L’éloquence en 10 conseils


L’éloquence est-il l’apanage des grands orateurs ?

buste de cicéron

Cicéron

Certainement pas !

S’il est vrai que les politiciens ou les avocats sont les champions de l’éloquence, tout le monde peut y accéder.

Tentons de décrypter ce que éloquence signifie.

Des techniques permettent d’améliorer son éloquence. En voici 10 pour vous aider

C’est quoi l’éloquence ?

La prise de parole en public implique de plaire, d’émouvoir et de convaincre grâce à la parole.

Cette définition est ancienne puisqu’elle est attribuée à Cicéron, en latin Marcus Tullius Cicero, né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Formies.

Il s’agit de séduire, pour être écouté, puis de convaincre par des arguments, et de conclure pour inciter son auditoire à une action ou à la réflexion qui mènera à une décision.

Il s’agit donc d’une technique oratoire, qui met le poids sur les mots.

Pourtant, le corps entier participe de la communication, à commencer par la voix, indispensable pour se faire entendre.

Les 10 techniques qui favorisent l’éloquence

  1. Connaître son sujet dans les moindres détails
  2. Structurer son discours
    1. L’exorde attire l’attention
    2. La narration expose les faits
    3. La confirmation des arguments
    4. La péroraison ou conclusion
  3. Adapter son vocabulaire à son auditoire
  4. Être convaincu (e) de son propre discours
  5. Poser sa voix, échauffer ses cordes vocales
  6. Maîtriser ses silences, se taire avant de reprendre
  7. Respirer correctement pour éviter l’épuisement
  8. Maîtriser sa posture et ses gestes
  9. Supprimer ses tics de langage
  10. Être concentré (e), avant, pendant et après le discours

Faire un discours devant la famille, des amis, des collègues, une assemblée de dizaines de personnes ou devant une caméra et un micro, sont tous des moments qui nécessitent de l’éloquence pour convaincre.

Préparer son discours, c’est rédiger et apprendre son texte, autant que de le prononcer devant un miroir ou sa caméra pour corriger son langage, sa voix, ses gestes.

C’est donc, avant tout, une question d’entrainement et de pratique.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Comment avoir une bonne élocution pour devenir un bon orateur ?


Qui n’a pas rêvé d’être un bon orateur ?

Depuis les anciens Grecs, être un bon orateur commence par avoir une bonne élocution.

Avoir une bonne élocution est difficile car les critères de jugement sont très différents d’une personne à l’autre.

Démosthènes

Demosthenes

Personnellement, je considère qu’un orateur a une bonne élocution lorsque l’un ou /et l’autre des événements suivants se produisent :

  • Le premier est quand, à la fin du discours, les participants font l’éloge du « bon parleur » (à ne pas confondre avec le beau parleur !)
  • L’autre est quand l’orateur retient l’attention de petits enfants, de l’ordre de 3 à 4 ans.
    C’est le plus compliqué de tous les exercices car c’est le plus difficile des publics.

Non seulement le bon orateur doit avoir préparé son discours, c’est-à-dire ce qu’il va dire, mais encore il doit le faire de telle façon qu’il enchante son public.

Un bon orateur doit « poser sa voix », la moduler pour rendre les phrases avec les intonations aux bons endroits.

Il doit respirer au bon moment, c’est-à-dire lorsqu’il y a des points et des virgules, lorsqu’il fait un effet de suspense, lorsqu’il est drôle ou très sérieux.

Un bon orateur doit aussi bien bouger et bien communiquer autrement qu’avec sa voix.

Comment s’améliorer

L’élocution est un des éléments du bon orateur.

L’articulation et le « parler dans le masque », sont deux méthodes qui se rejoignent pour améliorer son élocution.
Peu importe le texte, l’exagération produite par l’articulation des mâchoires, de la langue et de la respiration s’estompe avec l’habitude donc avec l’entraînement.

Lisez n’importe quoi, en pensant à articuler, à respirer et à marquer les emphases là où c’est nécessaire pour « faire vivre » le texte.

L’idéal est la lecture de textes pour enfant, des contes et histoires.
Prenez l’exemple des CD d’histoires racontées aux enfants et vous verrez toute la difficulté de l’élocution.
Vous pourrez ainsi mesurer l’effort qu’il vous reste à faire.

Puis, passez de plus en plus à des textes plus ardus, comme la lecture d’un livre ou d’un journal, toujours à haute voix.

Enfin, passez à l’étape qui suit l’entraînement seul devant sa glace et lancez-vous devant un public restreint, amis ou famille, avec votre propre texte.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La prononciation, que faire contre le bégaiement, le balbutiement, le bredouillement


La prononciation, que faire contre le bégaiement, le balbutiement, le bredouillement

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l'appareil à enregistrer la parole de l'abbé Jean-Pierre Rousselot
Cela semble évident et, pourtant, nombre d’orateurs articulent mal. Ils « mangent » les mots.

Il est difficile de les comprendre et l’agacement prend le pas sur le contenu du discours.

Le bégaiement est la difficulté de prononcer un grand nombre de syllabes, et des convulsions du débit qui en résultent

Le balbutiement est le fait que la parole hésitante, interrompue. Il correspond le plus souvent à une faiblesse ou une torpeur intellectuelle.

Le bredouillement est le fait des orateurs nerveux, vifs, à l’esprit prompt.

Quel que soit le défaut de prononciation, et même si vous n’en avez pas, ralentissez le débit de votre voix et prononcez distinctement.

Entraînez-vous à la lecture à haute voix. Et respirez !

  • Lisez chaque texte, c’est-à-dire un poème complet ou tout un article, ou un discours in-extenso, etc.
    Faites-le devant un miroir, débout et observez vos gestes, regardez votre expression.
    Ecoutez aussi votre voix.
  • Lisez un texte le plus vite possible, puis le plus lentement possible. Pour finir lisez vite certains passages, lentement d’autres.
    Apprenez à modifier le rythme de la lecture suivant le contenu du texte.
  • Variez les textes pour ne pas les apprendre par cœur.
  • Recommencez jusqu’à ce que vous soyez satisfait (e).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La monotonie du débit de la voix


La monotonie du débit de la voix

Jacques Wagrez Les Voix de Jeanne d'ArcEntendre un orateur parler d’une voix monocorde avec un débit monotone engendre une tendance à l’endormissement ou à l’agacement, à cause de l’effort que la concentration nécessaire pour écouter.

En français, l’accent doit être mis sur le dernier mot. C’est ce qui nous permet de comprendre qu’il s’agit de la fin d’une phrase, qu’elle soit affirmative, impérative ou interrogative.

Rythmer le débit de la voix, c’est varier la vitesse à laquelle on prononce les mots.

C’est aussi introduire des pauses, plus ou moins courtes.

Parler plus ou moins haut, permet de « réveiller » l’attention de l’auditoire.

Lorsque le sujet contient des émotions, elles doivent être transmises tant par le choix des mots que par la modulation et le débit de la voix.

Aux points précédents respirer et placer sa voix, s’ajoute donc le troisième : rythmer la voix.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Avoir de la conversation ou comment parler en public


Comment avoir de la conversation ou comment parler en public

C’est le fond qui manque le moins

parler en publicPour bien parler il faut d’abord bien se connaître. Il faut ensuite construire solidement ses bases.

Pour cela, il est indispensable de cultiver ses dons, surtout si l’on pense ne pas en avoir.

Comment ? De deux façons :

  • Par l’exercice de lecture
  • Par l’éducation de la mémoire.

Sans lecture, sans mémoire la parole peut difficilement devenir discours ou conversation. Ce qui suppose des échanges avec les autres.

Les conditions de base :

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Règles d’interactions pour bien mener une réunion de groupe


Règles d’interactions pour bien mener une réunion de groupe

Pour bien mener une réunion de groupe, il convient d’observer certaines règles d’interactions

interactions entre les neuf participants à une réunion de groupe

Règle 1 : Tous responsables

Tout le monde est responsable pour lui-même!

Parlez ou taisez-vous, quand vous voulez.
N’essayez pas de rejeter sur les autres les raisons de votre propre malaise.

Si vous vous sentez ignoré des autres, vous seul pouvez modifier cette situation.
Pas seulement le responsable de la réunion, nous tous sommes responsables du succès ou de l’échec du déroulement de la réunion.

Règle 2 : « Je »

Ne parlez pas par « on » ou « nous », mais par « je »!

Donc ne dites pas « Nous pensons tous que  … » ou « mais il faut maintenant qu’on…».
Cela suggère un consensus, qui souvent n’existe même pas.

Ayez le courage du « je » et ainsi du risque de l’engagement personnel.

Règle 3 : « Parce que »

Poser vos questions en expliquant ce qu’elles signifient pour vous !

Dire ce que l’on pense personnellement est habituellement mieux que de poser des questions injustes.

Vous faites ainsi part de vos propres points de vue clairement et aidez  les autres à s’ouvrir.

Les questions inquisitrices cachent souvent des attaques et génèrent des contre-attaques ou des réactions de défense (« Qui a fait ce plan de charge ?! »).

Dites plutôt ouvertement, pourquoi cette question est importante pour vous.

Règle 4 : Chacun son tour

Si plusieurs souhaitent parler en même temps, il faut, avant de démarrer la discussion, un accord sur le déroulement de la conversation !

De cette façon, les différents intérêts des participants à la conversation deviennent rapidement plus clairs.
Il empêche toujours les « orateurs prolixes » (ceux qui monopolisent la parole) de s’imposer.

Chacun parle à son tour.

Règle 5 : Priorités

Les perturbations dans l’entretien doivent être traitées en priorité !

Les discussions en aparté entre deux participants, les difficultés de concentration, l’ennui, la colère ou la fatigue sont souvent facteurs de perturbation.
Et souvent, de telles perturbations posent des problèmes au membre du groupe concerné.

Si ces troubles ne sont pas traités, ce membre perd le contact avec le reste du groupe et la capacité de travail du groupe est donc réduite.

L’expérience a montré que la perte de temps générée pour réduire une telle perturbation nuit à la cohésion et à la compréhension mutuelle et, partant, à la capacité de travail du groupe en question.

Règle 6 : « Je pense que »

Évitez les interprétations des propos des autres et préférez plutôt faire part de votre perception ou votre réaction personnelle!

Les interprétations sont le plus souvent fausses, aident peu et génèrent des réactions de défense.

Ne dites donc pas: « Vous êtes arrogant » ou « Vous voulez monopoliser la parole ! », Mais plutôt: « Je me fâche parce que vous souriez toujours, quand je dis quelque chose ! » Ou « Je me sens gêné, parce que vous m’interrompez d’ores et déjà pour la deuxième fois ! « .

Vous aidez ainsi les autres à s’analyser eux-mêmes et leur donnez la possibilité de s’expliquer au lieu de contre-attaquer.

Règle 7 : « Je m’adresse à »

Ne vous adressez pas à tout le groupe à la fois, mais toujours à certaines personnes!

Ne dites donc pas: « Dans cette atmosphère, nous ne pouvons pas travailler ! » Ou « Je ne me sens pas bien dans cette équipe « , mais « Monsieur Y, j’ai l’impression que vous êtes constamment opposé aux propositions de Mme. X. Cela me rend la compréhension difficile. »

Rappelez-vous, vous n’avez pas à faire à un « groupe », mais à un certain nombre de personnes, qui ont en partie des motivations et des besoins différents.

Parlez donc à ces individus, pas au groupe.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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