4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche


Fuir un entretien d’embauche déplaisant

fuir un entretien d'embaucheAprès vous être fait une image du futur job, en lisant l’offre d’emploi, vous avez rédigé une belle lettre de candidature argumentée avec vos motivations.

Vous avez reçu un appel téléphonique pour vous demander de passer au bureau du recruteur pour un premier entretien d’embauche.

Sommaire :

Interrompre l’entretien d’embauche : Oui, mais quand ?
4 premières raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche

Comment interrompre poliment un entretien d’embauche ?

Vous entrevoyez la fin de votre recherche d’emploi.

Seulement voilà, du rêve à la réalité, voici les 4 premiers indices qui vont vous faire changer d’avis et donner l’envie d’interrompre l’entrevue de recrutement.

Les 4 autres indices sont dans l’article suivant.

Indice 1 : Les conditions de travail sont trop dures

La place de travail est trop petite ou trop grande, trop chaude ou trop froide, etc.

Vous vous attendiez à un bureau individuel ou vous alliez trouver un open space.

Vous visitez les locaux et vos éventuels collègues vous font la tête ou ne vous plaisent pas.

Vous craignez pour votre santé ou vous remarquez des entorses à la législation.

Que vous le voyiez par vous-même ou que ce soit le recruteur qui vous décrit les conditions de travail, qui sont loin de vous convenir, il est temps de dire « non » et cela définitivement.

Indice 2 : Le poste est déjà attribué à un autre

Par une autre source, vous avez appris que la décision vient d’être prise d’accorder le poste à un (e) autre candidat (e).

A quoi bon perdre son temps et son énergie quand il s’agit de jouer la doublure pour valoriser le choix du recrutement sur un (e) autre ?

Laissez quand même une bonne impression de vous, surtout si le poste vous plaisait.
On ne sait jamais, l’autre finira sa période d’essai peut-être par un échec.

Dans le cas contraire, vous avez une bonne raison de dire « non » cette fois-ci.

Indice 3 : Aucun poste ouvert au recrutement

Il arrive, surtout chez les professionnels du recrutement externe, que des offres d’emploi soient publiées alors qu’aucun poste n’est à pourvoir.

En fait, le recruteur cherche à compléter son catalogue de CV pour avoir des profils à proposer ultérieurement à ses clients.

Tâchez de lui demander des détails sur la date de prise du poste, sur le quotidien et les collègues.

Un manque de franchise dans ses réponses ou s’il a la franchise de vous dire la vérité, alors vous avez une bonne raison de lui dire « non » en lui demandant de vous convoquer, à l’avenir, lorsqu’il aura vraiment une demande concrète pour un poste.

Indice 4 : L’offre d’emploi était éloignée du vrai poste

L’offre était très bien rédigée pour vous donner envie de postuler.
Hélas, la description qu’en fait le recruteur est bien moins alléchante.

Posez alors des questions sur les tâches, les horaires et autres informations qui remettent en cause ce qui se trouvait dans l’annonce.

Si vous êtes déçu (e), inutile de poursuivre la conversation. Dites « non » poliment en expliquant pourquoi.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Entrevue d’embauche : Trac et patatras


Perdre ses moyens à cause du trac

nous sommes tous égauxQuand l’enjeu est important, le trac s’installe.

C’est le cas lorsque vous vous présentez à une entrevue d’embauche.

La sueur commence à perler au front, dans le cou et sur tout le corps. La vision se trouble. L’audition baisse. L’esprit se vide.
Vous oubliez ce que vous voulez dire. Vous vous sentez paralysé (e). Vous perdez vos moyens.

Le trac est une énergie. C’est une sorte de peur.

Si nos ancêtres n’avaient jamais eu peur, notre race aurait disparue depuis longtemps.
Il faut de l’énergie pour fuir le danger… ou lui faire face.

Quand le trac arrive, ce sont les premiers instants qui comptent le plus.

Préparez-vous

Il faut comprendre et se préparer :

  • un look en phase avec le poste et le style de l’entreprise,
  • arriver à l’heure ou moins de cinq minutes avant le début de l’entretien,
  • serrer la main que votre interlocuteur vous tend, fermement sans l’écraser,
  • et surtout sourire.

Juste avant d’arriver devant la porte du bâtiment où va se dérouler l’entretien d’embauche, respirez un bon coup.

Évidemment, pas de cigarette, de gomme à mâcher ni de parfum qui pourraient mettre mal à l’aise votre interlocuteur.
Votre coiffure est en ordre. Vos chaussures sont propres. Voilà le recruteur qui arrive.

Inférieur(e) ou égal(e)

Le trac vient de la peur du jugement par l’autre.

L’accumulation des échecs entretient le sentiment que cette fois-ci sera comme les autres, un échec.

Il est très facile de se dévaloriser, de croire à la malchance ou à la loi des séries.
Il est tout aussi facile de penser que l’on est très inférieur à ce juge tout puissant qui va décider de la suite de votre candidature, à défaut de votre carrière toute entière.

La peur produit un effet qui peut se traduire par le besoin de fuir. Sauf que, là la fuite signifierait l’échec garanti.

Se replacer

D’abord, physiquement

Attendez que le recruteur vous le propose pour vous assoir. Vous avez environ 1 à 5 secondes pour regarder autour de vous pendant que vous posez votre sac à main, si vous en avez un, que vous enlevez votre manteau ou votre imperméable, en hiver ou en temps de pluie.

Prenez place sur le siège, ni trop au fond, ni sur le bord. Vous devez pouvoir vous adossez sans effort.

C’est le moment de poser la question d’autorisation de prendre des notes. Question de pure forme puisque tous les recruteurs répondent oui.
Sortez alors votre bloc-notes, votre stylo ou crayon. Posez le tout sur une de vos cuisses.

Gardez le buste droit, c’est le moment de détente. Très court, certes, et pourtant primordial.

Ensuite, Mentalement

L’autre est là pour vous dire si vous correspondez à la description de ce que l’entreprise attend de vous. C’est tout.

Ce qui va être jugé, c’est l’adéquation entre ce que vous savez faire, ce que vous êtes et ce que l’employeur imagine trouver.

Être respectueux, c’est se sentir que l’on est au même niveau que l’autre.

C’est un dialogue et non un interrogatoire.
Vous avez le droit de poser des questions, même en cours d’entretien, sans attendre sa fin.

Quand vous êtes dans le feu de l’action, le trac disparait.

Vous écoutez votre interlocuteur attentivement pour garder en tête, ou/et sur papier, les informations les plus utiles à la conversation.
Vous repérez le ton et l’attitude de l’autre.

Vous même, inconsciemment ou tout à fait consciemment, vous vous faites une idée sur le recruteur.
Vous le trouvez sympathique ou antipathique. Peu importe, il faut faire avec.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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