique et le raisonnement qui vont primer, c’est avoir un cerveau gauche.

Pour le cœur, c’est l’intuition et les sentiments qui vont décider, c’est avoir un cerveau droit.

Nous sommes tous un peu les deux, parfois plus analytique parfois plus sensible, avec toujours une préférence naturelle pour un côté ou l’autre.

Un bon manager prend du recul

Lorsque vous avez une équipe à encadrer, avant de pousser des cris en disant que le travail était mal fait, rassemblez les informations nécessaires avant de décider.

À un poste de responsabilité, vous devez impérativement réagir en toute connaissance de cause.

Prendre du recul évite de dire ou de faire des bêtises.

Pas trop de recul

Attention à réagir à temps.

Quand on prend trop de recul, on risque de laisser penser à l’autre que l’on est incapable de réagir correctement, c’est-à-dire de décider de la réaction à prendre.

Comme tout ce processus prend généralement moins d’une seconde, c’est l’expérience qui nous aide.

Au début de sa vie, professionnelle ou personnelle, le processus est un exercice qui demande la capacité à évaluer les différentes options, donc à envisager ces options.

Avec de l’expérience, on utilise inconsciemment le passé pour trouver une réaction la plus appropriée possible.

Par contre, le manque d’expérience nous propose qu’une seule option ou zéro.
Zéro signifie que l’on reste bloqué sans savoir comment réagir.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

En complément :

Das Kind – L’enfant
Cerveau droit ou cerveau gauche : Trouver vos points faibles et vos points forts
Management : A savoir pour manager la génération Y

Quand la critique devient harcèlement
Les 5 types de risques dans un projet pro ou perso
Prise de décision : L’heure du doute et de la remise en question

Autres bien-être :

Récapitulatif 19 Bien-être

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Emploi : Quels sont les différents types de mobilité ?


Être mobile, ça veut dire quoi ?

mobilité déplacementDéplacement

La mobilité est d’abord associée aux déplacements.

En premier, on pense aux commerciaux et autres métiers pour lesquels le travail se fait en se rendant chez un client ou un fournisseur.

Et aussi ceux qui se rendent sur leur lieu de travail comme un chantier ou une mission de sécurité.

Déménagement

La mobilité d’emploi ou le changement d’emploi conduit parfois à déménager.

C’est être mobile géographiquement. Notion qu’il vaut mieux signaler dans l’entête de son CV en précisant l’étendue de la zone géographique à l’intérieur de laquelle on accepte un travail.

On peut être aussi amené à déménager pour regroupement familial.

Mobilité hiérarchique

Être mobile, c’est aussi rester dans la même entreprise tout en changeant de position dans la hiérarchie.
Si rétrograder est impossible, il est, par contre, possible d’évoluer au sein d’une organisation.

La promotion permet de grimper les échelons de la hiérarchie.

Les concours, surtout administratifs, donnent aussi l’opportunité de monter en grade, qu’ils soient internes, c’est-à-dire réservés aux salariés, ou externes, c’est-à-dire, ouverts à de futurs nouveaux salariés.

Changement d’employeur

Entre démission et licenciement, entre volonté de valoriser une expérience récente et motivations personnelles, les motifs de changement d’employeur sont multiples, divers et propres à chacun.

Que ce soit volontaire ou non, dû à la crise, une mauvaise gestion ou une ambition personnelle, changer d’employeur s’appelle aussi mobilité.

Reconversion

Un changement de métier complet est plus rare qu’une évolution d’un métier vers un autre.

Une ou des formations à la clé aident à réussir sa reconversion, encore faut-il avoir les capacités personnelles, le savoir-faire et le sens de la persuasion pour convaincre un employeur pour se faire embaucher ou une clientèle si l’on choisit de se mettre à son compte.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Mobilité : Oser déménager pour retrouver du travail
Emploi : Trop mobile ? Expliquez !
Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire

CFE pour les autoentrepreneurs à payer même sans CA
Démission : SurenchèreS au départ du salarié
Jurisprudence : Rupture conventionnelle et licenciement

Autres Emploi :

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Zone de confort et Chômage : Évolution obligatoire


Le chômage provoque une sortie de sa zone de confort

zone de confort

Chacun la sienne

La zone de confort est un état psychologique où l’on se sent bien, à tout point de vue.

C’est une sorte de Nirvana où tout ce que l’on vit est contrôlé par soi et où rien de fâcheux se passe.

En fait, c’est même tellement bien qu’on n’a pas envie d’en sortir.
Mais, c’est aussi très ennuyeux car c’est la stagnation à tous points de vue.

Pourquoi on souhaite y rester

Par définition, la zone de confort est un état où le niveau de stress est faible.
Tout est familier.

La vie est une succession de routines et d’habitudes.

Les piliers de cette situation sont les connaissances et les expériences que l’on a et que l’on utilise.

Chacun a donc sa propre zone de confort !

En fait, la pyramide de Maslow nous montre qu’il existe plusieurs zones de confort qui s’empilent les unes sur les autres, sous la forme de paliers.

Changer de zones de confort

Changer de zone de confort, c’est, d’une part, passer d’un niveau de confort à un autre, de l’autre, remettre en question le niveau atteint de confort.

Parmi les effets d’un changement de zone de confort, on trouve :

  • La peur : de l’inconnu, de se tromper, d’être jugé par les autres, d’avoir honte
  • La perte de ses savoir-faire
  • La perte de confiance en soi
  • la nécessité de faire des choix

C’est aussi :

Et le chômage, alors ?

Sortir de sa zone de confort, quand tout va bien est différent que de sortir de sa zone de confort quand on y est obligé.

Quand tout va bien, c’est l’ennui ou une baisse de performance qui poussent à se poser des questions sur sa situation en cours.

Quand le stress est trop important au travail ou dans sa vie privée, c’est déjà plus pressant de changer.
Certains y parviennent, par un déménagement, un mariage ou un divorce, en démissionnant après une recherche tranquille.

D’autres se trouvent dans l’obligation de sortir de leurs zones de confort parce qu’ils se retrouvent en dehors sans l’avoir demandé :
Une démission ratée, la création de sa propre entreprise et son dépôt de bilan, un licenciement collectif ou individuel sont autant de situations professionnelles qui interrompent le train-train quotidien et brisent la zone de confort.

Réagir

L’affectif et les émotions conduisent au stress, à la nécessité de faire le deuil de son ancienne zone de confort.

Le changement de situation oblige aussi à réagir pour trouver une nouvelle zone de confort.
Il est possible que le changement ait conduit à une dégringolade dans les paliers de la pyramide de Maslow.

Plus vite on s’y met, plus vite on retrouve une nouvelle zone de confort, avec les côtés positifs, malgré les craintes imaginaires ou réelles.

Dans le principe de l’évolution des espèces, des primates sont devenus des êtres humains par la contrainte du climat.
Le chômage est la contrainte qui oblige à changer, à évoluer, à grandir, à progresser vers une nouvelle zone de confort.

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Pour en savoir plus :


En complément :

Période d’essai : Quand le nouveau collaborateur est déçu
Réflexions pour une orientation professionnelle
Peur de ne pas réussir : Comment réagir

Le bore-out : Quel ennui !
Quitter son emploi ou rester : Telle est la question
Liste 6 d’atouts en tant que point fort ou point faible à dire en entretien d’embauche

Autres Bien-être et Emploi :

Récapitulatif 18 Bien-être
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Veille économique : êtes-vous prêt (e) ?


La veille économique

étapes de la mise en place de la veilleSe préparer contre les aléas ou les surprises permet d’en contrer les effets.

Pour cela, il faut être informé (e) à temps.
Pour cela, le meilleur moyen est d’assurer une veille, passive et active afin de prendre les mesures et les décisions qui conviennent pour poursuivre votre but.

Pour une entreprise

Dans le cas : d’une entreprise, la veille est économique et concurrentielle.

Voici un panel de questions pour vous aider à déterminer si vous avez une veille de qualité ou si vous devriez la perfectionner et augmenter votre réactivité.

Suivez-vous :

  1. Les évolutions des besoins de vos clients ?
  2. L’environnement économique de votre secteur d’activité ?
  3. La législation qui s’applique à votre entreprise ?
  4. La réglementation s’appliquant à votre entreprise ?
  5. L’action des associations et Organisations non gouvernementales qui s’intéressent à votre entreprise ?
  6. Les tendances et évolutions prévisibles du marché ?
  7. L’évolution des parts de marché de vos concurrents ?
  8. Le comportement de vos concurrents envers votre entreprise ?
  9. Les produits et services de vos concurrents ?
  10. Le comportement de vos concurrents envers vos produits et services ?
  11. L’évolution prévisible du coût de vos fournisseurs ?
  12. L’image de votre entreprise sur Internet : réseaux sociaux, forums, blogs, etc. ?
  1. L’entreprise a-t-elle une image de performance ?
  2. Existe-il un risque de contrefaçon de votre production ?
  3. Avez-vous pris des mesures contre ce risque ?
  4. Avez-vous identifiés des opportunités de développement, notamment à l’international ?
  5. Faites-vous appel à des acteurs à l’international ?

Moins de 14 réponses positives et vous êtes bon(ne) pour vous tenir mieux informé (e).

Source : DIRRECTE

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Pour en savoir plus :


En complément :

Être informé à temps pour agir (vu par Machiavel)
La communication externe : Double face
Emploi ou Business : 10 conseils pour sa veille concurrentielle ou pour sa recherche d’emploi

Consignes à respecter pour se baigner et éviter la noyade
Emploi : Internet pour se renseigner sur l’entreprise, mode l’emploi
Comment utiliser le succès d’un concurrent : Démonstration par Microsoft

Autres Management:

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