Maîtriser son stress en entrevue d’embauche 2/2 : Lancez-vous


Maîtriser son stress pendant l’entrevue d’embauche

le stress te poursuit

quand le stress te poursuit

Le stress vous reprend.

Vous vous êtes bien préparé, en suivant les 4 premiers conseils de cette série dans l’article précédent, et pourtant, l’angoisse vous tord le ventre, vos mains deviennent moites.

Dans quelques minutes, vous rencontrez le recruteur : votre futur employeur, votre N+1, le DRH ou chargé de recrutement de l’entreprise, ou encore un recruteur professionnel d’un cabinet extérieur.

C’est le moment de suivre ces 4 conseils.

5 Res-pi-rez et sou-ri-ez

Prenez de longues inspirations et expirations avant de rencontrer votre interlocuteur.
Vous alimentez ainsi votre cerveau en oxygène et serez au mieux pour votre voix.

La respiration calme le stress.

Le sourire permet de montrer une image positive de vous et recevra un sourire en retour. Deux sourires réciproques mettent en confiance candidat et recruteur pour un meilleur dialogue.

6 Prenez votre temps et articulez

Si vous répondez trop rapidement à une question, parce que vous avez bien préparé la réponse, alors le recruteur vous posera d’autres questions jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il en tient une que vous n’avez pas préparée.

Vous avez le temps de répondre, de réfléchir aux réponses.
Laissez les blancs sans vous précipitez pour les combler, le silence est d’or.

Attention, néanmoins à ne pas tomber dans l’excès inverse.
Le recruteur s’attend, quand même, à un maximum de préparation de votre part, ne serait-ce que pour montrer votre intérêt pour le poste et l’entreprise

7 Échangez, posez des questions

Un entretien d’embauche sert au recruteur à faire le rapprochement avec les besoins de l’entreprise et le candidat en face de lui.

L’entrevue sert aussi au candidat à se faire une idée la plus précise possible de ce qui l’attend s’il est choisi.

Il est donc très important d’échanger et donc de préparer des questions à poser au recruteur sur les conditions de travail, le chef et les collègues, les attentes et la suite du processus de recrutement

Soyez curieux (se) sans être inquisiteur (trice).

8 Soyez honnête

Avec vous-même d’abord. Restez le plus naturel possible et agissez en vous projetant dans le poste.

Ne « surjouez » surtout pas un rôle qui n’est pas le vôtre.
Si vous êtes introverti, n’essayez pas de faire comme si vous étiez extraverti, ou l’inverse.

Avec le recruteur, le mensonge est interdit.
Les qualités et les savoir-faire que vous exposez doivent être les vôtres.

La moindre suspicion sur la véracité de vos propos met le doute sur la totalité de vos propos.

Séparez bien ce que vous avez fait de ce que vous avez vu ou entendu durant vos expériences. Un contrôle de référence est vite arrivé.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour préparer votre entretien d’embauche, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Maîtriser son stress en entrevue d’embauche 1/2 : Préparez-vous


Préparez  votre prochain entretien d’embauche

draisine musée Heidelberg

draisine sans pédale

L’enjeu peut vous faire perdre les pédales.

Le manque de préparation ou simplement le fait de prendre la parole dans ce qui ressemble à un interrogatoire de police vous paralyse.

Vous avez oublié tout ce que vous savez et vous craignez de répondre à côté des attentes du recruteur.

Voici quelques 8 conseils pour mieux maîtriser votre stress

1 Mettez noir sur blanc tout ce que vous savez

Sur vous-même :

  • votre carrière,
  • vos faiblesses et vos forces,
  • vos principales réalisations et les résultats obtenus,
  • la manière dont vous avez résolus des problèmes,
  • etc.

Sur ce que vous voulez et vos critères de sélections :

  • rémunération,
  • distance logement – travail,
  • horaires,
  • contenu du poste,
  • etc.

Sur l’entreprise :

  • sa santé financière,
  • son domaine d’activité et ses produits et services,
  • son actualité,
  • ses dirigeants et leur style de management,
  • le poste proposé,
  • l’ambiance au travail,
  • etc.

2 Anticipez les questions

Outre les questions traditionnelles, plus le poste est haut dans la hiérarchie, plus les questions seront difficiles.

Préparer les réponses à ces questions est un minimum.

Quant aux autres, elles seront une épreuve si vous manquez d’imagination, de répartie ou simplement si vous ignorez quoi répondre.
L’improvisation se prépare en s’entrainant, par exemple, un tirant un sujet au hasard parmi les articles de presse.

3. Simulez l’entrevue

Faites-vous aider pour simuler un entretien d’embauche et vous sentir plus à l’aise quand l’enjeu est nul en dehors de s’exercer à parler.

Habillez-vous comme si c’était vrai et tenez compte de tous vos mouvements, votre attitude.

Vous pouvez même vous enregistrer et regarder ce qui vous dérange avec le regard de votre partenaire de simulation.

4 Pitchez en 2 minutes

Écrivez votre pitch de présentation et apprenez-le par cœur.
De simples mots-clés sont insuffisants.

Vous devez parvenir à restituer votre présentation, d’une manière fluide et naturelle.

De cette façon, vous aurez gagné deux minutes pendant lesquelles votre stress aura diminué.

Les 4 conseils suivants concernent le déroulement proprement dit de l’interview de recrutement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour préparer votre entretien d’embauche, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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En complément :

Recrutement : Diminuer le stress du recruteur
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Parler anglais dans un entretien d’embauche : How goude is ior english ?
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Réussir son premier recrutement


Premier recrutement : de l’enjeu à la satisfaction

compte rendu entretien d'embauche ?

premier contrat de travail ??

L’un de mes correspondants a été embauché comme psychologue du travail dans une organisation où travaillent des centaines de personnes.

Cette embauche est récente et il vient de changer de poste. Il est désormais chargé de recrutements.

C’est le lot du personnel des Services des Ressources Humaines. Les « RH » se trouvent tantôt d’un côté, tantôt de l’autre côté de la table en entretien d’embauche.

L’enjeu

Mon correspondant m’a annoncé avoir réussi son premier recrutement, malgré sa trouille initiale.

L’enjeu était important pour lui, puisqu’il pouvait perdre son emploi, étant donné que sa période d’essai est toujours en cours.

Son stress aurait pu lui jouer un mauvais tour. Plusieurs candidats et la question à fort enjeu : Comment déterminer celui qui sera retenu ?

Bien sûr, la théorie voudrait que le meilleur candidat puisse avoir les compétences demandées, l’expérience nécessaire et soit capable de bien s’intégrer dans sa future équipe.

Seulement voilà, tous les candidats finalistes semblaient répondre à ces critères.

Le choix

Certains méritent le poste proposé. D’autres auront une autre chance lors d’un prochain recrutement. D’autres sauront mieux rebondir et occuper un autre poste, là ou ailleurs, à la hauteur de leurs capacités plus que dans le poste à pourvoir immédiatement.

La difficulté du recruteur est de déterminer dans quelle catégorie se situe le candidat en face de lui.

Est-ce une bonne chose que de lui dire qu’il est retenu ou est-ce mieux pour le candidat de lui annoncer que ses talents auront plus d’intérêt pour un autre poste que celui-là ?
C’est la question qui revient à chaque fois devant chaque candidat.

Le risque

Souvent le recruteur se pose la question à l’envers. Il tient compte uniquement de l’intérêt de l’entreprise ou de l’organisation pour laquelle il travaille.
L’intérêt de celui qui paye passe alors avant l’intérêt du candidat.

L’idéal est de parvenir à satisfaire l’un et l’autre.
L’inconvénient est qu’il y a plus d’un candidat pour un seul poste et qu’il y aura fatalement des déçus.

Il y a aussi le risque pour le recruteur de se tromper. Une personne a été suffisamment convaincante pour être retenue alors qu’une personne moins douée pour la communication réussirait mieux dans le travail au poste proposé.

Le recruteur doit accepter de se tromper.

Le jugement

Généralement, quand la personne embauchée est bien intégrée, c’est que le recrutement est bon. C’est le seul critère à retenir pour le recruteur.

C’est quand le candidat échoue à son nouveau poste, qu’il faut remettre en question son jugement.

Il est impératif d’analyser ce qui a provoqué l’erreur de jugement.

La décision de renvoyer la personne de ce poste ou son départ volontaire peut provenir d’éléments extérieurs au processus de recrutement. Tout n’est donc pas la faute du recruteur.

Un recrutement interne où les candidats sont déjà des salariés est appelé une « promotion ». Il s’agit de promouvoir un bon élément à un poste supérieur dans la hiérarchie.

Là aussi, une personne peut être excellente à un poste et échouer au poste à responsabilité plus élevée. La cause de cet échec peut avoir une autre origine que l’erreur de casting du recruteur.

La satisfaction du recruteur

Déjà, il y a la satisfaction d’avoir été à la hauteur des enjeux.

Ensuite, celle d’avoir appliqué les consignes et d’en voir les résultats.

Enfin, la satisfaction d’avoir fait une bonne action.

Je considère que aider une personne qui en a besoin fait partie des plus grandes satisfactions qui existent.

Ce premier succès permet de conforter ou de donner confiance en ses capacités d’analyse.

Comme dans tous les métiers, plus on accumule des expériences positives et plus on se sent bien dans ta tête.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Recruteurs : 7 conseils pour évaluer les candidats
Les acteurs d’un entretien d’embauche et leurs objectifs
Recrutement : Le choix se fait par les détails

Management : Comment évaluer l’intégration d’un nouveau salarié
Peur de ne pas réussir : Comment réagir
Devise 019 : Satisfaction n’est pas garantie

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Points faibles et points forts : Pourquoi le recruteur pose la question en entretien d’embauche


Pourquoi la question des points faibles est systématiquement posée par les recruteurs ?

point faible point fortAinsi que son corollaire :  » Quels sont vos points forts ?  »

Trouver ses points forts et ses points faibles, c’est pouvoir répondre aux recruteurs qui posent la question.

Il y a deux motifs principaux à cette question :

Pour le recruteur

La première raison est de voir si le candidat ou la candidate a préparé ses réponses. partant du principe qu’une personne qui prépare une réponse à cette question, a, vraisemblablement préparé aussi des réponses aux principales questions lors d’un entretien.
Le recruteur va se sentir obligé d’aller plus à fond dans son questionnement pour découvrir la personnalité du candidat afin de se faire une idée de ses réactions spontanées. Il orientera l’échange vers des questions du genre  » que feriez-vous si…  »

Le deuxième objectif de cette question est de voir si le candidat ou la candidate se connaît suffisamment bien pour faire valoir ses atouts (points forts) à mettre en avant pour montrer à quel point il serait dommage de  » perdre  » ces atouts pour l’entreprise ou pour l’éventuel futur responsable hiérarchique en laissant échapper le candidat.
Et surtout, comment le candidat va se dépêtrer pour exposer des points faibles sans compromettre sa candidature.

L’effet surprise est aussi très attendu dans la mesure où le recruteur entend toujours la même réponse et qu’il espère, enfin, avoir une réponse suffisamment originale pour se souvenir du postulant ou de la postulante.
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Pour le (la) candidat (e)

Pour le candidat ou la candidate, il faut être en mesure de répondre avec plus ou moins de spontanéité, mettre en avant ses connaissances, ses qualités, ses envies et minimiser des faiblesses dans sa candidature sans se pénaliser.

L’enjeu est important car en dire trop risque de passer pour orgueilleux (se) ou vantard (e) ou en dire trop peu risque de montrer un désintérêt pour le poste ou une incompétence à se jauger soi-même.
De plus, il faut être à même de minimiser ses points faibles et mettre ses points forts en avant.

La banalité aura de forte chance de déplaire au recruteur aussi.

De fait, il s’agit d’une des questions les plus courantes et dont la réponse va conditionner la bonne ou la mauvaise impression que le recruteur aura du candidat ou de la candidate.

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche
Orthographe, grammaire, conjugaison … ; Points forts ou points faibles
Le mode de questionnement du recruteur

Plus de questions à poser à un recruteur
Les noms et les verbes pour améliorer un entretien par les bonnes questions
La question la plus importante

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Points faibles à citer en entretien d’embauche 1/6 : Mort de trac


Point faible à citer dans un entretien d’embauche 1/6 : Mort de trac

Le comportement et l’apparence comptent beaucoup dans un entretien d’embauche. Il est important de se présenter sous son meilleur jour.

Sommaire

6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche :

  1. Mort de trac
  2. Échecs professionnels
  3. Avoir un défaut, et alors ?
  4. Le manque d’expérience
  5. Trop d’expérience
  6. Pas de diplôme ou pas le bon diplôme

Or, il se trouve que l’enjeu est tellement important : sa carrière, sa vie sociale, ses revenus, etc. que l’on peut stresser, perdre les pédales. Bref : être mort de trac !

mort de trac

Avouez-le ! Utilisez un vocabulaire approprié à votre interlocuteur :

« Je suis mort de trouille »

ou

« L’enjeu me met mal à l’aise, veuillez excuser ma fébrilité »

sont deux exemples. Un conseil : Trouvez le bon milieu !

Que risquez-vous ?

Un sourire, une parole d’apaisement.

Le recruteur tient à ce que ses candidats soient le plus à l’aise possible, qu’ils se sentent bien pour dialoguer avec lui.
Il est assez frustrant d’avoir un bloc de glace devant soi ou une tomate rouge de confusion ou de timidité, qu’il est préférable, pour le chargé de recrutement, d’évaluer le candidat aussi sous son meilleur aspect.

Savoir, que le candidat est stressé, est connu et accepté à l’avance. Qui pourrait dire le contraire, à part ceux qui souhaitent échouer à l’entretien ?

Par contre, vous faites preuve d’humilité et d’authenticité, deux qualités positives pour obtenir un poste, même d’encadrement.

Philippe Garin

Recruteur, candidat, apprenez à gérer votre stress, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Trac : Conseils pour lutter contre
Être timide et réservé : point faible ou point fort
Entretien d’embauche ; Panique à bord !?

Lâcher-prise vs relaxation
Concentrez vous sur les choses importantes plutôt que de rester concentré
Moi, stressé (stressée) ?

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