Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux


Autopsie du discours d’un candidat malheureux

Certains candidats déçus sont parfois très vindicatifs. Ils en veulent au Monde entier et leur cible préférée est, bien sûr, les recruteurs.

Peu importe qu’ils soient professionnels, d’un cabinet de recrutement ou/et chasseurs de têtes, ou occasionnels, le décideur dans l’entreprise, ils sont tous mis dans le même sac.

déception après un échecIl est bon de remettre les pendules à l’heure dans cette autopsie du discours d’un candidat malheureux qui dépasse le seuil des convenances

Recrutement = loterie

« Si vous, ou l’entreprise que vous représentez, pensez pouvoir jouer sur la vie des personnes à votre guise, sachez que l’on ne fait pas de loterie avec des êtres humains ! »

Il existe une part de hasard dans un recrutement :

Le candidat peut envoyer sa candidature

  • au bon moment : par exemple, en candidature spontanée juste avant la parution d’une annonce
  • ou au mauvais moment : par exemple, juste au moment des entretiens d’embauche avec des candidats retenus à la dernière étape.

Cependant, le recrutement est basé

  • sur des critères objectifs : expérience, connaissances, formation, rémunération, conditions de travail, etc.
  • et sur des critères subjectifs : affinité, qualités humaines, ressenti.

En aucun cas, il s’agit d’une loterie, puisque le choix est fait par une personne ou un groupe de personne sur un des candidats. Il est même possible qu’aucun d’entre eux ne soit choisi.

Jouer sur la vie des personnes supposerait qu’un recrutement est un jeu, ce qui évidemment n’est pas le cas, et un jeu très dangereux, ce qui est encore moins le cas.

De plus, être sélectionné (e) pour occuper le poste peut s’avérer moins intéressant qu’un autre poste dans une autre entreprise.
Un échec est parfois une bonne chose.

Recrutement = Mascarade

« Cette mascarade de prendre une personne et si elle dit non, on passe à la suivante est vraiment de très mauvais goût. »

Être contacté (e) par un chasseur de tests ou être reçu en entretien d’embauche, le candidat sait qu’il a une chance de réussir et plus d’une chance d’échouer.

Côté recruteur, c’est pareil. S’il veut un candidat précis ou des compétences particulières, et qu’elles sont rares sur le marché, il devra convaincre que travailler chez lui est mieux que de travailler chez un autre.

Dans les deux cas, il s’agit de la loi immuable de l’offre et de la demande : C’est celui qui propose le plus rare qui décide de la marche à suivre.

Quand le candidat s’attend à un « oui » et qu’il obtient un « non », il est déçu.
Est-ce pour autant un manque de conscience de la personne de la part du recruteur ou une constante dans son attitude avec son entourage et l’estime qu’elle lui porte ?

Certainement pas !
Jamais une entreprise n’a embauché pour faire plaisir à un candidat.
Elle l’embauche si le candidat a les compétences nécessaires ou si l’embauche se fait de bon cœur par l’employeur.

Par ailleurs, les candidats compétents sont toujours outrés de voir le piston jouer contre eux.
Le piston est rarement le bon choix sauf si le nouveau collaborateur a vraiment les compétences recherchées.

Recrutement = Abattoir

« On n’est pas dans un abattoir, en file indienne, bien rangés au bon vouloir du bourreau. Surtout quand ce bourreau se cache. »

Le déroulement d’un recrutement est propre à chaque entreprise, ou plus précisément, le recrutement a des règles et une durée, plus ou moins longue.
L’intérêt du recruteur se porte plus sur un candidat ou sur un autre.

Cela ne fait pas de lui un bourreau.
Faut-il croire que le candidat a été le favori de ses parents, au point qu’il n’accepte pas qu’un autre puisse avoir les faveurs de l’employeur, ou encore qu’il lui conteste le droit de choisir ?

L’entreprise cache parfois son nom, et passe par un cabinet de recrutement pour que sa concurrence ignore que c’est lui qui embauche.
Il peut y avoir d’autres raisons qui lui sont propres.

Une tentative de rendre les CV anonymes a eu lieu et a échouée.

Quand l’entreprise se dévoile, c’est que le processus de recrutement a avancé suffisamment pour l’annoncer au candidat.

Ce sentiment d’injustice est dû à la méconnaissance des mécanismes d’une embauche.

« La personne qui trouve un emploi rapidement
n’est pas nécessairement celle qui a le plus de compétences
mais celle qui en connaît le plus sur le recrutement »

cf. Richard Bolles

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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un porc au zoo


Ah ! Jerzy !

C’est un souvenir de jeunesse, du temps où… Ouf ! Tant que ça !

C’était dans le magazine Pilote, créé, entre autres, par Coscinny, au début des années 70, cette histoire courte et poignante qui a marqué ma vie et influencé mon sens de l’humour dans une direction bien précise : le jeu de mots.

Cette histoire commence

par un enfant qui s’ennuie, seul à la maison. Son père, pour lui faire plaisir, lui offre un animal.

Par n’importe lequel, pas un chien, ni un oiseau, pas un chat ou un poisson rouge, non : un petit cochon, rose à souhait.

La vie en ville, dans un appartement, n’est guère favorable à un animal de compagnie. Peu importe pour le gamin, il se prend d’affection pour ce petit cochon. Il va s’appeler Jerzy.

Il joue avec lui, fait les pires des tours à son père, qui, satisfait de la joie de vivre de son petit garçon, leur pardonne volontiers.

Le garçonnet et le porcelet mangent ensemble, à table, parce le papa n’est pas d’accord pour que son fils mange par terre.

Mais un cochon, ça grandit très vite. Et ça grossit très vite.

Petit à petit, le père se rend compte que ce goinfre de cochon ne se contente plus des épluchures, il lui en faut plus, toujours plus.

Et il grandit. Et il grossit.

Partageant la chambre du gamin, Jerzy prend de plus en plus de place, dans le lit, car ils partagent leur lit…

… jusqu’à ce que le père prenne la difficile décision car cette situation n’est plus tenable. Le porc est devenu trop grand, trop encombrant.

Que faire ? Pas question de l’amener à l’abattoir. Son fils ne lui pardonnerait pas.

Alors, il a une idée lumineuse : il va le remettre au zoo.

« Et père, y colle au zoo, c’porc Jerzy »

Pour ceux qui ne comprendraient pas l’italien ou qui ne prennent jamais le train, ne vous penchez pas au dehors  ;-))
Et père, y colle au zoo c'porc Jerzy

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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