Orientation professionnelle : Les classements de métiers


Comment classer les métiers ?

peinture rupestre Lascaux IV

Parmi les premiers métiers : artiste peintre

Une des difficultés principales dans une orientation professionnelle est de choisir sa voie, son futur métier.

Que l’on soit débutant, avec ou sans diplôme ou plus expérimenté en recherche d’un second souffle à sa carrière, ou encore, en pleine réflexion sur une reconversion professionnelle, il arrive un moment où il est difficile de s’y retrouver parmi tous les métiers.

Il existe de nombreux types de classement qui permettent de s’y retrouver ou de se perdre. En tout cas, ils permettent de définir ses propres critères de choix.

1. Les grands secteurs de production

C’est à l’école que nous apprenons qu’il existe trois grands secteurs :

  1. primaire = agricole
  2. secondaire = industrie
  3. tertiaire = services

2. Les secteurs d’activités

Un autre type de classement est le secteur d’activité.

Il est défini par le code NAF en France. Les 732 secteurs ainsi définis sont un découpage des 3 grands secteurs précédents.

3. Col bleu vs col blanc

canard colvert

Ni col blanc ni col bleu : Colvert

Un autre type de classement des métiers est celui qui distingue les salariés « qui se salissent » des salariés « qui restent propres ».

Ce classement des métiers, devenu désuet, différencie des ouvriers des employés de bureau. Ce classement a moins de sens de nos jours où le machinisme a remplacé bon nombre de tâches « salissantes ».

Si l’on porte encore des uniformes ou des costumes dans une organisation, c’est surtout pour mettre à disposition des salariés des tenues de travail adaptées à leur poste.

4. Secteur marchand et non marchand

Le secteur marchand est celui qui créé des produits et des services payants.

Le secteur non marchand est gratuit et regroupe les administrations ainsi que des services comme l’éducation, les services sociaux, etc.

5. Dehors vs dedans

Un autre classification des métiers est établie en fonction du lieu où se déroule majoritairement les activités professionnelles :

  • à l’intérieur : bureau, usine, commerce, etc.
  • à l’extérieur des bâtiments : BTP, une partie de l’agriculture, etc.

6. Cerveau droit vs cerveau gauche

cerveau gauche et cerveau droit

logique et intuitif

Ce type de classement est lié aux préférences cognitives, c’est-à-dire de notre cerveau.

La façon dont nous appréhendons les événements et les actions dépend de cette prédominance, sans pour autant négliger l’autre partie de notre cerveau.

  • Les métiers du cerveau droit utilisent en premier l’imagination, l’intuition, etc.
  • Les métiers du cerveau gauche privilégient d’abord la logique, l’analyse, etc.

Une personne peut exercer un métier qui demande une personne à l’esprit opposé à celui attendue et le faire bien. Cependant, elle va s’y ennuyer ou s’y sentir mal à l’aise.

7. Libre ou encadré

Il existe des métiers qui selon la nature de leurs activités nécessitent un encadrement, c’est-à-dire une qualification indispensable pour exercer.
Sans cette qualification, interdiction de travailler.

Par exemple : Notaire, médecin, coiffeur, etc.

Les autres métiers peuvent s’exercer librement.

8. Par son type d’engagement

250 000 sapeurs-pompiers volontaires en France

80 % des effectifs en France

On peut exercer un métier en étant salarié ou indépendant, ou encore bénévole.

Chacun a des avantages et des inconvénients.
C’est à chacun de les trouver pour soi-même.

9. Par types de contrat de travail

Le contrat est un accord passé entre l’employeur et le salarié. il propose une rémunération contre un travail.

  • Le contrat est à temps partiel ou à temps complet
  • Au forfait ou à l’heure
  • à durée indéterminée ou déterminée, ou à la tâche (BTP, intérimaires, extras dans la restauration, etc.)

10. Autres choix

Votre choix peut contenir d’autres critères pour trouver votre voie.

En voici quelques exemples :

  • La taille de l’entreprise : Grand groupe, PME, TPE, administration, association
  • La rémunération.
  • La proximité, le temps de trajet du domicile au lieu de travail. Travailler chez soi ou se déplacer.
  • L’intérêt pour le métier et son épanouissement personnel dans le travail
  • Le rapport entre vie privée et vie professionnelle ou son ambition. Carriériste ou parent privilégiant l’éducation de sa descendance.
  • Ses valeurs
  • etc.

Et vous, quels sont vos critères pour vous orienter et choisir votre prochain métier ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Évolution professionnelle : Reconversion et réorientation
Définir son projet : Un plan d’actions
Reconversion : 8 raisons pour franchir le pas 1/2

Réorientation, reconversion : Faites ce que vous aimez ?
Réflexions pour une orientation professionnelle
Se reconvertir ou changer d’employeur ?

 

Un exercice pour vous relaxer et diminuer vos tensions


Nerfs à fleur de peau ? Voici comment vous détendre

bronzer sur la plageLa peur et la nervosité peuvent conduire à l’irritabilité, qui mène à des contractions musculaires sur l’ensemble du corps.

L’objectif de cet exercice est de diminuer ces irritations, et donc de diminuer peur et nervosité.

Une partie des excitations est déviée d’une zone du cerveau vers une autre.
De cette façon, les muscles, le rythme du cœur et la tension artérielle diminuent leur activité.

Bientôt, vous pourrez doser l’activité de votre cerveau, au point de sentir et repousser consciemment les sources de nervosité qui influencent sur votre corps.
Vous vous sentirez, ainsi, plus reposé (e) et détendu (e).

Exercice de relaxation

À faire chez vous, sur le sol ou sur un lit, ou encore dans un fauteuil confortable au bureau.

De cette façon, vous pourrez vous endormir, aussi est-il préférable de prévoir une minuterie pour une durée de 30 minutes maxi.

  1. Placez un oreiller sous votre tête et un coussin sous vos genoux
    Allongez-vous confortablement, la tête légèrement penchée vers l’avant et fermez les yeux.
    Respirez consciemment, lentement et profondément.
     
  2. Concentrez-vous d’abord sur les muscles de votre front.
    Ils doivent être souples et détendus.
    Enchaînez avec les autres muscles du visage.
    Relâchez-les, les uns après les autres.
     
  3. Descendez et relâchez les muscles du cou.
    S’ils sont encore tendus, déplacez votre oreiller de façon à ce que votre tête ne soit plus maintenue que par lui et la gravité et non plus par les muscles.
     
  4. Portez votre attention sur les muscles de la poitrine.
    Détendez tous les muscles et inspirez lentement et profondément.
    Retenez quelques secondes l’air dans vos poumons, puis expirez lentement et entièrement avant de reprendre cette séquence de respiration 10 fois.
     
  5. Maintenant, concentrez-vous sur le ventre.
    Détendez vos muscles du ventre. Ils doivent, tous, devenir souples.
     
  6. Passez aux jambes. Vous devez trouver la bonne position.
    Pour cela, redressez légèrement les orteils en arrière.
     
  7. Ensuite, concentrez-vous sur les muscles des bras et des mains.
    Laissez-les se détendre et devenir souples.
     
  8. Enfin, pensez à votre corps dans son ensemble.
    Essayez de relâcher tous les muscles.
    Autorisez-vous à ce sentiment agréable d’un corps entièrement relâché.
     
  9. Comptez lentement de 100 à rebours.
    Imaginez que vous êtes tranquille à la plage, en train de vous faire réchauffer par le soleil.
    Vous vous laissez porter par des milliers de grains de sable.
    Détendez-vous complètement. Respirez normalement.

Maintenant, vous vous sentez calme et libéré (e) de vos tensions et de vos soucis.
Votre corps et votre esprit sont relaxés

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
Pour bien parler : Respirez correctement
Efficacité personnelle : Savoir se concentrer, comment faire

Le trac : Comment le vaincre
Lâchez-prise vs relaxation
Insomnies ! Quoi faire ?

Autres Bien-être :

Récapitulatif 19 Bien-être

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Aménager son bureau : Pas si simple


L’équipement de base d’un bureau

bureau du maire de Quimper

bureau du maire de Quimper

Nous y vivons souvent, au travail ou/et à la maison. Que ce soit un bureau fermé ou un bureau ouvert, quel est l’équipement de base d’un bureau ?

Un bureau doit être équipé d’une table et d’un fauteuil ou d’une chaise.

La taille et la forme de l’un et de l’autre dépend de la forme de votre activité, sédentaire ou nomade, du temps que vous allez passer assis ou debout, ainsi que du type d’affaires traitées, seul (e) ou avec accueil de visiteurs.

Si vous avez à déplacer votre siège, mieux vaut qu’il possède des roulettes. Pour le confort, un fauteuil avec accoudoir permet de reposer les bras et de s’appuyer dessus pour se lever.

Un repose-pied peut vous permettre de régler l’angle formé entre vos cuisses et vos jambes pour les soulager.

Le dossier du siège doit vous éviter de vous avachir dedans, grâce à un renfort au niveau du bas du dos.

L’épaisseur du coussin dépend de votre poids.

L’éclairage est important, selon qu’il y ait ou non un éclairage naturel avec fenêtre ou sans fenêtre, selon qu’il y a des néons, une lampe sur pied ou sur la table, ainsi que du nombre de prises électriques et de leurs positions dans la pièce.

Les rangements peuvent être sous forme de tiroirs faisant partie du bureau ou séparés donc amovibles.

Si vous travaillez beaucoup par ordinateur ou que vous devez conserver des papiers, vous aurez besoin de plus ou moins de place de rangements et des procédés de classement différents, horizontaux ou verticaux, là encore, selon votre activité.

Ensuite, il y a le petit équipement, les fournitures de bureau, le papier, les cartouches d’encre, etc.
Un récipient pour trouver tout de suite ce dont vous avez besoin doit être à portée de main.

La corbeille à papier sera placées du côté droit si vous êtes droitier et inversement. A proximité de votre siège, sans gêner l’ouverture des tiroirs.

Les moyens de communication sont aussi une nécessité : Téléphone et Internet.

Le premier sera fixe ou mobile selon votre habitude d’usage. Le téléphone sera à porter de main, sur le bureau ou à votre ceinture selon le cas.

Quant à Internet, sur un bureau il est préférable de le placer en face de soi, tout en gardant à l’esprit qu’il doit être à la bonne hauteur des yeux, que vous ne vous prenez pas les pieds dans les câbles.

Les câbles traversent la pièce en longeant les murs et non pas au travers de la salle, à moins d’utiliser le sans-fil, Wifi ou Bluetooth.

Ensuite, chacun aménage son bureau comme il l’entend, selon son travail, ses goûts et ses moyens.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Quels sont les éléments qui composent un bureau bien conçu ?
10 risques quand une baie de serveurs est installée hors d’une salle informatique
Au bureau, vous êtes agacé (e) par …

Psychologie du travail dans l’organisation du bureau
Encombrement de la table de bureau
Analyse de mon poste de travail ou mon bureau est-il bien aménagé

Autres Organisation :

Récapitulatif 17 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche


Fuir un entretien d’embauche déplaisant

fuir un entretien d'embaucheAprès vous être fait une image du futur job, en lisant l’offre d’emploi, vous avez rédigé une belle lettre de candidature argumentée avec vos motivations.

Vous avez reçu un appel téléphonique pour vous demander de passer au bureau du recruteur pour un premier entretien d’embauche.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

Vous entrevoyez la fin de votre recherche d’emploi.

Seulement voilà, du rêve à la réalité, voici les 4 premiers indices qui vont vous faire changer d’avis et donner l’envie d’interrompre l’entrevue de recrutement.

Les 4 autres indices sont dans l’article suivant.

Indice 1 : Les conditions de travail sont trop dures

La place de travail est trop petite ou trop grande, trop chaude ou trop froide, etc.

Vous vous attendiez à un bureau individuel ou vous alliez trouver un open space.

Vous visitez les locaux et vos éventuels collègues vous font la tête ou ne vous plaisent pas.

Vous craignez pour votre santé ou vous remarquez des entorses à la législation.

Que vous le voyiez par vous-même ou que ce soit le recruteur qui vous décrit les conditions de travail, qui sont loin de vous convenir, il est temps de dire « non » et cela définitivement.

Indice 2 : Le poste est déjà attribué à un autre

Par une autre source, vous avez appris que la décision vient d’être prise d’accorder le poste à un (e) autre candidat (e).

A quoi bon perdre son temps et son énergie quand il s’agit de jouer la doublure pour valoriser le choix du recrutement sur un (e) autre ?

Laissez quand même une bonne impression de vous, surtout si le poste vous plaisait.
On ne sait jamais, l’autre finira sa période d’essai peut-être par un échec.

Dans le cas contraire, vous avez une bonne raison de dire « non » cette fois-ci.

Indice 3 : Aucun poste ouvert au recrutement

Il arrive, surtout chez les professionnels du recrutement externe, que des offres d’emploi soient publiées alors qu’aucun poste n’est à pourvoir.

En fait, le recruteur cherche à compléter son catalogue de CV pour avoir des profils à proposer ultérieurement à ses clients.

Tâchez de lui demander des détails sur la date de prise du poste, sur le quotidien et les collègues.

Un manque de franchise dans ses réponses ou s’il a la franchise de vous dire la vérité, alors vous avez une bonne raison de lui dire « non » en lui demandant de vous convoquer, à l’avenir, lorsqu’il aura vraiment une demande concrète pour un poste.

Indice 4 : L’offre d’emploi était éloignée du vrai poste

L’offre était très bien rédigée pour vous donner envie de postuler.
Hélas, la description qu’en fait le recruteur est bien moins alléchante.

Posez alors des questions sur les tâches, les horaires et autres informations qui remettent en cause ce qui se trouvait dans l’annonce.

Si vous êtes déçu (e), inutile de poursuivre la conversation. Dites « non » poliment en expliquant pourquoi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Embauche : 8 critères de sélection légaux ou pas
La pénibilité au travail : Mode d’emploi
Le Compte Prévention Pénibilité ou CPP sert aussi pour se former

Recherche d’emploi : Pourquoi le poste vous a échappé
Puis-je prendre des notes en entretien d’embauche
Cadremploi : Speed recruiting pour décrocher un job en 7 minutes

Autres Emploi :

Récapitulatif 17 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Elections : Scrutateur 100 par 100 organisé


Le dépouillement des votes très organisé

dépouillement des enveloppes électorales pour un vote françaisUne fois n’est pas coutume, voici un article qui parle d’élection. Toutefois, la politique sera absente de ce billet : Il s’agit d’organisation.

Vous êtes-vous déjà demandé comment les votes étaient dépouillés ? Comment on passe de l’urne au tableau de comptage ?
J’en ai fait l’expérience en tant que scrutateur. Voici comment on procède.

Scrutateur, c’est quoi ?

Le scrutateur, homme ou femme, participe au dépouillement des votes. Il y a 2 catégories de scrutateurs dans la pratique :

  1. Ceux qui agissent, et
  2. ceux qui regardent

Ceux qui regardent

Simple sur le papier, les scrutateurs sont debout, tout autour de ceux qui agissent. Ils surveillent avec autant d’attention qu’un cuisinier surveille le lait sur le feu. Chaque geste, chaque parole est observé pour s’assurer, à plusieurs, que ceux qui agissent le font en respectant toutes les règles.

Ceux qui agissent

A chacun sa tâche.

D’abord, ils sont assis autour d’une ou plusieurs tables, par 4 ou 5 personnes, selon la dimension du bureau de vote et du nombre de personnes présentes.

Chaque table porte un numéro.

Deux personnes sont désignées pour remplir le tableau des comptages.
Une personne est désignée pour ouvrir les enveloppes électorales.
Une autre va lire le nom présent sur le bulletin.
Une dernière va rassembler et compter les enveloppes vidées de leur bulletin.

Le déroulé du dépouillement

L’heure est strictement respectée. A l’heure prévue, les portes sont fermées.

Une feuille apposée sur l’entrée signale que le bureau de vote est fermé. En l’occurrence, personne n’a tenté d’entrer dans le dernier quart d’heure du délai légal.

Le président du bureau réclame le silence et explique comment les opérations vont avoir lieu et quelles sont les règles à respecter.
Le vice-président, de l’opposition municipale, hoche la tête en guise d’approbation

Première étape : sortir les enveloppes bleues de l’urne

L’urne est mise sur une des tables, sur le côté et les enveloppes sont sorties de l’urne.

Les premiers scrutateurs vont regrouper toutes les enveloppes par paquet de 10 enveloppes. Les paquets sont alignés pour faciliter le comptage du nombre d’enveloppes. Aucune n’est ouverte à ce stade.

En parallèle, un autre comptage est effectué à partir du cahier que chaque votant à signer.
De plus, le compteur de l’urne est lu.

Ah ! Le nombre d’enveloppes et le nombre de signatures sont les mêmes. Le compteur de l’urne est différent. L’explication est simple : certaines enveloppes n’ont pas déclenché le compteur. Ce qui compte le plus, ce sont les deux autres nombres qui sont identiques.

Seconde étape : Le dépouillement proprement dit

Les enveloppes électorales, une fois comptées, sont déposées dans de grandes enveloppes blanches à raison de 100 enveloppes bleues par enveloppe blanche. La dernière en contient moins de 100, puisqu’il n’y a pas un compte rond.

Sur chaque enveloppe blanche, est inscrit le numéro de la table qui va effectuer le dépouillement ainsi que le numéro du bureau de vote.

Et c’est parti.

Les enveloppes bleues sont sortis de la blanche, et chacune d’elle est ouverte.
L’enveloppe vidée est passée au scrutateur qui les comptent, et le bulletin est passé au scrutateur qui lit le nom à haute voix.
Il place ensuite le bulletin en tas, à raison d’un tas par nom et change l’orientation des bulletins à chaque dizaine, pour faciliter un éventuel recomptage.

Les deux autres scrutateurs ont une grande feuille de papier identique. Sur les lignes se trouve les noms des candidats, par ordre alphabétique, et les colonnes contiennent dix petites marques dans chaque colonne.

A chaque fois qu’un nom de candidat est prononcé, chacun des deux scrutateurs met un bâton sur une des marques, en face du nom du candidat.
Lorsque, pour un candidat, le nombre de bâtons arrivent à une dizaine, il annonce à haute voix, le nombre ainsi atteint : 10 puis 20, etc.

Quand toutes les enveloppes électorales sont vidées, les scrutateurs comptent le nombre de voix obtenues, par candidat et le note au bout de chaque ligne.
En parallèle, le nombre d’enveloppes vides est annoncé pour vérifier qu’il est bien à 100.

En fait, il est inférieur à 100, car les enveloppes ouvertes et déjà vides sont écartées.
Quatre personnes différentes dont le président et le vice-président signent chaque enveloppe vide qui est alors comptée comme vote blanc.

Ils procèdent de même pour les bulletins présents dans les enveloppes mais invalides. Ce sont les votes nuls.

Néanmoins le total des votes valides, des votes nuls et des votes blancs est identique au nombre d’enveloppes électorales bleues dans l’enveloppe blanche.

Les bulletins valides et les enveloppes bleues vides sont remises dans l’enveloppe blanche.
Celle-ci est signé par le président, contresignée par le vice-président et mise de côté.

Troisième phase : le comptage final

Le dépouillement se poursuit avec une nouvelle enveloppe blanche, 100 par 100 jusqu’à ce que toutes les enveloppes soient traitées, donc que tous les votes aient été comptés.

Les tableaux de comptages sont remplis. Les deux scrutateurs, par table, en charge de les remplir, se les échanges et chacun vérifie qu’il a compté le même nombre de voix pour chaque candidat que l’autre.

Dès que deux tableaux sont remplis, à raison qu’un tableau par enveloppe blanche et donc pour 100 enveloppes électorales, ces feuilles sont retirées et remplacées par une nouvelle feuille pour compter les votes suivants.
Les deux scrutateurs qui ont comptés, et tous les autres de la même table, signent chaque feuille avec le tableau.

Lorsque tous les votes ont été comptés, le président reprend toutes les enveloppes blanches et calcule le nombre total de voix obtenues par chaque candidat. Toutes les enveloppes sont regroupées et rangées pour un éventuel contrôle ultérieur, en cas de réclamation.

Puis, le président annonce le résultat à haute voix.

Plusieurs anecdotes en marge de cette belle organisation

Un silence quasi-total durant toute la durée du dépouillement. Les seules voix que nous avons entendues sont celles des scrutateurs qui ont donné les noms sur les bulletins de vote et des scrutateurs qui ont annoncé chaque dizaine de voix atteinte par un candidat.

L’annonce du pot de remerciement. Une fois toute la procédure terminée, les uns se sont levés, les tables ont été rangées. Et le président a annoncé que ceux qui le souhaitaient étaient cordialement invité à boire un verre (avec modération) pour les remercier d’avoir participé au dépouillement. Ceux qui refusés sont rentré chez eux un peu plus tôt que les autres

Une seule personne présente n’a pas participé en tant d’acteur du dépouillement. Son rôle n’était ni d’agir ni de superviser les scrutateurs qui agissaient.
C’était un gendarme, chargé d’assurer la protection du bureau de vote, état d’urgence oblige.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

La retraite du Régime Général
Volontaire dans l’Administration française à l’International : Le VIA
Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi

Art. 71-1 de la Constitution : www.defenseurdesdroits.fr
Présidentielles 2012 : Un entretien d’embauche ?
Paix Mondiale : Les 23 indices

Autres Juridique et Organisation :

Récapitulatif 17 Juridique
Récapitulatif 17 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Productivité : Utilisez du papier quand l’ordinateur n’est pas nécessaire


Le mythe du zéro papier

le mythe du zero papierÀ l’arrivée des ordinateurs, certains ont poussé un cri de joie : fini les piles de papier qui encombraient le bureau.
Tout cela disparaîtrait car enregistré dans un petit volume, celui de l’ordinateur.

D’autres ont crié de désespoir : ce serait toute l’industrie du bois et du papier qui serait mise à mal par une diminution effroyable de l’utilisation du papier.

Force est de constater que les industries du papier se portent bien, sinon mieux qu’à cette époque et que nos bureaux sont toujours encombrés de papier… en plus de l’ordinateur.

Réfléchir avec du papier

Mettre ses idées sur papier, dessiner sur papier, écrire ou mettre des notes de musique sur du papier.

Le papier existe depuis des siècles. Il est le support, par excellence de tout support visuel, durable, universel du savoir et de l’information.

Aucune limite. Si la feuille est trop petite, on lui en accole une autre et on poursuit sa réflexion.

Une erreur dans une formule, un dessin, une faute dans un mot : une gomme ou une rature et la réflexion se poursuit.

On peut revenir sur ce qui a été écrit plus tôt, prendre des notes, faire des phrases ou utiliser les mots-clés. Le papier stimule la réflexion car à part un crayon, les techniques à connaître sont des plus simples : savoir lire et écrire, compter, dessiner.

Encore mieux, il est possible de se tromper dans le graphisme ou les graphèmes, sans conséquence fâcheuse car la réflexion se poursuit.

Écrire une idée sur un post-it puis le coller au mur au milieu d’autres idées dans un exercice de créativité

Et l’ordinateur alors ?

L’écran, le clavier et la souris, sont des outils qu’il faut d’abord maîtriser avant de les utiliser pour réfléchir.

L’esprit est en partie occupé à cette maîtrise au détriment de la réflexion proprement dite.

L’écran est toujours trop petit. Il faut utiliser la souris ou le clavier pour retrouver ses idées qui n’apparaissent plus à l’écran.

Bien sûr, l’ordinateur permet de conserver les informations, d’en trouver pour alimenter la réflexion. Cependant, le mécanisme de la réflexion reste dans le cerveau.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour une meilleure organisation dans votre travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Les bases de la productivité 3/4 : L’hygiène de vie

CV papier vs Profil sur des réseaux sociaux
La Communication externe : Moyens et Diffusion
Durée d’archivage des documents

Décès : Les formalités bancaires
Lettre de Georges Sand à Alfred de Musset
Méthode de rédaction de la documentation utilisateur

Autres Organisation :

Récapitulatif 16 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

10 conseils pour gérer les premiers jours de manager 1/2


Chef pour la première fois

Auguste premier empereur romainTout d’abord, félicitations pour votre nouveau poste !

Suite de mon premier article sur la première prise de poste de manager, voici 10 conseils, en deux articles, pour gérer vos premiers jours.

Avant de rentrer dans l’arène aux lions, commencez par rassembler vos forces et vos faiblesses dans votre tête.
Vous allez avoir plusieurs défis à surmonter en même temps.

1. L’entreprise

Si vous avez l’avantage d’y avoir déjà travaillé, même si c’est dans un lieu différent, vous connaissez les habitudes de la maison, les attentes du groupe.
Vous connaissez le milieu professionnel, les habitudes de la clientèle, les trucs et astuces du métier.

Sinon, il est absolument indispensable de prendre tous les renseignements possibles et imaginables sur l’entreprise, son secteur et ses habitudes, AVANT même d’y mettre les pieds.

2. Les collaborateurs

Dès les premières heures, vous devez apprendre et retenir le nom de vos collaborateurs et les traiter de la même façon. Certains seront plus enclins à se faire bien voir, d’autres seront plus en retrait.

C’est à la fois une période de lune de miel, où vous pouvez demander tout et n’importe quoi,vos collaborateurs vous pardonnerons vos exigences et vos questions, et une période brouillonne, dans la mesure où vous devez prendre des décisions sans avoir obligatoirement toutes les connaissances pour les prendre.

C’est parfois aussi une période de gaffes.

3. Le lieu

Indispensable, la visite des lieux, le repérage des améliorations à apporter dans la propreté, le rangement, les risques, la qualité des installations techniques, etc.

Et aussi, l’affichage pour la clientèle dans le magasin et les installations pour le personnel, y compris panneaux d’affichage ou toilettes.

Vous devez aller partout, ouvrir les placards de l’entreprise, sauf là où se trouvent les affaires privées de vos collaborateurs.

4. Votre coin à vous

Comme tout manager, vous allez avoir votre bureau et vos endroits favoris.

Mettez-y votre empreinte, de telle façon que lorsque vous recevrez collaborateurs ou fournisseurs, les gens « sentent » votre touche personnelle. Ce peut être un simple poster sur un mur où la façon dont vous rangez votre bureau.

Le but est que vous vous sentiez à l’aise et que l’ombre de votre prédécesseur soit remplacée par la vôtre.

Ces conseils sont aussi valables pour votre tenue vestimentaire, très important dans votre entreprise et dans votre position.

5. Les fournisseurs et autres contacts externes

Durant les premiers jours, vous allez avoir affaire à un défilé de solliciteurs : fournisseurs ou commerciaux qui vous prospecteront. Là, rien de particulier à vous conseiller, si ce n’est d’agir à votre façon.

Vous avez toute liberté d’attitudes et d’actions vis-à-vis des solliciteurs en tout genre.

Dans la mesure du possible, fixez des rendez-vous à partir de votre seconde semaine de présence pour vous donner le temps de vous installer.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Se sentir bien en entreprise : Les 7 critères
Être manager de nos jours : Entre sa hiérarchie et ses collaborateurs
Stratégies à l’usage d’un dirigeant d’entreprise

Prise de décision : L’heure du doute et de la remise en question
Actions d’amélioration au sein d’une entreprise
Quels sont les éléments qui composent un bureau bien conçu ?

Autres Management, Emploi et Organisation :

Récapitulatif 15 Management
Récapitulatif 15 Emploi
Récapitulatif 15 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Open space : Des solutions humaines


Des solutions contre les nuisances dues aux personnes

open space : trop pleinPlus le nombre de personnes qui travaillent dans un open space est important, plus ils sont entassés sur quelques mètres carrés, et plus ils sont soumis au stress de la présence des autres.
L’activité de chacun a un impact sur son propre travail.

Sommaire :

Les bruits

Tout ce qui est générateur de bruit est facteur de perturbation.

Cela commence par les bruits parasites : le crayon qui sert de baguette de tambour, les ongles sur le clavier, les bijoux qui se cognent entre eux ou contre la table, le fredonnement de la dernière chanson à la mode, etc.
Autant de bruits que l’on peut facilement éliminer.

La voix

La voix est un instrument indispensable pour son travail, à condition qu’elle soit faible pour ne pas déranger les autres tout en restant audible lors des échanges de vive-voix ou au téléphone.
De même, les échanges doivent être professionnels, courts si possible. Les bavards se verront regardés d’un mauvais œil par les autres ou subiront les conséquences négatives dans leurs rapports aux autres.

Lors d’une conversation téléphonique, la voix monte avec l’énervement face à un interlocuteur qui ne comprend pas les explications qu’on lui donne, qui lui-même hausse le ton, qui est de mauvaise foi, etc. Cela se fait involontairement.

Dans de tels cas, mieux vaut basculer sur un téléphone portable, si ce n’est pas déjà fait, et s’éloigner de l’open-space pour se rendre, par exemple, dans un bureau ou une salle de réunion vide.

Pour se concentrer

Lorsque le travail nécessite une forte concentration, il est préférable de signifier aux autres ce besoin.
Un petit écriteau mentionnant ce besoin, sur le coin du bureau, un casque anti-bruit sur les oreilles permettent de prévenir les autres de ne pas vous déranger, à condition de ne pas en abuser au risque de laisser penser que vous souhaitez un isolement total et permanent.

L’utilisation des plages horaires où les autres sont absents, moments de pause ou de réunion, pour effectuer le travail demandant le plus de concentration est aussi un moyen d’améliorer son efficacité au travail.

Soi et les autres

Si l’aménagement de l’open space peut minimiser les bruits et la vue des autres, il est parfois indispensable de se créer sa propre espace personnel.
L’open space est partagé, son poste de travail est SON espace à soi.

La spontanéité et la présence des autres provoquent l’envie de partager des informations sans s’éloigner de son poste de travail.
Que ce soit des échanges de propos professionnels ou plus personnels, le mieux est de les éviter dans l’open space.

Partagez vos trucs et astuces pour vous sentir bien en open space et pour y travailler efficacement, contactez-moi.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Devise 007 : Garde toujours les oreilles ouvertes
Se sentir bien en entreprise : Les 7 critères
Friday Wear ou Le vendredi relax

Burnout ou Syndrome d’épuisement professionnel
Tests de réaction au stress et aux tensions
Comment faire pour ne pas être déranger au travail et gagner du temps

Autres Management et Organisation :

Récapitulatif 12 Management
Récapitulatif 12 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Open space : Des solutions matérielles


Des solutions contre les nuisances dues à l’aménagement

Open space des années 2010

Open space des années 2010

L’éclairage et les matériaux

Dans l’idéal, un open space dispose d’un éclairage naturel, avec des puits de lumière au-dessus des bureaux individuels.

Or, l’un des avantages d’un open space est la capacité de l’employeur de pouvoir bouger les meubles, par exemple, pour inclure un nouveau collaborateur dans cet espace.

Sommaire :

Les puits de lumière ne changent pas de place, les collaborateurs si. Dans ce cas, pour chaque bureau, une lampe permet d’éclairer le plateau du bureau de telle façon que le collaborateur puisse travailler sans avoir d’ombre générée par sa lampe.

Il existe plusieurs matériaux qui permettent de diminuer le bruit, que ce soit pour le sol ou le plafond.

La disposition des meubles

L’emplacement des armoires de rangement permet un cloisonnement entre les bureaux, de même que des panneaux séparateurs. Les choisir de préférence, suffisamment haut pour créer l’illusion d’avoir un pseudo bureau individuel et surtout d’empêcher les collaborateurs de se voir ou même de s’entendre. Ce dernier point est l’une des causes de stress et donc de mauvais rendement et de mauvaise qualité du travail.

Quand la surface le permet et quand l’organisation du travail le permet, il est préférable que les bureaux soient disposés de telle façon que les collaborateurs ne soient pas face-à-face, lorsqu’ils sont assis à leur place. La nature est telle que nous avons toujours l’œil attiré par le mouvement autant que par le son, si minimes soient-ils.

De même, il est préférable d’organiser les chemins de passage entre les bureaux, pour éviter que le trajet de la porte au poste de travail ressemble à un déplacement dans un labyrinthe, à une course d’obstacles, parsemé de dérangements des autres collaborateurs à chaque pas.

L’espace individuel

Pour plus de confidentialité, le travail en commun et les échanges entre collègues se font à l’extérieur de l’open space dans une salle de réunion proche et séparée.

Installer des plantes entre deux bureaux permet de délimiter un espace personnel, de cacher l’autre et d’agrémenter la décoration de l’open space par des éléments de décor apaisants.

Plus l’espace individuel au milieu de l’open space est réduit et plus le collaborateur se sentira mieux et sera efficace dans son travail.

Autre point à mi-chemin entre des solutions physiques et des solutions liées aux personnes, les sonneries des téléphones et de tous autres équipements sonores, comme une cafetière ou un copieur, l’alarme des agendas ou de l’arrivée d’un mail, soient choisies comme produisant un son faible, voire aucun son, sauf le téléphone bien évidemment, qu’il est néanmoins préférable de mettre sur vibreur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Efficacité : Isolez-vous phoniquement
Pause cigarette encadrée
Actions d’amélioration au sein d’une entreprise

Mieux téléphoner c’est possible : Des tuyaux pour m’aider
La pénibilité au travail : Les facteurs de pénibilité
L’impact des couleurs sur le subconscient

Autres Management et Organisation :

Récapitulatif 12 Management
Récapitulatif 12 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Open space : Nuisances et solutions


Open space : Nuisances et solutions

open space années 30

open space années 30

L’open space est ce vaste espace où plusieurs personnes vont travailler, chacune à son poste de travail, à des tâches qui sont généralement individuelles.

Cet aménagement de l’espace de ce grand bureau permet à l’entreprise d’économiser de la surface louée ou achetée, et d’avoir un nombre d’employés au m2 plus important que s’ils étaient dans des bureaux séparés.

Sommaire :

Les nuisances

Si l’open space représente un avantage pour l’entreprise, y travailler implique 2 types de nuisances :

  1. Les nuisances liées à l’aménagement physique de l’open space
  2. Les nuisances liées à celles et ceux qui y travaillent

Dans un bureau individuel, on y trouve :

  • La table,
  • Le siège du collaborateur, voire plus s’il est amené à recevoir des visiteurs internes ou externes à l’entreprise,
  • L’équipement de bureau,
  • Des rangements pour les flux physiques d’informations

Dans un open space, on y trouve les mêmes objets, à ceci près que l’équipement de bureau peut-être partagé entre plusieurs personnes et que les rangements le sont aussi.

La taille de l’open space importe peu sur le comportement des employés. Il suffit qu’un seul ne respecte pas les règles de savoir-vivre en open space pour que la vie des autres soit perturbée pendant les heures communes de présence.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Un effet bénéfique de l’Open space
En poste ET en recherche d’emploi : Prudence
Les causes des dysfonctionnements

Télétravail : La Loi Warsmann adoptée le 29 février 2012
Présumé professionnel est l’usage d’Internet sur le lieu de travail
Conséquences de l’absence de déclaration à la CNIL d’un système de badgeage

Autres Management et Organisation :

Récapitulatif 12 Management
Récapitulatif 12 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

En poste ET en recherche d’emploi : Prudence


Vous recherchez un autre emploi à partir de votre poste actuel

une oreille vous écouteVous est prudent (e)

Vous gardez votre décision pour vous. Même votre meilleur (e) collègue attendra avant de l’apprendre.

Vous commencez à préparer ou à mettre à jour votre CV : changement de l’âge si écrit dans le CV, éventuellement des coordonnées pour vous joindre, adresse, mail, téléphone, ajout de votre emploi actuel et des nouvelles réalisations depuis la dernière version de votre CV.

Sommaire :

En poste ET en recherche d’emploi : Les risques
En poste ET en recherche d’emploi : Bien réagir

Vous commencez à surfer sur Internet, à la recherche d’offres d’emploi.

Vous rédigez votre lettre de candidature que vous envoyez par courriel.

Vous répondez aux appels téléphoniques des recruteurs, éventuels futurs employeurs ou chasseurs de têtes.

Prudence si vous faites tout cela de votre bureau

D’abord, évitez de vous faire prendre en plein flagrant délit d’utilisation des outils informatiques mis à votre disposition par votre employeur pour votre travail.
Mieux vaut s’interrompre que de se faire prendre.

Sachez que, même si la charte informatique vous l’interdit, la jurisprudence vous donne le droit d’utiliser l’informatique de votre travail à des fins privées et personnelles, avec mesure et de préférence hors des heures de travail.

Pour tout écrit en préparation sur votre écran, faites en sorte que personne ne puisse voir ou lire votre écran, que ce soit directement ou dans le reflet d’une vitre.
Si vous êtes en Open space, abandonner l’idée et faites tout de chez vous.
Ouvrez une nouvelle fenêtre uniquement pour votre traitement de texte ou votre messagerie, séparée des fenêtres que vous utilisez pour le travail.
Dès que quelqu’un s’approche de votre écran, basculez vers les fenêtres du travail.

Quant aux conversations téléphoniques, mieux vaut que personne ne vous entende, même à travers une cloison. Certaines laissent passer le son.
Indiquez à votre interlocuteur l’heure à partie de laquelle, vous serez disponible pour répondre à ses questions et interrompez rapidement la conservation.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Insubordination = Faute grave. Pas toujours !
Filtrage Internet : Pas de brimade des salariés
La mention « personnel » ne suffit plus

Avant d’entreprendre un travail, je me demande
Déperdition de l’information : Pourquoi
Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi

Autres Emploi :

Récapitulatif 11 Emploi

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Un effet bénéfique de l’Open space


L’Open space a aussi un côté bénéfice

semaine_agendaOrganiser son entreprise en mettant en place un ou des open space, c’est générer du stress sur ses employés.

Un effet dérivé de cette organisation et parfois inattendu au moment de la décision peut apparaître : la disparition du quart d’heure de tolérance

Ce fameux quart d’heure

est le temps nécessaire pour passer de l’heure prévue du début d’une réunion à l’heure à laquelle, effectivement, tous les participants sont présents et se mettent à parler du premier sujet à l’ordre du jour

Dans la plupart des pays, dits latins, mais pas qu’eux, c’est un quart d’heure de perdu

Certains participants, toujours les mêmes, arrivent en retard (jamais en Suisse, sauf cause réelle et sérieuse !), ne sont pas préparés ou discutent de choses et d’autres sans rapport avec le motif de la réunion

Sauf que, en Open space, il n’est pas possible d’avoir une réunion dans l’open space lui-même

Des salles de réunion , partagées

Le responsable de l’entreprise a donc prévu un nombre de salles de réunion, de différentes tailles, pour recevoir les personnes qui ont besoin de se réunir ou de recevoir des visiteurs

Une gestion de ces salles est alors organisée, généralement au travers d’un agenda électronique et un système de réservation de salle est mis en place

Comme il s’agit de partager, comme dans lopen space, la place disponible, il s’agit aussi de partager le temps d’occupation de la salle de réunion

De plus, la réservation doit se faire pour une durée prévue de la réunion, de façon à permettre à d’autres d’utiliser la salle

Par conséquent, et c’est là que l’on découvre l’effet bénéfice de l’open space : il faut quitter la salle à l’heure pour laisser la place aux suivants, donc il faut aussi commencer à l’heure pour avoir suffisamment de temps pour sa réunion et éviter de réserver un temps trop long au détriment des autres

Le quart d’heure est alors, de fait, supprimé

Gare à celle ou celui qui ne respecte pas les horaires de début et de fin de la réunion, car il se fera mal voir par le reste de ses collègues !

Source de stress ?

Oui, peut-être… pour ceux qui ne parviennent pas à se plier à la discipline et au respect des horaires… ou des autres

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :


En complément :

Principes de la planification
Quelques Règles pour bien planifier ses actions dans le temps
Découpage du temps de travail

Facteurs chronophages ou pourquoi je perds du temps
7 règles pour rester concentrer sur son travail
La première mission du dirigeant : Planifier

Autres Organisation :

Récapitulatif 1 Organisation
Récapitulatif 2 Organisation
Récapitulatif 7 Organisation
Récapitulatif 8 Organisation

Tous les articles de cette catégorie sont listés dans la page Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

TMS : Des chiffres et des accessoires (Troubles musculo-squelettiques)


TMS : Des chiffres et des accessoires (Troubles musculo-squelettiques)

zones douloureuses des troubles musculo-squelettiques

zones douloureuses

Les TMS ou Troubles Musculo-Squelettiques sont la première cause de maladie professionnelle.
Elles représentent 80% des maladies professionnelles pour les actifs du régime général.
Ces TMS sont toujours liés à une mauvaise position au poste de travail.

Des chiffres

Selon une étude (source : Fellowes), 76% des français portent pourtant une attention toute particulière à l’organisation de leur poste de travail, à l’éclairage, à l’environnement en général et surtout à leur assise.

Malgré cela,

  • 57% ont eu des douleurs au dos,
  • 42% à la tête,
  • 33% aux épaules
  • 39% au cou.
  • 63% des personnes interrogées ont même connu au moins deux de ces problèmes.
  • 29% déplorent également des problèmes oculaires,
  • 26% des douleurs au poignet ou au bras

Des accessoires

Pour lutter contre les troubles musculo-squelettiques, des accessoires sont disponibles sur le marché :

  • Des repose-pieds
  • Des supports dorsaux
  • Des repose-poignets pour l’utilisation de la souris et du clavier
  • Des supports d’écran ajustables en hauteur

Et pourtant

Selon la directive Européenne 90/270/CEE, les entreprises doivent réaliser chaque année une évaluation des espaces de travail pour s’assurer qu’ils sont adaptés aux besoins de chaque individu.

59% des sondés ignorent cette législation, y compris les personnes occupant des fonctions de direction (46%).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

TMS troubles musculo squelettiques comment les éviter
Analyse de mon poste de travail ou mon bureau est-il bien aménagé
Encombrement de la table de bureau

Quels sont les éléments qui composent un bureau bien conçu
Don de moelle osseuse
Décès : Démarches à effectuer

Autres Bien-être et Organisati:on :

Récapitulatif 6 Bien-être
Récapitulatif 6 Organisation

Tous les articles de ces catégories sont listés dans la page Bien-être, visible dans l’onglet Autres catégories, en haut de cette page et dans la page Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

TMS troubles musculo squelettiques comment les éviter


8 conseils pour éviter les TMS

TMS zones douleuresLes TMS ou Troubles Musculo Squelettiques sont des maladies professionnelles.
L’article L 461-4 du Code de la Sécurité Sociale indique que

« Tout employeur qui utilise des procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies professionnelles est tenu d’en faire la déclaration à la Caisse primaire d’Assurance maladie et à l’Inspecteur du travail… »

Voici quelques conseils pour éviter les TMS ou troubles musculo-squelettiques au bureau :

  1. Réglez la hauteur de votre chaise en fonction de votre taille et de la taille de votre bureau, pour vous permettre d’avoir le dos droit et les pieds à plats sur le sol ou sur un repose-pied
     
  2. Surélevez, si nécessaire, votre écran pour que vos yeux soient au niveau du haut de l’écran
     
  3. Placez votre écran à angle droit par rapport à la fenêtre, pour éviter d’avoir la source lumineuse dans les yeux.
    Un rideau ou un filtre est insuffisant pour éviter l’éblouissement
     
  4. Placez vos documents papier sur un support pour éviter d’avoir à baisser et lever constamment la tête
     
  5. Évitez une température au delà de 23°C dans la pièce
     
  6. Supprimez toute source de bruit pour que l’intensité sonore ne dépasse pas 55 dB (climatiseur, machines…)
     
  7. Changez de place, faites des pauses, évitez de rester trop longtemps dans la même position
     
  8. En cas de besoin, faites intervenir le CHSCT de votre entreprise ou la Médecine du Travail dont vous dépendez

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Tests de réaction au stress et aux tensions
Facteurs perturbants dans un bureau
Stress technologique : comment le maîtriser

TMS : Des chiffres et des accessoires (Troubles musculo-squelettiques)
Noir sur blanc confort visuel ou pourquoi le fond d’écran est blanc
La fatigue durant la période d’essai

Autres Bien-être :

Récapitulatif 5 Bien-être

Tous les articles de cette catégorie sont listés dans la page Bien-être accessible par la page Autres catégories

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Bureautique sur le lexique informatique de Philippe Garin


Bureautique sur le lexique informatique de Philippe Garin

bureau bureautique le rapport entre les deuxBureau,  bureautique, le rapport entre les deux…

Bureautique

Voir aussi : Technique

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Analyse de mon poste de travail ou mon bureau est-il bien aménagé
Quels sont les éléments qui composent un bureau bien conçu
Psychologie du travail dans l’organisation du bureau

BYOD ou AVEC : Définition et limites
La blonde et la souris
Le TCO ne suffit pas pour changer de logiciel en entreprise

Autres Informatique et Organisation :

Récapitulatif 4-1 Informatique
Récapitulatif 4-2 Informatique
Récapitulatif 1 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter