Elections : Scrutateur 100 par 100 organisé


Le dépouillement des votes très organisé

dépouillement des enveloppes électorales pour un vote françaisUne fois n’est pas coutume, voici un article qui parle d’élection. Toutefois, la politique sera absente de ce billet : Il s’agit d’organisation.

Vous êtes-vous déjà demandé comment les votes étaient dépouillés ? Comment on passe de l’urne au tableau de comptage ?
J’en ai fait l’expérience en tant que scrutateur. Voici comment on procède.

Scrutateur, c’est quoi ?

Le scrutateur, homme ou femme, participe au dépouillement des votes. Il y a 2 catégories de scrutateurs dans la pratique :

  1. Ceux qui agissent, et
  2. ceux qui regardent

Ceux qui regardent

Simple sur le papier, les scrutateurs sont debout, tout autour de ceux qui agissent. Ils surveillent avec autant d’attention qu’un cuisinier surveille le lait sur le feu. Chaque geste, chaque parole est observé pour s’assurer, à plusieurs, que ceux qui agissent le font en respectant toutes les règles.

Ceux qui agissent

A chacun sa tâche.

D’abord, ils sont assis autour d’une ou plusieurs tables, par 4 ou 5 personnes, selon la dimension du bureau de vote et du nombre de personnes présentes.

Chaque table porte un numéro.

Deux personnes sont désignées pour remplir le tableau des comptages.
Une personne est désignée pour ouvrir les enveloppes électorales.
Une autre va lire le nom présent sur le bulletin.
Une dernière va rassembler et compter les enveloppes vidées de leur bulletin.

Le déroulé du dépouillement

L’heure est strictement respectée. A l’heure prévue, les portes sont fermées.

Une feuille apposée sur l’entrée signale que le bureau de vote est fermé. En l’occurrence, personne n’a tenté d’entrer dans le dernier quart d’heure du délai légal.

Le président du bureau réclame le silence et explique comment les opérations vont avoir lieu et quelles sont les règles à respecter.
Le vice-président, de l’opposition municipale, hoche la tête en guise d’approbation

Première étape : sortir les enveloppes bleues de l’urne

L’urne est mise sur une des tables, sur le côté et les enveloppes sont sorties de l’urne.

Les premiers scrutateurs vont regrouper toutes les enveloppes par paquet de 10 enveloppes. Les paquets sont alignés pour faciliter le comptage du nombre d’enveloppes. Aucune n’est ouverte à ce stade.

En parallèle, un autre comptage est effectué à partir du cahier que chaque votant à signer.
De plus, le compteur de l’urne est lu.

Ah ! Le nombre d’enveloppes et le nombre de signatures sont les mêmes. Le compteur de l’urne est différent. L’explication est simple : certaines enveloppes n’ont pas déclenché le compteur. Ce qui compte le plus, ce sont les deux autres nombres qui sont identiques.

Seconde étape : Le dépouillement proprement dit

Les enveloppes électorales, une fois comptées, sont déposées dans de grandes enveloppes blanches à raison de 100 enveloppes bleues par enveloppe blanche. La dernière en contient moins de 100, puisqu’il n’y a pas un compte rond.

Sur chaque enveloppe blanche, est inscrit le numéro de la table qui va effectuer le dépouillement ainsi que le numéro du bureau de vote.

Et c’est parti.

Les enveloppes bleues sont sortis de la blanche, et chacune d’elle est ouverte.
L’enveloppe vidée est passée au scrutateur qui les comptent, et le bulletin est passé au scrutateur qui lit le nom à haute voix.
Il place ensuite le bulletin en tas, à raison d’un tas par nom et change l’orientation des bulletins à chaque dizaine, pour faciliter un éventuel recomptage.

Les deux autres scrutateurs ont une grande feuille de papier identique. Sur les lignes se trouve les noms des candidats, par ordre alphabétique, et les colonnes contiennent dix petites marques dans chaque colonne.

A chaque fois qu’un nom de candidat est prononcé, chacun des deux scrutateurs met un bâton sur une des marques, en face du nom du candidat.
Lorsque, pour un candidat, le nombre de bâtons arrivent à une dizaine, il annonce à haute voix, le nombre ainsi atteint : 10 puis 20, etc.

Quand toutes les enveloppes électorales sont vidées, les scrutateurs comptent le nombre de voix obtenues, par candidat et le note au bout de chaque ligne.
En parallèle, le nombre d’enveloppes vides est annoncé pour vérifier qu’il est bien à 100.

En fait, il est inférieur à 100, car les enveloppes ouvertes et déjà vides sont écartées.
Quatre personnes différentes dont le président et le vice-président signent chaque enveloppe vide qui est alors comptée comme vote blanc.

Ils procèdent de même pour les bulletins présents dans les enveloppes mais invalides. Ce sont les votes nuls.

Néanmoins le total des votes valides, des votes nuls et des votes blancs est identique au nombre d’enveloppes électorales bleues dans l’enveloppe blanche.

Les bulletins valides et les enveloppes bleues vides sont remises dans l’enveloppe blanche.
Celle-ci est signé par le président, contresignée par le vice-président et mise de côté.

Troisième phase : le comptage final

Le dépouillement se poursuit avec une nouvelle enveloppe blanche, 100 par 100 jusqu’à ce que toutes les enveloppes soient traitées, donc que tous les votes aient été comptés.

Les tableaux de comptages sont remplis. Les deux scrutateurs, par table, en charge de les remplir, se les échanges et chacun vérifie qu’il a compté le même nombre de voix pour chaque candidat que l’autre.

Dès que deux tableaux sont remplis, à raison qu’un tableau par enveloppe blanche et donc pour 100 enveloppes électorales, ces feuilles sont retirées et remplacées par une nouvelle feuille pour compter les votes suivants.
Les deux scrutateurs qui ont comptés, et tous les autres de la même table, signent chaque feuille avec le tableau.

Lorsque tous les votes ont été comptés, le président reprend toutes les enveloppes blanches et calcule le nombre total de voix obtenues par chaque candidat. Toutes les enveloppes sont regroupées et rangées pour un éventuel contrôle ultérieur, en cas de réclamation.

Puis, le président annonce le résultat à haute voix.

Plusieurs anecdotes en marge de cette belle organisation

Un silence quasi-total durant toute la durée du dépouillement. Les seules voix que nous avons entendues sont celles des scrutateurs qui ont donné les noms sur les bulletins de vote et des scrutateurs qui ont annoncé chaque dizaine de voix atteinte par un candidat.

L’annonce du pot de remerciement. Une fois toute la procédure terminée, les uns se sont levés, les tables ont été rangées. Et le président a annoncé que ceux qui le souhaitaient étaient cordialement invité à boire un verre (avec modération) pour les remercier d’avoir participé au dépouillement. Ceux qui refusés sont rentré chez eux un peu plus tôt que les autres

Une seule personne présente n’a pas participé en tant d’acteur du dépouillement. Son rôle n’était ni d’agir ni de superviser les scrutateurs qui agissaient.
C’était un gendarme, chargé d’assurer la protection du bureau de vote, état d’urgence oblige.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Télépéage : Comment ça marche


Le télépéage en France

logo du télépéageLe télépéage est un service proposé par toutes les sociétés d’autoroute en France, regroupées dans l’Association des Sociétés Françaises d’Autoroute ou ASFA.

Cependant, chacun d’elles propose des services à des prix différents, dans l’utilisation du système de télépéage.

Le télépéage est composé d’un boitier physique, appelé badge, que le conducteur fixe sur son pare-brise, à l’intérieur de son véhicule, généralement entre la vitre et le rétroviseur intérieur.

Ce boitier émet un signal, qui, capté par une borne à l’entrée et à la sortie de l’autoroute, fait lever la barrière, sans avoir à s’arrêter, ni à suivre la procédure classique du paiement sur place.

En plus de faire lever la barrière, le signal émis est transmis électroniquement à un ordinateur, qui enregistre les passages et génère la facturation, selon les services accordés préalablement au conducteur au moment où il a commandé son badge de télépéage.

Moyennant un abonnement mensuel, l’abonné reçoit son badge. Cet abonnement a pour objet de couvrir les frais de fonctionnement du télépéage.
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Les autres avantages du télépéage

Un seul télépéage pour toutes les autoroutes de France

Dès qu’un conducteur a souscrit à une offre de télépéage, il peut l’utiliser sur toutes les autoroutes, quelle que soit la société d’autoroute qui les gère ou celle chez qui il a commandé son badge.

Les voies réservées

Les portiques d’entrée et de sortie d’autoroute, signalés avec le logo du télépéage sont réservées aux automobilistes qui disposent du boitier de télépéage.

Le fonctionnement de la barrière est différent de celui des autres portiques, en 2 points, au moins :

  1. L’ouverture se déclenche par la proximité du badge, généralement lorsque la vitesse du véhicule descend juste au-dessous de 30 km/h. Alors que pour les autres portiques, le véhicule doit s’arrêter pour permettre le paiement.
  2. La fermeture de la barrière est très rapide, pour éviter qu’un autre véhicule se glisse au travers du passage ouvert.

Le passage aux portiques « T » ralentit beaucoup moins la circulation : Gain de temps.

Gain de carburant également grâce à la fluidité du passage.

Le paiement différé

Le paiement est mensuel.

Selon les sociétés d’autoroute, il peut y avoir un délai de paiement supplémentaire accordé, jusqu’à 45 jours.

La gestion en ligne

Un accès à Internet permet à l’abonné de connaître exactement la situation de ses frais de péage, à tout moment. Ceci tant pour les factures que pour les frais en cours.
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Des conditions et avantages selon le fournisseur du télépéage

Des parkings

Le télépéage peut servir aussi à payer plusieurs centaines de parkings en France, y compris dans certains aéroports. Il s’agit principalement des parkings gérés par des sociétés d’autoroute.

Frais de gestion du badge gratuit

Les frais mensuels de gestion du télépéage peuvent être réduit, selon l’abonnement et des conditions à remplir, par exemple pour une entreprise qui fait passer son ou ses poids-lourds, ou pour des covoitureurs.

Dans certains cas, les frais de gestion sont reportés au mois suivant lorsque le badge n’a pas été utilisé durant le mois.

Des abonnements au choix

Là encore, selon le fournisseur, des prix réduits pour le télépéage sont accordés à des utilisateurs occasionnels de l’autoroute ou pour des utilisateurs très réguliers, poids-lourds et autres véhicules d’entreprise.

Pour ces derniers, des réductions sont accordées sur des trajets réguliers, régionaux.

Paiement par chèque-vacances

Parmi les offres, vous pouvez trouver la possibilité d’utiliser vos chèques-vacances pour payer vos trajets d’autoroute au travers d’un abonnement au télépéage.

Des factures récapitulatives pour les entreprises

Les entreprises abonnées au télépéage peuvent recevoir un récapitulatif qui facilite la gestion de leur comptabilité, sans avoir besoin d’une facture pour chaque véhicule de leurs flottes.

Limite des réductions

Attention, cependant, la directive européenne du 29 avril 2004, a fixé des limites aux réductions des télépéages européens : Elles sont applicables au véhicule et plafonnées à 13 %

Les fournisseurs de télépéage agréés

Contactez l’un des quatre émetteurs agréés par l’ASFA pour plus de renseignements et pour vous souscrire à un  abonnement télépéage

  • AXXES
    10-12 boulevard Vivier Merle
    69393 Lyon Cedex 03
    Tel.
    www.axxes.eu
  • TOTAL GR – Offre Télépéage PL
    TSA 50002
    34, quai de la Loire
    75019 PARIS
    Tel.
    www.gr.total.fr

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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TCO, LCC et MTBF expliqués pour les nuls


TCO, LCC et MTBF expliqués pour les nuls

assistance_informatique Ça y est, les gros mots sont lâchés. Bon ! Commençons par savoir ce que c’est

TCO = Total Cost of Ownership ou Coût Total de Possession

LCC = Life Cost Cycle ou Coût du Cycle de Vie

MTBF = Mean Time Between Failures ou Temps Moyen Entre deux pannes

–    Euh ! Moi pas comprendre

–   OK ! J’explique :

TCO, LCC et MTBF sont trois indicateurs qui permettent de savoir combien coûte un produit dans le temps. Ils permettent de savoir quand il faut en changer.
Quand on achète un produit, on dépense l’argent pour s’en procurer. C’est le coût initial et le début de vie du produit, pour soi.
Ce coût est différent si le produit est neuf ou d’occasion, bien sûr

–    Là, je comprends. Une voiture par exemple perd de sa valeur avec le temps et je l’achète moins cher quand elle est plus vieille.

–    Très bien ! Mais achèterais-tu une voiture de 15 ans d’âge avec 300 000 kilomètres au compteur ?

–    Sûrement pas ! Les réparations me coûteraient plus cher que la voiture elle-même

–    Ça, c’est la notion de LCC : le coût évolue dans le temps. Tu entretiens bien ta voiture, tu fais réviser régulièrement ta voiture, donc plus tu l’entretiens, plus elle te coûte

–   C’est vrai, Mais, je ne change pas de voiture quand je change mes pneus hiver ou quand mon cendrier est plein

–    Bien sûr ; ces dépenses sont des coûts faibles par rapport à la valeur de ta voiture. Pourtant, plus tu as de pannes avec ta voiture et plus vite tu chercheras à la remplacer. C’est le MTBF, la durée entre deux pannes qui va te faire anticiper le changement de ta voiture

–    Oui. A un moment donné, la réparation coûtera plus que ma voiture

–    De plus, tu ne peux pas t’en débarrasser comme ça : il faudra aussi payer pour l’amener au ferrailleur

–   Ouais ! Mais comment je sais quand il faut changer ?

–    Il faut d’abord répertorier tous les coûts directs et indirects liés à l’achat, à l’utilisation et à la fin de vie du produit.
Ensuite, il faut faire une estimation des coûts au fur et à mesure que le temps passe. Par exemple, la première panne va, vraisemblablement, arriver après une plus ou moins longue période sans panne, si tu as un produit neuf, alors qu’avec un produit d’occasion, elle va se produire plus tôt. Sauf si tu tombes sur une mauvaise série, dont la qualité est insuffisante, et alors la période de garantie est là pour ça, quand une garantie est proposée par ton fournisseur.
Quand tu arrives à un montant que tu estimes trop élevé, en cumulant tous les coûts, tu as calculé le TCO et alors tu changes ton produit

–    C’est pour ça que je paye une voiture plus chère à l’achat. Je veux de la qualité. J’en veux pour mon argent

–   Au fait ! C’est pareil quand tu commercialises un produit

–    Comment ça ?

–    Facile, le calcul est le même, sauf que tu compares ce que te coûte un produit, sa conception, son stockage, ses coûts de publicité et de commercialisation, la part des frais généraux inclus dans son prix de revient, etc., et ce qu’il te rapporte. Moins de personnes l’achètent, ou plus cher il te coûte, et plus vite tu remplaceras ce produit par un autre dans ton offre de vente

–    Alors, TCO, LCC et MTBF, c’est facile à comprendre !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Conditions pour restaurer ses données


Conditions pour restaurer ses données

restaurer ses données d'un i-phoneLorsque l’on subit un sinistre, même limité à un seul fichier perdu ou inaccessible, la copie du support de sauvegarde vers le disque dur, sensé contenir le fichier perdu, s’appelle une restauration.

La Reprise d’activité commence donc par la sauvegarde qui permet d’effectuer une restauration des données.

Et encore, faut-il avoir répondu à certaines conditions :

  1. Le système et le programme qui a permis la sauvegarde est-il toujours opérationnel ?
     
  2. Existe-il toujours un lecteur qui accepte de lire le support de sauvegarde ?
    Ex : les données sont sur une bonne vieille disquette, mais le lecteur ne lit que des DVD !
     
  3. La donnée a-t-elle été correctement et entièrement sauvegardée ?
     
  4. Si la donnée  est répartie sur plusieurs supports, sont-ils tous là ?
    Et dans quel ordre devront-ils être introduits dans le lecteur ?
     
  5. Le support de sauvegarde a-t-il conservé les données en bon état ?
    Lumière, chaleur, radiation, poussière, froid, humidité, oxydation, sont tous des phénomènes qui endommagent les supports de sauvegarde.
     
  6. Le mode de fonctionnement du logiciel de restauration est-il oublié ?
    Sa documentation, son fournisseur existent-ils encore ?
     
  7. Le support de sauvegarde est-il accessible ?
    Mis à la banque, la banque est fermée.
    Mis dans votre tiroir, celui-ci a brûlé en même temps que votre table.
    Mis dans un coffre ignifuge, les pompiers vous interdisent l’accès au bâtiment !
     
  8. Votre ordinateur, votre tablette, votre PM3 ou PM4, votre appareil photo, votre téléphone, sont-ils toujours disponibles sur le marché pour vous permettre d’acheter le matériel de remplacement et d’utiliser la même version de système et la même version du logiciel de sauvegarde que sur votre appareil qui vient de vous lâcher ?
     
  9. Vous y connaissez-vous suffisamment pour vous débrouiller par vous-même alors que votre informaticien maison, votre voisin, votre collègue, celui qui « sait » est parti en vacances à l’autre bout du monde ou a quitté l’entreprise ?
    Plus les logiciels utilisés sont complexes et plus les procédures de restauration sont aussi complexes.
     
  10. Les données sont sauvegardées sur Internet.
    Votre ligne de télécommunication a-t-elle été reconstruite ?
    A-t-elle un débit suffisant pour la restauration ?
     
  11. Vous faut-il tout restaurer alors que vous n’avez besoin que d’un seul fichier ?
    Et sur lequel des nombreux supports se trouve-t-il donc ?
     
  12. La sauvegarde incrémentale s’est parfaitement déroulée.
     
  13. Il faut reprendre la dernière sauvegarde intégrale et toutes les sauvegardes incrémentales qui ont eu lieu depuis, les restaurer les unes après les autres dans l’ordre pour reconstituer les données perdues ou endommagées.
     
  14. Tous les supports sont-ils là, numérotés, documentés, accessibles, en bon état ?
     
  15. Le virus qui a endommagé vos données, se trouve-t-il aussi sur la dernière sauvegarde ? La précédente  ?
    De quand date la dernière sauvegarde intacte et avec des données pas trop anciennes pour être exploitables ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Sauvegarde : Premiers pas vers la Reprise d’Activité (PRA)
Sauvegarde : Comment les données sont-elles sauvegardées ?
Les règles d’or de la sauvegarde

Schéma général d’un Plan de Reprise d’Activité
H1N1 Définitions de PRA et de PCA, Plan de Reprise d’Activités et Plan de Continuité d’Activités
Différences entre PRA et PCA, Plan de Reprise d’Activités et Plan de Continuité d’Activités

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Les étapes pour établir le planning de ce jour efficacement


Les étapes pour établir le planning de ce jour efficacement

agenda multi langues papierPour être efficace dans l’établissement de son planning, voici les étapes pour y parvenir

Étape 1 : Lister les tâches

  1. Lister les tâches que vous prévoyez pour la journée sans se préoccuper de leur importance, simplement celles qui vous passent par la tête.
     
  2. Reprendre cette liste en utilisant une lettre que vous écrivez à gauche de chaque tâche pour indiquer le type de tâche, par exemple :
    T pour Téléphone,
    C pour Courrier,
    R pour Réunion,
    D pour Déplacement,
    V pour Visite,
    P pour Planification de votre temps,
    etc.

Étape 2 : Fixer les priorités

  1. Tout simplement, entourez la lettre du type de tâche avec un cercle pour indiquer que la tâche est prioritaire pour cette journée

Rappel : une tâche urgente est une tâche importante qui n’a pas été exécutée à temps

Étape 3 : Estimer le temps et calculer le total

  1. Pour chaque tâche, estimez la durée en minutes ou en fraction d’heure (0.25 = 15 minutes) dont vous pensez avoir besoin pour exécuter la tâche et écrivez cette estimation à droite de la tâche
     
  2. Additionner les durées estimées

Étape 4 : Planifier

  1. Comparer le total des durées estimées avec la durée totale disponible pour exécuter toutes les tâches (exemple 8 heures de travail dans la journée)
     
  2. Si le total est inférieur à un tiers à la moitié alors tout va bien, vous pouvez commencer votre journée avec les tâches prioritaires, en laissant un durée tampon entre chacune d’elles afin de se préserver des imprévus ou, plus simplement au cas où vous mettrez plus de temps que prévu
     
  3. Si le total dépasse un tiers à la moitié du temps, vous devez reprendre votre liste des tâches et la travailler :
    • Décaler les tâches non prioritaires à une autre journée
       
    • Surtout ne diminuez pas les durées estimées, même si vous avez « un peu exagéré ».
      Si c’était le cas, alors vous pourrez reprendre les activités repoussées au lendemain avant la fin de cette journée

Pas plus d’un tiers à la moitié de la journée ?

C’est tout simplement que, statistiquement, votre journée est faite de tâches prévues et imprévues et que ces dernières prennent de la moitié aux deux tiers de votre temps de travail quotidien.

Et dans la journée ?

    • Rayer (Biffer) les tâches exécutées au cours de la journée
       
    • Inscrivez la durée réelle, sur la droite de la tâche, à la fin de celle-ci.
      Vous enregistrez mentalement ainsi les corrections à apporter dans vos prochaines estimations de durée et serez plus efficace dans vos futures planifications

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Quelques Règles pour bien planifier ses actions dans le temps
Principes de la planification

Les mauvais moments sont de bons sujets de conversation
C’était le bon temps, celui où l’on vivait selon le calendrier
les actes héroïques de nos ancêtres

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