L’origine du français et de son orthographe


La dernière réforme de la langue française date de 1990.

La France, la Belgique francophone, le Québec sont les trois pays contributeurs à cette réforme.

Le français est un mélange de mots d’origines différentes.

Le substrat principal provient du latin, langue officielle de tous les écrits administratifs jusqu’au 14ème siècle, tel qu’il était parlé à cette époque.
Des mots issus du gaulois ont été intégrés au français : char, charrue, brais, pour ne citer que quelques exemples.

Le français écrit phonétiquement

La Chanson de RolandLes textes en français écrits avant cette époque montrent l’absence de règles communes d’orthographe, d’où la grande difficulté à lire de tels textes, quand on y est pas habitué.

Le français était alors écrit d’une manière phonétique, c’est-à-dire on écrit comme on prononce.

On retrouve ce principe dans de nombreuses langues, comme l’allemand moderne ou le breton : toutes les lettres écrites sont prononcées. Bara = pain, Gwyn = vin => baragouine, verbe signifiant l’incapacité à comprendre ce que dis son interlocuteur quand il emploie des mots inconnus, en l’occurrence les Bretons lors de la première guerre mondiale qui réclamaient à manger et à boire dans les tranchées, ce qui a provoqué un déchaînement de l’état français contre les langues régionales et failli les faire disparaître.
NB : Le mot est plus ancien encore que le début du 20ème siècle.

Le français écrit étymologiquement

Les lettrés du Moyen-Âge ont mis très longtemps à accepter le changement du latin vers le français pour les actes officiels. De plus, pour s’y retrouver plus facilement, ils ont, petit à petit, écrit le français en tenant compte de l’étymologie des mots, c’est-à-dire de leur origine principale, qui est le latin.

Ils ont voulu aussi permettre de différencier des mots qui se prononcent de la même manière ou presque, comme vert, vers, ver, verre, vair.
La fameuse pantoufle de vair n’a jamais été une pantoufle de verre. Le vair est une sorte de cuir souple.

Avec le temps, le système s’est compliqué, ce qui permit aux lettrés de conserver l’ascendant sur une population très largement analphabète.

L’arrivée de l’imprimerie a permis la diffusion de la langue écrite et a renforcé l’usage de la grammaire et de l’orthographe.

L’évolution du français dans l’Histoire

L’apogée de la langue française est parallèle à celle de la puissance de la France, c’est-à-dire au 18ème siècle, le siècle des lumières, celui de Louis XIV.
Toutes les cours européennes parlaient le français, considéré donc comme la langue de l’élite.

Le revers de la médaille est que cette langue, devenue très compliquée pour ceux dont ce n’est pas la langue natale, s’est trouvée détrônée par des langues plus faciles à apprendre, et toujours en rapport avec les puissances politiques coloniales.
L’espagnol et l’anglais, et dans une moindre mesure le portugais.

De nos jours, c’est l’anglais la première langue la plus parlée au monde, car elle est relativement facile à apprendre.
Néanmoins, elle-même contient énormément de mots d’origine française.

Parions que dans un avenir proche, c’est le mandarin qui s’imposera comme la Chine s’impose en tant que puissance mondiale.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Leçon de français aux francophiles


Le français expliqué aux Francophones

Les 4 principaux pays francophonesEvidammant, tairminer sur des mots du langage sans chercher à savoir pourquoi il y a de nombreuses erreurs quand on écrit « évènement » à la place de « événement ;».

Adverbe, Verbe

« évidemment » ne s’écrit pas « évidamment » parce que ce mot vient de la juxtaposition du mot « évident » et du suffixe adverbial « ment » et « évident » s’écrit avec un « e » et non par un « a » car « ant » est l’orthographe du participe passé des verbes et que « évident » n’est pas un verbe. Ouf !

Hé ! Aïe !

« terminer » ne s’écrit pas « tairminer » parce qu’il signifie « mettre un terme à », où « terme » vient du latin « terme » pour indiquer une borne qui fermait un terrain, qui le terminait

Le son [ε] peut s’écrire de différentes manières : è, ê, ei, e, ai. è ê ei e ai, alors pour s’y retrouver…

G vs G

« langage » : le premier « g » se prononce « g » parce que la lettre qui le suit est un « a », ce qui est pareil si la lettre était un « o » ou un « u », alors que le second « g » se prononce « j » devant un « e » ou un « i ». Pour avoir le son « g » devant un « e » ou un « i », on ajoute entre les deux un « u » que l’on ne prononce alors pas. C’est ainsi que l’on écrit « langue »

Syllabes

« chercher » est un verbe du premier groupe, qui se terminent tous avec les lettres « er », prononcées « é » alors que la première syllabe, qui s’écrit pareil que la seconde, est prononcée comme « èr » puisque le « e » précède la lettre « r ». Le mot « chercher » se prononce donc comme « chèr-ché ».

Y-criture

Quant à la lettre « y », dans « il y a », prononcée « i », elle s’écrit ainsi pour plusieurs raisons :

Elle s’écrit seule et on aurait pu, au Moyen-Âge ne pas pouvoir bien lire la lettre « i » seule. Les lettrés de l’époque, écrivaient à la main. Le « y » est utilisé pour représenter un double « i », deux « i » accolés ont donné la forme du « y » avec le temps.

Accent

« évènement » à la place de « événement » est l’exemple typique d’une erreur courante qui consiste à remplacer le « é » par un « è » ou réciproquement. Cela vient tout simplement d’un accent régional, d’habitudes linguistiques que l’on retranscrit dans les mots écrits.

Qui est le plus francophone ?

Le français écrit s’est construit et continu de se construire au fil du temps.

Le français parlé en Europe possède des différences selon le pays où il est enseigné. C’est ainsi que l’on parle de « nonante » à la place de « quatre-vingt-dix » en Belgique ou en Suisse.

Les différences sont encore plus grandes entre le français parlé en Europe, où les pays sont en contacts étroits entre eux, et le Québec, qui a conservé le français tel qu’il était parlé par les colons et qui l’a enrichi, généralement en opposition à l’anglais, jusqu’à un point où ses habitants utilisent des mots français quand les français utilisent des mots anglais. Par exemple, les panneaux « stop » en Europe, contiennent aussi le mot « arrêt » au Québec.

Un remerciement à Jackie, qui se sera reconnu

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Origine du nom des notes de musique


Origine du nom des notes de musique

neumeUn moine de la fin du Xe siècle et du début du XIe, a inventé une méthode pour permettre de connaître les notes de musique.

Il inventa ainsi une transcription graphique des notes, ancêtre déjà élaboré de la portée : le neume, utilisé tout au long du Moyen-Âge.

Gui d’Arezzo ou Guido d’Arezzo a utilisé les premières syllabes de l’Hymne à Saint Jean-Batiste, en latin :

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum,
Solve polluti
Labii reatum,
Sancte Ioannes.

qui signifie en français :

« Afin que tes serviteurs
puissent chanter
à gorge déployée
tes accomplissements merveilleux,
ôte le pêché
de leurs lèvres souillées,
Saint Jean. »

C’est Anselme de Flandres qui apporta, à la fin du  XVIe siècle,  le SI, initiales du dernier vers, où I et J sont indifférenciés en latin, pour compléter la gamme

UT, difficile à prononcer, a été adapté par DO, à l’initiative de Giovanni Battista Doni, au XVIIe siècle

sources : Jule Verne dans son livre « M. Ré-Dièze et Mlle Mi-Bémol » et Wikipedia

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