Le CSE en entreprise : C’est quoi


Le CSE en entreprise : C’est quoi

CSE est l’acronyme de Comité Social et Économique. C’est « une instance unique de représentation du personnel composée de l’employeur et d’une délégation élue du personnel comportant un nombre de membres fixé en fonction de l’effectif de l’entreprise », selon la définition du Ministère du Travail.

Le CSE a remplacé les instances qui existaient auparavant, comme le comité d’entreprise, les délégués du personnel, le CHSCT ou Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

CSE comité social et économique

Cette instance unique est obligatoire pour toutes les entreprises de plus de 11 salariés depuis le 1er janvier 2020.

Outre l’employeur, les membres du CSE sont élus par les salariés. En cas d’absence de représentants syndicalistes, qui sont prioritaires pour figurer parmi les candidats, les élus peuvent être non syndiqués.

Les réunions du CSE sont prises sur le temps de travail.

Un rôle double

Le premier rôle du CSE est de représenter les intérêts des salariés, leurs revendications, notamment sur les conditions de travail et le respect des droits des salariés.

C’est aussi une instance consultative qui doit être informée de la situation financière et économique de l’entreprise, ainsi que de la stratégie à venir.

Son second rôle est de procurer des avantages aux salariés, comme le ticket restaurant, des réductions sur des activités culturelles, des sorties récréatives, etc.

activités sociales et culturellesA cet effet, le CSE dispose d’un budget, et même de deux, dans les entreprises de plus de 50 salariés, financés obligatoirement par l’entreprise : Le budget de fonctionnement ou AEP et le budget des activités sociales et culturelles, ASC.

Le budget de fonctionnement est de 0,22% de la masse salariale à partir de 2000 salariés, ou 0,20% à partir de 50 salariés.

Le montant de l’ASC est fixé par accord d’entreprise au sein du CSE, dont fait partie l’employeur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Créer son propre emploi : oui, non, peut-être


Ça veut dire quoi : créer son propre emploi

musée de Tautavel, taille de pierre

premier tailleur de pierre ?

« Créer son propre emploi » est une expression qui signifie trouver une alternative au recrutement classique par une indépendance dans le travail.

Indépendance vs autonomie

L’autonomie

L’autonomie est la possibilité de décider à l’intérieur d’un cadre et avec des contraintes librement consenties ou partiellement imposées par une autorité autre que soi-même.

L’autonomie est accordée dans une entreprise par le contrat de travail, le statut du poste et le style de management.

Par exemple, les cadres supérieurs gèrent les ressources mises à leur disposition comme ils l’entendent en tenant compte de leur domaine de responsabilité et de la politique fixée par le conseil d’administration ou/et le patron.

L’indépendance

L’indépendance est de n’avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Cela est vrai dans le domaine du travail quand on est seul à décider de ses activités et seulement à l’intérieur des limites que l’on se fixe soi-même. Quoi que !

Se mettre à son compte est idéal pour ceux qui souhaitent trouver un travail rapidement sans avoir de patron, gérer leur temps de travail à leur guise. Cependant, des limites existent toujours.

Les limites de la création de son propre emploi

Les limites du statut

D’abord, il faut décider du statut de son activité. Cela va de l’auto-entrepreneuriat à la Société anonyme, en passant par tout un panel de statuts, selon que l’on veut créer son entreprise seul ou à plusieurs.

Le statut détermine la manière dont la rémunération sera effectuée, dont les impôts seront calculés et donc la protection sociale sera assurée.

Les limites financières

S’il est possible de créer une entreprise sans apporter un capital élevé, il en faut suffisamment pour avoir une trésorerie capable d’assurer les dépenses incontournables pour l’investissement et le fonctionnement de l’entreprise.

Cela implique son argent personnel, l’apport de financement externes et les aléas de la vie d’une entreprise, comme les retards de paiement des clients ?

Les limites commerciales

On peut être très bons dans son domaine de prédilection, encore faut-il trouver des clients et les satisfaire en leur apportant services et produits qui leur conviennent.

Le temps à passer, les efforts de communication et de persuasion, pour trouver des prospects et les transformer en clients, se heurtent à la concurrence, à la fatigue, au manque de connaissance, etc.

Les limites psychologiques

Si bien souvent, on a envie de quitter son job ou du chômage pour créer son propre emploi, franchir le pas nécessite une réflexion, une envie et un environnement favorable en plus des connaissances, compétences et du franchissement des limites ci-dessus.

Devenir son propre patron, c’est avoir le soutien des siens, familles, amis, personnes prêtes à aider le futur entrepreneur.
C’est aussi passé du statut de salarié ou d’ex-salarié, ou encore d’étudiant, à celui d’aventurier des affaires.

S’il est possible de se perdre, de perdre son temps et son argent, voire son environnement familier, il est possible que créer son propre emploi génère aussi de substantiels revenus, qui assureraient un meilleur avenir financier, d’accomplissement de soi et de satisfaction.

Alors toujours hésitant (e) ?

Philippe Garin

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Dépôt de bilan : rebondir

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Récapitulatif 17 Emploi
Récapitulatif 17 Juridique
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Insatisfaction client : Les causes financières


Insatisfaction client : Les causes financières

causes financièresLes premières sources d’insatisfaction sont potentielles dès le premier contact avec un prospect ou un client, peu importe le produit ou le service, ou qu’ils soient standards, forfaitaires ou à la demande.

Sommaire :

  1. Gérer les insatisfactions des clients
  2. La relation avec le commercial : source d’insatisfactions
  3. Insatisfaction client : Les causes financières
  4. La gestion de la réclamation
  5. Gérer les suggestions des clients
  6. Insatisfactions et suggestions des clients : Les objectifs

Les conditions de ventes

Autres sources d’insatisfaction pour le client, que les relations commerciales, sont les conditions générales de vente (CGV) et surtout les conditions particulières qui lui seront accordés.

Le client attend à avoir une réponse positive à toutes les conditions de prix, de délai de livraison, de conditions de paiement et que le fournisseur s’y conforme en tout point.

Chaque condition particulière demandée et chaque compromis qui diffère de son envie initiale est source d’insatisfaction. Il est possible que le client accepte des conseils, recommandations et le devis du client avec des différences par rapport à ses demandes.

Par contre, s’il doit faire un compromis sur de trop nombreux points, voire sur la totalité, il est aisé de comprendre sa frustration.

Le paiement de la facture

Une fois le produit reçu, totalement ou partiellement, ou que la prestation effectuée, vient la délicate partie du règlement de la facture.

D’abord la facture doit correspondre aux délivrables, à leur qualité, délai et coût. Il est possible que le client refuse des paiements partiels en cas de livraison partielle, ou cherche à renégocier le prix initialement prévu pour toutes sortes de raisons, plus ou moins valable.

Le blocage de tout ou partie du paiement ou le retard de celui-ci est connu de toutes les entreprises. Le client y voit son intérêt. Il est donc possible que cet élément soit alors pris autant comme cause d’insatisfaction que de satisfaction, par le client, pas par le fournisseur, bien sûr.

Les relances

Selon la culture de la région ou du pays, les coutumes sont différentes.

Certains doivent systématiquement envoyer des rappels car tous les clients ont l’habitude d’attendre la troisième relance avant de payer alors que dans d’autres, le client porte plainte et fait un procès au lieu de chercher une solution à son insatisfaction.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Echelles de notations financières


Comprendre les échelles de notations financières

échelle de notification financièreLa France a été avertie, la note financière de l’Espagne a été dégradée à A2 par Moody’s

Mais que sont les notations financières ?

La notation financière est l’appréciation par une agence de notation du risque que prennent des créanciers à prêter de l’argent ou à investir dans le pays, entre autres

Et les principales agences sont

  • Moody’s a inventé la première des échelles de notations. Elle a 40 % de parts de marché de l’estimation de crédit au niveau mondial, depuis 1909
  • Standard & Poor’s (S&P), également américaine, depuis 1860
  • Fitch Ratings Ltd. est passé sous contrôle français en 1997, depuis 1913

Echelles de notations financières

 Moody’s  Standard & Poor’s  Fitch Ratings
 Long terme  Court terme  Long terme  Court terme  Long terme  Court terme
 Aaa  P-1  AAA  A-1+  AAA  F1+  Prime
 Première qualité
 Aa1  AA+  AA+ High grade
Haute qualité
 Aa2  AA  AA
 Aa3  AA –  AA-
 A1  A+  A-1  A+  F1  Upper medium grade
 Qualité moyenne supérieure
 A2  A  A
 A3  P-2  A-  A-2  A-  F2
 Baa1  BBB+  BBB+ Lower medium grade
Qualité moyenne inférieure
 Baa2  P-3  BBB  A-3  BBB  F3
 Baa3  BBB-  BBB-
 Ba1 Not prime
Non prime
 BB+  B  BB+  B Non-investment grade, speculative
Spéculatif
 Ba2  BB  BB
 Ba3  BB-  BB-
 B1  B+  B+ Highly speculative
Très spéculatif
 B2  B  B
 B3  B-  B-
 Caa1  CCC+  C  CCC  C  Risque élevé
 Caa2  CCC  Ultra spéculatif
 Caa3  CCC-  En défaut, avec peu d’espoir de recouvrement
 Ca  CC
 C
 C  D  /  DDD  / In default
En défaut
 DD
 D

source : Wikipedia

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Employeur : Les aides à l’embauche d’un contrat en alternance


Employeur : Les aides à l’embauche d’un contrat en alternance

aide à l'embauche pour l'employeurSelon le type de contrat en alternance, l’employeur peut recevoir des aides à l’embauche.

Elles sont indiquées pour deux types de contrats

Le contrat d’apprentissage

Les employeurs d’apprentis peuvent bénéficier d’un certain nombre d’aides financières :

  • Une exonération de cotisations sociales.
    Celle-ci peut être totale ou partielle selon la taille de l’entreprise ou la qualité d’artisan.
  • Une indemnité compensatrice forfaitaire versée par la région.
    Le montant minimal est fixé à 1 000 euros par an.
  • Un crédit d’impôt de 1 600 euros par apprenti, porté à 2 200 euros dans certains cas.
  • Aides supplémentaires en cas d’embauche d’un travailleur handicapé.
  • Pour une embauche du 1er mars au 31 décembre 2011, une compensation des charges patronales pendant un an pour l’embauche supplémentaire d’un alternant de moins de 26 ans.

Le contrat de professionnalisation

Les employeurs de salariés en contrat de professionnalisation peuvent bénéficier, selon les cas, d’un certain nombre d’aides financières :

  • Allégements de cotisations patronales sur les bas et moyens salaires
  • Exonération totale des cotisations patronales lorsque le salarié est âgé de 45 ans et plus
  • Exonération spécifique pour certains groupements d’employeurs (GEIQ)
  • Aide forfaitaire en cas d’embauche de demandeurs d’emploi de 26 ans et plus (Pôle emploi)
  • Aides supplémentaires en cas d’embauche d’un travailleur handicapé
  • Depuis le 1er mars 2011, aide supplémentaire de 2000 euros à l’embauche d’un demandeur d’emploi de 45 ans et plus
  • Pour une embauche du 1er mars au 31 décembre 2011, une compensation des charges patronales pendant un an pour l’embauche supplémentaire d’un alternant de moins de 26 ans

La formation et les actions d’évaluation et d’accompagnement sont financées par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) sur la base de forfaits horaires définis par accord de branche.

Des forfaits spécifiques peuvent être fixés pour les publics définis comme prioritaires. Peuvent être prises en charge les dépenses liées au tutorat (interne ou externe).

source : Ministère du Travail, de l’Emploi, et de la Santé

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Sybase


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La suite sur

Le Lexique informatique de Philippe Garin

Autres définitions :

Base de données (BD)
Outil
Serveur
UNIX

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Récapitulatif 4-2 Informatique

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La structure des potentialités d’une entreprise


La structure des potentialités d’une entreprise

Domaine des potentialités:

potentialités en entreprise

  • Recherche et développement
  • Production et logistique
  • Marketing
  • Planification et contrôle de gestion

Type de potentialités:

  • Possibilité spécifique de performance (actif)
  • Possibilité d’utilisation (passif)

Potentialités de performance:

  • Potentialités humaines (personnes)
  • Potentialités techniques (matériels)
  • Potentialités Financières (ressources financières)

Potentialités d’utilisation:

  • L’information, par exemple, objectifs, stratégies, connaissance des marchés et savoir-faire des produits
  • Connaissance de l’organisation et de la culture d’entreprise sur les processus structurels
  • Les valeurs et les normes en vigueur

 

 

Potentialités
d’utilisation

Type de potentialités

Domaine des potentialités

Potentialités
de performance

Personnes Matériels Ressources financières Système
cible
Système
de stratégie
Connais-
sances
Recherche et développement Potentia-
lités humaines
Potentia-
lités techniques
Potentia-
lités financières
Potentia-
lités d’objectifs
Potentia-
lités de stratégie
Potentia-
lités de savoir-faire
Production et logistique
Marketing
Planification et contrôle de gestion

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Axe des compétences de l’entreprise ou Outils de management du dirigeant d’entreprise
Comment favoriser le renouvellement et le dynamisme des organisations
Devise 009 : Occasion + Instinct = Profit

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Récapitulatif 1-1 Management
Récapitulatif 1-2 Management
Récapitulatif 1 Organisation

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