Présentation : La méthode du Pecha Kucha


20 secondes pour chacune des 20 diapos

Pecha Kucha signifie « bavardage » en japonais.
C’est une méthode de présentation inventée par Astrid Klein et Mark Dytham, lassés des présentations interminables ou/et inefficaces.

méthode de présentation Pecha Kucha

Présenter son projet ou son idée d’une manière simple et claire, et surtout complète et rapide (6 minutes 40 secondes), tel est le but de cette méthode.

Les composants du Pecha Kucha

Une illustration, 2 à 3 mots-clés sur la diapo et seulement 20 secondes pour parler.

Le tout avec un enchaînement automatique d’une diapo à l’autre sans aucun effet particulier.

Les principes de la méthode

L’illustration est là pour faciliter la mémorisation du propos par les destinataires du message.
Elle doit être simple et compréhensible.

Les 2 à 3 mots-clés servent :

  1. À indiquer de quoi le présentateur parle ;
  2. À lui rappeler ce qu’il a à dire, en cas de « trou de mémoire »

20 secondes, c’est à la fois court et long.
Si le propos a tendance à dépasser ce délai alors il faut une seconde diapo, car il est impossible de revenir en arrière ou de ralentir le débit de l’enchaînement automatique  des dispos (appelées aussi slides).

En pratique

L’absence d’effet dans la succession des diapositives permet de concentrer l’attention sur le contenu visuel et auditif de ceux qui assistent à la présentation.

20 images obligent à la fois à :

  • Synthétiser le contenu que l’on présente ;
  • Être complet et détaillé pour toutes les utiliser

La première diapo sert à introduire le sujet de la présentation.

La dernière diapo est celle de la conclusion.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Grain de beauté ou cancer de la peau ? : La méthode ABCDE
Description des besoins : La Méthode DIC
La méthode Coué

Méthode ACP ou Approche centrée sur la personne
Prise de décision : 10 méthodes
Méthode de choix de progiciel

Autres Communication et Organisation :

Récapitulatif 19 Communication
Récapitulatif 19 Organisation

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Management de projet : 5 causes de l’échec


Management de projet : 5 causes de l’échec

la chance comme styme de management Une étude menée par Standish Group aux États-Unis indique que seulement 16% des projets se terminent dans les budgets et délais initiaux, et seulement 9% dans les grandes entreprises.

Fort de ce constat, il faut reconnaître que les dépassements, de budget ou de délais, sont tellement courants que les prévisions et les estimations de coûts sont systématiquement faussées malgré les 10 à 20% de « réserve pour dépassement » que le responsable interne ou l’entreprise extérieure ajoute, « à toutes fins utiles ».

L’échec d’un projet se traduit par les dépassements et aussi par un arrêt du projet, ce qui représente une perte sèche pour l’entreprise et pire un retour en arrière, lorsque c’est encore possible.

Les causes de l’échec

Les causes de l’échec sont multiples. Elles sont présentes tout au long du projet, à commencer par la définition du projet, de la description de la situation en cours à la situation prévue, en passant par toutes les étapes d’un projet. Le choix des participants au projet est du ressort du management. Plus le projet est important pour l’entreprise et plus haut remontent la responsabilité.

Des exemples :

  • La mise en place d’un nouveau serveur informatique est du ressort du responsable technique du service informatique, voire du responsable informatique.
  • La mise en place d’un système de surveillance d’un bâtiment est du ressort du responsable de l’établissement.
  • L’achat d’une entreprise qui va devenir filiale est du ressort du comité directeur, voire du patron lui-même.

Parmi toutes les causes possibles, en voici 5 qui nous paraissent intéressantes à analyser ;

1. La peur du changement

C’est LE classique. Le motif le plus courant est la peur du changement. C’est une illustration de la peur de l’inconnu, du futur, de devoir changer ses habitudes, de ne pas être à la hauteur. C’est la crainte de la perte de son pouvoir, de son image ou que l’on découvre son incompétence bien cachée jusque là.

2. La rivalité

Dès qu’un nouveau projet est évoqué, la rivalité entre personnes devient plus apparente. Les conflits augmentent avec les enjeux du projet, politiques, personnels, financiers.

La rivalité commence à l’intérieur de l’organisation, et se poursuit entre les acteurs internes et externes à la société, et même entre fournisseurs concurrents.

Toutes ces questions de personnes, entre compétences et égos, conduisent à des pertes de temps, d’argent, de ressources matérielles et humaines, donc à l’échec du projet.

3. Le résultat

La difficulté pour le décideur consiste à s’imaginer le résultat auquel il veut parvenir, puis à choisir la personne qui mènera le projet jusqu’à son terme et dans le budget prévu, – cette personne peut être elle-même -enfin, la description du chemin par lequel il faut passer pour parvenir au résultat attendu. Le projet est composé de plusieurs tâches : Les unes se succèdent alors que d’autres peuvent être exécutées par des acteurs différents, en parallèle, c’est-à-dire en même temps.

Selon l’ampleur du projet, des jalons avec dates précises et résultats intermédiaires précis, sont fixés ou sont complètement absents. Le manque de jalons ou points de situation intermédiaires, le manque de contrôle et de rapports du chef du projet au décideur conduisent immanquablement à l’échec.

4. Les mesures

Pour anticiper et réagir aux aléas d’un projet, plusieurs indicateurs sont nécessaires. Quel que soit le degré d’importance du projet, il faut être capable de mesurer son avancement et sa réussite, tout au long du projet et pas seulement en constatant le résultat final ou intermédiaire obtenu. Cependant, que les mesures soient définies, dans les tableaux de bord, en jours/homme, en rapport dépenses/économies ou gain, ces chiffres sont souvent inutilisables ou/et incompréhensibles pour le décideur. Même un chef de projet professionnel est amené à « sentir » l’avancement de son projet, malgré toute la rigueur et l’organisation mises en place. Il reste que nombre d’actions nécessaires pour mener une tâche à bien sont improvisés. Donc, dérapage et échec à la clé.

5. Les outils de pilotage

Plus une entreprise est grande ou plus le nombre de projet est important pour l’organisation et plus la présence d’outils de pilotage de projets est nécessaire et même indispensable.

Le nombre de tâches et les enchaînements entre elles devient croissant au point de devoir se procurer des outils qui vont indiquer à chaque collaborateur impliqué dans les projets, la liste des tâches à accomplir à chaque journée planifiée, avec quels moyens techniques ou en coordination avec d’autres personnes, en interne ou externes à l’entreprise.

Plus le pilotage est informatisé et plus le chef de projet se base sur ses outils et moins sur les relations humaines, pourtant indispensables. L’encouragement ou la réprimande font partie des éléments de motivation du responsable du projet vis-à-vis de ses collaborateurs. Passer à côté de cela et c’est l’échec assuré.

Des règles de bon sens

  • Sortir la tête du guidon est un bon moyen de faire le point « vu d’en haut » (certains disent « vu d’avion »)
  • Se faire accompagner par une personne extérieure au projet, comme un organisateur ou un responsable qualité ou encore un coach, permet de poser le crayon et de se demander si et comment les méthodes employées vont conduire au succès du projet.
  • Définir des jalons est bien ; définir les « délivrables » est mieux. Il s’agit de résultats intermédiaires documentés. La documentation doit être terminée, sans remise en question par des jalons précédents. Si ce n’est pas le cas ou si la qualité est insuffisante, alors il faut corriger, refaire ou abandonner, avant d’aller plus loin vers l’échec.
  • Savoir de quoi on parle et choisir les indicateurs de pilotage compréhensibles par tout et utiles pour prendre des décisions. Là encore, le bon sens doit permettre de s’y retrouver suffisamment facilement pour comprendre, juger et décider de la suite à donner, attribuer des félicitations, des encouragements ou des reproches.
  • Former le personnel aux outils, notamment le responsable au pilotage de son ou ses projets, permet de gagner du temps et de monter d’un ou plusieurs degrés la qualité du management et les chances de succès du projet.
  • Penser que l’échec d’un projet est une exception et non la règle malgré tous les risques que le projet contient par sa nature.

C’est avec des principes de bon sens que la rivalité entre personnes sera amoindrie et les conflits entre personnes réduits.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en avoir plus :


En complément :

Un cahier des charges pour éviter des conflits entre client et fournisseur
Que se passerait-il si le projet n’avait pas lieu ?
Le TCO ne suffit pas pour changer de logiciel en entreprise

Évolution du besoin en cours de projet
Analyse de dysfonctionnements et réduction de coûts cachés en 10 étapes
A savoir sur la gestion des ressources pour un chef de projet

Autres Management :

Récapitulatif 14 Management

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter

Quelles sont les techniques utilisées pour un cahier des charges


Quelles sont les techniques utilisées pour un cahier des charges

technique pour la rédaction de cahier des chargesIl existe de nombreuses techniques, qui servent à la fois pour établir un cahier des charges que pour le suivi du projet.

La plus grande difficulté est de choisir celle qui est la plus appropriée pour le projet qui se présente.

Pour un projet informatique ou numérique, voici un échantillon de ces techniques :

Définition des tâches

  • Verbalement
  • Technique du « state event » (statuts des événements)

Description détaillée des tâches

  • Technique du programme structuré (structo-programme)
  • Michael Jackson : De la séquence globale vers le détail
  • Nassi-Schneiderman
  • Warner

Enchaînement des tâches

  • HIPO = Hierarchical Input Process Output : Processus général => processus détaillé => déroulement du processus
  • Schéma de Myer
  • Mascot

Représentation des liens entre les tâches

  • Technique SADT :
    • Objet en entrée => Traitement => Objet en sortie
    • Création => Objet => Utilisation
    • Itération des séquences jusqu’à obtention d’un résultat satisfaisant
  • Code ICOM : Input, Control, Output; Mécanisme

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Exemple 1 de cahier des charges
Exemple 2 de cahier des charges
Un Cahier des charges pour éviter des conflits entre client et fournisseur

Approche Top-down
Approche Bottom-up
Modèle de cahier des charges

Autres Informatique :

Récapitulatif 2 Informatique

abonnez_vous_ICI_a_la_Newsletter