TCO : Les coûts de logiciels dans le Coût total de possession


Les coûts des logiciels sont intégrés dans le calcul du TCO ou Coût total de possession

coût total de possession ou TCOGénéralement, on ne dispose que de l’usage des logiciels. On parle d’acheter un logiciel, alors qu’en fait on n’en dispose pas les droits, sinon tout le monde pourrait modifier le logiciel et le revendre, ce qui n’est le cas que pour des développements spécifiques internes.

Il y a donc un coût initial et un coût d’évolution et de maintenance. Là encore, ces coûts pour la bureautique se limitent généralement aux coûts de la formation du personnel à l’utilisation de tels logiciels.

Les fournisseurs de logiciels, ERP et logiciels métiers, mettent à disposition du personnel de hotline, rémunérés par des contrats de maintenance des clients, et du personnel de développement des nouvelles versions, soit au travers de contrats séparés ou inclus dans les contrats de maintenance.

En tout état de cause, il s’agit de coûts récurrents connus dès le départ et donc à prendre en compte dans le calcul du TCO.
Les coûts de maintenance à la panne et les coûts de consommables sont variables.

Cependant, si le parc est important, les coûts mensuels sont à peu prêt les mêmes, c’est une loi de statistique.
Si le parc est faible, il peut y avoir des variations d’un mois sur l’autre.

Comme le TCO est calculé avec une échelle minimale au mois, il faut alors regrouper les coûts pour un parc restreint au trimestre ou à l’année, mais on perd de la finesse de calcul.

Ceci explique aussi pourquoi le TCO est l’apanage des entreprises avec un parc important.
Important est un mot sans indication du nombre, car c’est l’activité de l’entreprise qui permet de chiffrer le parc.

S’il s’agit d’une entreprise technologique, on peut comprendre qu’elle va utiliser un parc informatique important.
Il est en de même s’il s’agit d’une entreprise qui imprime beaucoup (catalogue, listes de prix, etc.).

A l’inverse, lorsque l’informatique est rare ou de constitue pas l’activité principale, par exemple un commerce alors le parc est faible et le TCO n’a aucun besoin d’être calculé puisqu’il n’est alors pas un critère significatif du renouvellement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Suivi de hotline ou de projet


Suivi de hotline ou de projet

hotline ou supportPour suivre les activités de type hotline,appelé aussi support, ou de projet, rien ne vaut une bonne fiche de renseignement, en deux parties.

La demande

La première contient les informations relatives à la demande :

  1. Numéro de la demande : clé primaire, composée généralement d’un code, permettant d’identifier immédiatement le type de demande (problème, question, projet, etc.) et d’un numéro issu d’un compteur qui augmente de un à chaque nouvelle fiche
  2. Date et heure de la demande : généralement renseignée automatiquement à la saisie de la fiche ou manuelle, selon le besoin
  3. Identification du demandeur : généralement, le nom du demandeur, voire s’il faut ajouter son prénom en cas d’homonymie, en toutes lettres ou en abrégé selon les coutumes de l’entreprise, ou un code d’identification, comme le profil utilisateur ou le matricule de la personne. Le demandeur est principalement un membre du personnel, même si l’origine de la demande provient de l’extérieur
     
  4. Service ou site : identification par un code ou un nom, pour un positionnement géographique du demandeur ou de l’objet de la demande
  5. Thème et sous-thème, projet et phase ou domaine ou sous-domaine : selon la pertinence et les habitudes de l’entreprise, ces deux notions permettent de classifier la demande
  6. Autres critères de tri et de sélection : à fixer au départ, de préférence à choisir parmi des valeurs prédéfinies dans une ou des tables
     
  7. Titre descriptif de la demande : quelques mots clés pouvant identifier rapidement la demande
  8. Description détaillée : texte saisi descriptif de la demande, comprenant toutes les informations nécessaires à la compréhension de la demande
  9. Documents joints : lien ou fichier, joints à la demande permettant son illustration

Le traitement

La deuxième contient les informations relatives au traitement de la demande :

  1. Intervenant : généralement, le nom de la personne qui prend en charge la demande, avec la même syntaxe au l’identification du demandeur
  2. Date et heure du début de la prise en charge : généralement renseignée automatiquement à la première lecture de la fiche
  3. Statut d’avancement : codification, généralement issue d’une table de valeurs, à renseigner manuellement ou automatisée si un workflow est associé au traitement de la demande, et qui permet de connaître l’état d’avancement de la réponse
     
  4. Titre descriptif de la réponse : mots clés permettant de comprendre la réponse très rapidement, de préférence en utilisant un vocabulaire commun à tous les intervenants
  5. Description détaillée de la réponse : totale ou partielle, ou qui complète un début de réponse déjà enregistrée, avec le maximum de détail et rédigé par l’intervenant
     
  6. Durée de l’intervention : l’échelle de temps est variable selon les sociétés : minutes, quart d’heure, heure, quart ou demi-journée, journée. Une fois fait les durées de toutes les interventions utilisent la même échelle. Il s’agit du temps de travail effectif (charge)
  7. Réponse au demandeur : texte rédigé à l’attention du demandeur pour le questionner sur des compléments d’informations qu’il doit fournir, ou pour l’informer de la réponse avec un vocabulaire compréhensible par lui

Cette deuxième partie se répète autant de fois que nécessaire jusqu’à une réponse définitive à la demande.

La date et l’heure de fin correspondent à celle de la dernière réponse au demandeur.
La charge totale est l’accumulation des durées.
Le statut est « clos » et la fiche est versée dans une base de données du savoir et peut servir d’informations pour traiter d’autres demandes.

Toute une gestion de ces fiches est à prévoir, tant pour améliorer son informatisation, que pour en tirer des enseignements et établir des tableaux de bord du pilotage de la cellule support ou de projet.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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