Management : 4 astuces pour faire appliquer le SBAM


Quand le manager qui veut faire appliquer le SBAM à ceux qui n’en veulent pas

Augmenter ses ventes par le SBAM est une très bonne idée. C’est facile et ça peut rapporter gros.

Typiquement, c’est une démarche qu’un directeur commercial devrait faire appliquer systématiquement par ses commerciaux.

Hélas ! Que faire quand certains d’entre eux résistent et refusent de le mettre en oeuvre ?

C’est avant tout une question de management liée à l’autorité du poste et au charisme du chef.
Ceci sera l’objet d’un autre article.

Pour la parte technique, voici quelques astuces pour amener le commercial récalcitrant dans les rangs, en douceur.

commercial refuse d'appliquer le SBAM

1. La vertu de l’exemple

Rien de vaut de montrer aux autres ce que l’on attend d’eux.

Quand on montre l’exemple, le collaborateur, par un réflexe d’imitation, appliquera le même comportement.

C’est long selon la faculté d’adaptation qu’il possède ou de résistance au changement.

Cette méthode fonctionne, car elle s’applique à l’ensemble des consignes que le responsable donne.

En montrant le bon exemple et en félicitant les uns sur ce qui vous plaît dans ce qu’ils font, instinctivement les autres rentreront dans les rangs.
A défaut d’imiter le responsable, le collaborateur imitera ses collègues et le changement passera plus facilement.

2. L’exercice de groupe

Sous la forme d’une séance de brainstorming ou remue-méninge, ou comme exercice de motivation ou encore une formation au marketing, le manager peut organiser une réunion avec son équipe.

L’ordre du jour de cette réunion sera : le sbam ou les techniques pour mettre le prospect/client à l’aise.

L’objectif réel d’une telle réunion est de conduire le commercial réticent à une prise de conscience et une mise en oeuvre des consignes.

C’est le sentiment de meute. Le collaborateur adoptera plus facilement le changement afin d’éviter de se distinguer par un comportement adopté par les autres.

L’avantage de passer ouvertement par le biais de l’équipe pour le manager est qu’il lui sera plus facile, suite à une telle réunion, de reprocher ouvertement, et dans une réunion individuelle, un comportement déviant par rapport au consensus obtenu :
Si la tête de mule n’applique pas le sbam, cela pèsera sur ses résultats et ses objectifs personnels.

3. La répétition

Il faut 4 répétitions à un enfant de moins de 4 ans pour être sûr qu’il ait bien compris le message.
Pour adulte, combien en faut-il ?

La plupart des gens sont plus réceptifs lors qu’ils regardent une image que lorsqu’ils entendent une phrase.

Afficher une image, genre bande dessinée, qui représente le sbam, bien visible à un endroit où le collaborateur la verra de manière répétée sans pouvoir s’en détourner est efficace.

A force de « voir » ces images, il retiendra le message.

C’est une méthode douce. Elle est efficace car elle laisse les personnes qui voient l’image s’imprégner du message d’une manière consciente et inconsciente avec moins de réticence que si elles entendent tout le temps ce qu’elles considèrent comme un reproche plutôt que comme une consigne du chef.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Psychologie positive, Pensée positive, Parler positif


PO-SI-TI-VEZ

Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint Simon

Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint Simon

« La société ne vit point d’idées négatives, mais d’idées positives.  »

Source : Comte de Saint-Simon, Du système industriel

La psychologie positive

La psychologie positive a pour objectif l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement, au bien-être et au fonctionnement optimal des gens, des groupes et des institutions

Elle concerne les relations interpersonnelles, les bonnes relations au sein d’une équipe de travail.

Pour le Positive Psychology Center, les vertus et forces morales mises en avant sont :

  • Amour et travail, courage, compassion, résilience, créativité, curiosité, intégrité, connaissance de soi, modération, contrôle de soi, sagesse.

Les valeurs collectives et idéaux sociaux sont :

  • Justice,responsabilité, civisme, parentalité, soutien, éthique professionnelle, leadership, esprit d’équipe au travail, projet, tolérance

Toutes ces vertus, forces et valeurs conduisent à la connaissance de soi, à ses motivations, à la gestion de ses émotions, et à une meilleure efficacité personnelle, seul (e) et au sein d’une équipe. Elles sont des points forts de la personnalité de ceux qui les possèdent.

La pensée positive

La pensée positive, plus intuitive et plus pragmatique.

Il s’agit, entre autre, de prendre conscience de ce qui positif autour de soi :

  • La reconnaissance de petits riens, au quotidien
  • Le sourire
  • Trouver ce qu’il y a de bien et de bon chez les autres et chez soi
  • Donner aux autres un retour positif à leurs préoccupations
  • Voir le verre à moitié plein
  • Trouver une conséquence positive à une situation qui semble négative au premier abord
    exemple : la perte d’un emploi est l’opportunité de se lancer dans une activité qui vous conviendra mieux
  • Agir pour ses objectifs, ses envies
  • Démarrer la journée par une pensée positive et finir la journée de même

Le parler positif

Le parler positif conduit à la pensée positive. Il s’agit de penser différemment des habitudes acquises naturellement, par une utilisation volontaire de mots positifs.

Si les principes sont simples, leur mise en œuvre nécessite de s’exercer jusqu’à ce que le parler positif ou langage positif vous soit devenu indispensable.

Exemple : A la question : « Comment ça va ? », remplacez « Pas mal ! » par « Bien ! »

La première phase conduit à penser que ça pourrait aller mieux, et on se contente d’être en repli, en retrait, de crainte de faire croire que l’on soit trop optimiste.
La seconde conduit à faire penser à l’autre que la situation est bonne, positive.

Le premier principe est de remplacer les négations pour supprimer les pensées négatives par des affirmations.

Exercez-vous, en remplaçant dans vos phrases le mot « mais » par « et » et toutes les négations « ne…pas », « ne… plus » par des affirmations.

Par ailleurs, vous pouvez annoncer une mauvaise nouvelle tout en conservant une formulation positive.

Exemple : « Ton père ne reviendra plus » devient « Ton père nous a quitté »

Parler de soi conduit souvent à se sous-estimer, alors que dans une évolution professionnelle, mettre en avant ses qualités et ses savoir-faire sont plus importants pour les autres que pour soi-même.

« ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant »

Le Parler positif, la pensée positive et la psychologie positive déclenchent

  • l’optimisme,
  • la motivation,
  • la confiance en soi,
  • l’assertivité
  • etc.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

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Soyez positif – Ne dites pas, dites
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