Le coût d’un recrutement et de l’intégration


Le coût d’un nouveau salarié

recrutement bien choisirLorsqu’un chef d’entreprise décide d’embaucher, il attend du chargé de recrutement qu’il (elle) lui trouve le (la) meilleur (e) candidat (e).

Non seulement, le candidat doit corresponde aux savoir-faire attendus, aux qualités personnelles souhaitées, mais il doit aussi bien s’intégrer à l’équipe en place et être rentable le plus tôt possible.

Le recrutement

Selon le niveau de la personne à recruter, les coûts seront plus ou moins élevés.
C’est pourquoi, le chef d’entreprise doit effectuer des calculs pour procéder

  • en interne, par lui-même ou son service RH, ou
  • en externe, par un cabinet spécialisé

Plus le salaire initial du poste à pourvoir sera élevé, plus les coûts seront mécaniquement élevés : De l’ordre de 15% à 25% du salaire brut annuel pour le recrutement d’un cadre par un cabinet externe.

Cela semble beaucoup et pourtant, c’est souvent plus cher de vouloir tout faire en interne.
Les coûts en interne pour :

  • rédiger l’annonce, suffisamment attirante, légale, compréhensible, etc.
  • trier les candidatures reçues, lire les CV et les lettres de motivations, rapprocher les caractéristiques de chaque candidat avec ceux du candidat idéal
  • passer les entretiens, premier contact au téléphone, convocation, recevoir, retenir des meilleurs, les comparer entre eux, débriefing à chaud puis à froid, vérifier les références du candidat, répondre et choisir

Une grande partie de ces tâches peuvent être déléguées à un cabinet

L’intégration

Une fois la décision prise, d’autres coûts vont s’ajouter au processus de recrutement.
Ce sont les coûts d’intégration :

  • Introduction à l’environnement de travail du nouvel embauché, information sur les règles de fonctionnement, administration liée à une embauche (Système de paie, URSSAF, etc.),
  • La formation interne, diminution des performances des accompagnants internes, tuteur ou/et responsable pour la formation aux outils utilisés
  • Une ou plusieurs éventuelles formations externes, plus ou moins rapidement après l’arrivée du nouveau collaborateur, avec frais de formation annexes (hébergement, déplacement, repas, etc.)
  • Équipement de bureau ou d’atelier, ordinateur, licences des logiciels, téléphone, équipement de sécurité, voiture, etc., plus ou moins coûteux selon le poste

Salaire, charges et avantages

Le surcoût de salaire sera plus important pour le recrutement d’une personne pour un poste nouvellement créé ou s’il s’agit d’une personne qui a quitté l’organisation.

Pour une embauche avec création de poste, il faut compter :

  • Le salaire
  • Les charges patronales
  • Les primes
  • La participation
  • Le coût du remplacement en cas d’absence pour congés ou maladie, si remplacement pour assurer la continuité de service
  • Les avantages en nature, tickets restaurant, télécommunications, téléphone, fournitures, etc.
  • La participation au Comité d’entreprise. Attention au dépassement du seuil de 50 salariés

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le chargé de recrutement veut vous imposer


Une impression désagréable à l’issue de l’entrevue de recrutement

mal au ventreVotre entretien d’embauche vient de se terminer. Cela s’est bien passé puisque le chargé de recrutement vous a annoncé qu’il allait présenter votre candidature à son entreprise cliente, s’il fait partie d’un cabinet externe, ou à d’autres personnes de la société, s’il en fait partie lui-même.

Pourtant, vous avez, vous, l’impression d’un décalage avec ce que vous pensez de votre discours durant l’interview de recrutement et le discours du recruteur.

Vous avez des doutes

Vous êtes, certes, content (e), de la suite que le chargé de recrutement vous a annoncé, puisque le processus se poursuit.
Et pourtant, vous vous sentez mal à l’aise.

  • Vous avez des doutes sur votre capacité à tenir le poste
  • Le poste est différent de ce à quoi vous vous attendiez
  • L’entreprise vous paraît moins attractive qu’au début de votre candidature
  • Les conditions de rémunération, de progression, de formation, de trajet, etc. contiennent des contraintes que vous avez découvertes durant l’entretien seulement
  • Vous ne savez pas dire d’où vient cette sensation désagréable

Alors vous vous demandez :

« Pourquoi veut-il imposer ma candidature ? »

Il existe de multiples raisons pour lesquelles un recruteur cherche à poursuivre le processus de recrutement avec vous.

Vis-à-vis de vous

Votre interviewer peut avoir déceler des possibilités que vous n’avez pas vu vous-même. Vous vous êtes sous-estimé ou vous disposez de qualités qui pourraient servir à l’entreprise à un autre poste, par exemple à la place d’une personne qui va bientôt quitter l’entreprise, volontairement ou non.

Vous considérez certains points comme des points faibles alors qu’il s’agit de points forts pour l’entreprise. Tout est relatif. Vous avez mal cerné le poste.

Le recruteur peut avoir considéré que certains de vos critères sont mineurs alors qu’ils sont importants pour vous. Par exemple, le besoin d’un déménagement.

Vis-à-vis de l’entreprise en interne

Lorsque le chargé de recrutement appartient à l’entreprise qui embauche, il se doit de montrer sa capacité à trouver des candidats qui pourraient « faire l’affaire ».

Il sait que l’oiseau rare est difficile ou impossible à trouver alors il présentera à sa hiérarchie des candidats « moyens » et qui conviendraient, malgré certaines faiblesses.

Il justifie ainsi son poste et ses propres compétences de recruteur.

Vis-à-vis de l’entreprise cliente

C’est tout l’intérêt du cabinet d’imposer un de ses candidats car c’est sa source de revenus. Sa crédibilité est en jeu, comme un chargé de recrutement interne, sauf qu’il peut multiplier le nombre de contrats pour les futurs postes à pouvoir.

Certains cabinets,même, acceptent le deal avec leur client et ne sont payés que si le client embauche un des candidats présentés, voire même à la fin de la période d’essai.

Dans tous les cas,

Les encouragements du recruteur servent uniquement à convaincre le (la) candidat (e) qu’il (elle) a une chance d’être choisi (e).

De plus, il repasse à d’autres la décision finale, en « refilant le dossier » aux vrais décideurs.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Entretien de recrutement : Décrire une tribu et oser y aller


Questions posées en entretien d’embauche :tribus aborigenes en Australie

  1. « Décrivez une tribu »
  2. « Oseriez-vous aller leur parler ? »

Décrivez une tribu

En voilà une drôle de question pour un entretien d’embauche !
Qu’attend donc le recruteur du candidat ?

Il attend d’abord l’instant de la surprise. Il est évident que le candidat ne s’attend pas à une telle question.
Le temps de réaction sera mesuré par le recruteur pour savoir si le candidat reste perturbé ou s’il se remet facilement. Cela lui donne une indication sur le degré de réactivité de ce dernier. Plus un candidat sera réactif et mieux sera-il à même de faire face aux situations inattendues dans son futur emploi.

Cette question est l’une parmi des dizaines dont l’effet est identique. Il faut donc que le recruteur renouvelle son « stock » de questions pièges, car les candidats sont de mieux en mieux préparés.

« C’est quoi une tribu ? », est une réponse possible. Posez une question à la place d’une réponse permet au candidat de gagner quelques secondes supplémentaires pour formuler sa réponse.

Une tribu est un ensemble de personnes dont les valeurs sont identiques, dont la solidarité entre les personnes est sans faille et qui obéissent à un gouvernement respecté. On l’appelle aussi un clan.

Si vous représentez une tribu comme un village de « sauvages » africains ou du Pacifique, alors vous êtes complètement à côté de la question. La réponse à la seconde question en est ainsi complètement faussée.

Oseriez-vous y aller ?

Certaines entreprises ont une définition semblable à la tribu dans le comportement collectifs de ses membres. Leurs dirigeants, par leur charisme et leur volonté traduisent ce comportement en culture d’entreprise.

Il est donc très important de savoir si le candidat est potentiellement apte à s’intégrer à la « tribu » formée par l’entreprise.

L’intégration passe par l’acception des règles non écrites et pourtant réelles qui s’appliquent à l’intérieur de l’entreprise. Un candidat timoré, qui hésite à aller dans une tribu, est susceptible de rejeter une culture qui lui est encore inconnue. Sa place dans l’entreprise se trouve ainsi plutôt compromise.

Conclusion

Ces deux questions, en apparence complètement hors de propos, dans la bouche d’un recruteur, s’avère, en réalité, un test important qui révèle le degré de réactivité du candidat face à l’inconnu.

De plus, il montre aussi l’implication et la motivation du candidat quant à sa capacité et sa volonté de faire face à l’inconnu et à s’y intégrer.

Dans tout entretien d’embauche, il y a des questions surprenantes dont l’objectif est mûrement réfléchi. Le recruteur cherche à déterminer lequel des candidats correspond le mieux aux critères de l’entreprise. La connaissance de la culture de l’entreprise avant de postuler ou, au plus tard, avant l’entrevue de recrutement, est donc un facteur important pour la réussite de l’entretien et la poursuite du processus de recrutement, tant pour l’entreprise que pour le candidat.

Merci à Mélanie pour son commentaire qui a inspiré cet article.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Le recrutement conversationnel ou social : Mode d’emploi pour les entreprises


Trouver des talents dont une entreprise a besoin passe aussi par le web 2.0.

comparaison web 2.0 et web 1.0Le recrutement social, ou recrutement conversationnel est un mélange de deux orientations qu’une entreprise doit suivre pour attirer les compétences qui lui manquent.

Attirer les futurs collaborateurs

Pour attirer les futurs collaborateurs, l’entreprise doit être irréprochable dans son image numérique, c’est-à-dire l’image qu’elle donne d’elle-même sur Internet, mais encore elle doit être en mesure d’échanger des propos avec ses clients et tous ceux qui travaillent ou travailleront pour elle.

Elle doit avoir un site web, pour se présenter et présenter ses produits et/ou services. Faire en sorte que celui-ci soit attractif.
Les services marketing ou de communication interne ou des sociétés spécialisées sont là pour ça, avec l’aide des informaticiens.

L’entreprise doit aussi être présente sur les principaux réseaux sociaux : Facebook, Google+, Twitter.

Elle peut aussi ouvrir un ou des blogs, selon le besoin.

Et surtout, il faut qu’elle affecte un gestionnaire de communauté ou community manager pour s’en occuper, pour animer les échanges avec les lecteurs.
C’est le point focal pour le service RH qui va alors demander d’agir pour la recherche de talents à intégrer à l’entreprise dans la deuxième orientation.

Chercher, trouver, séduire

Après avoir défini clairement et d’une manière exhaustive la liste des critères du recrutement, l’entreprise va commencer par utiliser les méthodes classiques pour recruter : sa propre CVthèque ou celles sur Internet, le bouche-à-oreille, la publication d’annonces.

Certaines de ces méthodes impliquent de disposer d’un budget de recrutement, lequel n’est pas extensible.
Les directions demandent d’en faire plus avec moins. Cela touche aussi les services RH.

C’est alors que la recherche de talent se porte sur l’utilisation des moteurs de recherche sur Internet et à l’intérieur des réseaux sociaux. Plus un réseau social contient de profils, plus l’entreprise a des chances de trouver des candidats potentiels pour pourvoir le poste en son sein.

Elle utilise les mots-clés et leurs synonymes, tels que défini dans le profil idéal et se met à surfer.

Quand une personne affiche un profil qui correspond à un ensemble suffisant de mots-clés, donc de compétences recherchées, l’entreprise contacte le potentiel collaborateur et engage une conversation.

Le contact est établi par échange de messages, puis, si le potentiel collaborateur est intéressé alors

le processus de recrutement repart plus classiquement,

par un contact téléphonique, une convocation à un entretien en face-à-face ou par vidéo.

Le CV classique, sur deux pages maximum, est moins utile que dans un processus de recrutement entièrement classique, dans la mesure où l’essentiel des compétences qui intéressent l’entreprise ont déjà été découvert par l’entreprise.

Il n’empêche que le CV est néanmoins demandé, car il permet à l’entreprise d’avoir en peu de lecture le parcours du futur collaborateur et de classer les CV dans sa propre CVthèque.

Quant à la lettre de candidature, elle est inutile puisque c’est l’entreprise qui a « chassée », à moindre frais, le candidat.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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