Comment faire cesser les critiques ?
Face aux critiques et au harcèlement, il y a les réactions indiquées dans l’Analyse Transactionnelle (AT).
Il y a aussi vos motivations et votre volonté.
Attention : Faire taire des critiques en critiquant à son tour, c’est se prêter au jeu infernal de l’engrenage qui empêche de vivre ensemble.
1. Montrer de l’indifférence
Feindre l’indifférence, c’est détourner le regard, ne pas répondre, s’adresser à quelqu’un d’autre en ignorant manifestement la personne qui vous critique.
Elle se sentira écartée, et ne sera plus au centre des regards.
Le silence est parfois plus fort que la parole, surtout quand on ne sait pas quoi dire ou comment le dire.
Les beaux-parleurs, ceux qui ont l’éloquence facile seront toujours les gagnants face à ceux qui ont plus de difficultés à s’exprimer.
Seulement, quand ils ont le silence et l’absence de regard en face d’eux, ils deviennent les perdants.
Bien sûr, pour que la leçon soit donnée, il faut que d’autres adoptent aussi cette attitude, cette sorte de boycott de la conversation aura un impact plus fort si elle est partagée.
2. « Faire appel à un ami »
Il s’agit d’utiliser les services d’une tierce personne qui aura plus d’aisance que vous pour faire taire les critiques et remettre les personnes à leur place quand elles dépassent les bornes.
Trouver une personne qui saura faire taire la personne qui critique permet de se protéger.
3. Faire front
Demander « pourquoi ?« . Ce mot est terriblement efficace.
Quand on demande à une personne pourquoi elle critique, qu’est-ce que cela lui apporte, quel est son but, pourquoi elle éprouve du plaisir à critiquer, etc., la personne est souvent décontenancée.
Elle peut réagir avec violence ou avec le silence, faute de savoir quoi répondre.
En tout cas, ceux qui sont autour, auront des réactions aussi et peut-être que l’un d’eux ou plusieurs vous soutiendront plus ouvertement. A plusieurs on est plus fort.
A défaut d’être totalement efficace, cette possibilité permet de montrer votre volonté de faire cesser les critiques en obligeant la personne qui les émet à se poser des questions sur le bien-fondé de ses critiques.
Là, si elle poursuit sans changer, c’est qu’elle entre dans les catégories stupide, bornée, bête, et la première possibilité devient la seule à appliquer.
Entendons-nous bien : le but est de faire taire les critiques, pas de faire changer la personne qui les émet. Ce serait peine perdue.
Ne prendre à coeur que l’essentiel
Quelle importance cela a ce que cette personne dit ? Aucune.
Qu’elle pense et dise ce qu’elle veut, ce qui est important, c’est ce que vous pensez vous.
Elle dit des bêtises, c’est son affaire.
Vous n’avez aucune raison de prêter attention à ce qu’elle dit, surtout s’il s’agit de critiques pour le plaisir de critiquer.
Cela doit vous laisser indifférent (e) et quand ce n’est pas le cas, faites comme si ça l’est.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
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