Que vous soyez manager depuis peu ou depuis des années, le constat est le même : un bon manager obtient des résultats significatifs avec une équipe motivée alors qu’un petit chef, à la pensée étroite et qui craint pour son poste, obtiendra des résultats peu probants.
Ils apportent leurs idées, leurs initiatives, et pour peu qu’elles soient retenues, alors la charge de travail ne les rebute pas, au contraire.
Ils ont le goût du challenge et le plaisir au travail.
À contrario, la génération Y travaille plus pour s’épanouir dans le travail et hors du travail, que pour cotiser à une retraite qui s’éloigne de plus en plus au sens qu’ils donnent à la vie.
Il est plus facile de leur donner une mission qu’un ordre, un objectif qu’une tâche. Encore faut-il que le poste le permette.
Sinon, il faut leur expliquer dès l’entretien d’embauche les limites de leurs initiatives.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Se motiver est un mécanisme qui fonctionne par étapes
Selon l’étape dans laquelle on se trouve, on peut progresser et franchir l’étape suivante. On peut aussi régresser et retomber à l’étape précédente.
Ce mécanisme de yo-yo est assez courant, dans la vie.
On peut passer d’une étape à une autre avec une vitesse fulgurante qui ne mesure en une fraction de secondes ou avec une lenteur extrême qui prend des années.
Il s’agit du mécanisme qui déclenche l’action.
Ce n’est pas une question de but à atteindre, d’objectifs que l’on se serait fixés et qui nécessitent de se lancer dans l’action après une analyse, une formation, un stage, etc., jusqu’à l’obtention de sa satisfaction d’avoir atteint son but.
Vous pouvez vous lancer dans une action, aussi simple soit-elle que de décrocher le téléphone et d’appeler des prospects, sans y réfléchir, sans a-priori, et sans penser ni au succès ni à l’échec.
Vous pouvez aussi vous trouver bloquer avant l’action, être incapable de décrocher le téléphone, sans savoir pourquoi, faire une analyse thérapeutique auprès d’un psy ou de ses ami(e)s, chercher toutes sortes de raison et ne rien trouver de satisfaisant.
Se motiver est à la frontière entre le conscient et le subconscient
Vous savez que vous devez vous lancer dans l’action (par ex. téléphoner), parce que… des tas de raisons à commencer par apporter une réponse à ses besoins primaires (voir la pyramide de Maslow) et pourtant vous « sentez inconsciemment » que… pour tout un tas de raisons plus ou moins valables, vous tergiversez et vous ne faites rien.
La peur aussi paralyse
Si la motivation est partagée entre l’inconscient et le conscient, la peur a le même effet.
Sous l’emprise de la peur, certains vont agir, par exemple en fuyant ou en combattant alors que d’autres vont rester sur place, sans bouger, complètement paralysés.
Les étapes de la motivation personnelle
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
« Bonjour Philippe,
Après 2 ans de galère, j’ai enfin retrouvé un vrai travail
qui me correspond en tous points grâce à vous.
Nous nous sommes rencontrés sur le net, tout à fait par hasard, alors que je cherchais comment doper ma recherche d’emploi. J’ai eu la chance incroyable de faire votre connaissance.
Vous m’avez guidée, aidée, soutenue, re motiver quand il le fallait
Aide à la reconstruction morale, reconstruction du C.V. aide à la présentation (mes compétences)
Lettre de motivation, aide à la recherche et surtout
AIDE A L ENTRETIEN (mon point noir)
Je peux confirmer, attester, de votre patience, de votre efficacité, de votre gentillesse, de vos compétences, de vos connaissances, et vos qualités sont appréciables.
Toujours un mot gentil, du réconfort quand tout s’écroule , quand le monde du travail vous tourne le dos, sous prétexte que devrez intégrer une équipe Jeune et dynamique. Alors on vous dit que cela n’est pas possible de vous prendre. Là vous trouvez les mots justes, pour remonter le moral.
Sincèrement, je vous dis merci pour tout cela.
cordialement
Sylvie »
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise