Lueur d’espoir pour les chômeurs de 57 ans et plus


Le « CDI inclusion » pour les seniors

Le CDI inclusion est un nouveau contrat de travail. Voté fin novembre 2020, le décret d’application est attendu en 2021.

A ce jour, peuvent y prétendre les seniors de 57 ans et plus.

D’un côté, les plus de 50 ans forment la plus grande part des chômeurs de longue durée, plus d’un an, voire de très longue durée.

L’âge de la retraite est pour eux, la limite à atteindre car l’espoir d’un nouvel emploi est faible.

CDI inclusion pour les 57 ans et plusMalgré des années à acquérir des compétences, ils se trouvent coincés entre une inaccessible retraite, tellement lointaine, et un marché de l’emploi qui les rejette à quelques exceptions près d’employeurs responsables qui préfèrent profiter de ce savoir-faire immédiatement disponible et fidèle.

De l’autre côté, la population la plus précaire, a le droit à un CDD de 6 mois renouvelable jusqu’à 2 ans dans une des 4000 structures d’insertion par l’activité économique : entreprises, ateliers et chantiers, associations.

Une relation raisonnée

Les structures d’insertion par l’activité économique accueilleront les salariés de 57 ans et plus en signant un « CDI inclusion », sans limitation de durée et jusqu’à la retraite.

Salaire, protection sociale, droits supplémentaires pour le calcul de la pension de retraite côtoient ainsi la fierté d’être de nouveau au travail, inséré(e) parmi les salariés, au contact d’autres personnes, actifs pour la société.

insertion par l'activité économiqueDéjà les plus de 50 ans avaient la possibilité d’entrer dans les structures d’insertion par le travail. La différence est la suppression de la limite actuelle de 2 ans.

Par ailleurs, il existe déjà le CDD « senior » pour les plus de 50 ans, qui permet aux entreprises de tout secteur d’obtenir des aides de l’État, dans la limite de 18 mois renouvelable une fois.

Source : Europe1

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

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Pôle emploi : Les services pour les plus de 50 ans
Travailleurs handicapés : Pourquoi une entreprise a intérêt de les recruter
Le traumatisme du chômage

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Fiche de paie d’un salarié en intérim : Que contient-elle ?


Les particularités du bulletin de salaire en intérim

Après vous êtes inscrit dans une agence d’emploi temporaire, vous voici appelé pour une mission.

Quelle que soit la durée de votre mission, vous avez droit à un bulletin de salaire.

bulletin de salaire 1908

Ce bulletin contient les mêmes éléments qu’une fiche de paye d’un salarié à temps partiel ou à temps complet, en CDD ou en CDI, c’est-à-dire exactement les mêmes informations et les mêmes calculs de salaire brut, salaire net, salaire net fiscal, ainsi que les diverses cotisations salariales.

Néanmoins, d’autres informations entrent dans le calcul du net à payer et apparaissent sur le bulletin de salaire.

Les primes et les frais

Au salaire de base, s’ajoutent les primes propres à l’entreprise, comme les congés, le 13ème mois, etc.

De même que les primes liées au poste de travail, comme les primes de risques, de panier, de froid, etc.

Également, on trouve les primes de résultat.

Les frais de repas et/ou les frais de transport sont également remboursés, toujours selon le barème de l’entreprise.

Sont exclues les primes réservées aux salariés comme l’intéressement et la participation.

Les indemnités spécifiques

Deux indemnités sont versées au salarié intérimaire, avec certaines restrictions.
Il s’agit de l’indemnité de fin de mission et l’indemnité compensatrice de congés payés

L’indemnité de fin de mission

Sur le dernier bulletin de la période de la mission, qui correspond au solde de tout compte, l’indemnité de fin mission est de 10% du salaire brut perçu sur la période de la mission.

Cette indemnité a pour but de compenser la précarité de l’emploi.

Attention, Cette prime est perdue dans les cas suivants :

  • Embauche en CDI de l’intérimaire à l’issue de la mission, par l’entreprise cliente bénéficiaire de la mission
  • Rupture du contrat de travail avec l’entreprise de travail temporaire pour faute grave ou à l’initiative du salarié intérimaire
  • Refus de respecter les règles de fonctionnement prévues au contrat de travail

L’indemnité compensatrice de congés payés

Comme le salarié intérimaire doit respecter l’organisation de l’entreprise cliente, il lui est impossible de prendre les congés auxquels il a droit durant sa mission.

C’est pourquoi, son dernier bulletin de salaire contient une indemnité compensatrice de congés payés dont le montant correspond aussi à 10% du salaire brut de l’ensemble de la période de la mission.

Cette indemnité est versée dans tous les cas, au contraire de l’indemnité de fin de mission qui est soumise à conditions.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en avoir plus :

En complément :

Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles
CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages
Contrat de travail : Les clauses obligatoires … et les autres

Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion
Pré-embauche : LES contrats, mode d’emploi
Le PEC : Une aide financière  pour recruter une personne en situation de handicap

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Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?


Où est passé « la retraite à 60 ans » de mon enfance ?

ciel gris nuageux pour sa retraiteDans les années 60, 70 et même 80, un leitmotiv régnait en maître dans les syndicats, les entreprises, les écoles : La retraite à 60 ans.

Ce nombre est rond, facile à retenir et était le symbole d’un épanouissement par le repos, payé par les actifs et les entreprises, en reconnaissance d’une carrière, souvent effectuée dans une seule entreprise ou presque.

« La Crise »

« La crise » est aussi un mot qui revient comme un boomerang, depuis des dizaines d’années.

Selon sa génération, la crise a un sens différent.

  • La guerre, ou plutôt les guerres
  • La crise du pétrole
  • Le nucléaire
  • La crise du logement
  • La sécheresse
  • La mondialisation
  • La crise des « surprimes » américains qui a failli faire basculer le système bancaire mondial
  • Le terrorisme islamique
  • Le réchauffement climatique

La crise économique, survenue à partir de 2008, a mis à mal les slogans des années précédentes.

« La retraite à 60 ans » fait partie de ceux qui ont disparus avec le temps, laminée par « la Crise ».

La pyramide des âges fait que les baby-boomers arrivent à leurs 60 ans.

Les plus de 60 ans au travail ?

Certains ont eu le droit à leur retraite, grâce à des circonstances ou des métiers particuliers.
Les autres sont en fin de droits au Chômage ou, pour les plus chanceux, encore au travail.

Un senior de plus de 60 ans sur 3 a un emploi.
Donc les deux tiers sont au chômage.

Les recruteurs considèrent-ils que « la retraite à 60 ans » existe encore ?

Ils cherchent des salariés, cadres ou non-cadres, sur lesquels les entreprises peuvent investir en les recrutant.

Est-ce une bonne idée, quand on sait que les plus jeunes s’engagent dans une entreprise pour 2 à 3 ans avant d’aller voir ailleurs, que les cadres sont plus de 58% à vouloir quitter leur entreprise ?

Les plus de 50 ans et, à plus forte raison, les plus de 60 ans se voient fermer les portes des entreprises, et aussi des formations.

En effet, les écoles proposent des formations à ceux qui vont en profiter le plus longtemps possible.

Les concours pour travailler dans l’administration sont soumis à une limite supérieure d’âge.
Pour certains postes, le postulant doit s’engager à rester au moins 5 ans. Comment faire quand on en a 60 ?

La VAE, possibilité d’obtenir un diplôme par la Validation des Acquis de l’Expérience, est plus un rêve qu’une réalité pour les seniors.

La précarité

« La retraite à 60 ans » est remplacée par « La précarité à partir de 50 ans ».

Petits boulots, missions d’intérim, CDD sont les seuls contrats qu’ils réussissent à trouver.

58% des plus de 50 ans sont concernés par de chômage de longue durée, c’est-à-dire en moyenne 673 jours, contre 42% pour les 25-49 ans avec 404 jours.

« La retraite à 60 ans » de mon enfance a bel et bien disparue.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Emploi des seniors : Et pourtant, ils sont si bons !
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Entretien de seconde partie de carrière : Senior à partir de 45 ans ?

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Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage


Comme si être au chômage était une faute

Les idées sur le chômage et la précarité sont bien ancrées dans la mémoire collective de ceux qui se permettent de donner des leçons, sans avoir vécus cette situation.

Voici un florilège d’idées reçues, recueillies par 25 organisations de lutte contre cet état de fait.
Ensemble et sous la coordination de Jean-François Yon et écrit avec Agnès Guillaume, un livre est paru aux Éditions de l’Atelier, intitulé « Chômage, précarité : Halte aux idées reçues ». C’est la source de cet article.

chpmeur je veux un travail

Les idées reçues

  1. Les chômeurs n’ont qu’une chose à faire : chercher du boulot !
  2. Le chômage, c’est à cause du droit du travail : trop de règles, trop de contraintes !
  3. Si les salariés de Pôle emploi étaient plus efficaces, il y aurait peut-être moins de chômeurs !
  4. Le chômage, c’est la faute aux étrangers !
  5. Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler !
  6. Le système d’indemnisation est beaucoup trop généreux avec les chômeurs !
  7. La formation des demandeurs d’emploi, c’est seulement pour faire baisser les chiffres du chômage !
  8. Les femmes sont dans la même situation que les hommes face au chômage !
  9. Les intermittents sont des chômeurs privilégiés qui coûtent trop cher à l’Unédic !
  10. Les sans-abris ne sont bons à rien, ils sont irrécupérables !
  11. Les précaires locataires sont des mauvais payeurs !
  12. Les chômeurs est situation de handicap sont incasables !
  13. Zéro chômeur de longue durée sur un territoire entier, c’est impossible !
  14. Créer une entreprise n’est pas à la portée des chômeurs !
  15. Les entreprises se méfient des chômeurs (et réciproquement) !
  16. Les personnes au RSA devraient obligatoirement faire quelques heures de travail !
  17. L’ESS, ce ne sont pas de vrais emplois, ce n’est pas la vraie économie !
  18. Les chômeurs sont des oisifs qui nous coûtent cher !
  19. Les chômeurs auront voix au chapitre quand ils auront un travail !
  20. Assurer des ressources à tous, avec ou sans emploi, est une utopie!
  21. La misère est moins pénible au soleil !
  22. Les plateformes numériques comme Uber nous sauverons du chômage !
  23. Il est impossible de contrecarrer le néolibéralisme !
  24. La fraternité ne peut rien contre le chômage !
  25. Le chômage, c’est parce que les Français ne travaillent pas assez !
  26. Pour diminuer le chômage, il faut réduire les dépenses sociales !

Sondages :

Et maintenant, vous y croyez jusqu’à quel point ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Sondage sur les préjugés sexistes au travail
Senior, Trop vieux, trop cher : Luttez contre les préjugés
Emploi : Trop mobile ? Expliquez

Recrutement : Des trous dans son CV
Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé
Points faibles à citer en entrevue 4/6 : Le manque d’expérience

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RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité


RSA ou Revenu de Solidarité Active et Prime d’Activité

La pauvreté et la précarité en France existent.
Les gouvernements se succèdent et tentent de pallier à cette situation.

Les démarches administratives et la peur de devoir rembourser ou d’avoir une image de « pauvreté » ont rebuté 2 bénéficiaires potentiels du RSA sur 3. Seul un tiers a fait la démarche de demander le RSA.

la prime d'activité remplace le rsa activité

source : caf.fr

Le RSA ou Revenu de Solidarité Active

Le RSA est déjà un dispositif qui en a remplacé plusieurs autres destinés à soutenir des personnes en situation financièrement difficile et favoriser le retour à l’emploi.

En fait, il existe ou existait 2 RSA : Le RSA socle et le RSA activité.

Le RSA socle est toujours destiné aux personnes sans aucun emploi.

Le RSA activité était destiné aux personnes percevant des revenus professionnels inférieurs à un minimum.
Ce RSA activité a disparu au 1er janvier 2016, loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi.

La Prime d’Activité

La même loi remplace le RSA activité par la prime d’activité.
La prime pour l’emploi, destinée aux personnes qui travaillent et reçoivent un revenu inférieur à un seuil, disparait en même temps. Elle devient aussi la prime d’activité.

La prime d’activité est donc une prestation sociale versée, comme pour le RSA, par les CAF, Caisses d’Allocations Familiales, et par la caisse de la MSA, Mutualité Sociale Agricole.

Le changement a eu lieu au 1er janvier 2016.

Les différences entre RSA activité et Prime d’Activité

Le RSA existe toujours pour les personnes sans revenu. La notion de « socle » a disparue sans que cela change quoi que ce soit pour les bénéficiaires.

Le RSA est destiné aux personnes de plus de 25 ans, et à quelques cas pour les moins de 25 ans.
La prime d’activité est destinée aux personnes de plus de 18 ans.

Le RSA peut être interrompu en cas de changement de situation, par exemple, la reprise d’un travail.
La prime d’activité est versée pendant 3 mois et est accordée même en cas de changement de situation.

Philippe Garin

Pour un conseil personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Comment est calculé le montant du RSA
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là
RSA, Revenu de solidarité active : Il faut le demander

Retraite : Il faut la demander
Changer d’emploi pour un revenu inférieur
Chômage : Relancez votre recherche d’emploi

Autres Emploi et Juridique :

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Le CDI intérimaire : Les points forts et les points faibles


Avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ou CDI-I

Depuis le 05 mars 2014, les entreprises de travail intérimaire ont la possibilité de signer des contrats à durée indéterminée pour les intérimaires à qui elles confient des missions d’intérim dans les entreprises.

CDiintérimaireLe salarié intérimaire en CDI-I est appelé, en priorité sur les autres intérimaires, par son entreprise pour assurer des missions. Il a moins de périodes d’inter-contrats, bien que le délai de carence entre deux missions soit identiques à celui des autres intérimaires.

La formation continue, les congés, la rémunération, sont tous pris en charge par l’agence d’intérim. En contrepartie, le salarié en CDI-I renonce aux 10% de prime de précarité.

Son contrat lui permet de faire partie des intérimaires qui restent dans son entreprise dans les périodes de baisse d’activité. Il doit accepter toutes les missions qui lui sont demandées dans un rayon de 50 km et 1h30 autour de son domicile.

Les plus de 1000 contrats signés en un an l’ont été avec des intérimaires déjà connus et appréciés par les entreprises intérimaires. Leurs missions sont généralement longues et auprès de grandes entreprises. C’est un moyen pratique qu’ont trouvé les sociétés d’intérim pour pérenniser la main d’oeuvre qualifiée demandée par les donneurs d’ordre, c’est-à-dire leurs clients.

L’intérim pour retrouver un emploi

Bien que n’étant pas la panacée, s’inscrire dans une agence de travail intérimaire permet de garder un contact avec le monde du travail.

Que ce soit avec un contrat classique ou en CDI-I, l’intérimaire peut trouver un emploi en passant par différentes étapes, CDD, CDI ou directement chez un client où il a effectué une mission à la grande satisfaction de celui qui va l’embaucher directement, après la mission.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en avoir plus :

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Quand une candidature spontanée n’est pas vraiment spontanée
Insertion par l’Activité Économique ou IAE : Définition
Le Titre Emploi Service Entreprise ou Tese pour simplifier les formalités d’embauche et de gestion

Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion
Employeur : Les aides à l’embauche d’un contrat en alternance
Trouver son premier emploi est différent de trouver un job

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