Postuler : 6 freins psychologiques Partie 2 sur 2


3 autres freins à faire disparaître

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Postuler : 6 freins dans votre tête Partie 2 sur 2

4/ Votre crainte de la concurrence

Pour devenir astronaute ou président de la République, la concurrence est effectivement rude.

Votre persévérance et vos soutiens vont vous aider à vous montrer sous votre meilleur jour.

haka pour contre la peur de à la concurrence

haka pour vaincre sa peur ou la donner aux concurrents

Dans votre recherche d’emploi, la solitude est mauvaise conseillère. En emploi, vous êtes aussi confronté à la concurrence.
Vos collègues, votre responsable hiérarchique ou vos subordonnés, sont tous à l’affut de vos erreurs. Ils vous jugent tous les jours, certains avec bienveillance, d’autres…

Comme dans une course cycliste, un seul sera vainqueur. Vous décrochez le poste parfois sur un détail.

Faites de votre mieux. Vos concurrents sur le poste feront pareil de leur côté. La prise de décision appartient aux recruteurs.
Peu importe que vous soyez seul, dix ou cent candidats, vous avez tous autant de chance.

Les mathématiques sont une science, le recrutement est une appréciation humaine.

5/ L’offre est ancienne

Il arrive que le recrutement prenne plus de temps que prévu. Il arrive aussi que la personne choisie, quitte son nouveau poste durant sa période d’essai. Le recrutement repart donc à zéro.

De même, la description du poste dans l’offre d’emploi décourage trop les candidats de postuler, sans compter les aprioris sur les conditions de travail qui vous rebutent.

ancienne pub pour trouver un emploi

La date de publication de l’offre d’emploi est trop ancienne à vos yeux ? Dites-vous qu’en arrivant après les premières candidatures, la vôtre a de plus forte chance de se trouver sur le haut de la pile.

Il est possible que tous les candidats précédents aient été rejeté, alors que votre candidature arrive à point nommé.

Avec le temps, le recruteur, qui peine à recruter, assouplit ses critères de recherche. Des critères qu’il mettait, au départ, comme indispensables, vont devenir des critères moins importants pour son choix.

6/ Vos prétentions salariales

Parfois, une offre d’emploi indique la fourchette de salaire envisagée. Généralement, c’est une mention absente. Pourquoi ce phénomène devrait-il vous freiner ?

Quand vous recherchez, sur Internet, les salaires pratiqués, vous vous apercevez qu’ils sont plus élevés que ce qui est proposé ou plus bas que ce que vous espériez.

D’abord, seuls ceux qui considèrent avec un bon salaire remplissent les questionnaires en ligne, ce qui fausse les résultats des rémunérations moyennes.
Ensuite, la loi du marché est un rapport de force entre l’offre et la demande.

le salaire de la peur

quel était le montant du salaire dans ce film ?

Les métiers en tension sont plutôt bien payés pour attirer les candidats. Il en est de même de toutes les spécialités. Les experts sont recherchés.

Ce qui compte, c’est l’adéquation entre vos besoins et la rémunération, sous réserve que l’employeur soit en mesure de vous payer à hauteur de vos espérances.
Il doit faire avec la rémunération des autres salariés en place, surtout de ceux de la même équipe.

Néanmoins, le salaire se négocie aussi au moment de l’embauche. Vous pouvez avoir des surprises et une meilleure rémunération, en fin de compte, que celle que vous imaginiez au départ, même si elle est au-dessus de la fourchette écrite dans l’annonce.

Conclusion

Vos hésitations à envoyer votre candidature sont le plus souvent dans votre tête. Elles sont guidées par votre éducation, des on-dit, des préjugés, des croyances.

Les recruteurs cherchent, avant tout, des collaborateurs capables de satisfaire aux besoins de l’entreprise. Alors éliminez vos états d’âmes, lancez-vous.

Si vous échouez, postulez ailleurs. Vous gagnerez en confiance en soi, puis en estime de soi et vous décrocherez le poste qui vous convient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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La fameuse courbe du deuil


La courbe du deuil

La fameuse Courbe du deuil, inventée en 1969, par Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et fervente défenseur des soins palliatifs, fait l’objet de multiples variantes.

la courbe du deuil par Philippe GarinElle est utilisée notamment :

Le nombre d’étapes ainsi que leur désignation varient selon le domaine et la version.

Elle montre les émotions suscitées par l’annonce de la mauvaise nouvelle, au cours du temps.

La période de deuil est plus ou moins longue selon chaque personne, car les étapes peuvent être passées très rapidement ou très lentement.

Des allers et retours peuvent avoir lieu, entre la partie montante de la courbe et la partie descendante.

Toutes les courbes du deuil, passent par les mêmes 5 étapes du modèle original.

Les étapes

Tout commence au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle, le décès d’un proche, un divorce, une restructuration d’entreprise, l’arrivée d’un nouveau logiciel, la perte de son emploi, etc.
Elle provoque un choc négatif.

1. Le déni

Difficile de croire à cette mauvaise nouvelle. L’incrédulité et l’incompréhension dominent.

Le refus et le rejet sont les premières réactions.

Malheureusement, il faut se faire à l’évidence : L’annonce est vraie.

2. La colère

Tout de suite après le déni, vient une période de colère.

Elle se traduit par une forte montée d’émotion qui pousse à se révolter contre le changement de situation imposé.

Cette montée d’énergie génère une argumentation, des tentatives de faire changer d’avis, quand c’est possible. Seulement, la décision ou la situation est irréversible.

C’est alors que l’inertie démarre et paralyse.

3. La tristesse

Vient alors la tristesse, car la situation passée est bien passée.

C’est une période d’absence de ressort, de lassitude.

Pour certains, cela peut se traduire physiquement, impossible de sortir de son lit, de chez soi, de penser correctement.

Le désespoir et la dépression peuvent être au rendez-vous.

L’avenir semble tellement lointain.

4. L’acceptation

Après la tristesse, bien naturelle, vient l’acceptation de la situation.

Pas moyen de revenir en arrière. C’est une période de résignation.
Parfois aussi de pardon auprès de ceux qui ont subi la colère et la tristesse autour de soi.

C’est la quête d’un sens nouveau, tourné vers l’avenir. La vie continue.

L’énergie revient et l’intérêt se porte sur comment se reconstruire et reconstruire sa vie future, vie privée ou/et professionnelle.

5. L’intégration

La mauvaise nouvelle devient un souvenir, certes douloureux et pourtant intégrée parmi ses souvenirs.

La sérénité revient. De nouvelles forces se rassemblent pour construire un nouveau présent et un nouveau futur. »

« C’est la vie.

The show must go on »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Recrutement : Refuser un poste en se préservant


Refuser un poste en préservant l’avenir

non merciRien de pire que de refuser un poste en mettant à mal la relation établie avec le recruteur.

Qu’il soit recruteur professionnel, externe ou interne, ou occasionnel, le recruteur est une femme ou un homme avant tout, au même titre que la candidate ou le candidat.

Les uns et les autres ont droit au respect.

Dire non avec tact

Il existe autant de raisons pour un candidat de refuser un poste que de recruteurs pour rejeter une candidature.

Si nombre de recruteurs se permettent de laisser les candidats recalés sans réponse, un chercheur d’emploi se doit d’annoncer son refus.

Un mail est le minimum, un appel téléphonique est préférable.

Inutile de faire un long discours ou de justifier sa réponse négative. Annoncez simplement qu’après réflexion, vous avez pris la décision de retirer votre candidature, parce que vous privilégiez une autre piste. Cela suffit.

Vous pouvez, bien entendu, fournir plus de détails, selon votre volonté.

Garder le contact

Il est possible qu’un autre poste, proposé par le même recruteur, dans le même contexte ou dans d’autres circonstances, puisse vous intéresser.

Si vous avez joué de la chaise vide, ou ghosting, ou si vous avez été véhément (e) lors de votre refus, il est fort probable que votre candidature échoue. La rancune est tenace.

Mieux vaut remercier le recruteur du temps passé avec vous durant le recrutement en cours.
Ajoutez que vous souhaitez qu’il vous contacte au cas où votre profil conviendrait pour un autre poste à pourvoir dans le futur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Simulez l’inaptitude quand vous en avez besoin


Pas le temps, comment dire non ?

Vue côté manager

inaptitudeUn des rôles du manager est de répartir les tâches à mener entre ses collaborateurs, selon leurs compétences.

C’est une règle à avoir en tête lors d’un recrutement. Une entreprise embauche un candidat parce qu’il est à même d’exécuter les tâches qui lui seront confiées.

Un bon responsable est celui, ou celle, qui va s’entourer de personnes parmi lesquelles il trouvera toujours les compétences qu’il recherche pour déléguer une tâche.

Seulement voilà ! Pour des nombreuses raisons, plus ou moins rationnelles, le chef a tendance à confier beaucoup de tâches aux plus compétents et moins aux autres.

Parfois même, il est obligé de mener seul certaines tâches car personne d’autre, dans son équipe, ne peut le faire à sa place.

Vue côté collaborateur (trice)

Il arrive, du côté du collaborateur, que ce dernier soit submergé de tâches à accomplir qui s’accumulent sans qu’il en voit la fin.

Soit il accepte tout ce qui lui est demandé car il est très compétent, soit il n’en peut plus, frise le burn-out, ou, au contraire, il sent qu’il ne réussira pas à parvenir au résultat attendu par son chef.

Simuler = rejet

Pour celles et ceux qui n’ont pas envie de faire le travail demandé ou qui ne se sentent pas à la hauteur ou qui pensent être dans incapacité d’atteindre le résultat dans le délai demandé, ils arrivent de simuler.

Cette simulation se traduit par une apparence de surmenage, qui est peut-être réel malheureusement. Idem pour la maladie.

Certains sont des spécialistes dans le défilement et attendent que le chef choisisse une autre collaborateur, et peuvent même aller jusqu’à faire l’éloge d’un collègue pour de dégager de la délégation.

D’autres vont plus loin et comment à répondre au manager qu’ils n’ont pas les aptitudes ou les connaissances nécessaires pour exécuter la tâche demandée.

Attention, cependant : Le chef peut se rendre compte qu’il s’agit d’une simulation et alors des sanctions sont à craindre.

Il est aussi possible que le collaborateur passe pour un incompétent et risque de se voir fermer toute possibilité de promotion. Il peut même craindre un licenciement pour incompétence, motif de licenciement souvent utilisé dans les entreprises.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Le bronzage du candidat en entretien d’embauche


Retour de vacances et recherche d’emploi

marque de bronzageIl est vrai que les demandeurs d’emploi ont le droit à des vacances.

Pour toute absence, pour une interruption de sa recherche d’emploi de plus de 7 jours et donc de son obligation de recherche, le demandeur d’emploi doit signaler ses « vacances » à Pôle emploi. Le nombre de jours concernés est limité, exactement comme le nombre de jours de congés d’un salarié.

C’est durant l’été que ces vacances ont le plus souvent lieu.
Soleil, plage, campagne ou montagne, sont à l’ordre du jour. Un peu de détente fait toujours du bien, n’est-ce pas ?

Le bronzage et l’entretien d’embauche

Lorsque le candidat, ou la candidate, revient tout bronzé de cette trop brève période de repos ou d’activités récréatives, arrive le moment de relancer sa recherche d’emploi.

CV, Lettre de candidature, rendez-vous à un entretien d’embauche. Tout va bien.

Voilà qu’arrive l’entrevue proprement dite.

Indifférence

Le meilleur cas possible est l’indifférence du recruteur en vous voyant bien bronzé. Il s’en fiche et se concentre sur vos savoir-faire, vos qualités personnelles et votre capacité à occuper le poste et à en assurer les responsabilités.
Tout va bien.

Bronzage du recruteur

Chouette, le recruteur aussi est bronzé !

C’est un sujet de conversation. Il engage alors la conversation sur vos loisirs, vos activités durant vos vacances, histoire d’avoir un moment détendu durant l’entretien.

L’essentiel est ailleurs, cependant, le bronzage permet d’échanger sur les dernières lignes de votre CV.

Là, c’est à vous de montrer que vos loisirs sont bien séparés, dans le temps, de votre travail, tout en enrichissant votre capacité à accomplir vos tâches pour votre futur employeur avec plus d’efficacité, grâce aux connaissances et aux savoir-faire que vous avez acquis durant vos périodes de loisirs.

Le recruteur est tout blanc

Coincé dans son bureau pendant que vous vous la couliez douce sur le lieu de vos vacances, le recruteur attend ses congés avec impatience.

Il va envier votre bronzage, durant un court instant.

La question est de savoir si cela va pénaliser votre candidature.

Votre bronzage va-t-il l’indisposer au point qu’il la rejettera ?
Va-t-il chercher à vous montrer que, si lui est resté travailler, vous auriez dû continuer à chercher un emploi plutôt que de profiter d’un moment de détente que lui, ou elle, n’a pas eu ?

C’est impossible à dire.

Toutefois, vous avez toujours la possibilité, si l’occasion de présente, de lui demander quand, lui, ou elle, va prendre ses congés.

Faites lui ressentir que son travail sera plus efficace après une période de repos, comme vous êtes plus efficace dans votre recherche d’emploi après votre propre période de détente et d’interruption de votre recherche.

L’effet sera plus positif car il est rare qu’un candidat s’intéresse au recruteur et ce dernier se souviendra de votre intérêt, surtout s’il est sincère.

Bronzage ou pas

Prenez des moments de détente, c’est un droit autant qu’une nécessité.
Ce conseil s’applique autant aux candidats qu’aux recruteurs.

Ressourcez-vous, évacuez votre stress et reprenez votre travail pour les uns, votre recherche d’emploi pour les autres, en meilleure forme qu’avant.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Productivité : Relaxez-vous autant que vous travaillez
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Recrutement : Informer les candidats malheureux 3/5


Recrutement : Informer les candidats malheureux 3/5

seconde chance

Une deuxième chance au rattrapage

Lorsque l’entreprise décide de ne retenir aucun des candidats, alors ceux qui ont franchi tous les obstacles sauf le dernier, reprennent la course. Ils ont, certes, attendu, et ils ont une chance de rattrapage, comme le rattrapage au bac.

Sommaire :

  1. Recrutement : Informer les candidats malheureux 1/5
  2. Recrutement : Informer les candidats malheureux 2/5
  3. Recrutement : Informer les candidats malheureux 3/5
  4. Recrutement : Informer les candidats malheureux 4/5
  5. Recrutement : Informer les candidats malheureux 5/5

À eux de la saisir, s’ils le souhaitent, si la déception de faire partie d’un « deuxième choix » laisse le part à la satisfaction d’espérer encore, et s’ils sont toujours en recherche d’emploi. Alors là, c’est l’organisation et/ou le cabinet de recrutement qui est déçu.

Ce que la plupart des candidats ont du mal à comprendre, c’est que le rejet de leur candidature signifie que le cabinet de recrutement ou l’entreprise considère qu’un (e) autre candidat (e) convient mieux pour le poste, soit pour des raisons objectives, soit pour des raisons subjectives.

Les premières sont basées essentiellement sur les compétences, les connaissances et le parcours professionnel. Les secondes sont plus basées sur des sentiments, sur les impressions vis-à-vis des acteurs. En fin de compte, c’est bien l’entreprise qui décide de l’embauche ou non.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien téléphonique non planifié
Faire face à un contact agressif au téléphone
Les objections au téléphone

Entretien d’embauche : Que faites-vous de vos mains ?
6 faiblesses positives pour l’entretien d’embauche
Entretien d’embauche : avant de partir au rendez-vous

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Candidature : Gare aux détails qui font mal


Réussir ou échouer : une question de détails

le détail qui tue

Aïe Une tache juste avant l’entretien

Réussir son CV, sa lettre de candidature, son entretien d’embauche, son intégration dans le nouveau poste, dépend souvent d’un rien. Des détails peuvent vous apportez du succès et aussi des échecs.

Quand plusieurs candidats ont un profil équivalent, les détails deviennent les clés de votre différence par rapport aux autres candidats.

Éléments discriminatoires visibles

La dernière tendance est le CV anonyme. Soi-disant anonyme pour donner plus de chances aux minorités visibles.

Mais alors il faut aussi interdire de mettre une photo, de mettre son nom, de signaler un handicap ou son adresse, si vous habitez dans un quartier qui vous désavantage, ou encore votre âge, pour les juniors ou les seniors.

Éliminez autant que possible, tous les éléments discriminatoires ou pénalisants dans votre CV, lettre ou entretien.

Points faibles

Jusqu’à ce que le recruteur vous pose la fameuse question des points faibles, inutile de se dévaloriser.

Laissez donc l’autre évoquer la question en premier.

Les fautes de français

Les recruteurs sont très sensibles à toutes les fautes de français. Déjà, trois fautes dans les écrits, CV, lettre ou mail de candidature, risquent de provoquer un rejet de votre candidature.

En entretien d’embauche, si vous êtes incapable de vous exprimer correctement, avec une syntaxe correcte, à défaut de connaître suffisamment de vocabulaire, alors vos chances se réduisent beaucoup.

Être joignable

À l’heure de la communication immédiate, la présence d’un téléphone mobile est devenue indispensable.

Le recruteur doit être à même de vous joindre immédiatement ou très rapidement. Faute de pouvoir vous joindre, il passera au prochain candidat.

L’adresse mail est tout aussi indispensable. Vous devez pouvoir envoyer et recevoir des messages écrits et des pièces jointes.

Regardez votre messagerie électronique, écoutez votre répondeur, au moins trois fois par jour, pour vous assurer de pouvoir rappeler le recruteur dans la journée, de préférence au lendemain.

Numéro de téléphone et adresse mail doivent être exacts.

Rien de pire qu’une faute de frappe pour que le recruteur ne puisse vous joindre, et alors… adieu le poste.

La ponctualité

Même s’il est toujours possible d’appeler au dernier moment pour prévenir du retard à votre entretien d’embauche, mieux vaut l’éviter. Préparez donc bien la durée de votre trajet, en prévoyant des incidents possibles.

Par contre, si vous arrivez en avance, attendez l’heure avant de vous montrer sur le lieu de votre rendez-vous.

Les gens en avance irritent tout autant que ceux qui sont en retard.

Refuser de répondre

En dehors des questions interdites en entretien d’embauche et que certains recruteurs se permettent quand même de poser, répondez à toutes les questions de votre interlocuteur.

Prenez le temps de réfléchir sans hésiter trop souvent. Votre agilité mentale, votre sens de la répartie, votre humour seront mieux appréciés si le contenu de votre réponse est en rapport direct avec la question posée.

Soyez honnête, tournez vos phrases dans un sens toujours positif et minimisez tous propos qui pourraient être mal interprétés.

Une bonne impression

Quelle que soit l’ampleur de vos compétences professionnelles, l’immensité de votre savoir ou de votre savoir-faire, si vous laissez une mauvaise impression au recruteur, vous risquez de vous faire éliminer.

A priori, les candidats qui parviennent à décrocher un rendez-vous ont les compétences nécessaires pour assumer le poste.

C’est donc l’attitude, la volonté, la force de conviction, et d’autres traits de caractère qui feront que vous obtiendrez le poste.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les discriminations à l’embauche


Les principales raisons pour l’élimination de sa candidature sont officiellement interdites

discrimination à l'embauche : Le handicapQue ce soit dès le CV ou au travers de la lettre de candidature ou pire encore après l’entretien, les réponses fournies par les recruteurs ou/et les employeurs pour rejeter une candidature sont souvent banales, neutres, parfois absentes.

La loi interdit de mentionner certains motifs.

Des critères éliminatoires non officiels

  • L’âge. Numéro 1 toutes catégories : trop jeune, trop vieux. Gare à vous si votre âge commence par un 5 ou un 6 !
  • La grossesse. Pas de pitié pour les femmes enceintes ou en âge de procréer.
  • L’apparence physique. Pour paraphraser Coluche ! « Si vous êtes noir, petit et moche, ce sera très dur »
  • L’origine ethnique ou régionale
  • La nationalité
  • Le sexe
  • Le handicap physique ou mental

Des critères éliminatoires plus officiels

  • La non maîtrise des outils informatiques
  • Le chômage de plus d’un an
  • Les fautes de français, à l’écrit ou à l’oral
  • La maîtrise de l’anglais, ou d’une autre langue demandée
  • La distance de votre domicile au lieu de travail
  • L’absence du permis de conduire
  • Le niveau de diplôme, voire le diplôme lui-même

Que faire contre les discriminations

Ne pas tricher !

  • Se rendre plus jeune ou plus vieux,
  • Citer un diplôme ou une formation que l’on n’a pas
  • Annoncer avoir occupé un poste qui n’est pas le vrai
  • Indiquer un motif de départ qui sera différent de celui qu’indiquera votre ancien employeur que le recruteur aura contacté,

pour ne citer que quelques exemples, sont encore plus éliminatoires car ils vous font passer pour un menteur ou une menteuse.

Que faire alors ?

Il y a des critères sur lesquels vous pouvez influencer et d’autres qu’il est impossible de modifier.

Parmi ceux que vous pouvez changer :

  • Supprimer votre âge et votre adresse de votre CV
  • Enlever le numéro de téléphone si les deux premiers chiffres sont ceux d’une zone différente que celle de l’entreprise, pour laisser uniquement un numéro de téléphone portable
  • Mettre des vêtements amples si votre grossesse n’est pas encore trop apparente
  • Soignez votre apparence : propreté, coiffure, habits et chaussure, maquillage, etc.
  • Formez-vous aux outils informatiques courants
  • Apprenez ou perfectionnez-vous en français, en anglais ou une langue demandée
  • Passer votre permis de conduire

Pour les autres, souriez, utilisez les mots pour convaincre que vous êtes à même de travailler pour l’entreprise, surtout en entretien d’embauche, ainsi que dans la lettre de motivation.

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CV rejeté : Pourquoi ?


Votre CV est rejeté et vous vous demandez Pourquoi ?

poubelle à CVUn « bon » CV est un « bon » argument pour convaincre un recruteur que l’on est un « bon » candidat

Il doit contenir son Parcours de vie (en latin Curriculum Vitae), avec tous les éléments qui vont servir à un recruteur pour se faire une idée de la personne qui s’y trouve décrite

En quelques mots, quelques phrases, et en moins de 10 secondes, le CV sera retenu ou rejeté

Il faut se faire à l’idée :

Il y a plus de candidats que de postes à pourvoir

C’est pourquoi, l’afflux, souvent, très important de CV pour un poste (jusqu’à plusieurs centaines) nécessite un traitement par élimination, de la part du recruteur

Il est donc impératif de soigner autant la présentation de son CV que son contenu. Ceci est valable, que l’on soit débutant, sans expérience, ou que l’on soit senior avec une longue carrière

Le cabinet Shape the Future a mené une enquête auprès de 757 chefs d’entreprise de 5 pays, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Suède, pour le compte de Carreerbuilder.co.uk sur les motifs de rejet de CV

source : JobAt.be

Les raisons principales tiennent essentiellement à la FORME du document

Elles n’ont aucun rapport avec les connaissances, l’expérience, etc. du candidat ou de la candidate :

Raisons_du_rejet_de_CV

  1. 54% sont rejetés car trop impersonnels
  2. 33% sont trop longs
  3. 31% sont trop confus, n’incitent pas à être lus
  4. 12% contiennent des fautes d’orthographe qui rebutent le lecteur
  5.   8% utilisent des copier-coller trop voyants

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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