Survie de l’entreprise, survie de l’emploi
Une évolution permanente
Le Monde va de plus en plus vite. Il devient de plus en plus complexe aussi.
La mondialisation a permis la distribution d’innombrables innovations techniques.
Elles facilitent le travail et les emplois sans valeur ajouté ont tendance à être remplacés par des machines, voire par des intelligences artificielles, les fameuses IA.
Les métiers évoluent. Les tâches sont exécutées de plus en plus rapidement grâce à de multiples outils numériques.
Les organisations du travail changent aussi. Avec la quantité toujours croissante d’informations à trouver, à manipuler, à restituer, l’organisation verticale, bien rigide, devient horizontale, voire matricielle.
Le responsable hiérarchique existe toujours ; Ses responsabilités sont étendues à d’autres salariés, d’autres services, et à des prestataires extérieurs, pour la durée d’un projet.
Ses propres ressources humaines sont, de même, utilisées par d’autres managers pour d’autres projets.
La durée de vie des compétences diminue fortement, au point que celles-ci deviennent obsolètes très rapidement.
Contre la perte de compétences
Contre la perte de compétences, les entreprises ont le choix entre former son personnel ou chercher les compétences à l’extérieur de l’entreprise.
La formation
Former son personnel commence pour le chef d’entreprise par se former soi-même.
Les règlements, le marché, la législation changent. L’entreprise doit s’adapter. Par conséquent, le chef d’entreprise, en premier, doit acquérir de nouvelles connaissances.
Former son personnel permet de conserver un haut niveau de compétences à l’intérieur de l’entreprise.
Les personnels sont d’ailleurs toujours partants pour éviter de stagner et pour être à jour dans leurs connaissances.
Les compétences externes
Malgré la formation interne, il arrive que la durée des formations ou la complexité des savoirs à acquérir décourage ou empêche la formation en interne.
C’est là que le chef d’entreprise va faire appel à des compétences extérieures.
Les contrats de travail courts permettent d’effectuer un travail avec un investissement minimum, sous réserve d’un niveau de compétences suffisant chez l’intérimaire et le salarié en CDD.
Même constat pour les contrats de sous-traitance où de partenariat entre client et fournisseur.
Pour pérenniser sa relation client, le fournisseur devra être, lui aussi, à jour et proposer des compétences à son client.
Le suivi d’informations
Troisième volet pour entretenir ses compétences, suivre l’actualité générale et surtout de son métier.
Être bien informé, c’est être en capacité de prévoir et d’anticiper, rôle primordial du chef d’entreprise pour la survie de son activité.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
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