Les signes encourageants dans un entretien d’embauche


Les signes qui montrent que l’entretien d’embauche est positif

Ah ! Si vous pouviez lire dans les pensées des recruteurs en entretien d’embauche, que ce serait facile !

Vous pourriez savoir si le recruteur a lu votre CV, votre lettre de candidature.
Vous sauriez quelle première impression vous avez fait.
Vous connaîtriez les questions qu’il se pose à votre sujet, s’il arrive en entretien avec un préjugé favorable ou défavorable.

Vous pourriez savoir ce qu’il ou elle attend de vous, ses questions et les réponses attendues.
Sauf que…

llire les penséesSauf que cela reste du domaine du rêve, malgré toutes les techniques de synergologie, PNL et autres.
Être acteur de l’entrevue et être observateur en même temps est extrêmement difficile.
Chacun des interlocuteurs parle à son tour.

Le recruteur, surtout s’il s’agit d’un professionnel des Ressources Humaines, a un canevas de présentation de l’entretien et du poste

Vous, le (la) candidat (e), avez aussi préparé votre présentation en deux ou trois minutes, ainsi que les réponses aux questions les plus fréquentes.

C’est le recruteur qui mène l’entretien. Un chef d’entreprise ou le futur N+1 auront une attitude et un discours différents de ceux du DRH ou du chargé de recruteur d’un cabinet externe.

Cependant, certains signes laissent à penser que l’entretien s’est bien passé.

La durée de l’entretien

La durée classique d’un entretien est de 30 minutes pour un non cadre et d’une heure à une heure et demi pour un cadre.
Néanmoins, la plupart des décisions d’élimination sont prises dans les 10 premières minutes de l’entrevue.

A priori, plus le poste à pouvoir est élevé dans la hiérarchie et plus la durée augmente ainsi que le nombre d’entretiens.

Si votre entretien est dans cette fourchette, c’est déjà un premier bon signe

Les questions sur le CV et la lettre de motivation

Il est assez facile de se rendre compte si votre interlocuteur a lu votre CV ou/et votre lettre de candidature. Il suffit d’écouter ses questions.

question CVIl peut même commencer par vous demander un exemplaire de votre CV pour le parcourir pendant l’entrevue. C’est un très mauvais signe, car même s’il a lu vos documents, il est trop désordonné pour avoir préparé correctement votre rencontre.

Un « bon » recruteur va chercher à approfondir ce que vous lui avez transmis : compétences, responsabilités, expériences, traits de caractère.

Les réponses à vos questions

Lorsqu’un recruteur est favorablement impressionné par votre communication, il sera plus ouvert et répondra plus facilement à vos questions.

Il donnera des détails qu’il omettrait dans le cas contraire pour éviter de perdre du temps.

La nature des questions du recruteur

Plus le recruteur s’intéresse à vous et plus les signes sont encourageants.

Plus les questions concernent votre prise de poste et plus il se projette avec vous dans le poste.
Plus les questions sont éloignées des savoir-faire et plus c’est un signe favorable.

Un recruteur évite de poser des questions sur les centres d’intérêt s’il vous a mentalement déjà rejeté(e).

De même, les questions sur vos valeurs pour découvrir si elles sont partagées avec celles de l’entreprise, vos prétentions salariales ou sur le délai de votre préavis sont positives.

Si, en plus la question est posée de savoir s’il est possible de raccourcir le départ de votre actuel emploi, c’est quasiment dans la poche. Quasiment seulement.

je vous embauche

Le recruteur vous veut

Un recruteur tient à garder un « bon » profil pour éviter de vous voir aller ailleurs.
C’est pourquoi, il peut vous demander si vous avez d’autres candidatures en cours.

Si vous répondez oui, il aura tendance à raccourcir le délai de réflexion avec les codécideurs du recrutement.
Il y a de fortes chances qu’il vous informe de la suite du processus sans que vous ayez à poser la question.

Après l’entretien

Plus vite vous serez informé (e), c’est-à-dire du lendemain à la semaine qui suit l’entretien, plus vous saurez que l’entretien s’est plutôt bien déroulé.

Cependant, un silence est avoir d’autres motifs que le désintérêt de votre candidature, notamment la consultation des autres décideurs peut prendre du temps, surtout si l’un d’eux est indisponible, ou si vous êtes en ballotage avec un autre candidat.

Un entretien avec un ou d’autres candidats, planifié après le vôtre, peut également retarder la prochaine prise de contact.

excellentIl se peut aussi que l’entreprise attend la signature du contrat de travail de votre concurrent(e) avant de vous en informer, car vous arrivez en second.
Si l’autre ne vient pas, vous êtes le (la) prochain(e) sur la liste.

Vous pouvez donc avec eu un excellent entretien et laissé le poste à un autre.
Au moins, vous vous êtes préparé(e) pour le prochain entretien.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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Question piège du recruteur : Pourquoi vous ?
Pourquoi ces 5 qualités incontournables sont à mettre dans vos points forts
Quelles motivations dire en entretien d’embauche

Entretien d’embauche : l’antisèche est recommandée
Salaire : Critères de variation des salaires
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Recrutement : Audace, ambition ou provocation


6/7 Audace, ambition ou provocation

Le choc de la rencontre

Le recruteur se trouve confronté à certains candidats audacieux, provocateurs, pleins d’ambitions ou orgueilleux, pédant, trop sûr d’eux ou cherchant à dominer.

La tendance naturelle est le rejet de tels traits de caractère. Il convient au recruteur de distinguer entre une attitude naturelle du candidat d’une attitude artificielle.

ManagementSommaire :

1 La passion et l’enthousiasme
2 La richesse de la personnalité
3 La curiosité de bon aloi

4 Tout est dans le détail
5 La lumière intérieure et extérieure
6 Audace, ambition ou provocation

7 Les bonnes questions

De « bons » défauts ?

Un candidat audacieux, orgueilleux ou ambitieux présente des avantages pour prendre les responsabilités de certains postes où ces « défauts » s’avèrent être des qualités utiles.

Il est donc important pour le recruteur de bien avoir déterminer avec l’employeur décisionnaire les qualités personnelles qu’il attend du futur titulaire du poste. Plus le poste est haut dans la hiérarchie et plus cette analyse du besoin en personnalité est importante. Le style de management dans l’entreprise doit avoir une influence plus importante que le ressenti du recruteur vis-à-vis du candidat.

Attitude naturelle ou un rôle joué ?

Il est donc tout aussi important pour le recruteur de déterminer durant l’entretien d’embauche si l’attitude du candidat est un rôle qu’il joue pour éviter de se faire dominer par le recruteur où s’il agit ainsi tout le temps, et principalement au travail.

Certains candidats ont tellement peur de rater leur entretien qu’ils vont se mettre à être agressifs, à interrompre le recruteur ou à poser des questions saugrenues. De même, ils vont répondre à côté de la question posée, fixer les yeux de leur interlocuteur avec insistance, utiliser un langage trop châtié ou l’inverse.

Les questions que pose le recruteur auront pour but de faire la part des choses. Si l’ambition du candidat lui fera quitter le poste trop vite aux yeux de l’employeur, ou, au contraire le pousseront à donner le meilleur de soi-même pour progresser dans la hiérarchie alors le recruteur sera enclin à l’éliminer de la liste des finalistes ou à le mettre en tête de liste.

Pas de pardon

A l’inverse, si le candidat est incorrect ou laisse une impression désagréable tout au long de l’entretien alors il quittera le bureau du recruteur sans aucune chance de continuer le processus de recrutement pour ce poste.

Par exemple, le recruteur posera la question des points forts et des points faibles ou axes de progrès. Selon que le candidat reconnaisse les défauts qu’il montre ou qu’il les élude le plus longtemps possible donne une indication sur le caractère naturel ou artificiel de cette attitude provocatrice ou dominante prise durant l’entrevue.

Le recruteur doit prendre du recul face à de tels candidats pour éviter de se laisser prendre au piège de ses propres émotions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Faute du recruteur : 6 Prenez du recul
Les raisons de l’échec à l’embauche
Points forts points faibles : les connaître, pourquoi ?

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Soyez irrespectueux envers le recruteur pour rater son entretien d’embauche
Dites du mal de votre ancien chef ou de vos anciennes entreprises

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Contrôle de référence : Peur du référent ?


Peur de ce que va dire une personne nommée lors du contrôle de référence ?

contrôle de référence OKUn contrôle de référence se prépare. Vous devez vous assurer que les personnes que vous citez comme personnes habilitées, par vous, à répondre aux questions des recruteurs soient à même de parler de vous en bons termes.

Choisir la « bonne » personne

Si cela paraît évident, souvent on se contente de donner le nom de son responsable hiérarchique. Or, plus souvent qu’on ne le croit, il est plus critique vis-à-vis de vous que vous ne le pensez.

Pour savoir ce que les personnes cités comme référents vont dire de vous, il faut les prévenir que vous allez donner leurs noms. Vous en profitez alors pour leur demander ce qu’ils comptent dire sur vous, tant en points forts qu’en points faibles.

Si la personne refuse ou répond qu’elle vous « descendra », choisissez-en une autre. Ce peut être un collègue, de préférence, un « ancien » dans l’entreprise, ou le N+2, ou carrément au-dessus, le président, le secrétaire général, le directeur, etc. Il n’est pas obligatoire que la personne de référence soit dans votre hiérarchie. C’est mieux bien qu’il soit plus efficace d’avoir une personne qui va parler en bien de vous, sur votre savoir-être, plus qu’une autre qui critiquera votre savoir-faire.

Faire confiance au recruteur

Un recruteur qui effectue un contrôle de référence s’est aussi « lire entre les lignes ». Il se rendra très rapidement compte s’il y a eu un conflit de personnes et saura qu’il faudra mettre un peu de gris entre le noir et le blanc. Il n’est pas possible qu’un salarié soit tout mauvais ni tout bon. Il ne prend pas plus pour argent comptant ce que la personne de référence dit que ce que vous dites vous-même.

Le contrôle de référence sert surtout à se faire une idée de certaines qualités ou traits de caractères, comme la ponctualité ou la propension à faire des erreurs techniques. Il sert aussi à vérifier les affirmations du candidat pour savoir si les tâches qu’il affirme avoir réalisées sont bien de son fait, autrement dit, que le candidat n’a pas menti.

Vous avez le droit de signaler au recruteur que vous souhaitez éviter qu’il appelle votre ancien chef, en précisant que c’est une question de relations personnelles, parfois ou souvent difficile, et que vous craignez que la personne ne soit pas suffisamment partiale pour répondre. Cela ne préjuge, ni de ce que fera le recruteur, ni de ce que la personne qu’il interrogera répondra, cependant cela permet de mettre en garde le recruteur sur les propos qu’il pourrait entendre.

Dénigrement et droit

Un ancien employeur a le droit de dénigrer un ancien salarié, même en intérim, autant que n’importe qui a le droit d’avoir son opinion sur qui que ce soit et de le faire savoir. Le délit de dénigrement est juridiquement reconnu lorsque celui-ci s’effectue sur la voie publique, presse inclue, jamais dans une conversation entre deux personnes; le recruteur est censé garder les propos entendus pour lui et de ne pas les diffuser. Donc il est impossible de prouver qu’une personne de référence vous dénigre ou pas.

Donc, même si une personne de référence dit du mal de vous, il ne peut empêcher que votre recherche d’emploi n’aboutisse ou ruinera votre carrière.

Sachez encore que les fanatiques ne convainquent pas. Plus une personne exagérera, moins elle sera crédible. C’est le cas des référents qui ne disent que du mal.

Passer à travers ?

Dites-vous que le contrôle de référence est surtout utilisé pour des postes à responsabilité. Plus on est haut dans la hiérarchie et plus le risque d’erreur de casting est important. Plus on est à un niveau subalterne et plus on est remplaçable en cas d’erreur de recrutement, moins on effectue de contrôle de référence ou/et de diplôme.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour un soutien personnalisé dans votre recherche d’emploi, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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