Greffe : De la mort à la vie


Le parcours du greffon en 8 étapes

prélèvement d'organes en Europe en 2004Lorsqu’une personne décède, la loi française autorise le prélèvement d’organes et de tissus, sauf indication contraire enregistrée dans le Registre des refus auprès de l’Agence de biomédecine.

Voici les différentes étapes qui permettent de suivre le greffon de la mort du donneur à l’amélioration de la vie du ou des receveurs.

1/ La mort

Dans 90% des cas, les prélèvements d’organes ont lieu suite à un décès.

La première étape est donc le certificat de décès rédigé par un médecin qui a constaté la mort, malgré tous les efforts produits pour conserver la personne en vie, dans le respect du serment d’Hippocrate.

2/ La préservation

Préserver le plus longtemps possible les organes et tissus en bon état est l’étape suivante. Seuls les greffons potentiels sains sont retenus pour un éventuel prélèvement.

3/ La volonté du défunt

La Coordination hospitalière interroge le Registre des refus pour apprendre si la personne décédée a exprimé son opposition aux dons d’organes.

En cas d’absence de l’expression de la volonté de s’opposer, la coordination consulte les proches du défunt et, dans la mesure du possible, sa volonté est respectée.

En cas de doute, la loi s’applique et le processus se poursuit.

4/ L’analyse médicale

Les organes et les tissus préservés sont soumis à analyse.

Il pourrait y avoir eu, malgré les efforts, une dégradation durant la période de recherche de la volonté de la personne décédée.
C’est pourquoi une analyse médicale permet de sélectionner uniquement les organes sains.

5/ Le prélèvement

Le prélèvement d’organes s’effectue lors d’une opération chirurgicale, avec le même soin que s’il s’agissait d’une personne encore vivante.
En fait, ce sont les organes qui doivent rester en vie.

Le corps est préparé pour être rendu à sa famille et proches.

6/ Le conditionnement et le transport

Les organes sont déposés dans des conteneurs à +4°C et transportés par les moyens les plus rapides vers les lieux de greffe des receveurs.

Les tissus sont conservés dans des banques de tissus qui en assurent également la distribution .

7/ Les greffes

Le patient receveur est préparé. L’organe ou les tissus sont aussi préparés pour la greffe.

Selon l’organe à greffer et la complexité de la greffe, l’opération d’échange de l’organe malade du receveur par l’organe sain du donneur peut prendre jusqu’à une douzaine d’heures.

8/ La vie ou les vies

Bien souvent, plus d’un greffon est prélevé. C’est pourquoi, une seule personne décédée peut rendre la vie plus agréable à autant de receveurs différents que d’organes prélevés.

57 000 personnes en France vivent grâce à un organe greffé.

21 500 malades sont en attente de greffons. Chiffre de 2015.

source : dondorganes.fr

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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La loi de la bioéthique

schéma coeurLa loi française sur le don d’organes et de tissus est basée sur 3 principes :

  1. Le consentement présumé
  2. La gratuité
  3. L’anonymat

Le consentement présumé

Par la loi et par principe, tout le monde est donneur potentiel. Les cas où la famille refusait le don d’organes lors du décès cérébral d’un patient, qui n’avait pas signalé son acceptation, sont révolus.

Seuls ceux qui se sont exprimés contre peuvent le faire de leur vivant, dès l’âge de 13 ans, auprès de l’Agence de la biomédecine, dans le Registre national des refus :

1, avenue du Stade de France
93212 Saint Denis La Plaine Cedex

A défaut d’avoir précisément indiqué dans ce registre sa volonté de refuser le prélèvement d’organes pour sauver des vies et améliorer le quotidien d’autres personnes, les médecins sont habilités à effectuer les prélèvements sans avoir à demander  à qui que ce soit d’autre que ce registre.

Par éthique, les proches sont, quand c’est possible, consultés, pour vérifier l’opposition. Il est donc important de faire part de sa volonté autour de soi. Néanmoins, c’est le médecin qui prend la décision finale, en cas d’opposition de la famille et en l’absence d’enregistrement du refus à l’Agence de la biomédecine.

La gratuité

Si la loi parle de dons, c’est que tout acte de donation d’organes est gratuit. Sur les 5700 greffes d’organes par an, seuls 10% environ sont issus de donneurs vivants.

Cet acte de solidarité est totalement gratuit. Aucune rémunération, sous quelque forme que ce soit, n’est autorisée en France.

Ce même principe s’applique au don du sang, de moelle osseuse, etc.

L’anonymat

L’exception a cette règle est le don entre personnes de la même famille.
Il arrive que, en dernier recours, un donneur soit cherché au sein-même de la famille, pour des raisons de compatibilité de tissus, le fameux HLA.

En dehors de cette exception, aucun donneur ou sa famille ne saura à qui seront greffés les organes prélevés et aucun receveur ne saura de qui viennent les greffons.

Néanmoins, un receveur peut exprimer ses remerciements par l’intermédiaire des coordinations hospitalières, toujours de façon anonyme.

source : dondorganes.fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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