Surveillance en entreprise : caméra, micro et charte informatique


La surveillance en entreprise est soumise à des règles

Caméras et microphones

La présence de caméras ou de micros dans une entreprise doit avoir préalablement fait l’objet d’une communication interne. Les emplacements doivent être précisément décrits ainsi que le volume surveillé et la finalité de ces poses. Tout écart à ces règles invalide tous les enregistrements et les « preuves » qu’ils peuvent contenir.

Une caméra ne peut, de plus, montrer un emplacement de travail pour espionner des personnes. L’emplacement doit contenir dans son objectif, soit un ou des objets à surveiller pour savoir qui s’en approche, soit un passage qui mène à un endroit à protéger. En aucun cas, elle ne peut être dirigée vers une personne en particulier.

pas de surveillance par les yeux du caméléon

La preuve informatique

La preuve informatique est, elle aussi, soumise à des règles de jurisprudence qui, en gros, sont à l’appréciation du juge. Un espionnage volontaire et caché est interdit, même s’il figure dans la charte informatique. Par contre, une surveillance pour raison de maintenance informatique est autorisée et une liste de personnes ou de fonctions autorisée doit y être indiquée.

Charte absente => preuve illégale

Dans les entreprises

Maintenant, entre la loi et la jurisprudence et ce qu’en font les entreprises il y a toujours un écart. Même sans preuve « légale », si un employeur voit un employé le voler, détruire des produits, etc., il peut exercer alors un autre type de surveillance pour prendre l’employé indélicat en flagrant délit. Il peut aussi s’en passer, exiger une confrontation pour faire craquer le fautif et le licencier pour perte de confiance, motif de licenciement individuel, hélas, bien connu des employeurs qui veulent se débarrasser d’un salarié.

L’usage des moyens informatiques du travail à des fins personnelles est autorisé par la loi. Aucun employeur ne peut sanctionner un salarié pour ce motif, même s’il s’agit de sites pornographiques.

Par contre, il peut, dans sa charte informatique, décider de plages horaires où il est interdit de s’en servir à cet effet, sans que cela, toutefois, soit un motif de sanction.

La charte informatique, quand elle existe, doit être jointe au règlement intérieur d’une entreprise et être déposée à l’inspection du travail, sinon elle n’est pas valable. Chaque nouvelle version doit être déposée aussi.

L’affichage de la charte est joint à celle du règlement intérieur dans l’établissement. Là encore, si ces règles ne sont pas respectées, la charte est nulle et non-avenue.

Philippe Garin

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Pour en avoir plus :

En complément :

Surveillance en entreprise
Télétravail : La Loi Warsmann adoptée le 29 février 2012
Filtrage Internet : Pas de brimade des& salariés

Géolocalisation par GPS à déclarer à la CNIL
Investigations ou la preuve électronique
Loi n° 2006-64 du 25 mars 2007 sur la Conservation des données

Autres Juridique et Management :

Récapitulatif 12 Juridique
Récapitulatif 12 Management

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Nom de domaine Réservation Disponibilité


Nom de domaine Réservation Disponibilité

extensions de noms de domaineLes mêmes règles de disponibilité des marques s’appliquent aux noms de domaine.

Un nom de domaine ne doit pas porter atteinte à un droit antérieur détenu par un tiers.

Avant de réserver un nom de domaine, vous devez rechercher si le nom n’a pas déjà été réservé ou utilisé pour éviter tout litige.

La recherche d’antériorité d’un nom de domaine passe, entre autres, par la recherche :

  • d’une marque
  • d’une dénomination géographique
  • d’un nom commercial

Si vous découvrez un droit d’antériorité, vous devez, soit abandonner et choisir un autre nom de domaine, sous réserve qu’il ne soit pas assimilé à un plagiat, soit demander l’autorisation au propriétaire d’utiliser le nom de domaine par une cession de droit.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Site Web Responsabilité de l’entreprise éditrice et des personnes
Site Web Obligation légale et Dispenses de déclaration auprès de la CNIL
Conditions d’utilisation d’un site Web

Site marchand ou e-commerce Conditions générales de vente
Identification Exigence de conservation des données
Données de trafic de télécommunication Exigence de conservation des opérateurs

Autres Informatique et Juridique :

Récapitulatif 5 Informatique
Récapitulatif 5 Juridique

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Durée d’archivage des documents


Durée d’archivage des documents

archivage de documentsEn France, les documents suivants DOIVENT être conservés durant le temps indiqué.

Ils servent de preuve en cas de conflit juridique ou fiscal.
 

Documents

Durée minimale d’archivage

Résultats de gestion

Aucune obligation légale, ne s’agissant pas de documents comptables
Conseillé : 5 ans

Documents comptables :

  • Bilans, comptes de résultats en annexes
  • Pièces de comptabilité, journaux, balances, banques, grands livres, etc.
  • Provisions / clients

 

  • Illimitée (minimum 10 ans en original)
  • Au moins 3 ans + exercice en cours au minimum (= éventuel contrôle fiscal)
  • En fait : 10 ans

Bordereaux de réception

10 ans (idem factures fournisseurs)

  • Tarifs de vente
  • Tarifs achats
  • Listings de stocks
    • provision pour hausse de prix
    • provisions

  • 5 ans + année en cours
  • 5 ans + année en cours
  • 5 ans + année en cours

Bons de commande (reçus des clients ou passés aux fournisseurs)

Exercice en cours

  • Factures clients
  • Factures fournisseurs
  • Factures immobilisations
  • 10 ans
  • 10 ans dont 6 ans en original
  • + 3 ans – classement distinct des autres factures

Bordereaux de livraison signés par le client + factures au comptant et factures de caisse

10 ans car constituent le fait générateur de la facture

Propositions de prix, lettres aux clients, lettres aux fournisseurs

Aucune valeur juridique : à l’appréciation, conseillé 2 ans commercialement

Bulletins de salaires

En principe 3 ans + année en cours, en cas de contrôle de l’URSSAF et 5 ans pour les demandes éventuelles de rappel de salaire (Prud’hommes) mais, en fait, il faut les garder pour une durée illimitée en cas de reconstruction de carrière pour dossiers de retraite

Confirmation de commandes

2 ans

Cahier de présence, pointage par badge

1 an d’après le code du travail pour un contrôle éventuel de l’Inspecteur du Travail, mais de fait 5 ans en cas de rappel de salaire

Cahiers d’inventaire (prises d’inventaire)

5 ans

Livre journal, livre d’inventaire (comptabilité)

10 ans après la date de la dernière opération enregistrée

Informatique

  • Documents de base
  • Programmes
  • Documentation des programmes

Sur support magnétique ou optique dans un local séparé du SI

  • 5 ans
  • 5 ans
  • 5 ans

Objectifs : répondre à un contrôle des comptabilités informatisées, récupération d’historiques

Logiciel liasse fiscale

5 ans

Contrats commerciaux

10 ans à compter de leur terme

  • Livre de paie
  • Registre unique du personnel

  • En principe, 10 ans après la date de la dernière inscription
  • 5 ans après la date de la dernière inscription

En fait : illimité

Bordereaux de cotisations sociales

5 ans minimum
En pratique : 30 ans

Disques tachygraphes transports

2 ans

Contrats d’acquisition et de cession de biens immobiliers ou fonciers

30 ans

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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