Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 1 sur 2


Les 3 premiers freins à lever pour postuler

Contrairement à ce que de nombreuses personnes croient, être chômeur est une situation subie. Si elle pouvait être tout le temps éviter, ce serait mieux pour tout le monde.

Seulement voilà, quand ça vous arrive, il faut accuser le coup et faire le deuil de son ancienne vie professionnelle et rebondir vers une prochaine.

Le moral est bas. La perspective de revenus qui baissent, brusquement, au début, puis progressivement au fur et à mesure que les mois de chômage passent, renforcent déprime ou/ stress.

Alors il est courant que vous vous mettiez des freins au moment d’envoyer votre candidature.

Voyons lesquels.

rue de l'humilité à Lyon

rue de Lyon

1/ Votre humilité ou votre honte

Dans nos sociétés, nous sommes éduqués avec idée que nous devons être humbles, jusqu’à cacher toutes nos qualités.

Cette situation, désagréable à souhait, est vue par ceux qui sont passé à travers, vous fait honte, comme si vous étiez coupable, comme si vous aviez une maladie honteuse, comme si le jugement des autres est plus important que votre propre jugement.

Or, dans une recherche d’emploi, vous devez montrer, au contraire, toutes vos compétences, vos savoirs, vos savoir-faire, votre capacité à vous intégrer dans une nouvelle équipe.

Vous avez beaucoup plus de qualités et de compétences que vous le pensez.

2/ Votre peur d’échouer

Les éloges sont donnés aux meilleurs. C’est, du moins, ce que vous apprenez en allant à l’école. Pourtant, bons et mauvais à l’école ont leur place dans la société. Chacun y contribue à la hauteur de ses capacités. Le chômage frappe toutes les catégories de salariés : du PDG au niveau le plus bas dans la hiérarchie.

anxiété peur d'échouer

peur d’échouer

Chacun a peur d’échouer dans sa recherche d’emploi, comme chacun craignait d’avoir une mauvaise note à l’école.

Pourtant, c’est différent.

Dans une recherche d’emploi, vous avez, avant même de postuler, une réponse négative. Tout ce qui peut vous arriver en envoyant votre candidature, c’est une réponse positive. Une réponse négative laisserait votre situation inchangée alors qu’elle sera améliorée.

Comme dit un slogan publicitaire bien connu :

100% des gagnants ont tenté leur chance.

3/ Vous êtes loin du profil idéal

Les descriptions de poste sont parfois longues et très complètes dans les offres d’emploi. Cela apparaît dans la longue liste des principales tâches ou dans celles des savoir-faire et savoir-être demandées.

Les recruteurs savent parfaitement que la description du candidat idéal est celle de la perfection, celle du candidat impossible à trouver.

Parmi tous les critères de sélection, certains sont incontournables, d’autres le sont beaucoup moins.

profil de l'homme idéal

l’homme idéal ?

S’il est très difficile de les classer dans l’une ou l’autre de ces deux catégories, ce qui compte est plus le pourcentage de critères que votre profil possède.

Bien découper l’offre pour y attacher vos compétences à chaque critère vous permet de définir celles demandées et qui vous manquent ou que vous avez.

Votre personnalité, votre éloquence, votre prestance sont autant d’éléments qui jouent en votre faveur, une fois le premier rendez-vous pris.

Vous pouvez compenser les savoir-faire manquants par des formations, à évoquer sur la lettre de candidature, durant l’entretien ou/et négocier à l’embauche.

La suite dans ce second article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Débutant : 6 conseils pour réussir son entrée sur le marché du travail


Bien débuter dans le monde du travail

Passer d’un environnement « protégé » des études, avec ou sans diplôme, au monde du travail, implique de comprendre et de s’adapter à l’inconnu.

Les embûches sont nombreuses. A l’heure où la génération Y commence à se faire pousser par la suivante, encore plus critique vis-à-vis des modes de management rencontrés dans les entreprises, plusieurs conseils s’avèrent nécessaires pour réussir son intégration.

Premier jour de travail

1. Se faire à l’idée de devenir « grand (e) »

Le monde du travail est celui des adultes. Quel que soit son âge, travailler, c’est passer de l’adolescence insouciante à l’âge des responsabilités, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec.

Le débutant se tournera auprès de son environnement hors du contexte professionnel pour faire part de ses sentiments et ressentiments. Se tourner vers un collègue ou son chef suppose de rester dans des questions professionnelles. Les états d’âmes positives ou non sont à « externaliser ».

L’autonomie pour le logement, les trajets, les repas, la vie affective, accompagne l’autonomie dans le travail.

2. Se faire à un environnement multiforme

Avant, son environnement est homogène : même âge, mêmes préoccupations, mêmes intérêts, même humour, des types de relations interpersonnelles connus.

Après, le débutant découvre des personnes de tous les âges, de toutes origines et de toutes formations, de tous types de caractères et de visions du monde et du travail, des relations très variées avec les autres.

3. Se faire à l’idée que les autres « savent »

Une attitude qu’ont beaucoup de jeunes diplômés est de croire que leur formation leur permet d’être opérationnels dès leur arrivée dans leur premier poste.

La réalité se révèle différente. Les autres salariés ont de « l’expérience ». Ils ont appris leur métier et ses subtilités sur le tas, dans la pratique. De nombreux postes font l’objet de formations continues ou sont occupés par des personnes sans formation. D’ailleurs, le débutant va découvrir des tas de métiers dont il n’avait jamais entendu parler, sauf s’il a eu la chance d’y effectuer un stage.

Même les collègues qui exercent le même métier ont des trucs et astuces que le débutant doit apprendre.

4. Se faire à l’observation et la surveillance

Chefs, collègues, partenaires, clients, fournisseurs, tous observent, analysent, critiquent ou conseillent le débutant. Une nouvelle tête les intéresse. Au débutant de se montrer sous son meilleur jour et de montrer ce dont il est capable.

Se sentir surveillé (e) et savoir que cette première période d’essai est favorable à une séparation prématurée, signe d’échec, est générateur de stress, comme tout ce qui est inhabituel.

5. Se faire aux habitudes de la « maison »

La « maison » est l’entreprise et non plus le domicile de maman et papa, ce nid où l’on pouvait se réfugier quand quelque chose allait mal.

Le style de management, l’ambiance, les rituels des salariés et du patron, sont à apprendre le plus vite possible. Le débutant sera soumis à des conseils donnés par ses collègues et aussi à des ragots ou des opinions très diverses, y compris de la part des mauvaises langues. Il va lui falloir faire la part des choses.

Le choix de ses vêtements, de son aspect physique, coiffure, barbe, maquillage, accessoires va se trouver influencé par l’entreprise et le poste occupé. Pas question de rester campé (e) sur ses habitudes précédentes, sauf si elles sont les mêmes, ce qui est extrêmement rare.

6. Se faire remarquer « en bien »

La capacité d’adaptation des débutants est forte. L’envie de montrer ce dont ils sont capables également. En très peu de temps, bien encadré, un débutant va devenir opérationnel rapidement.

Des erreurs sont inévitables, les sanctions doivent être adaptées. Apprendre de ses erreurs est un leitmotiv qui accompagne tout salarié tout au long de sa carrière, alors autant s’y faire tout de suite.

L’entreprise a parié sur le débutant et sa capacité à appréhender son poste et à devenir productif selon les espérances de l’employeur.

Le débutant va se faire remarquer en réalisant, jusqu’au bout, d’une manière la plus autonome possible, en suivant toutes les règles de l’entreprise, avec humilité, qualité et efficacité, sans heurt avec les autres, les tâches qui lui sont confiés.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Points faibles à citer en entretien d’embauche 1/6 : Mort de trac


Point faible à citer dans un entretien d’embauche 1/6 : Mort de trac

Le comportement et l’apparence comptent beaucoup dans un entretien d’embauche. Il est important de se présenter sous son meilleur jour.

Sommaire

6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche :

  1. Mort de trac
  2. Échecs professionnels
  3. Avoir un défaut, et alors ?
  4. Le manque d’expérience
  5. Trop d’expérience
  6. Pas de diplôme ou pas le bon diplôme

Or, il se trouve que l’enjeu est tellement important : sa carrière, sa vie sociale, ses revenus, etc. que l’on peut stresser, perdre les pédales. Bref : être mort de trac !

mort de trac

Avouez-le ! Utilisez un vocabulaire approprié à votre interlocuteur :

« Je suis mort de trouille »

ou

« L’enjeu me met mal à l’aise, veuillez excuser ma fébrilité »

sont deux exemples. Un conseil : Trouvez le bon milieu !

Que risquez-vous ?

Un sourire, une parole d’apaisement.

Le recruteur tient à ce que ses candidats soient le plus à l’aise possible, qu’ils se sentent bien pour dialoguer avec lui.
Il est assez frustrant d’avoir un bloc de glace devant soi ou une tomate rouge de confusion ou de timidité, qu’il est préférable, pour le chargé de recrutement, d’évaluer le candidat aussi sous son meilleur aspect.

Savoir, que le candidat est stressé, est connu et accepté à l’avance. Qui pourrait dire le contraire, à part ceux qui souhaitent échouer à l’entretien ?

Par contre, vous faites preuve d’humilité et d’authenticité, deux qualités positives pour obtenir un poste, même d’encadrement.

Philippe Garin

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