Milleniums au travail : Quels sont leurs critères pour l’emploi 01 à 10/22


Les critères de choix des jeunes de 18 à 25 ans pour démarrer dans la vie professionnelle : Première partie

Parmi les enseignements des deux années de crise sanitaire, entre confinement et télétravail, beaucoup de salariés ont décidé de changer d’emploi.
La valeur travail a évoluée avec le temps et la pandémie a accéléré la réflexion, provoquant un inversement de pouvoir entre recruteurs et candidats.

Ces derniers ont des exigences dont doivent tenir compte les entreprises pour les attirer et les conserver dans leurs effectifs.

milleniums en recherche d'emploi
milleniums en recherche d’emploi

Passons en revue, les critères exprimés par les nouveaux arrivants sur le marché du travail, dans un sondage publié par Glassdoor en avril 2022.

1/ Le salaire – 58%

Il reste toujours le premier critère. Sans une rémunération à la hauteur de la tâche, selon les compétences du salarié, peu de chance d’attirer du simple travailleur au diplômé.

Un bon salaire est insuffisant pour retenir le nouvel embauché.

2/ Qualité de vie au travail – 41%

Les conditions de travail, se sentir bien à son poste sont passé en tête des nouveaux critères de sélection des jeunes.

3/ La localisation – 39%

Plus le lieu de travail est proche de son domicile et plus il est facile d’accepter le poste proposé.

C’est un critère classique et toujours d’actualité. Déménager est toujours une rupture, même pour se rapprocher de son lieu de travail.

4/ Être traité de façon juste pour son travail – 38%

Harcèlement, chicanerie, favoritisme, petits chefs, voilà des critères qui font fuir les jeunes salariés qui s’attendent à être jugés sur leurs efforts et leurs résultats plus que sur l’humeur d’une hiérarchie.

L’injustice de certains managers envers leurs équipes est très mal vécue. Plus encore depuis la baisse du syndicalisme.

la façon dont tu traites les autres est un reflet direct de la façon dont tu te sens envers toi-même

5/ Équilibre vie pro / vie perso – 36%

En cinquième position seulement, l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle surprend. Ce critère était plus élevé pour la génération précédente.

Les jeunes sont-ils prêts, pour un bon tiers, à faire des compromis ?

6/ Sécurité de l’emploi – 35%

Un autre grand classique parmi les critères de choix des candidats, la dualité entre flexibilité et sécurité.

La carrière n’est plus entre être fonctionnaire ou travailler dans le privé, mais plus avoir un CDI ou un CDD ou une mission d’intérim.

7/ Collègues – 32%

Une bonne ambiance entre collègues facilite toujours la retenue du salarié dans son poste.

Comme il s’agit encore d’un critère classique, les entreprises savent harmoniser les membres de leurs équipes, ce qui reste toujours une inconnue dans la recherche d’emploi, quel que soit l’âge du candidat.

8/ Opportunités d’évolution professionnelle – 28%

Autre critère bien connu, seules les entreprises d’une taille certaine, offrent la possibilité d’évoluer vers des postes plus élevés dans la hiérarchie ou dans un autre service.

La nouveauté vient du fort pourcentage, puisque plus d’un quart des jeunes candidats tient compte de leur évolution professionnelle dans leur recherche d’une entreprise.

9/ Flexibilité des horaires de travail – 26%

Rêve de bien des salariés des générations précédentes, la possibilité d’être flexible dans les horaires est devenu une réalité pour un quart des jeunes.

Certains ont besoin de plus de temps le matin avant d’exploiter leur potentiel au maximum, d’autres, au contraire, travaillent mieux de bonne heure.

Ce critère est souvent lié au temps de trajet, à l’équilibre vie pro / vie perso et au télétravail.

10/ Avoir une mission au sein de l’entreprise – 26%

Le critère de l’intérêt de sa mission, du travail à son poste, a baissé dans l’esprit des jeunes salariés.

Non pas qu’ils soient prêts à accepter un travail déplaisant ou sans saveur, c’est seulement que les autres critères passent avant celui-ci.

Les autres critères dans la partie 2 des critères pour l’emploi des milléniums.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Harcèlement au travail : 3. Cesser de travailler


3. Cesser le travail

Lorsque la victime a préparé son dossier et que les tentatives de faire cesser les gestes et les propos, qui conduisent au harcèlement moral ou sexuel, elle a le droit de cesser de travailler.

Sommaire Dénoncer un harcèlement au travail :

  1. Préparer son dossier
  2. Se plaindre
  3. Cesser le travail

cesser le travail en cas de harcèlement

Elle va alors justifier qu’elle encoure un danger grave et imminent pour sa santé physique ou mentale.

La personne qui se sent harcelée, et qui en a les preuves, fait valoir son droit de retrait, Article L4131-3 du Code du travail.

C’est la dernière étape qui déclenche automatiquement une réaction de l’employeur, qu’il soit ou non impliqué dans le harcèlement moral ou sexuel.

Le conflit est ouvert

Un dépôt de plainte aux Prud’hommes est alors recommandé, voire indispensable.

Une plainte à l’encontre de la personne, auteur des faits de harcèlement, au pénal, est alors possible, en plus.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Harcèlement : 2. Se plaindre


2. Se plaindre

se plaindreMieux vaut avoir préparé son dossier et rassembler les preuves avant d’aller se plaindre. Cela permet de précéder des tentatives de faire disparaître des preuves par le harceleur.

Sommaire Dénoncer un harcèlement au travail :

  1. Préparer son dossier
  2. Se plaindre
  3. Cesser le travail

Quand on parle de harcèlement au travail, c’est qu’il y a répétition d’actions à l’encontre de la victime.

Le plus difficile est que ces agissements viennent souvent d’une personne ayant plus de pouvoir dans l’organisation que la personne qui s’estime en être victime.

Les représentants du personnel

Le soutien peut venir des représentants du personnel. La plupart du temps, ce sont des adhérents à un Syndicat.

Ils sont protégés par la Loi et ont l’habitude des confrontations à l’intérieur de l’entreprise.

De plus, ils ont l’accès à des experts juridiques qui apportent, eux aussi, un soutien.

Au 1er janvier 2018, le Comité Social et Économique remplace les anciennes instances de représentation du personnel.

Le chef d’entreprise

Lorsque le harcèlement vient d’une autre personne que le plus haut responsable de la hiérarchie, alors celui-ci est l’interlocuteur idéal pour se plaindre d’agissements de harcèlement.

Le chef d’entreprise doit être informé afin qu’il prenne les mesures appropriées pour les faire cesser.

Il est responsable juridiquement des conditions de travail et de la santé physique et mentale de ses salariés.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Dénoncer un harcèlement : 1. Préparer son dossier


1. Préparer son dossier contre le harcèlement

Ça parait tout bête, mais la plupart des victimes de harcèlement moral ou sexuel au travail sont insuffisamment préparées. Elles craquent tout simplement.

Sommaire Dénoncer un harcèlement au travail :

  1. Préparer son dossier
  2. Se plaindre
  3. Cesser le travail

La justice compare les preuves aux lois et décide si une faute a eu lieu puis de la sanction dans la limite indiquée dans le Code pénal.
Pas de sentiment dans l’esprit des juges. Ou, s’ils en éprouvent, ils se doivent de les mettre de côté lorsqu’ils prononcent une sentence.

Il est impératif de bien préparer son dossier et de rassembler un maximum de preuves.

La victime doit prouver

C’est la victime ou prétendue victime qui doit prouver les faits reprochés à la personne qui harcèle et qui est considérée comme innocente jusqu’à preuve du contraire.

Les preuves doivent, en plus, être légales. Il est donc impossible d’enregistrer à l’insu du harceleur ses propos ou ses gestes.

Par contre, s’il existe des caméras dans le lieu où le harcèlement a lieu ou a eu lieu alors ces enregistrements sont des preuves.

La victime aura le droit de les demander lors d’un futur procès, sous réserve que ces enregistrements existent encore au moment de la demande.

Il en est de même de tout ce qui est écrit : courrier, courriels, SMS, papier. Ce sont les preuves les plus « sûres ».

Les déclarations en tout genre explicites d’un harcèlement moral ou sexuel sont les plus appréciées des juges.

Le doute sur les témoignages

Plus aléatoires sont les témoignages, surtout des collègues. Ils peuvent, s’ils le désirent, décrire les faits qu’ils ont vus et les paroles qu’ils ont entendues, sans y apporter de conclusions eux-mêmes.

Outre la difficulté à convaincre des personnes qui craignent peut-être pour leur emploi, le témoignage est pris en compte selon l’appréciation des juges.

D’une part, il y a toujours une suspicion d’influence d’une ou l’autre des parties sur le témoin, ensuite il y a une grande part de subjectivité et la même scène décrite par 2 personnes différentes sans se concerter sera plus ou moins concordante.

Évidemment, en cas d’une agression physique, la victime peut aussi apporter une preuve rédigée par un médecin.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Comment dénoncer un harcèlement au travail


Harcelé (e) ? Que faire ?

doigts croisées mensonge harcèlementUn de mes correspondants m’a annoncé avoir perdu aux Prud’hommes contre son employeur, qu’il avait accusé de harcèlement sexuel.

En conséquence de quoi, cette personne a dû payer les frais de justice, mais encore a perdu son emploi.

Elle a toutefois éviter une plainte pour dénonciation calomnieuse, le harceleur en avait pourtant le droit.

Qu’aurait-il fallu qu’elle fasse pour faire cesser les agissements ?

Sommaire :

  1. Préparer son dossier
  2. Se plaindre
  3. Cesser le travail

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Harcèlement au travail : Définitions


Le code du travail définit 2 types de harcèlement

Le harcèlement MORALharcèlement moral mise à l'écart

Article L1152-1 du Code du travail : Le harcèlement moral est défini par des agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible :

  • de porter atteinte aux droits et à la dignité du salarié ;
  • d’altérer sa santé physique ou mentale ;
  • ou de compromettre son avenir professionnel.

Le harcèlement SEXUEL

Article L1153-1 du Code du travail : Le harcèlement sexuel quant à lui est constitué par des propos et comportements à connotation sexuelle répétés qui :

  • soit portent atteinte à la dignité du salarié en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit ;
  • créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Il peut aussi s’agir de pressions graves, mêmes non répétées, exercées dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que cet acte soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.

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3 conseils pour faire cesser les critiques


Comment faire cesser les critiques ?

Face aux critiques et au harcèlement, il y a les réactions indiquées dans l’Analyse Transactionnelle (AT).

Il y a aussi vos motivations et votre volonté.

Attention : Faire taire des critiques en critiquant à son tour, c’est se prêter au jeu infernal de l’engrenage qui empêche de vivre ensemble.

na enfant coléreux par Vigeland ans le Frognerpark

1. Montrer de l’indifférence

Feindre l’indifférence, c’est détourner le regard, ne pas répondre, s’adresser à quelqu’un d’autre en ignorant manifestement la personne qui vous critique.
Elle se sentira écartée, et ne sera plus au centre des regards.

Le silence est parfois plus fort que la parole, surtout quand on ne sait pas quoi dire ou comment le dire.

Les beaux-parleurs, ceux qui ont l’éloquence facile seront toujours les gagnants face à ceux qui ont plus de difficultés à s’exprimer.
Seulement, quand ils ont le silence et l’absence de regard en face d’eux, ils deviennent les perdants.

Bien sûr, pour que la leçon soit donnée, il faut que d’autres adoptent aussi cette attitude, cette sorte de boycott de la conversation aura un impact plus fort si elle est partagée.

2. « Faire appel à un ami »

Il s’agit d’utiliser les services d’une tierce personne qui aura plus d’aisance que vous pour faire taire les critiques et remettre les personnes à leur place quand elles dépassent les bornes.

Trouver une personne qui saura faire taire la personne qui critique permet de se protéger.

3. Faire front

Demander « pourquoi ?« . Ce mot est terriblement efficace.

Quand on demande à une personne pourquoi elle critique, qu’est-ce que cela lui apporte, quel est son but, pourquoi elle éprouve du plaisir à critiquer, etc., la personne est souvent décontenancée.

Elle peut réagir avec violence ou avec le silence, faute de savoir quoi répondre.

En tout cas, ceux qui sont autour, auront des réactions aussi et peut-être que l’un d’eux ou plusieurs vous soutiendront plus ouvertement. A plusieurs on est plus fort.

A défaut d’être totalement efficace, cette possibilité permet de montrer votre volonté de faire cesser les critiques en obligeant la personne qui les émet à se poser des questions sur le bien-fondé de ses critiques.

Là, si elle poursuit sans changer, c’est qu’elle entre dans les catégories stupide, bornée, bête, et la première possibilité devient la seule à appliquer.

Entendons-nous bien : le but est de faire taire les critiques, pas de faire changer la personne qui les émet. Ce serait peine perdue.

Ne prendre à coeur que l’essentiel

Quelle importance cela a ce que cette personne dit ? Aucune.

Qu’elle pense et dise ce qu’elle veut, ce qui est important, c’est ce que vous pensez vous.

Elle dit des bêtises, c’est son affaire.
Vous n’avez aucune raison de prêter attention à ce qu’elle dit, surtout s’il s’agit de critiques pour le plaisir de critiquer.

Cela doit vous laisser indifférent (e) et quand ce n’est pas le cas, faites comme si ça l’est.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Quand la critique devient harcèlement


Critiquer est-il du harcèlement ?

Le harcèlement

On parle de harcèlement ces temps-ci dans 3 cas :

  • le harcèlement sexuel où certaines femmes se plaignent de gestes ou de propos déplacés d’hommes qui devraient mieux se tenir,
  • le harcèlement moral au travail où les paroles de collègues ou supérieurs hiérarchiques n’ont pas lieu d’être,
  • le harcèlement moral des jeunes sur Internet, qui conduit parfois jusqu’au suicide des victimes.

t'es trop bêteChacun réagit à sa façon, en fonction de son tempérament, de sa confiance en soi ou de la crainte des autres, de son éducation, de sa capacité de répartie, etc.

La critique

En cas de critiques d’une autre personne à son encontre, il y a deux cas de figure :

  • Soit la critique est justifiée,
  • soit elle ne l’est pas.

La critique est justifiée lorsqu’une erreur a été commise.
La critique est injustifiée lorsqu’elle s’attaque à la personne plus qu’à ses actes.

La critique peut être constructive car elle permet de réagir pour s’améliorer, ou par exemple, pour éviter de refaire la même erreur.
Encore faut-il qu’il y ait erreur et non pas mauvaise interprétation et qu’il y ait volonté de la part de l’autre de vous faire réfléchir et avancer.

La critique est destructrice, mauvaise, méchante quand elle ne sert à rien, si ce n’est d’humilier la personne critiquée.

Il y a une critique intermédiaire : la bêtise ou l’ignorance.
En effet, une personne critique une autre, tout simplement parce qu’elle manque d’empathie et qu’elle ne se rend pas compte de l’impact de ses critiques sur la personne critiquée.
Ce sont celles qui font le plus de mal, car elles sont soit trop bêtes pour s’imaginer qu’elles font du mal, soit elles parlent sans savoir de quoi elles parlent.

Quand une personne en critique une autre, elle se place comme juge et comme bourreau.
Elle considère qu’elle a raison et que les autres ont tort.
Elle prend son expérience personnelle comme référence et tout ce qui est différent est source de critique. C’est ce qu’on appelle l’intolérance.

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Son expérience personnelle comme référence

Nous sommes tous confronté, en permanence, à ce phénomène : nous ramenons tout à notre façon de voir les choses.
Il est évident que c’est ce qu’il y a de plus facile :

« JE considère que j’ai raison, donc TOUS les autres ont tort ».

L’intolérance, le racisme, le rejet de l’autre, de tout ce que l’on ne comprend pas sont des versions poussées à l’extrême.
ça existe et, malheureusement, cela existera toujours.

On dit que le plus intelligent gagne. D’autres disent que c’est le plus fort qui gagne.
Les deux sont vrais, mais cela dépend beaucoup si vous faites partie des gagnants ou non.

Action => Réaction

A chaque action, il y a une réaction.

Les pleurs

Cette réaction émotionnelle a laissé de marbre la personne qui vous critique, tout simplement, parce qu’elle manque totalement d’empathie.

Si elle en avait, elle ne vous critiquerait pas ou userait de critique positive.

La violence

Qu’elle soit verbale ou physique, la réaction, immédiate et violente a des conséquences négatives évidemment.

C’est une réaction des plus émotionnelles également. Mieux vaut un bon contrôle de soi !

Critique et harcèlement

La critique devient harcèlement quand il y a répétition.

A force d’entendre toujours les mêmes critiques, surtout sur son incapacité à comprendre ou à faire, on finit lentement par y croire.

Là est le danger.

Quand on est critiqué, surtout en public, des heures et des jours durant, on peut, au début laisser dire, ne serait-ce que pour éviter de s’attirer encore plus de critiques et d’ennuis.

Au travail, cela peut conduire à un arrêt de travail, une démission ou un acte irréversible.
Dans la vie personnelle, il est difficile de faire taire les critiques. Certains s’imagine n’avoir plus qu’une solution, dramatique.

Quand il y a incompatibilité sur le plan valeurs personnelles, mieux vaut se séparer.
Un nouvel emploi qui permet de mettre en oeuvre vos qualités, celles qui étaient fortement critiquées, ou déménager, changer pour une nouvelle école ou encore un nouveau partenaire dans sa vie avec qui vous vous trouver sur la même longueur d’onde.

Même quand on sait comment les choses se passent, il est difficile de résister.
Les femmes et hommes politiques en savent quelque chose.

Et comment faire cesser les critiques

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Peur de ne pas réussir : Comment réagir


Pire que le trac, la déconsidération de soi

peur de l'échecVous doutez de vous-même ?

Après une série d’échecs ou une seule rebuffade, votre moral est au plus bas.

Un dépit amoureux ou un licenciement, un cadeau raté reçu à votre anniversaire ou une réduction qui vous est passé sous le nez, une remontrance de votre chef ou un harcèlement sur Internet, etc. : il y a tellement d’occasions de se sentir oublié (e), frustré (e), décontenancé (e), rabaissé (e), au point de penser que l’on est bon à rien, malgré ses qualités et son savoir-faire.

La peur de l’échec

La peur de l’échec est un des premiers symptômes que l’on éprouve dans sa vie.

Elle apparaît dès l’école, surtout quand une leçon est mal apprise ou que l’on s’est entiché de son ou sa camarade de classe.

La peur de manquer des connaissances ou des compétences pour parvenir au résultat envisagé est au moins aussi forte que celle d’essuyer un refus et de perdre l’estime de l’autre.

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi vient aussi des discours entendus dans sa vie professionnelle autant que dans sa vie personnelle.

Quand vos parents, vos professeurs, votre conjoint (e), vos enfants, vos chefs disent du mal de vous ou vous répètent que d’autres font mieux que vous, ou encore vous ignorent, on peut dire que cela pèse sur le moral.

Se sous-estimer

Mettez-vous la barre trop haute ?

Sans vouloir pécher par excès de zèle ou surestimer ses qualités et ses compétences, dites-vous que l’opinion des autres sur vous-même à moins d’importance que votre propre opinion sur vous-même.

C’est vous qui avez raison !

Accumulez les échecs pour progresser

Si vous ratez cette fois-ci, ce sera pour une prochaine fois.

Préparez-vous, formez-vous, renseignez-vous et quand vous pensez être prêt (e), lancez-vous.

Avoir peur de l’échec conduit à la paralysie, alors dites-vous que l’occasion fait le larron : une opportunité que l’on laisse passée vous fait éprouver des regrets.

Préférez-vous avoir des regrets ou des remords ? Ceci est une question entendue dans un entretien d’embauche.

Agir, c’est se donner le droit de se tromper. Le droit à l’erreur que l’on s’accorde, permet de rebondir sur de meilleures bases, sous réserve d’avoir compris ce qu’il aurait fallu faire.

Analyser ses erreurs

Certains échecs sont sans rapport avec vous :

Un amour non réciproque, un licenciement économique, une inondation soudaine, etc. sont autant d’exemples où l’échec est indépendant de votre volonté.

D’autres échecs sont bien les vôtres :

Ne rejetez pas systématiquement tous les malheurs qui vous arrivent sur les autres. On a vite fait de trouver des boucs-émissaires alors qu’une analyse plus objective montre que vous avez commis une erreur.

Faites la part des choses et rebondissez.

Progresser

D’autres font mieux que vous ou ont plus de chance. Et alors ? La jalousie est un sentiment négatif.
Être envieux (se) devrait vous aider à vous surpasser.

Si vous voulez parvenir à atteindre les mêmes objectifs que les plus chanceux, les plus intelligents ou les plus entreprenants, alors déterminez vos points forts et vos axes d’amélioration.

Renforcez les premiers et minimisez les seconds.

Philippe Garin

Pour vous faciliter le recrutement, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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