Le syndrome de l’imposteur ou Suis-je à ma place


Ou « Ai-je le droit de postuler ? »

Le Tartuffe ou l'ImposteurLe syndrome de l’imposteur se manifeste dans le monde du travail.

C’est le même sentiment, fugace ou persistant, qui touche la personne qui est en poste, ou celle qui est en recherche d’emploi :
Celui de se sentir trop incompétent (e) pour travailler au poste qu’on occupe ou qu’on aimerait bien occuper.

Le syndrome de l’imposteur touche qui et quand ?

Ce sentiment touche tous les âges, tous les métiers, à tout moment dans sa carrière : du débutant au chevronné.

Cependant, il est plus fort dans les moments importants de changement :

  • Lorsque votre promotion est annoncée,
  • Suite à une critique ou à une série de critiques sur son travail,
  • Réflexion sur un éventuel départ de l’organisation pour laquelle on travaille,
  • Bilan sur sa carrière, ses compétences, ses expériences, ses capacités,
  • Au moment d’envoyer une candidature à un poste,
  • etc.

Certains passent leur carrière entière sans se poser une seule fois la question de savoir si, il ou elle, avait la légitimité d’occuper chacun de ses postes.

Celles et ceux, qui se sentent ou se sont sentis en décalage avec le poste, sont ainsi en fonction des traits de caractère suivants, détectés par des chercheurs de l’université de Gand en Belgique :

  1. Conscience professionnelle,
  2. Névrose,
  3. Amabilité,
  4. Franchise,
  5. Extraversion,
  6. Perfectionnisme,
  7. Satisfaction au travail,
  8. Engagement envers l’entreprise

Pourquoi ?

L’autocritique et le perfectionnisme sont les principales sources du syndrome de l’imposteur.

Ajoutez une bonne dose de manque de confiance en soi, et vous avez les ingrédients du doute sur ses capacités et sur le fait d’avoir ou de postuler au « bon » poste.

Dans une description de poste et au cours de l’entretien d’embauche avec le supérieur hiérarchique, il existe des différences ou des lacunes dans le profil du postulant ou du salarié par rapport au « candidat idéal », défini par l’employeur.

Ce sont ces points faibles, ces lacunes, ces manques qui donnent le sentiment inconfortable de prendre la place de quelqu’un de plus qualifié.

Ben alors ?

C’est se méprendre sur la démarche de recrutement.
Si vous êtes à ce poste, c’est que le recruteur a estimé que vous êtes capable, par vous-même ou par des formations internes ou par un coaching interne, de combler les compétences absentes ou lacunaires.

C’est ce qui vous donne une marge de progression.
C’est là qu’interviennent les fameuses Soft Skills ou compétences comportementales, celles qui vous permettent de vous perfectionner et donc de remplir vos missions au mieux pour vous et pour l’entreprise.

Se débrouiller tout (e) seul (e) ou demander de l’aide sont deux possibilités pour apprendre et mettre en œuvre ce qu’il faut pour répondre à la confiance de votre manager et de votre employeur.

Certaines tâches sont plus compliquées que d’autres.
Considérez-les comme des épreuves, des obstacles à franchir avec succès, grâce à votre esprit et à votre habilité à agir au mieux.

Dites-vous bien que si vous avez ce poste, c’est que vous le valez bien, même si, parfois, vous en doutez.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le bore-out : « Quel ennui ! »


Le bore-out, c’est quoi ?

bore-out et burn-outSur le lieu de travail, nombreuses sont les situations où l’ennui s’installe.

Vous arrivez au travail et vous vous sentez fatigué (e) avant même de commencer et cela se poursuit toute la journée.

Ce qu’on appelle l’ennui au travail s’exprime par un nouveau mot : le bore-out. C’est un syndrome d’épuisement professionnel, au même titre que le burn-out.

Cette théorie a été présentée dans un livre écrit par deux consultants d’affaires suisses, Peter Werder et Philippe Rothlin, dans lequel ils émettent l’hypothèse que le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui se caractérise par trois éléments :

  • l’ennui,
  • l’absence de défis
  • le désintérêt

C’est important ?

Plus de 30 % des salariés seraient concernés, selon l’étude de Christian Bourion et Stéphane Trebucq, « Le bore-out-syndrom ».

Le phénomène de l’ennui au travail est ancien. On l’appelle aussi démotivation au travail.

Il est du rôle du manager de traiter ce phénomène avant que la frustration du salarié le conduise à des arrêts de travail, à un étalement de son travail dans le temps ou à aller voir si les tâches proposées par d’autres entreprises ou organisations lui conviennent mieux.

Qui est concerné ?

Tous les métiers et toutes les entreprises sont concernés. Ce syndrome touche toutes les catégories socio-professionnelles.

Il s’agit de l’adéquation entre les aspirations personnelles de chaque salarié avec ses tâches au travail. Ce syndrome apparaît plus fréquemment chez des stagiaires lorsqu’ils sont sollicités pour faire des photocopies ou apporter du café, alors qu’ils sont là pour apprendre leur futur métier.

On le retrouve aussi chez les apprentis. Lorsqu’un employeur lui confit des tâches qui sont différentes et peu intéressantes pour celui ou celle qui doit les exécuter.

Quant aux autres salariés, de multiples causes peuvent les conduire au bore-out :

  • Avoir fait le tour de son métier.
    Les seniors sont les plus concernés, ainsi que les ambitieux (on peut cumuler les deux !) qui veulent toujours progresser et qui ne voit aucune perspective.
  • Se retrouver seul (e) ou « au placard ».
    Pas ou peu de contact avec les autres, aucune tâche particulière ou des tâches ennuyeuses, avec des moyens insuffisants, vont générer un stress par l’ennui
  • Avoir une routine qui rend le temps qui passe très long.
    La répétition des gestes ou des tâches n’apportent aucune satisfaction. L’esprit est libéré pour des pensées sans rapport avec le travail, la frustration s’installe.
  • Être trop qualifié (e).
    Les tâches semblent trop faciles, sont trop rapides à exécuter, grâce à ses connaissances ou son expérience. L’ennui s’installe très rapidement et l’envie d’avoir un poste à sa mesure se fait fortement ressentir
  • Manquer d’activité.
    Avec la baisse d’activité dans certaines entreprises, il y a de moins en moins de choses à faire, de dossiers ou de demandes à traiter, de produits à fabriquer, de clients à servir, etc.

Le bore-out touche aussi :

  • les chômeurs
  • les retraités
  • les invalides
  • les handicapés
  • les femmes à la maison
  • les jeunes en formation ou scolarisés

Le désoeuvrement, consenti ou volontaire, est également générateur d’ennui. Les occupations peut valorisantes ou sans rapport avec ses centres d’intérêt, l’incompréhension des autres à sa situation, etc. mènent au bore out.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Burnout : Symptômes, Causes et Conséquences


Le burnout ou Syndrome d’épuisement professionnel mérite d’être analysé

TechnologiaC’est ce qui a été réalisé dans une étude de Technologia, publiée en février 2014

Symptômes

Les principaux symptômes qui mènent au burnout sont le travail excessif et le travail compulsif, ainsi que l’épuisement émotionnel au travail :

  • 15% se sentent vidés affectivement
  • 15% considèrent que travailler toute la journée est vraiment pénible
  • 20% se sentent usés à force de travailler
  • 25% sont épuisés à la fin de la journée
  • 25% se sentent fatigués en se levant le matin

Ces chiffres sont arrondis.

Causes

Les principales causes du syndrome d’épuisement professionnel sont :

  • L’intensité du travail
  • La pénibilité du travail
  • Le manque de temps
  • Les relations avec les autres
  • Le temps de transport
  • La perte de sens du travail

Conséquences

Ce sentiment d’épuisement au travail n’a aucune conséquence sur la santé pour 60% des personnes interrogées et même un impact positif pour 10% d’entre elles. Par contre, l’impact est négatif pour 30%.

Pire, 30% ont même songé au suicide !

On pourrait penser que les personnes sont soutenues par leurs familles et leurs amis, collègues, etc. C’est le cas… pour seulement 50% d’entre eux.

Il reste donc 50% qui sont proches de s’effondrer au travail sans soutien quelconque de leur entourage.

Le burnout et vous

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Burnout ou Syndrome d’épuisement professionnel


Le burnout est appelé aussi syndrome d’épuisement professionnel

bougie consumée ou burn outLe mot vient de l’anglais « burn out » signifiant « carbonisé », en référence à la bougie qui se consume par le centre, laissant la paroi extérieure quasiment intacte.

En français, le terme est repris pour désigner le syndrome d’épuisement professionnel ou usure professionnelle.

L’un comme l’autre sont des termes désignant une maladie du comportement en milieu professionnel, que l’on étant parfois aussi aux milieux extra-professionnels, en particulier dans des activités artistiques.

Caractéristiques du burnout

Cette notion s’étend à toute personne dont l’activité implique :

  • un engagement personnel important,
  • une soumission à un stress,
  • un état d’épuisement physique et intellectuel,
  • un investissement émotionnel,
  • une grande responsabilité vis-à-vis d’autres personnes,
  • une perte de motivation, surtout quand les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes,
  • un idéal de performance et de réussite.

Cet état d’épuisement vient petit à petit, à tel point que le mal est fait avant de s’en rendre compte.
Les personnes au bord du burnout parviennent à repousser l’échéance grâce à un effort de plus en plus important.

C’est l’entourage de la personne concernée qui tire le signal d’alarme.
Plusieurs symptômes cumulés conduisent à se poser la question de l’épuisement professionnel.

  • une négligence des activités extra-professionnelles, même les plus simples comme manger ou dormir,
  • une indifférence vis-à-vis des autres,
  • une perte de la notion de temps,
  • un manque d’attention,
  • une irritabilité ou/et une impatience accrues,
  • des douleurs physiques, sur tout le corps ou chroniques sur quelques points du corps…

Et vous ?

Plus la fréquence de l’observation de tels comportements est rapide, plus le risque est important.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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