Manager avec le DISC pour éviter les frictions


La méthode DISC pour gérer une équipe

Dans une équipe, vous êtes confronté aux interactions entre les différents collaborateurs.
Chacun a sa personnalité et son propre mode de fonctionnement. Ils réagissent selon leurs valeurs, leurs cultures, leurs habitudes, leurs émotions. Comme tout le monde !

Oui, et cela peut produire une équipe efficace où tout le monde s’entend bien, ou mettre la pagaille et de fortes tensions entre les personnes.

William Marston
William Marston, psychologue américain 1893 – 1947

Inventée en 1930 par Marston, la méthode DISC est l’acronyme de 4 dominantes dans la perception de son environnement :

1. Dominance

2. Influence

3. Stabilité

4. Conformité

Le DISC

La représentation de la méthode se fait au travers d’un disque (DISC en anglais) où l’axe vertical sépare à gauche les intravertis et à droite les extravertis.
L’axe horizontal indique, en haut les personnes à tendance à être centrées sur les tâches, en bas, celles centrées sur les personnes.

méthode disc

Chaque quart du disque a une couleur et une lettre de l’acronyme :

Rouge = Dominant

Jaune = Influent

Vert = Stable

Bleu = Consciencieux

Les personnalités

Le dominant

Le dominant est un fonceur. Il s’appuie sur des faits pour agir.
Son mode de communication est direct voire agressif.

Généralement fiable, le dominant aime suivre son propre chemin et diriger.

L’influent

C’est dans le relationnel avec les autres que l’influent est le plus efficace, enthousiaste et amical.
Il sait se faire apprécier des autres, malgré des difficultés à traiter à fond ses dossiers.

L’influent a besoin de reconnaissance, il est un bon coordinateur d’une équipe, même s’il a tendance à s’éparpiller et à se décourager avant la fin d’un projet.

Le stable

On peut compter le stable pour être sérieux, engagé. Il va au fond des dossiers.
Calme, réservé, il se tient volontiers en retrait dans les discussions.

Le stable est très mal à l’aise avec les changements. Il déteste les situations d’urgence.
Inébranlable, il a besoin de faire entendre son point de vue.

Le consciencieux

Le consciencieux est perçu souvent comme froid et autoritaire. Il est aussi celui qui définit les process et la recherche de perfection.

Le consciencieux a besoin d’un cadre pour bien travailler en toute autonomie. Il ralentit les plus pressés et encourage la précision et la réflexion avant l’action.

management harmonieux
management sans ou avec friction ?

Le management sans friction

Le manager va commencer par placer chaque membre de son équipe à sa place dans le DISC.
Il cherchera à obtenir des personnalités qui couvrent l’ensemble du DISC, notamment lors d’un recrutement.

Une équipe mal équilibrée, du type « je ne veux voir qu’une seule tête » est vouée à l’échec car il manquera l’impulsion ou le frein nécessaire à l’action.

A contrario, les membres de l’équipe doivent comprendre où ils se situent pour mieux interagir et comprendre les antagonismes latents entrent les différentes façons d’aborder le travail.

Les quarts opposés sont susceptibles de créer des frictions, plus facilement que les quarts qui se côtoient.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Une productivité d’enfer par la méthode des 2 listes de Warren Buffet
Présentation : La méthode du Pecha Kucha
Méthode : ACP ou Approche centrée sur la personne

Méthode ACTE : Les deux définitions
Mieux travailler en équipe ou Introduction au TMS Team Management System
Être en phase avec la Culture d’Entreprise en 5 critères

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

L’étude de marché en six points


L’importance de l’étude de marché

Généralement, dès qu’on parle d’étude de marché, on pense business, création de son entreprise, d’un produit ou d’un service.

On oublie souvent d’autre marchés comme le marché de l’emploi.

Faisons le tour du sujet !

étude de marché

étude de marché

L’étude de marché est une étape indispensable

Pour qui ?

  • soi-même
  • les financeurs : banques, aides
  • les partenaires

Pour connaître :

  • Les acteurs du marché
  • Les contraintes et les opportunités

swotPour définir

  • un objectif : chiffre d’affaire, emploi
  • les charges liées à l’activité, à la recherche ou la création d’emploi
  • la stratégie commerciale, la recherche d’emploi

Les points à étudier

  • La réglementation et le marché dans son ensemble
  • Les produits ou services proposés
  • La concurrence
  • La clientèle
  • Les fournisseurs
  • Les prescripteurs

Les méthodes d’investigation

  • L’observation
  • Les recherches documentaires
  • L’enquête terrain
  • L’échange avec des professionnels

enquête terrain

enquête terrain

La recherche d’informations

  • Bpi France
  • INSEE : Odile, statistiques
  • Centre de documentation : chambres consulaires, credoc, …
  • Organismes et syndicats professionnels, clubs et associations de professionnels
  • Mairies
  • Presse
  • Annuaires professionnels : Euridile, infogreffe, societe.com, …
  • Salons professionnels, salons de l’emploi
  • Pôle emploi

La stratégie commerciale

  • Choix de la gamme de produits et des canaux de distribution
  • Définition des prix de vente, de ses prétentions salariales
  • Élaboration d’un plan de communication
  • Mise en place des actions commerciales

Le marché de l’emploi

Dans le cas d’une recherche d’emploi, le produit et les services, c’est VOUS !
Utilisez les techniques de l’étude de marché pour connaître :

  • vos compétences
  • ce que vous pouvez apporter à une entreprise
  • votre valeur sur le marché
  • vos cibles d’employeurs potentiels
  • les techniques de recherche d’emploi
  • votre stratégie de communication écrite et orale

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

La relation commerciale : source d’insatisfactions
Management de projet : 5 causes de l’échec
Management : Être informé à temps pour agir (vu par Machiavel)

Nacre : Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise
Les clés de la réussite selon Steve Jobs
Les 4 missions du dirigeant

CLIQUEZ ICI POUR VISITER NOS ANNUAIRES DE L’EMPLOI

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

IST ou MST : Dépistage et conseils


IST = Infection Sexuellement Transmissible

L’acronyme IST remplace officiellement MST, Maladie sexuellement transmissible.

Il est plus approprié, car si l’infection mène souvent à la maladie, il est possible de dépister très tôt une IST sans attendre que la maladie soit déclarée.
Par exemple, être porteur du IST, VIH et Sida
VIH signifie être susceptible de développer le SIDA avant que celui-ci soit effectif.

publicité pour le traitement contre la blennoragie ou gonorhée

1944 aux USA

Sommaire :

IST ou MST : Dépistage et conseils
IST : Signes, Risques, Complications
IST, VIH et Sida
IST : La prévention

Qu’est-ce qu’une IST ?

Les IST se transmettent principalement lors de relations sexuelles, c’est à dire lorsqu’il y a un contact entre la vulve, le vagin, le pénis, l’anus, les lèvres, la bouche et la main, ou une partie d’entre eux.

La plupart des IST se soignent facilement. Par contre, en l’absence de traitement, des complications très graves en sont la conséquence.

Le dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles

Les IST se transmettent très facilement. Les signes sont parfois très peu visibles.
En cas de doute, il est important de consulter un médecin pour effectuer un dépistage.

C’est souvent la honte ou la peur qui fait reculer le dépistage auprès de son médecin de famille.
C’est pourquoi des centres spécialisés ont été mis en place :

  • Les CDAG ou Consultations de dépistage anonyme et gratuit
  • Les CIDDIST ou Centres d’information, de dépistage et de diagnostic des IST
  • Les CPEF ou Centre de planification et d’éducation familiale

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Les conseils

Il est impossible de guérir une IST sans l’aide de traitements efficaces, prescrits par un médecin.

Les traitements

  • luttent contre la maladie,
  • évitent la transmission des IST et
  • stoppent leur évolution

Jamais seul (e)

L’automédication sans avis médical est inefficace : pommade, désinfectant ou antibiotiques, doivent être prescrits après un vrai diagnostic par un médecin.

Jusqu’au bout

La dose et la durée du traitement prescrit sont impérativement à respecter.

Durant le traitement, le préservatif est systématiquement utilisé à chaque rapport.

En parler aux personnes concernées

Partenaires occasionnels, ou réguliers : tous doivent être prévenus.
Ils doivent

  • consulter,
  • se faire dépister et
  • prendre le traitement qui leur convient.

Cela permet de limiter la contagion et de diminuer les risques personnels, y compris de réinfection (s) mutuelle (s).

Lignes d’information et d’écoute

Sida Info Service : 0 800 840 800, appel anonyme et gratuit
Hépatites Info Service : 0 800 845 800, appel anonyme et gratuit

source : www.protegetoi.org et www.sida-info-service.org

Philippe Garin

Pour échanger, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :

En complément :

Le calendrier de 10 vaccins
Devise 023 Rien n’est plus important que la santé… sauf l’argent
Indice de développement humain IDH

Comment éviter les intoxications au monoxyde de carbone
Burnout : Symptômes, Causes et Conséquences
Décès : Les formalités bancaires

Autres Bien-être:

Récapitulatif 16 Bien-être

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Limites et réalités du partenariat pour un développement informatique spécifique


Limites et réalités du partenariat pour un développement informatique spécifique

Partenariat d’entreprises

partenariat poignées de main

  1. Partenariat : c’est un état d’esprit. Chacun s’engage à faire aboutir un projet pour un bénéfice commun. C’est un contrat d’exigence totale fixant les règles du jeu, la structure de dialogue, le mode de règlement des conflits
  2. Le partenariat suppose l’adhésion du fournisseur aux objectifs de l’entreprise et de ses utilisateurs
  3. Il implique un climat de confiance à long terme, fondé sur les hommes et dépassant le cadre de la relation contractuelle conventionnelle
  4. Le partenariat, c’est une relation contractuelle difficile car :
    1. Les techniques évoluent
    2. Les relations entre maître d’œuvre, maître d’ouvrage et utilisateurs sont complexes
    3. Les besoins évoluent et leur définition claire et précise n’est pas aisée
  5. Dans le partenariat, l’entente des gens qui réalisent est importante :
    1. Du côté du maître d’ouvrage : chef de projet, analystes et utilisateurs
    2. Du côté du maître d’œuvre : chef de projet, développeurs et formateurs
  6. Le partenariat suppose une évolution du dialogue entre les techniciens, le maître de l’ouvrage et les utilisateurs futurs
  7. Le partenariat suppose une structure de collaboration adéquate entre client et fournisseur, structure qui est fonction de la taille de l’entreprise et de la complexité du système à développer. Il suppose ensuite une méthode commune de travail
  8. Le partenariat implique une forte mobilisation des hommes sur des projets importants et longs ; cela suppose, de la part des deux partenaires, la reconnaissance mutuelle des compétences humaines
  9. Le partenariat implique de solides compétences de part et d’autre. Si le personnel détaché par le fournisseur n’est pas d’excellente qualité, le client s’interrogera sur le bien-fondé de l’association et vice versa. Plus l’on est exigeant réciproquement, plus les équipes s’estiment mutuellement et mieux elles travaillent ensemble.
  10. La relation de partenariat peut se prolonger au-delà de la réalisation de l’ouvrage, par la mise en place, par exemple, d’une solution de démonstration à disposition du maître d’œuvre ou par la mise en place d’un centre de démonstration
  11. La responsabilité du partenariat est partagée par toutes les parties prenantes du contrat

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Finalité du partenariat

  1. La finalité du partenariat, c’est de résoudre des projets qui durent un certain nombre d’années, qui nécessitent une pérennité de responsabilité et qui supposent une imbrication des équipes de réalisation du client et de la société de services. Il sera prudent de définir les responsabilités pour chaque phase de la conception réalisation de l’ouvrage
  2. La finalité du partenariat, c’est de faire en sorte que fournisseur et client se rapprochent pour maîtriser les coûts, les spécifications, les délais et la qualité de l’ouvrage
  3. Le partenariat, c’est une recherche de bénéfices croisés. Il faut savoir pourquoi chaque partie a envie d’être partenaire de l’autre :
    1. Le client n’a pas la compétence nécessaire ; il veut faire développer une solution spécifique
    2. Le client cherche à obtenir le meilleur rapport qualité/prix
    3. Le client souhaite bénéficier d’un service prioritaire en cas de problèmes
    4. Le fournisseur veut acquérir une compétence approfondie d’un secteur particulier en vue de prospecter de nouvelles couches d’utilisateurs
    5. Le fournisseur souhaite ajouter une référence de poids à son palmarès le fournisseur souhaite disposer d’un lieu de démonstration

Difficultés du partenariat – Conditions de réussite

  1. Pilotage précis du projet au niveau des activités, des délais, des coûts et des résultats. Le premier coût du partenariat, c’est le coût du système de contrôle et de pilotage du projet à mettre en place par les deux parties
  2. Durée des projets, mobilité des hommes et rareté des compétences. Le partenariat se caractérise par un engagement très fort d’homme à homme ; si les interlocuteurs changent en cours de réalisation de l’ouvrage l’esprit du partenariat peut être perçu différemment et il peut en résulter des difficultés
  3. Les zones de risques doivent être identifiées ensemble, au début du partenariat et elles sont à partager contractuellement. Ce point doit être relié à l’importance de la méthode de travail commune et de l’organisation mise en place de manière à maîtriser l’évolution du projet : spécifications, délais, prix, qualité
  4. Contrôle des coûts : le coût objectif est inscrit dans le contrat. Tout dépassement est à discuter soit avec la structure de pilotage, soit avec la direction de l’entreprise Certaines phases du partenariat peuvent être traitées au forfait ou en maintenance ; l‘important, c’est que les engagements soient clairement pris au départ
  5. Le temps passé sur le projet par les partenaires est deux à trois fois supérieur à celui d’une relation classique « vendeur – acheteur » mais la qualité finale de l’objet, le « retour sur investissements » sera bien supérieur

Définition du début, respectivement de la fin du partenariat

  1. Virtuellement, l’esprit de partenariat se manifeste déjà lors des premiers contacts ; il se caractérise essentiellement par la capacité d’écoute du vendeur et par son aptitude à s’identifier aux problèmes de son interlocuteur. Formellement, le partenariat débute lors de la signature des contrats et le texte de ces derniers reflètera l’esprit qui les anime
  2. Juridiquement parlant, le partenariat se termine à la fin de la réalisation, ou à la fin de la période de garantie. Cependant, l’esprit du partenariat qui a animé une « équipe gagnante » demeure en général après la fin juridique du contrat, les relations d’homme à homme ayant pris le pas sur la technique et sur les clauses contractuelles

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

A vérifier et à savoir sur les contrats informatiques
Un Cahier des charges pour éviter des conflits entre client et fournisseur
Responsabilité de l’entreprise pour ses sous-traitants

La compatibilité en informatique, c’est quoi ?
Démission d’un salarié = fuite d’informations : Comment s’en prémunir
Devise 027 : Il n’y a rien de plus dangereux qu’un homme d’affaires honnête

Autres Informatique :

Récapitulatif 3 Informatique

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter