Bien rebondir après un licenciement
Qu’il soit économique, c’est-à-dire collectif, ou individuel, le licenciement est un moment difficile à passer.
Surprise ou attendu, le licenciement est là et il vous faut rebondir, dans les meilleures conditions.
1/ Retrouver le plus vite possible
L’un des premiers réflexes devant la perte de son statut de travailleur est de se précipiter pour éplucher les offres d’emploi et de repartir à l’emploi le plus vite possible.
Malheureusement, la colère est toujours mauvaise conseillère. Avant de partir en quête d’un nouvel emploi, mieux vaut faire le point sur les raisons qui vous ont fait perdre le précédent.
Vous avez aussi besoin de souffler, un peu, avant de repartir sur de meilleures bases et plus sereinement.

souffler après la perte de son travail
2/ Se précipiter sur son CV
L’autre des premiers réflexes est de refaire son CV. En soit, c’est une bonne chose, encore faut-il avoir défini son nouveau projet de vie et de carrière.
Mettre à jour son CV, c’est ajouter quelques lignes, certes. Cependant, c’est surtout l’adapter pour proposer ses compétences à un nouvel employeur. Cela demande réflexion.
3/ Le découragement
Le découragement vous guette. La dépression aussi.
Si le sentiment d’injustice vous a conduit à la colère, celui de l’ampleur de la tâche qui consiste à retrouver un emploi vous paraît parfois insurmontable. Foin de baisser les bras !
Physiquement, sortez de chez vous, faites du sport ou toute autre activité. Mentalement, faites le deuil. Notez ou dites-vous tout ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de faire et ce que vous voulez éviter de refaire.
4/ Les contacts
Votre réseau était essentiellement composé de collègues. En perdant le travail, vous pensez avoir perdu tous ces contacts. C’est, sans doute, vrai pour la plupart d’entre eux. D’autres vous resteront fidèles.
Votre ancien chef et la hiérarchie sont débarrassés de vous. Contents, ils vont, très rapidement, eux, tourner la page et passer à autre chose. Alors même que la rupture fut difficile, du moins s’il y a eu conflit entre vous, essayez de laisser une bonne impression.
Un dernier contact, ne serait-ce que par un courriel, suffit souvent pour assurer vos arrières en cas de contrôle de référence d’un recruteur auprès de votre ancien employeur.

se faire accompagner
5/ Se faire accompagner
Quand vous vous êtes inscrit à Pôle emploi, vous y êtes aller avec l’espoir, mince espoir, de recevoir de l’aide pour retrouver un travail. Très rapidement, vous déchantez car cela n’a jamais été une de ses missions.
Plus vous êtes apte à vous débrouiller seul et moins vous serez accompagné par Pôle emploi.
Comptez plutôt sur les associations d’aide aux chômeurs, ou/et, pour ceux qui bénéficient d’un accompagnement payé par l’entreprise, sur un conseiller, un coach emploi, en individuel ou d’une société de reclassement.
6/ La honte et la publicité
Responsable de son licenciement ou embarqué dans la charrette, vous faites partie de la catégorie de personnes que ceux qui ignorent ce qu’est le chômage désignent comme des « incapables de garder un emploi » et même de « fainéants », ou encore « profiteurs du système ».
Effectivement, il y aurait de quoi avoir honte. Vous voulez, à tout prix, cacher votre perte d’emploi ; Seulement, ce sont ces gens-là qui se trompent.
Au contraire, il faut le dire, en faire le plus de publicité possible. Plus il y aura de monde à savoir que vous êtes, activement, en recherche d’emploi, et plus vous augmentez vos chances que l’on vous indique un emploi à prendre.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com
Pour en savoir plus :
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