Simulez l’inaptitude quand vous en avez besoin


Pas le temps, comment dire non ?

Vue côté manager

inaptitudeUn des rôles du manager est de répartir les tâches à mener entre ses collaborateurs, selon leurs compétences.

C’est une règle à avoir en tête lors d’un recrutement. Une entreprise embauche un candidat parce qu’il est à même d’exécuter les tâches qui lui seront confiées.

Un bon responsable est celui, ou celle, qui va s’entourer de personnes parmi lesquelles il trouvera toujours les compétences qu’il recherche pour déléguer une tâche.

Seulement voilà ! Pour des nombreuses raisons, plus ou moins rationnelles, le chef a tendance à confier beaucoup de tâches aux plus compétents et moins aux autres.

Parfois même, il est obligé de mener seul certaines tâches car personne d’autre, dans son équipe, ne peut le faire à sa place.

Vue côté collaborateur (trice)

Il arrive, du côté du collaborateur, que ce dernier soit submergé de tâches à accomplir qui s’accumulent sans qu’il en voit la fin.

Soit il accepte tout ce qui lui est demandé car il est très compétent, soit il n’en peut plus, frise le burn-out, ou, au contraire, il sent qu’il ne réussira pas à parvenir au résultat attendu par son chef.

Simuler = rejet

Pour celles et ceux qui n’ont pas envie de faire le travail demandé ou qui ne se sentent pas à la hauteur ou qui pensent être dans incapacité d’atteindre le résultat dans le délai demandé, ils arrivent de simuler.

Cette simulation se traduit par une apparence de surmenage, qui est peut-être réel malheureusement. Idem pour la maladie.

Certains sont des spécialistes dans le défilement et attendent que le chef choisisse une autre collaborateur, et peuvent même aller jusqu’à faire l’éloge d’un collègue pour de dégager de la délégation.

D’autres vont plus loin et comment à répondre au manager qu’ils n’ont pas les aptitudes ou les connaissances nécessaires pour exécuter la tâche demandée.

Attention, cependant : Le chef peut se rendre compte qu’il s’agit d’une simulation et alors des sanctions sont à craindre.

Il est aussi possible que le collaborateur passe pour un incompétent et risque de se voir fermer toute possibilité de promotion. Il peut même craindre un licenciement pour incompétence, motif de licenciement souvent utilisé dans les entreprises.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


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Déléguer au travail : Entre craintes et promotions
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Echelle d’évaluation pour Aptitudes et comportements 4
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Licenciement pour insuffisance professionnelle


L’insuffisance professionnelle est un motif de licenciement

journée Jaccede nantes en 2007Pour être considéré comme valable, le licenciement pour insuffisance professionnelle implique que  :

  1. le salarié soit responsable des faits qui lui sont reprochés
  2. les faits soient précis et vérifiables (Cass. Soc. 20 sept 2006, n°0448381) et en rapport avec le secteur d’activité

Quels sont les insuffisances professionnelles ?

Parmi les faits conduisant à un licenciement pour insuffisance professionnelle, on trouve :

L’insuffisance professionnelle n’est pas une faute

Si le manque de résultat est un motif de licenciement, il ne fait pas partie des insuffisances professionnelles, sauf s’il est la conséquence d’une mauvaise volonté et de l’absence d’actions caractérisée et vérifiable.

La procédure de licenciement est identique à un licenciement pour motif non fautif.

En conséquence, le salarié conserve ses droits :

  • l’indemnité de licenciement, pour un CDI
  • l’indemnité compensatrice de préavis,  si le salarié est concerné
  • l’indemnité compensatrice de congés payés, pour les congés encore à prendre

Source : NetPME

Philippe Garin

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Pour en savoir plus :


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Entrevue d’embauche : Parlez-moi de vos erreurs
Entretien annuel d’évaluation du cadre en 6 points
Communication interne : flux d’information et climat social

Rupture du contrat de travail : risques et légalité
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Productivité : La force de la volonté est limitée

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Points faibles en entretien d’embauche : Pourquoi et comment ?


Pourquoi le recruteur demande vos points faibles ?

Ce serait tellement mieux s’il demandait vos points forts.

C’est d’abord un exercice obligé. Un recruteur qui éluderait la question serait classé comme incompétent par sa hiérarchie et par ses clients.

La curiosité joue tellement peu de rôle que nous pouvons aussi l’éliminer. A vrai dire, la seule curiosité est l’espérance d’être agréablement surpris. Le recruteur voit des dizaines de candidats pour des dizaines de postes à pourvoir. Il attend, avec une certaine impatience, tout en étant blasé, à entendre un défaut nouveau, qui sort des sentiers battus.

point faible :la force physique ?

point faible : la force physique ?

Le recruteur souhaite connaître comment vous allez répondre plus que ce que vous avez répondre.

Il est important pour lui de se rendre compte du degré de préparation de votre entretien d’embauche. Entre un discours rendu par cœur, comme au théâtre, et un silence total, le recruteur veut connaître votre sens de l’improvisation ou de la répartie.

Le recruteur observe le comportement autant que la réponse. Bien sûr, si la réponse vous pénalise pour tenir le poste alors il la notera aussi dans son appréciation de votre personnalité.

Pour les candidats qui fournissent rapidement une liste de 3 défauts, le recruteur en demandera une ou deux de plus, jusqu’à parvenir à un silence, c’est-à-dire jusqu’à la fin de la liste que le candidat aura préparée. Là, il obtiendra la vérité.

Le recruteur cherche aussi les candidats à même de formuler leurs points faibles comme des points forts, ou, de telle façon que les points faibles soient des axes de progrès.

Ce que recherche un recruteur, c’est un (e) candidat (e) apte à se connaître, à parler sans détour de ses défauts tout en sachant ce qu’il lui faut faire pour les corriger et s’améliorer.

Comment répondre

D’abord, le recruteur attend une réponse. Impossible de l’éviter.

Donner un seul défaut est tout aussi pauvre. « J’ai le défaut de mes qualités » est encore plus nul.

Je suis « trop » quelque chose est tellement galvaudé que cette réplique sent le réchauffé, le copier-coller d’un candidat sur l’autre.

Pas question d’avouer la vérité, au risque de se faire refuser le poste ? Et pourquoi cela ?

Évidemment, si vous annoncez que vous êtes colérique et que vous postulez pour un poste au contact direct avec les clients, vous risquez de perdre ce travail qui vous tendait les bras.

Si vous répondez trop vite, le recruteur saura que vous avez préparé et appris par cœur votre liste de 3 points faibles.

Si vous répondez trop lentement, le recruteur pensera que vous voulez éviter de répondre à la question parce que vous avez tellement de défauts que vous ne savez choisir lequel.

L’idéal est de réfléchir un instant et de lui donner les points faibles les moins pénalisants en prenant le temps d’une ou deux respirations entre deux.

Si vous êtes émotif (ve) ou si vous avez un fort contrôle, soyez cohérent (e) entre votre attitude et vos paroles. Préférez dire: « je suis timide », en rougissant plutôt qu’en regardant le recruteur dans les yeux.

Le mieux est

  • de préparer une liste d’une dizaine de points faibles,
  • de formuler ces points faibles d’une manière positive,
  • de choisir lesquels annoncer durant l’entretien d’embauche,
  • de chercher, dans sa mémoire, au moment de répondre, puis de répondre.

Encore une question de vocabulaire :

On n’améliore pas un défaut, on le minimise. Par contre, on cherche à s’améliorer en atténuant ses points faibles et en développant ses points forts.

La réaction du recruteur

L’attitude du recruteur restera neutre. Il notera les points faibles que vous annoncez, puis posera la question sur les points forts, si ce n’est pas déjà fait, ou passera à une autre question.

Parfois, lorsqu’il est surpris, ou, lorsque le point faible est trop pénalisant ou trop banal, il demandera des précisions sur comment le point faible énoncé se traduit au quotidien au travail.

Alors, soyez prêt (e) !

Philippe Garin,

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Pour en avoir plus :

En complément :

Définition Points faibles Points forts
Entretien Qualités personnelles recherchées ou points forts pour un recrutement
Comment minimiser un point faible ou Liste 3 des points forts et points faibles en entretien d’embauche

Être timide et réservé : point faible ou point fort
Point faible, Axe de progrès, Faiblesse, Entretien d’embauche
Point fort, Atout, Force, Talent, Entretien d’embauche

Autres Emploi :

Récapitulatif 12 Emploi

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Incompétence ou 10 conseils pour faire face aux critiques


En entreprise, avoir du culot pour masquer son incompétence

est un art que certain (e)s maîtrise (nt) particulièrement bien.

Voici 10 conseils pour vous en sortir, par Philippe Gaultier

Incompétence : c'est pas moi, c'est luiIncompétences en 10 règles

Je vais partager avec vous les meilleures règles qui permettent à l’ignorance d’atteindre des sommets inattendus. Je suis sûr que vous en reconnaîtrez certaines, pour avoir côtoyé des personnes se présentant comme des professionnels à part entière, bien qu’en réalité ils ne sont que de vulgaires débutants sans qualité particulière. Les points suivants sont à mon avis les plus marquants :

1. « Accuser les autres »

Quoi qu’il arrive, il y aura toujours quelqu’un pour faire porter le chapeau de tous les maux sur autrui, quel que soit le niveau de responsabilité. Dans l’argot des inutiles, cette règle s’appelle « détourner la conversation », qui inclut « le chien a mangé le rapport que j’avais préparé », un grand classique du genre.

2. « S’approprier et tirer parti du résultat des autres »

C’est la règle essentielle pour monter très haut en laissant ceux d’en bas se plaindre sans cesse de notre incompétence. Dans l’argot des inutiles, cela s’appelle : « Porter les médailles des autres ».

3. « Ce n’est pas moi, je n’ai rien fait »

Même filmé en train de commettre le crime du siècle, niez tout en bloc. Il sera toujours possible de penser qu’il s’agit en fait d’une machination complexe que votre pire ennemi aura préparée pour remettre en question votre honnêteté.

4. « Ne pas faire face aux responsabilités et éviter les déclarations »

N’essayez jamais de vous défendre si vous avez fait quelque chose de mal. Ils vous accuseraient de choses que vous n’auriez même pas pensé. Le mieux est d’éviter les déclarations et réciter une ligne : « Je n’ai rien fait. C’est un complot contre mon honnêteté et mes résultats ».

5. « Chercher des faux témoins pour appuyer le mensonge »

Il y a toujours un ami distrait, un qui n’attend que d’être de votre côté, disposé à déclarer n’importe quoi et consolider votre mensonge. Il est toujours important d’en avoir un sous la main.

6. « Laisser les autres témoigner pour vous »

Si n’avez pas d’autres choix et que vous ne pouvez pas appliquer la règle 4, les choses vous iront bien mieux si d’autres personnes témoignent pour vous. En complément de la règle antérieure sur les témoins, essayez maintenant de faire que des personnes déclarent en votre faveur, de préférence des individus un peu soporifiques, car ils finissent par ennuyer tellement qu’on ne prête plus attention à ce qu’ils disent.

7. « Faire témoigner un avocat en votre faveur »

Si le point précédent ne donne pas de résultat, faites appel à un avocat qui répond par des tergiversations et des contradictions.

8. « Vous inventer un rôle de Saint »

Si en fin de compte vous devez dire quelque chose, il est important d’avoir raconté une histoire crédible qui vous élève au rang d’Esprit Saint et amène tout le monde à penser qu’en aucun cas vous n’agiriez de telle façon.

9. « Jeter des pierres sur le toit de l’ennemi »

Quelqu’un veut nous pousser sur les cordes ? Pour autant saint que l’opposant soit, il ou elle aura bien un côté sombre. Trouvez ce côté sombre et assenez avec force jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun doute qu’il s’agit d’une personne pire que le diable.

10. « Inventer un complot »

Si quelqu’un est parvenu à vous pousser sur les cordes et que, malgré tout, vous n’êtes pas arrivé à détruire l’opposant, il ne reste plus d’autre option que de créer un écran de fumée. Les histoires les plus populaires sont ceux qui font mention du viol ou du harcèlement envers une femme, car il est toujours facile de recueillir de nombreux répète-jacquot absurdes.

J’aime particulièrement parler de choses positives mais, parfois, il est important de mentionner les mauvaises pratiques car, qu’on le veuille ou non, il s’agit des premiers usages que nous devons éviter. Aucun n’est sorti d’Internet ou d’un livre quelconque. Je les ai tous souffert moi-même à un moment ou à un autre, dans des procédures légales ou des attaques.

À ce sujet, je recommande le livre de Fernando Trías de Bes, « Little Black Book of Entrepreneurship », où il mentionne les grosses erreurs de nombreux entrepreneurs, puisque l’on apprend bien plus des erreurs que des réussites. Fidèle au style de Fernando, je serai en mesure d’éditer l’ouvrage « Le livre noir de l’entraîneur » (ou du politicien, ou du banquier, substituez l’intitulé par celui que vous voulez) ; les exemples d’incompétents ne manquent pas.

Soyez prudent car, ces derniers temps, les ignorants semblent réussir particulièrement.

 Philippe Gaultier

Du même auteur :

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Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche
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Présenté par Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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