Entretien d’embauche : Pourquoi quittez-vous votre ancien employeur


Motifs de départ

Que vous soyez encore en poste ou que vous n’en ayez plus, vous êtes en recherche active d’un nouvel emploi. Dans une telle situation, comment répondre à la question « Qu’est-ce qui vous pousse/a poussé à quitter votre employeur ? ».

Pire ! Vous devez répondre à une telle question pour chaque employeur que vous avez quitté.

motif rupture conventionnelle

Les mauvaises réponses

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire

Évidemment, toutes les réponses qui sont en votre défaveur sont à garder pour soi.

Même si vos relations étaient de mauvaises à exécrables avec votre hiérarchie ou vos collègues, il est, de principe, indispensable d’éviter de parler en mal de son ancien employeur, même si cela vous démange de profiter de l’occasion pour lister toute une série de reproches.
Vous montreriez ainsi une incapacité à s’entendre avec d’autres personnes.

Toutes les causes de licenciement sauf une sont à taire. Seul un licenciement pour raison économique, un PSE touchant plusieurs salariés dont vous, est acceptable, car indépendant de votre volonté. C’est une conséquence d’une restructuration dont vous êtes une victime.

mauvaise réponse

mauvaise réponse

L’opportunisme, le fait de suivre une intuition ou les sirènes d’une proposition d’un chasseur de têtes, sans avoir vraiment réfléchi à la nouvelle situation par rapport à celle que vous avez/aviez, est à double tranchant. Soit vous êtes instable, une girouette qui change au gré du sens du vent, soit vous profitez d’une opportunité unique à ne pas manquer.

Avoir un projet de création d’entreprise ou pour parcourir le monde sont deux motifs à éviter.
Le premier parce que si vous recherchez un emploi de salarié, vous risquez de repartir dès que les conditions de mener votre projet deviennent favorables.
Le second parce que, là aussi, vous pouvez partir à tout moment.

Les meilleures réponses

La rémunération

Le salaire et autres éléments de la rémunération, avantages, primes, etc. sont le premier critère qui vous fait quitter votre entreprise. Encore faut-il que vous ayez une rémunération au-dessous du revenu moyen du poste que vous occupez/occupiez.

Vouloir plus d’argent est un bon motif.

état des lieux de l'égalité hommes femmes en Europe en 2019L’intérêt du travail

Il faut dire que si vous vous ennuyez dans votre poste, si vous aviez des activités routinières peu intéressantes, si seule la rémunération était votre motivation pour rester, la perspective de découvrir et d’apprendre d’autres façons de faire, outils et techniques, d’être au contact d’un autre public, peut vous redonner l’envie de changer.

Le plan de carrière

Avoir envie de progresser dans la hiérarchie ou/et avoir plus de responsabilités correspond mieux à votre ambition, à votre sens des responsabilités, à un besoin de démontrer tout votre potentiel.

L’équilibre vie personnelle / vie professionnelle

Quand vous avez l’esprit et le corps accaparé par un emploi très prenant, certes intéressant, ou pas, le stress, le ras-le-bol de faire passer son travail avant sa vie personnelle est de plus en plus fréquent.

Moins d’heures supplémentaires, moins de temps de trajet, des horaires fixes sont des motivations respectables.

équilibre vie pro vie persoLe respect de ses valeurs

L’interruption forcée des confinements durant la pandémie de Covid-19 a permis de remettre en question le respect de votre valeurs en les comparant avec celles de votre employeur.

Évidemment, si votre prochain employeur et vous avez des valeurs différentes, voire incompatibles, alors éviter ce motif de départ, sous réserve que vous vous en êtes rendu compte, au plus tard, durant votre entretien.

Déménager loin

Changer de ville, pour rejoindre votre conjoint ou se rapprocher de votre famille, est également un motif valable pour quitter son emploi.

D’une manière générale, un évènement ou une raison du domaine du privé, qui vous amène à prendre la décision de quitter votre emploi, est une des bonnes raisons acceptées.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Employeur : Le bouleversement de la valeur travail
Entretien de départ : Vous quittez votre poste ?
Quitter son emploi ou rester : Telle est la question

Prud’hommes : Le barème des indemnités en cas de licenciement abusif
Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
Être mobile pour trouver un emploi = déménager ?

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Financer sa reconversion


Financer sa reconversion

Au travers des différentes étapes de sa reconversion, décrites dans les deux premiers articles du sommaire, il faut prévoir le financement de sa reconversion.

Selon que vous êtes encore en poste, demandeur d’emploi indemnisé ou non indemnisé, votre situation financière personnelle sera différente.

Il en est de même si vous vivez seul (e) ou si votre conjoint (e) peut assurer des revenus suffisants pour faire vivre le ménage.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

Je finance mon bilan de compétence…

financement

Le bilan de compétences permet de se rappeler son passé pour préparer son avenir.

Il est souvent complété par la définition de son projet professionnel.

Le bilan de compétence est encadré par la loi et est pratiqué par des professionnels agréés pour un coût constaté entre 1 000 et 3 000 euros.

Selon votre situation, la facture est souvent envoyée à un organisme d’accompagnement.

C’est ainsi que le financement est, pour vous, gratuit auprès du Fongecif ou d’un organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (Opacif).

Il peut être pris en charge par l’entreprise, celle que vous quitté dans le cadre d’un accord, ou celle qui va vous prendre si vous en avez déjà trouvé une prête à vous faire confiance.

Vous pouvez aussi utiliser votre Compte Personnel de Formation pour financer votre bilan de compétence et peut-être aussi la partie définition de votre projet professionnel.

… et mon projet professionnel

Si vous êtes concerné, vous pouvez faire appel à un Conseiller en Évolution Professionnelle de l’APEC, gratuitement.

En plus du bilan de compétences, il vous aidera à définir votre nouveau projet professionnel.

Des ateliers chez Pôle emploi vous permettent d’assister, gratuitement,  à des formations d’orientation et de réinsertion professionnelle, souvent animés par des partenaires.

Je finance ma formation

Là encore, des aides financières sont proposées par Pôle emploi, en plus ou par la Région où vous habitez.

formation pour adulte

Dans certains cas de métiers en grave pénurie de main d’oeuvre, le financement de la formation peut être assuré par le futur employeur. Par exemple en boucherie ou abattoir.

Pour une formation courte, vous pouvez la financer par votre Compte Personnel de Formation.

Pour une formation longue, jusqu’à deux ans, faites appel à votre Congé Individuel de Formation.

Rappelez-vous que, désormais, le droit à la formation est indépendant de l’employeur pour lequel vous travaillez. Donc, si vous êtes encore en poste, vous devez demander votre mise en disponibilité pour suivre une formation.

Pour les personnes ayant une RQTH, une Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé, le financement peut être complété ou pris totalement en charge par l’Agefiph.

Les frais d’hébergement et les frais de déplacement peuvent, selon le cas, être pris totalement ou partiellement par Pôle emploi, surtout si la formation débouche sur un métier ou une qualification demandé par le marché du travail.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

VAE : Les financements
Salaire : Comment chercher son salaire
Nacre : Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise

Fiche de paie d’un salarié en intérim : Que contient-elle ?
Les 6 raisons principales des recrutements difficiles
Contrats en alternance : Les rémunérations

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Convaincre après une reconversion


Convaincre avec une reconversion

Après réflexion, vous avez décidé et entrepris une reconversion.

Vous avez appris un nouveau métier et vous vous sentez prêt (e) à entrer sur le marché du travail.

La première difficulté va être de convaincre les recruteurs de vous choisir après votre reconversion toute récente.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

faites-moi confiance6. Je tâte le terrain

Mettez à jour vos profils sur les réseaux sociaux.
Ils doivent refléter votre nouveau métier et ce qui vous avez à proposer aux entreprises qui embauchent.

L’étape qui suit l’obtention de sa nouvelle qualification professionnelle et la mise à jour de ses profils sur Internet consiste à rencontrer les recruteurs pour trouver un emploi qui correspond à votre nouveau métier.

Le réseau physique et les réseaux sur Internet sont deux sources de contacts à exploiter.
Elles viennent en premier, donc avant les offres d’emploi publiées en ligne ou dans les journaux.

En échangeant avec d’autres professionnels, vous allez leur parler de votre projet professionnel et de vos motivations.

Essayez d’obtenir un maximum d’informations et envoyez des candidatures spontanées.

7. J’ai refait mon CV

Une reconversion peut avoir lieu à tout âge, c’est pourquoi les atouts d’un (e) candidat (e) après une reconversion dépendent des expériences précédentes et du degré de transversalité de ses compétences anciennes, en plus des nouvelles compétences récemment acquises

mon cv après ma reconversionVotre CV doit correspondre à votre projet professionnel.

Vous avez changé le titre de votre CV, en mettant celui du poste qui correspond à votre nouveau métier.

Dans votre accroche, annoncez clairement que vous venez de procéder à une reconversion et la raison principale de ce choix.
Il s’agit d’une synthèse en une ou deux lignes.

Le recruteur est donc averti dès le début du CV que vous avez de l’expérience, dans votre vie professionnelle antérieure et que vous êtes prêt (e) à relever de nouveaux défis.

Vous y avez ajouté les nouvelles compétences, l’éventuel nouveau diplôme ou la nouvelle certification.

Vous avez aussi supprimé les compétences devenues obsolètes, notamment les compétences techniques inutiles pour votre nouveau poste.

Dans le choix de vos réalisations, vous avez également fait le tri pour laisser celles qui permettent de comprendre ce que vous avez fait et qui illustrent vos compétences transversales.

Dans la rubrique « Centres d’intérêt », vous avez mis tout ce qui peut aller en faveur de votre candidature, surtout si votre reconversion est issue d’une passion à y faire figurer avec quelques détails.

8. Je rédige ma lettre de candidature

La lettre de motivation vous permet d’expliquer en quelques mots ce que vous apporte votre reconversion.

Vous y ajoutez tout le bénéfice que peut tirer le futur employeur d’avoir un (e) collaborateur (trice) qui combine votre expérience passée et vos nouvelles capacités.

L’idéal est, après décryptage de son annonce ou de sa situation, dans une candidature spontanée, de proposer votre analyse, votre interprétation et un début de solution.

9. Je réussis mon entretien

recruteur en face de vousPuisque vous avez un rendez-vous avec le recruteur, c’est que votre CV et votre lettre de motivation l’a convaincu que vous pouvez apporter un plus à son entreprise ou à l’entreprise qui l’a mandaté.

Supprimez de votre tête et de votre discours tout ce qui dans votre ancienne vie professionnelle est sans objet pour le poste à pourvoir.

A l’inverse, concentrez-vous sur l’apport que vous avez, grâce à votre reconversion.
Projetez-vous dans le poste pour répondre comme si vous y étiez.

Vous aurez évidemment à expliquer le pourquoi de votre reconversion.
Vous y répondrez rapidement, pour éliminer le sujet de la conversation, car, ce qui compte c’est le futur.

Conclusion

Avant de conclure la liste des étapes et le financement d’une reconversion, sachez que vous ayez trop de difficultés à convaincre et que votre projet professionnelle reste à l’état de projet, malgré tous vos efforts.

Reprenez les différentes étapes et analysez les causes de votre échec.

Ayez un plan B, au cas où.
Ce plan peut consister à revenir à votre ancien métier, moyennant certaines adaptations pour éviter les écueils qui vont ont fait choisir un autre métier.

Ce plan B peut avoir une durée limitée, histoire de remonter vos finances.
Utilisez alors l’analyse de vos difficultés pour revoir les parties de votre reconversion qui se sont mal déroulées.

L’échec est relatif, car tous les efforts consentis pour mettre en place votre reconversion vous seront utiles pour vos futurs projets professionnels.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

4 bonnes raisons d’utiliser les réseaux sociaux dans sa recherche d’emploi
Le Conseil en Évolution Professionnelle : Les 8 questions fondamentales
De l’importance des centres d’intérêt sur un CV

Lettre de motivation : 8 conseils pour réussir
6 comportements à éviter en entretien d’embauche
Les 5 dernières minutes de son entretien d’embauche

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Reconversion : Les étapes


Quelles sont les étapes d’une reconversion professionnelle ?

Dans une carrière, nous passons tous par différentes phases.
De plus en plus rares sont celles et ceux qui gardent le même emploi jusqu’à la médaille du travail.

Sommaire :

  1. Reconversion : Les étapes
  2. Convaincre après une reconversion
  3. Financer sa reconversion

En dehors de changements d’employeur, environ 60 % des salariés ont déjà connu un changement de métier ou de secteur d’activité, selon un sondage réalisé par Opinion Way en 2014 pour l’Afpa, Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes.

il est temps de se reconvertirPour ceux-là, voici les étapes par lesquelles il faut passer pour une reconversion réussie.

1. Suis prêt (e) pour une reconversion ?

Posez-vous les bonnes questions.

Une reconversion prend entre 6 et 36 mois.
La réussite sera-t-elle au bout du tunnel ?

L’envie d’arrêter son métier et de se lancer dans un autre est-il la conséquence d’un poste ou d’une entreprise qui vous déçoit ?

Dressez une liste des motifs qui vous font envisager une reconversion.

Puis, pour chacun d’eux, imaginez les avantages et les inconvénients de votre situation actuelle et de votre éventuelle situation après reconversion.

Classez vos résultats par importance pour vous et faites votre choix :

2. Je fais le point sur moi

Une reconversion se prépare.
L’envie de faire un autre métier se heurte aux réalités du terrain.
Tout hobby ne peut se transformer en métier.
De plus, il faut pouvoir en vivre.

Il convient donc de commencer par savoir, sur vous d’abord :

  1. quelles sont vos compétences transposables dans le nouveau métier,
  2. quelles sont vos capacités humaines en phase avec le nouveau métier.

Un bilan de compétence vous permet d’avancer sur la connaissance de soi.
En vous rappelant votre passé, ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de retrouver et ce que vous avez surtout envie d’éviter de retrouver, vous déterminerez vos compétences actuelles.

compétences multiples

compétences transférables

Un bilan sur sa situation personnel et sur son entourage, notamment familial est indispensable.
Sans l’accord formel de votre conjoint (e), vos enfants, si vous en avez, votre reconversion risque de tourner au fiasco de votre vie privée, indépendamment du succès de votre reconversion.

3. Je trouve et choisi mon nouveau métier

A la différence d’une recherche d’emploi pour choisir un nouvel employeur, choisir un nouveau métier se fait sans recherche d’emploi.
Il est impossible de mener les deux de front.

Les fiches métiers de Pôle emploi, de Cadremploi et de tout autre organisme qui aide les demandeurs d’emploi, vous trouverez les compétences nécessaires à l’exercice du métier que vous envisagez.

Si vous hésitez sur votre orientation professionnelle, vous avez des très nombreux tests qui vous permettent d’envisager un nouveau métier, en tenant compte de vos préférences au travail.

Vous pouvez également vous faire accompagner par :

  • Pôle emploi,
  • Apec, si vous êtes cadre ou jeune diplômé (e),
  • une entreprise : coach individuel, cabinet RH spécialisé,
  • une association d’aide aux demandeurs d’emploi

NB : Les prestations de Pôle emploi et de l’Apec sont gratuites.

4. Je me renseigne sur le marché du travail

Se lancer dans une reconversion pour exercer un métier qui offre trop peu de débouchés, c’est entrer dans un cul-de-sac, perdre son temps, son argent et ses illusions.

A l’inverse, si le métier est porteur et qu’il y a pléthore d’offres d’emploi, alors le succès est plus probable.

Outre Internet, où l’on trouve de tout, y compris de bonnes informations, il est préférable de prendre contact avec des professionnels du métier.
Eux, connaissent les difficultés et peuvent vous conseiller.

Certains vont spontanément vous aider, d’autres vont chercher à vous dégoûter pour éviter d’avoir un (e) futur (e) concurrent (e).
Multipliez donc les contacts.

Autre piste, des stages d’immersion dans les entreprises, à organiser avec Pôle emploi vous donneront une idée très précise du contenu du travail.

5. Je me forme

Pour exercer nombre de métiers, la formation est indispensable.
Ceci est particulièrement vrai pour les métiers qui imposent un diplôme préalable

apprendre la géométrieLa formation est à suivre dans un établissement et avec des enseignants professionnels.
Le diplôme ou la certification professionnelle doit être reconnu par le marché du travail.

Si vous avez déjà acquis certaines compétences, vous pouvez demander une validation des acquis de l’expérience ou VAE.
Tout ou partie de votre certification sera accordé sur dossier.
A compléter éventuellement par une formation sur les manques de connaissances.

Les étapes suivantes sont dans cet autre article du sommaire

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Envie de changer de boîte : 20 critères pour décider
Définir son projet : Un plan d’actions
Emploi : Quels sont les différents types de mobilité ?

Orientation professionnelle : Les classements de métiers
Le MBTI pour mieux se décrire en quelques mots
Choisir son métier en fonction de ses valeurs

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Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 2/2


4 autres motifs de reconversion

Se lancer dans une reconversion est causé par de multiples raisons.

La perte de son emploi est l’opportunité de changer de métier.

Après les 4 premières raisons principales d’une reconversion, en voici 4 autres.

reconversion carreau vers trèfle

5. Besoin d’argent

Ou envie d’en avoir plus.

Les besoins financiers dépendent du niveau de vie que chacun souhaite.

Or, le marché du travail est tel que pour chaque métier, il y a un plafond de revenu associé qu’aucune entreprise n’est prête à franchir.

Le seul moyen est alors de se reconvertir vers un métier plus rémunérateur, sous réserve d’être capable de l’exercer.

6. L’équilibre vie privés – vie professionnelle

Votre famille vous pousse à changer de métier :

  • Le métier déplaît aux vôtres
  • Votre conjoint vous demande de changer de métier.
  • Votre famille s’agrandit.
  • Vous souhaitez passer plus de temps avec eux.
  • Vous déménagez pour accompagner votre famille sur un nouveau lieu de vie.
  • Ou, au contraire, vous vous séparez et souhaitez vous éloigner

Vos conditions d’habitation, vos fréquentations vous poussent aussi à changer de lieu, d’entreprise, de métier.

Une reconversion est alors une possibilité d’améliorer l’équilibre entre votre vie privée et vie professionnelle.

7. Suivre sa vocation

Les circonstances de la vie vous ont fait « choisir » un métier loin de vos rêves de votre enfance ou de vos espoirs de jeune adulte.

Vient, enfin, le moment où vous êtes à même de choisir ce que vous aviez envie de faire plus jeune et de vous lancer dans une reconversion vers ce qui est votre vocation.

8. Être son propre patron

Se mettre à son compte, avoir la liberté de choisir ses propres conditions de travail, sa rémunération.

Voilà quelques motifs qui vous font franchir le pas vers une nouvelle activité grâce à la reconversion.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Envie de changer de boîte : 20 critères pour décider
Les critères de sélection des candidats et des recruteurs
La fameuse courbe du deuil

Portage salarial : Mode d’emploi
Autoentrepreneur et indemnités chômage : mode d’emploi
Combien gagne un développeur web débutant

Autres Emploi :

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Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 1/2


4 premiers motifs de reconversion

Deux évènements déclenchent le passage à l’acte d’une reconversion :

  • La perte involontaire de son emploi
  • Le départ volontaire pour se reconvertir

La perte involontaire de son emploi se traduit par un licenciement individuel, par exemple pour faute, ou collectif, par exemple une restructuration d’entreprise.

À moins que l’entreprise ait disparue.

reconversion pique vers coeur

Que vous l’ayez attendu depuis quelques temps ou que votre licenciement ait été brutal, vous voilà à la recherche d’un nouvel emploi.

Certains choisissent de se mettre à leur compte. Les autres préfèrent garder le statut de salarié.

Dans les deux cas, c’est l’occasion de faire le point sur sa carrière et d’envisager d’exercer le même métier ou d’en changer.

Voici les premières 4 raisons principales d’une reconversion

1. Être en phase avec ses valeurs

Quand on sait que la majorité des salariés vont travailler seulement « pour gagner de l’argent », la motivation est quasi nulle.
Vous allez à reculons ou avec indifférence au travail.

Avoir une activité en phase avec ce que l’on croit, ce qu’on a envie, qui dynamise est certainement la première des raisons de vouloir un métier qui plait.

2. Découvrir un nouveau métier

Après plusieurs années d’exercice d’un métier, vous en avez fait le tour.

Vous en connaissez le fonctionnement et vous vous ennuyez.

Pour voir du nouveau, vous décidez de vous reconvertir.

3. Avoir de meilleures conditions de travail

Vous en avez assez des conditions de travail imposées jusqu’ici par votre métier : trajet domicile – lieu de travail, déplacements, horaires décalés, charge de travail, stress, ambiance, risques, etc.

S’orienter vers un métier qui offre de conditions de travail plus acceptables par vous passe alors par une reconversion et l’exercice d’un nouveau métier.

4 Prendre soin de sa santé

Une allergie à la farine conduit un boulanger a abandonné son métier.

Une maladie, par exemple un AVC, la grippe saisonnière, un infarctus, etc… vous empêche de poursuivre vos activités professionnelles.

Un accident du travail vous a rendu handicapé.

Un changement de son état de santé conduit à changer de métier pour une activité compatible avec son état de santé.

La reconversion est alors indispensable

Les 4. autres raisons de franchir le pas de la reconversion dans cet article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Se reconvertir ou changer d’employeur ?
Reconversion professionnelle ou évolution de carrière
Reconversion : Manque d’expérience, comment convaincre

Définir son projet : Un plan d’actions
Réflexions pour une orientation professionnelle
Choisir son métier en fonction de ses valeurs

Autres Emploi :

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Embauche : Parti fâché (e), comment l’expliquer en entretien


Comment expliquer en entretien d’embauche une relation difficile

Séparation ruptureLa séparation d’avec son précédent employeur, voire d’avec ses précédents employeurs, s’est mal passée.

Que ce soit votre faute ou celle de votre responsable, lors d’un entretien d’embauche pour le prochain poste, mieux vaut éviter le sujet.

Seulement voilà, il y a des recruteurs, notamment les employeurs qui veulent savoir comment ça s’est passé au sein de votre dernière entreprise.

Son intérêt est de savoir comment vous étiez intégré, si tout s’est bien passé avec vos anciens collègues et avec votre ancien chef.

Son objectif est de se rendre compte de votre capacité à intégrer sa propre organisation et d’avoir une idée sur votre caractère.

Il est évident qu’il sait très bien que votre ancien employeur et vous pouvez avoir eu des différends.

Le motif de votre séparation est donc important.

Si vous avez un caractère de cochon, il hésitera à vous embaucher malgré toutes vos compétences.

Si vous avez fait une erreur ou subit un échec, la reproduiriez-vous ?

De même, si la rupture a votre ancien employeur pour origine, votre futur employeur a besoin de savoir ce qui s’est mal passé pour connaître votre réaction, car les circonstances peuvent l’amener involontairement ou volontairement à reproduire la cause du différend entre vous.

Alors comment expliquer sans dénigrer ?

Le dilemme pour vous est qu’il vous est impossible de parler de votre ancien employeur en mal sans que, par solidarité ou analogie, votre ex-futur employeur prenne vos arguments pour lui.

Il s’imagine que vous pourriez dire du mal aussi de lui ou de son entreprise, comme vous le faites au cours de votre entretien.

Non, impossible !

Maîtrisez-vous !

Restez vague quant aux « vrais » motifs de votre départ.

S’il faut bien reconnaître que votre relation a été difficile, à cause de la possibilité pour le recruteur d’effectuer un contrôle de référence, il est inutile de s’énerver pour cela, au risque de montrer votre incapacité à vous maîtriser.

Passez le plus rapidement possible sur les circonstances et les faits pour évoquer ce que vous avez retenu de cette mauvaise relation.

Parlez-en en mode positif : Il est préférable de dire ce que vous souhaitez trouver comme ambiance avec les collègues ou comme relation de confiance et de respect mutuel avec votre futur chef.

Évitez aussi de mécontenter le recruteur en lui annonçant que vous refusez de lui répondre sur ce point, ce serait mettre votre candidature en échec.
Vous y perdriez sa confiance et … le poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Le Pourquoi de certaines questions en entretien d’embauche
Quand répondre à une question provoque des regrets
Points faibles à citer en entretien 3/6 : Un défaut, et alors ?

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Période d’essai interrompue : En tirer les leçons
Entrevue d’embauche : Parlez-moi d’une de vos erreurs

Autres Emploi :

Récapitulatif 19 Emploi

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Recrutement : 21 raisons illégales de refuser un candidat


Pas de motif obligatoire

discrimination à l'embaucheAucune loi oblige un employeur a donné un motif de son refus d’embaucher un (e) candidat (e).

Et beaucoup des recruteurs tiennent particulièrement à se protéger contre une éventuelle plainte par un (e) candidat (e) déçu (e) pour quelque raison que ce soit.

En effet, chacun a le droit de faire appel à un jugement du Conseil Prud’homal pour attaquer un employeur pour discrimination à l’embauche, articles 225-1 et 225-2 du Code pénal

Ceci explique pourquoi bon nombre de candidatures ne reçoivent même pas un avis de réception, une réponse ou une explication.

21 raisons illégales de refuser un candidat

Il est interdit, par la loi, Art. L1132-1 modifié par la Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 – art. 190 à un employeur qui recrute de refuser une personne en raison :

  1. de son origine,
  2. de son sexe,
  3. de ses mœurs,
  4. de son orientation sexuelle,
  5. de son identité de genre,
  6. de son âge,
  7. de sa situation de famille ou de sa grossesse,
  8. de ses caractéristiques génétiques,
  9. de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur,
  10. de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race,
  11. de ses opinions politiques,
  12. de ses activités syndicales ou mutualistes,
  13. de ses convictions religieuses,
  14. de son apparence physique,
  15. de son nom de famille,
  16. de son lieu de résidence ou
  17. de sa domiciliation bancaire,
  18. ou en raison de son état de santé,
  19. de sa perte d’autonomie ou
  20. de son handicap,
  21. de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour préparer votre entretien de recrutement,, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Handicap au travail : Vrai ou faux
Entreprise : 14 motifs légaux pour proposer un CDD
Les aides à l’embauche depuis le 01/01/2019

Seniors : Vos points forts auprès des recruteurs
Recrutement : Les clichés sur les femmes et sur les hommes
Autopsie du discours d’un candidat malheureux

Autres Emploi et Management:

Récapitulatif 19 Emploi
Récapitulatif 19 Management

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Et vos points faibles ?


Question toujours difficile

points forts points faibles biathlonEt vos points faibles ?

Un instant – Chéri(e),
peux-tu venir ?

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Faire attention à ce que l’on mange
Un tuyau pour le ménage
Points faibles en entretien d’embauche : Pourquoi et comment ?

Règle du dimanche
Comme César…
Les salaires en Allemagne 4/4 : écarts entre les femmes et les hommes

Autres Humour :

Récapitulatif 19 Humour

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Un tuyau pour le ménage


Papa a toujours raison

honte ou ménageVoici un conseil sur le ménage
plein de sagesse de mon papa :

Mieux vaut avoir honte 5 minutes,
que de nettoyer pendant 3 heures !

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Pour faire durer le mariage
Des continents au réfrigérateur
Tenir la maison à deux

Docteur, je suis allergique à ma femme
Au bord de la folie
Internet : Les femmes ne surfent pas comme les hommes

Autres Humour :

Récapitulatif 18 Humour

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Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?


Ecourter son entretien d’embauche en préservant l’avenir

Peu importe le motif qui vous conduit à quitter prématurément l’entrevue d’embauche, il faut y mettre les formes.

Si vous avez toujours une affinité pour le poste alors que le recruteur est manifestement insuffisamment préparé, vous pouvez lui demander le report de l’entretien à une date ultérieure que vous fixez avec lui.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

salutation polie

Par exemple :

« Je vous remercie de m’avoir reçu bien que j’aie l’impression qu’il vous manque des informations importantes pour répondre à mes questions. Est-il possible, pour notre prochaine entrevue, si vous êtes d’accord, de vous renseigner auprès de mon éventuel futur responsable ou futurs collègues ? »

A l’inverse, si vous êtes persuadé qu’un autre rendez-vous serait inutile, par exemple en cas de question interdite ou de comportement irrespectueux, préparez votre argumentaire à l’avance.

Par exemple :

« Je tiens à vous remercier de cette rencontre. Vos dernières questions et informations m’ont montré que le poste est différent de ce que j’avais envisagé. Je vous prie de comprendre que, dans ces conditions, je retire ma candidature et qu’il est préférable d’arrêter maintenant notre entretien. »

La marche à suivre

Dans tous les cas, lorsque vous souhaitez interrompre votre entretien d’embauche, procédez comme suit :

  • Ne coupez pas la parole à votre interlocuteur, attendez qu’il vous la laisse
  • Commencez par le remercier pour l’entretien et le temps qu’il a passé
  • Faites-lui comprendre clairement que vous souhaitez interrompre l’entretien
  • Indiquez les raisons de votre décision. Plus vous faites court et plus cela semblera poli
  • Restez positif et écartez des arguments liés à sa personne
  • Si le recruteur vous réclame plus de détails, répondez-lui franchement, d’un ton calme.
    Peut-être en tirera-t-il une leçon. En cas d’une réaction agressive de sa part ou d’une tentative de vous retenir, dirigez-vous vers la porte pour qu’il comprenne bien que votre décision est ferme.
  • Saluez, serrez la main et partez
  • Conduisez-vous comme un professionnel, jusqu’à ce que vous ayez quitté les lieux d’où il pourrait encore vous voir.
    Vous pouvez toujours crier dans la voiture ou chez vous pour exprimer votre énervement et votre frustration

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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Candidature : Les délais de réponse

Belgique : Conséquences pratiques de la disparition de la période d’essai
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4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche


Vous avez envie d’écourter l’entretien d’embauche

désintérêt du recruteur

désintérêt du recruteur

Un premier article vous donne 4 premières raisons pour quitter prématurément l’entrevue d’embauche.

Écourter un entretien d’embauche est une décision importante, parfois indispensable.

Voici 4 autres motifs qui vous donnent envie d’interrompre le recrutement.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

Indice 5 : Le recruteur semble désintéressé

Essayez de faire la part des choses et de comprendre pourquoi le recruteur vous donne l’impression d’être démotivé durant votre entretien d’embauche.

Il est possible qu’il en soit à son 10ème entretien de la journée et qu’il manque de concentration.

Sinon, il manque peut-être de préparation, vous confond avec quelqu’un d’autre ou se mélange avec un cv qu’il a juste parcouru.

Le manque d’intérêt du chargé de recrutement à votre égard est un manque de respect de sa part.

Vous méritez qu’il vous écoute, qu’il vous donne des informations fiables et qu’il note vos réponses.
Sinon, son appréciation sera faussée, à moins qu’il ait déjà choisi un autre candidat, du moins dans sa tête.

Si l’attitude du recruteur vous dérange, surtout s’il appartient à l’entreprise ou à l’organisation au sein de laquelle vous souhaitez travailler, dites « non » et montrez que vous, au moins, respectez votre interlocuteur.

Indice 6 : Les réponses à vos questions sont insatisfaisantes

Il est irritant de poser des questions précises et d’obtenir des réponses floues ou incomplètes.

Soit le recruteur ignore les réponses qu’il doit vous donner, ce qui arrive avec les recruteurs extérieurs à l’entreprise,
soit il cherche à vous cacher des informations qui iraient dans un sens négatif pour vous.

Dites « non » en cachant votre frustration tout en signalant que cette décision est prise sur la base des informations obtenues durant l’entretien.

Indice 7 : Votre interlocuteur vous semble antipathique

Avant de quitter prématurément l’entretien, posez-vous la question de savoir

  1. Pourquoi votre interlocuteur est aussi antipathique, et
  2. Si cela a un sens en cas d’autres éventuels entretiens futurs

Essayez de savoir ce qui dérange l’autre.
Est-ce un élément de votre CV, de votre personnalité ou de votre entourage ?
Ressemblez-vous à la personne qui partageait sa vie et qui vient de le quitter ?

Les raisons viennent peut-être de préjugés à votre encontre.
Il peut montrer de l’arrogance, un comportement déplacé, une attitude colérique ou narcissique.

S’il s’agit d’un futur collègue, d’un futur chef, la question se pose de savoir comment il gère le stress dans l’organisation ou bien s’il cherche à vous provoquer pour vous faire réagir émotionnellement.

En tout cas, voilà des raisons pour dire « non » et partir avant la fin de l’entrevue.

Indice 8 : Le recruteur vous pose des questions interdites

Certains entretiens semblent se dérouler dans une ambiance si sympathique que le recruteur se permet de poser des questions interdites.

D’autres, au contraire, mettent une pression telle, dès le départ, que vous en perdez vos moyens.
Votre stress monte et brusquement vous restez bloqué (e) sur une question interdite.

Vous avez le droit et même le devoir de rappeler à l’ordre votre interlocuteur en lui signalant que la réponse à sa question est sans rapport direct avec le poste à pourvoir et que sa question est hors la loi. Alors vous pouvez dire « non » et prendre congé.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Comment reconnaître mon propre comportement de fuite au travail
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Entretien d’embauche : bonnes et mauvaises raisons de vos départs


Bonnes et mauvaises raisons d’avoir quitté votre (vos) précédent (s)  emploi (s)

Les motifs de départ en entretien d’embauchepas ma faute

Parmi les questions incontournables du recruteur dans un entretien d’embauche, celle des motifs des départs des entreprises précédentes est l’une des plus faciles à répondre. Si, si !

Vous avez le choix :

  1. Dire la vérité, à vos risque et périls
  2. Mentir, encore plus périlleux
  3. Louvoyer entre vérité et mensonge

La vérité

Quand vous avez quitté une entreprise de votre propre volonté, le plus facile est de dire la vérité.

C’était pour raison de regroupement familial ou sentimental ou pour progresser dans la hiérarchie, et gagner plus d’argent. Ou toute autre raison, professionnelle ou personnelle, de bon aloi.

Parfois, la vérité peut nuire. Si vos trois derniers emplois se sont terminés par un licenciement économique, vous risquez de vous faire taxer de porteur de guigne.

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Le mensonge

Par contre, si votre départ est dû à des conditions de travail insupportables, à des relations avec votre chef ou/et vos collègues, ou pire suite à un licenciement non économique, alors la tentation est grande de cacher la vérité.

Ce serait oublier le contrôle de référence. Un coup de fil à votre ancien employeur que vous avez quitté en mauvais terme et adieu le nouveau poste.

Sans compter la perte de crédibilité auprès du recruteur. Si ce dernier travaille pour un cabinet de recrutement, alors ce mensonge vous suivra à chaque fois que votre parcours et le sien se croiseront.

Entre vérité et mensonge

Le mensonge le plus crédible est celui qui paraît être une vérité.

Il est rare qu’une seule raison suffise à vous faire partir d’un poste.
Vous pouvez vous entendre mal avec votre hiérarchie parce que vous travaillez à votre façon et non à la sienne, tout vous plaignant de vos conditions de travail, notamment la longueur du trajet qui vous empêche d’avoir une vie familiale saine avec vos enfants.

Dans ce cas, choisissez une seule de ces raisons, celle qui vous pénalisera le moins et annoncez-la comme motif de départ de votre poste. Mieux vaut avoir une seule « bonne raison » de partir que de multiples « mauvaises » raisons.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour préparer votre entretien d’embauche, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Insatisfaction client : Les causes financières


Insatisfaction client : Les causes financières

causes financièresLes premières sources d’insatisfaction sont potentielles dès le premier contact avec un prospect ou un client, peu importe le produit ou le service, ou qu’ils soient standards, forfaitaires ou à la demande.

Sommaire :

  1. Gérer les insatisfactions des clients
  2. La relation avec le commercial : source d’insatisfactions
  3. Insatisfaction client : Les causes financières
  4. La gestion de la réclamation
  5. Gérer les suggestions des clients
  6. Insatisfactions et suggestions des clients : Les objectifs

Les conditions de ventes

Autres sources d’insatisfaction pour le client, que les relations commerciales, sont les conditions générales de vente (CGV) et surtout les conditions particulières qui lui seront accordés.

Le client attend à avoir une réponse positive à toutes les conditions de prix, de délai de livraison, de conditions de paiement et que le fournisseur s’y conforme en tout point.

Chaque condition particulière demandée et chaque compromis qui diffère de son envie initiale est source d’insatisfaction. Il est possible que le client accepte des conseils, recommandations et le devis du client avec des différences par rapport à ses demandes.

Par contre, s’il doit faire un compromis sur de trop nombreux points, voire sur la totalité, il est aisé de comprendre sa frustration.

Le paiement de la facture

Une fois le produit reçu, totalement ou partiellement, ou que la prestation effectuée, vient la délicate partie du règlement de la facture.

D’abord la facture doit correspondre aux délivrables, à leur qualité, délai et coût. Il est possible que le client refuse des paiements partiels en cas de livraison partielle, ou cherche à renégocier le prix initialement prévu pour toutes sortes de raisons, plus ou moins valable.

Le blocage de tout ou partie du paiement ou le retard de celui-ci est connu de toutes les entreprises. Le client y voit son intérêt. Il est donc possible que cet élément soit alors pris autant comme cause d’insatisfaction que de satisfaction, par le client, pas par le fournisseur, bien sûr.

Les relances

Selon la culture de la région ou du pays, les coutumes sont différentes.

Certains doivent systématiquement envoyer des rappels car tous les clients ont l’habitude d’attendre la troisième relance avant de payer alors que dans d’autres, le client porte plainte et fait un procès au lieu de chercher une solution à son insatisfaction.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Productivité : le coeur et l’esprit en harmonie


Agissez lorsque votre esprit et votre cœur sont en harmonie

Y'a qu'à s'y mettre, faut que je plongeTout au long de sa carrière, nous sommes amenés à entreprendre de nouvelles actions, de nouveaux projets.

Salarié ou patron, nos actions sont dépendantes de notre environnement. Même les plus répétitives des actions sont entrecoupées de nouvelles actions.

Sommaire :

Les habitudes dans la productivité

  1. Une seule action à la fois
  2. Tenez compte de vos préférences au travail
  3. Travaillez tous les jours, même durant les vacances, sans exception
  4. Il faut 30 jours pour prendre une habitude
  5. Agir régulièrement pour se sentir bien
  6. La force de volonté est limitée, pensez-y quand elle s’épuise
  7. Acceptez un nouveau projet, quand votre esprit et votre cœur vous disent oui, tous les deux
  8. Ignorez les gens qui n’ont rien à faire de votre temps

Tout nouveau projet contient des opérations, des enchaînements, des démarches, du travail.

Grand projet sur plusieurs mois ou années ou tout petit projet de quelques heures ou jours, lorsque la volonté et l’envie se contredisent alors existe le risque que le projet ou l’action s’éternise et échoue.

Quand l’esprit dit « il le faut » et que le cœur répond « pas envie », alors le travail est fait avec réticence, dont avec un manque d’efficacité. La productivité est alors plus faible que lorsque le mental, les sentiments et le corps fonctionnent tous dans le même sens, à savoir la réussite du projet.

Effectuer un travail en reculant a pour conséquence une perte de productivité.

La fatigue intellectuelle, le manque de volonté peut aller jusqu’à la procrastination ou le burn-out, à moins que ce soit l’inverse avec le bore-out et un ennui profond.

Il y a dysfonctionnement, dès que la volonté et l’envie se contredisent. le « Y’a qu’à – faut qu’on » se heurte à la mise en oeuvre d’un projet ou même d’une action unique. L’énervement prend le pas sur la raison.

De plus, lorsque la volonté est celle d’un (e) autre, un (e) chef, par exemple, et que l’action est confiée à un (e) collaborateur (trice), qui n’en a pas envie, alors les frictions entre les personnes induisent une perte de productivité.

L’inverse est vrai quand un (e) collaborateur (trice) soumet des idées d’actions à sa hiérarchie et qu’il (elle) se heurte à une inertie de celle-ci.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Prise de décision : D’où vient votre mal-être, votre malaise
Je peux le faire ! ou motivation personnelle en 8 étapes

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