Comment calculer la rentabilité d’un site Internet


Retour sur investissement numérique

ROI ou seuil de rentabilitéLa rentabilité commence quand les sommes dépensées sont dépassées par les revenus issus de l’investissement.

Si, au départ, la création d’un site Internet servait à se faire connaître, sous la forme de site « vitrine », ou à vendre, sous la forme de site « marchand », les internautes ont réclamés, depuis longtemps, des sites Internet de « services ».

Ces services peuvent être des outils comme des logiciels de bureautique ou de stockage, ou des démarches administratives, par exemple, ou encore pour remplacer la télévision avec des programmes à la demande.

La diversité des actions possibles au travers de la Toile a grandi à tel point qu’Internet est devenu incontournable.

Les dépenses liées à la création et à l’entretien des sites Internet croissent avec la complexité mise en oeuvre.
Plus c’est simple pour l’utilisateur ou visiteur, et plus le côté caché est complexe et les dépenses importantes.

Les ROI selon l’usage

Le retour sur investissement va dépendre du type de site et de son objectif

Vente en ligne

ROI = Chiffre d’affaires généré par les visiteurs sur le coût de référencement, ou sur le coût de la campagne publicitaire, ou tout autre investissement

Notoriété

ROI = Durée des visites des internautes sur le coût de l’investissement

ou

ROI = Nombre de visites sur le coût de l’investissement

ou

ROI = Nombre de fois où le lien est affiché dans les pages de résultats sur le coût de l’investissement

Recrutement et autres Actes sur le site

Un acte peut être le remplissage d’un formulaire, l’inscription à un abonnement, une participation à un forum, une candidature, etc.
Pour ce type de site,

ROI = Nombre d’actes effectuées sur le coût de l’investissement

Quel que soit le critère retenu, il est important de choisir le montant de son investissement en fonction de ses moyens et, surtout, en fonction des résultats attendues, c’est-à-dire de la rentabilité de l’investissement.

La question est : « le jeu en vaut-il la chandelle ? »

Si le temps passé et l’argent consacré à la création ou l’amélioration de son site ne donnent pas un ROI satisfaisant, il est alors temps de changer de stratégie.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Efficacité : Oubliez la perfection
Crise : pistes pour une réduction des coûts informatiques
Site marchand ou e-commerce : Conditions générales de vente

Facebook : Reach, Edge Rank, Newsfeed ; Explications
Emploi ou Business : Googelisation et e-réputation
Les déclarations des entreprises doivent se faire en ligne

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Récapitulatif 18 Informatique
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Efficacité : Oubliez la perfection


Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

perfectionUn point faible que les candidats utilisent souvent dans les entretiens d’embauche, faute d’avoir trouvé mieux comme point faible présenté faussement comme un point fort, est le perfectionnisme.

Or, ces candidats ignorent ce que cela implique. La recherche de la perfection est vraiment un frein à l’efficacité en entreprise.

Sommaire :

  1. Principe de Pareto ou principe des 80-20
  2. Si être productif signifie être égoïste, alors soyez égoïste
  3. Ce n’est pas une question de temps, c’est une question d’énergie
  4. Démarrez seulement lorsque vous êtes vraiment prêt
  5. Laissez-vous guider par sa paresse permet de trouver le chemin le plus facile
  6. Faites ce qui permet d’avoir un résultat le plus rapidement
  7. Ralentissez quand vous pensez qu’il faut le faire
  8. Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

Plus vous cherchez la perfection et plus vous allez passer du temps à traquer le moindre défaut dans le résultat de vos actions. Votre production sera ralentie et vous serez moins productif que ce que l’entreprise attend de vous.

Et la rentabilité alors !

Que vous soyez dans un service de recherche et développement, dans un bureau d’étude, un bureau des méthodes, un atelier de fabrication, un service qualité, dans la logistique, à un moment donné, le produit ou le service sera bien à vendre.

Or, plus le temps de la création du produit et du service sera long, plus il sera coûteux et plus il faudra attendre avant de le commercialiser. La rentabilité du produit, sa qualité et votre productivité vont de pair.

Un frein

Le perfectionnisme des uns freine les autres, ceux dont les actions suivent les autres.

Il suffit de penser aux multiples années de perfectionnement et de mise au point, puis aux produits dérivés, successeurs de ceux qui ont été inventés et commercialisés, pour se rendre compte que les bureaux des brevets continueront d’exister longtemps.

Le téléphone, le gramophone, l’ampoule, la batterie électrique, le moteur, l’horloge, entre autres, sont des exemples d’inventions anciennes qui ont été perfectionnées au cours des années. Et pourtant, elles ont été mises au point et commercialisées à de nombreuses reprises sous une forme ou sous une autre.

Si vous attendez trop pour terminer votre travail, celui-ci risque de ne jamais être fini. À quoi cela vous aura-t-il alors servi de travailler ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Amélioration : 10 principes pour être efficace en entreprise et ailleurs
Recherche d’emploi : Surqualifié (e) pour le poste
10 conseils pour décider de poursuivre ou d’abandonner une décision

Parler anglais dans un entretien d’embauche : How goude is ior english ?
Les causes des dysfonctionnements
Analyse de mes habitudes de travail

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Efficacité : La lenteur est productive


Efficacité : Ralentissez quand vous pensez qu’il faut le faire

Raaalllennntiiiiissssseeeezzzz !

Thomas A. Edison

Thomas A. Edison

Le principe de « faire vite et bien » est inculqué, dès notre plus tendre enfance, dans nos esprits.

Être efficace passe par une bonne préparation et l’obtention rapide d’un premier résultat, toutefois, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

Sommaire :

  1. Principe de Pareto ou principe des 80-20
  2. Si être productif signifie être égoïste, alors soyez égoïste
  3. Ce n’est pas une question de temps, c’est une question d’énergie
  4. Démarrez seulement lorsque vous êtes vraiment prêt
  5. Laissez-vous guider par sa paresse permet de trouver le chemin le plus facile
  6. Faites ce qui permet d’avoir un résultat le plus rapidement
  7. Ralentissez quand vous pensez qu’il faut le faire
  8. Finissez rapidement, souvent, sans rechercher la perfection

Prendre du temps

La mise au point de l’ampoule à incandescence a pris du temps, car Edison a utilisé 6 000 substances différentes avant de trouver celle qui dure le plus longtemps pour un éclairage suffisant.

Un inventeur de cet acabit est une exception. Ses inventions ont été une combinaison d’un cheminement intellectuel et de séries d’expérimentations. De nos jours, Internet facilite l’accès à la connaissance. Toute la connaissance de l’humanité est la disposition de tous les inventeurs du monde entier, sous réserve d’avoir des connaissances linguistiques et techniques suffisantes ou un bon traducteur.

Rythme et pauses

Ralentir son rythme de travail, lever la tête de temps en temps, faire des pauses. Tout cela permet de réfléchir, tout en permettant de renouveler son énergie par l’alimentation et le repos. L’inventeur du radar a eu l’idée de son appareil durant son sommeil.

Ralentir permet aussi de vérifier le résultat partiel de son travail et d’ajuster ainsi le temps restant à prévoir ainsi que les coûts et les moyens nécessaires pour parvenir au résultat attendu.

Ce besoin de prendre du recul, de freiner son travail, permet aussi une meilleure rentabilité dans la mesure où la qualité de son travail augmente lorsque le rythme reste à la portée de l’exécutant. Certes, des machines et des outils facilitent le travail et augmente la productivité, cependant l’Homme doit continuer de les maîtriser. Produire plus que nécessaire est un gâchis, une perte d’argent et de temps donc de productivité.

Même Edison, détenteur de plus de 1 000 brevets, l’avait compris, puisqu’il est l’auteur de la maxime :

« Ne jamais inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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En complément :

Loi de Fraisse (Paul) : La perception du temps est subjective
Pour bien parler : respirez correctement
La prononciation, que faire contre le bégaiement, le balbutiement, le bredouillement

Quelles sont les pauses raisonnables qui m’aident dans mon travail
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Le TCO ne suffit pas pour changer de logiciel en entreprise


Le TCO permet de savoir quand changer de logiciel, mais ça ne suffit pas

Représentation schématique de la qualité de logiciel

source : Wikipedia

Il faut partir aussi du principe que le logiciel dure plus longtemps que le matériel où il sera installé : Un ERP est amorti sur 7 ans alors qu’un PC fixe l’est sur 3 ans et un PC portable sur 2 ans.

Quant aux logiciels, généralement amorti sur 1 ou 2 ans, sauf ERP (= PGI, Progiciel de gestion intégrée), cela dépend de leur origine et il y a quatre types :

  1. Le système, attaché et fourni avec le matériel, dont la durée de vie est identique à la machine, son coût est intégré à celui de la machine
    .
  2. La bureautique et assimilés, dont la durée de vie est identique à 1 ou 2 fois la durée de vie du système, bien que cela dépend de la fréquence de l’évolution des versions de Windows, de Linux ou d’un autre.
    C’est ainsi que Office2003 est encore utilisé malgré les versions 2007n 2010 et suivantes
    .
  3. Les progiciels métiers, plus spécialisés que les logiciels généralistes que sont ERP et bureautique, sont développés par des entreprises extérieures et répondent à un besoin très précis, tout en étant commercialisés.
    Par exemple, la PAO, Publication Assistée par Ordinateur, la DAO, Dessin Assisté par Ordinateur, un CRM, Gestion de la relation client, etc. Ils coûtent chers et le but est de les conserver le plus longtemps possible. Parfois, ils évoluent aussi et alors il faut faire évoluer l’ensemble de leur environnement : matériels et logiciels, en même temps.
    Cette remarque concerne aussi les bases de données de type Oracle ou autre que j’assimile aux logiciels
    .
  4. Les développements spécifiques sont de deux ordres :
    – Les « purs » développements car aucun logiciel ne peut répondre au besoin, qu’il faut donc couvrir par des programmes spécifiques, par soi-même ou en sous-traitance. Les coûts sont là encore différents selon qui développe et qui maintient les développements.- L’autre ordre est celui des interfaces entres les logiciels et progiciels.
    Par exemple, entre un logiciel de paie et un logiciel de comptabilité ou de trésorerie, entre un logiciel de CAO et un ERP, un CRM et un ERP.

    Ces interfaces sont indispensables pour simplifier le travail de transfert d’informations d’un logiciel à l’autre.

    Elles concernent aussi des transferts entre systèmes différents. Par exemple, entre un lecteur de badge et le système des ressources humaines ou de la sécurité des bâtiments.

    A chaque fois, qu’un des composants changent les interfaces sont à refaire et cela peut s’avérer très coûteux. Malheureusement, c’est la rentabilité de l’entreprise qui est en jeu. Elles sont donc indispensables, même si parfois on se dit qu’il vaut mieux ressaisir les données plutôt que de les transférer.
    Ce n’est pas possible car purement numérique ou encore parce que la volumétrie est trop importante et l’embauche de personnels ne répond pas à ce besoin, et cela coûte aussi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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TCO : Les éléments à prendre en compte pour le calcul
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Pourquoi un schéma directeur ?

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Choix par évaluation de projet


Choix par évaluation de projet

choix par évaluation de projetUne variante à la méthode de choix de projet par la moyenne pondérée est le tableau ci-joint où critères et pondération sont pré-définis, dans l’entête du tableau.

Il suffit d’attribuer une note, par projet, de calculer la moyenne pondérée et de comparer les résultats des chances de succès des demandes et de succès des réalisations.

Il est demandé d’utiliser les Directives pour la notation des projets indiquées après le tableau
 

Projets

Succès des
demandes

Succès des
réalisations

Moyenne Vital
pour
réalisa-tion
des
objectifs
Rentabilité Total
pondéré
Réalisation du
problème
Disponibilité
utilisateur
Coûts
de
dévelop-pement
Support
multiple
Total pondéré
0.6 0.4 0.6 0.4 0.2 0.2

Projet
1

Projet
2

 

Directives pour la notation des projets :

Succès des demandes

Vital pour la réalisation des objectifs

5 = vital pour la survie de l’entreprise
0 = sans impact pour la survie de l’entreprise

Rentabilité

5 = ROI supérieur à 40%
3 = ROI de 15 à 20%
0 = ROI inférieur à 5%

Succès des réalisations

Résolution du problème

0 = si l’utilisateur et le SI ne savent pas comment résoudre le problème
5 = si les deux parties savent exactement comment

Disponibilité de l’utilisateur

0 = si l’utilisateur est difficilement disponible, peu motivé ou peu familiarisé avec l’informatique
5 = si l’utilisateur responsable du projet est un ancien informaticien ou a déjà participé avec succès à un tel projet

Coût de développement

0 = si le temps est d’environ un mois
5 = si le temps est supérieur à 18 mois

Support multiple

0 = si le projet n’est que pour un service
5 = s’il concerne plus de 3 services ou départements

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Règles et axiomes d’un chef de projet
Merise Méthode de gestion de projet obsolète
ITIL CMM Méthode de gestion de projet libération ou contrainte

Choix de projets : Méthode de la moyenne pondérée
Choix de projets : Méthode de la rentabilité
Liste des Coûts et Produits des projets informatiques

Autres Informatique :

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Choix de projets Méthode de la rentabilité


Choix de projets Méthode de la rentabilité

rentabilité des projetsLorsque plusieurs projets ou variantes de projet sont à l’étude, il arrive un moment où il faut choisir l’ordre dans lesquels on va les traiter.

Cette méthode va même permettre d’abandonner des projets dont la rentabilité n’existe pas ou est insuffisante.

Deux indicateurs servent pour aider au choix : Le Taux de Rentabilité et le Taux de Liquidité.

Les sources de coûts et de revenus d’un projet sont indiquées dans la Liste des Coûts et Produits d’un projet informatique dans ce blog.

Taux de rentabilité = Revenu Annuel moyen / ((Coût Investissement – Valeur Résiduelle) /Durée de l’Investissement)

Soit TR = (RA / DI) / ((CI – VR) / DI)

Taux de liquidité = Coût de l’Investissement / Revenu Annuel moyen

Soit TL = CI / (RA / DI)

Plus le taux de rentabilité est élevé, meilleur est le projet.

Plus le taux de liquidité est faible, meilleur est le projet.

Exemple :

Variante 1 :

Si les dépenses de 1160 s’étalent sur 6 années, sans valeur résiduelle, pendant lesquelles le revenu attendu est de 1865 alors

Le taux de rentabilité est : (1865/6) / (1160/6) = 1.61

Le taux de liquidité est : 1160 / (1865/6) = 3.73

Variante 2 :

Si les dépenses de 1160 s’étalent sur 5 ans, avec une valeur résiduelle de 265, pendant lesquelles le revenu attendu est de 1608 alors

Le taux de rentabilité est : (1608/5) / ((1160-265)/5) = 1.80

Le taux de liquidité est : 1160 / (1608/5) = 3.61

Conclusion : La variante 2 sera préférée à la variante 1

Attention : Les calculs de cet exemple ne tiennent pas compte du Taux d’Actualisation Annuelle (inflation, …), les résultats diffèrent alors.
Cependant dans une période de taux d’actualisation faible, ou, dans le cas d’étalement sur une période à courts ou moyens ternes, une présentation de ces taux telle que présentée ci-dessus suffit généralement pour permettre le choix de l’ordre des projets ou des variantes de projet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Liste des coûts et des produits d’un projet informatique
Choix de projets Méthode de la moyenne pondérée
Méthode de choix de progiciel

Comment choisir un progiciel ?
Choix par évaluation de projet
Critères commerciaux de choix d’un progiciel

Autres Informatique :

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