Entretien d’embauche : L’écoute pour se mettre au diapason


2 techniques de préparation à l’entrevue d’embauche

techniques de préparationDans un entretien d’embauche, vous pouvez rencontrer un ou plusieurs interlocuteurs, en une seule fois ou en plusieurs entretiens.

Le style d’entretien dépend de chaque recruteur, professionnel ou occasionnel.

Néanmoins, vous avez deux techniques à maîtriser qui vous permettront d’être énormément plus à l’aise dans vos entretiens d’embauche.

Se présenter et prouver

Il existe beaucoup de recruteurs qui commencent l’entretien par « présentez-vous« .

Vous devez donc être en mesure de présenter votre parcours professionnel en quelques minutes, en mettant l’accent sur vos points forts,les plus par rapport au poste à pourvoir.

De plus, cherchez dans votre expérience, des anecdotes, des faits, circonstances, actions et résultats, que vous allez raconter en guise de réponses aux questions du recruteur.

Plus vous illustrerez par ces exemples ce que vous dites et plus vous serez crédible.

Observer et s’adapter

L’adaptation passe par une première phase d’observation et d’écoute de votre interlocuteur.

Essayez de retenir le vocabulaire qu’il utilise. Pas les mots eux-mêmes, mais la catégorie auxquelles ils appartiennent.

  • Si votre interlocuteur utilise des mots comment sentir, ressentir, toucher, etc. C’est qu’il est un sensitif.
  • S’il (ou elle) utilise des mots comme vu, voir, vision. C’est un visuel.
  • S’il utilise entendre, écouter, etc. C’est un auditif.

Restez alors dans le même registre. Évitez de dire, « je vois », quand il dit, « j’entends bien ». Ou réciproquement.

C’est ce qu’on appelle aussi « les atomes crochus ».

Sans l’imiter complètement, plus vous lui renverrez son image, par les mots, et plus il prêtera de l’attention à votre discours.

Je sais que cela semble très difficile à faire. Détrompez-vous. C’est au contraire très facile.

Observez vos proches et écoutez-les. Repérez le registre des mots qu’ils utilisent et répondez, une fois avec le même registre, une fois avec un autre.
Vous verrez la différence. Dans le premier cas, la relation sera plus facile que dans la seconde.

Ça marche à tous les coups.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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L’écoute active : mode d’emploi


La pratique de l’écoute active

je t'aime  - moi non plusParmi les techniques qui permettent de réussir un entretien, qu’il soit d’embauche, de promotion, pour demander une augmentation de salaire ou faire valoir ses atouts pour obtenir une mission, figure l’écoute active.

L’écoute active, c’est se concentrer sur les propos de l’autre sans perdre le fil ni de son discours ni du sien propre.

Inutile de déballer l’ensemble de vos arguments si votre interlocuteur montre des signes de lassitude, s’il veut en placer une et que votre débit l’empêche de le faire, sauf quand vous prenez une respiration.

Pour parvenir à convaincre l’autre que ce que vous dites est intéressant, il convient aussi de faire attention à ce qu’il dit, ainsi qu’à son langage non verbal.

C’est l’approche centrée sur la personne qui fera de vous un « bon » interlocuteur.

S’entraîner

Pour utiliser l’écoute active, il va falloir vous entraîner, car cette technique est loin d’être naturelle.

Le naturel est d’être concentré sur soi, de faire preuve d’égoïsme dans le discours et de le ramener à soi, de discourir en émettant ses idées et en utilisant son propre vocabulaire et tics de langage.

Il est très difficile au début de l’apprentissage de la méthode, d’écouter sans perdre le fil de la conversation, de répondre aux questions de l’autre et donner une réponse, tout en observant la réaction de son interlocuteur.

C’est comme une partie de ping-pong où vous devez à la fois suivre la balle des yeux pour la renvoyer sur la table sans faire de faute et de regarder son adversaire pour savoir où il se place, comment il tient sa raquette et quel est son prochain geste, de façon à envoyer la balle là où il faut pour gagner le point.

Trois outils pour la mise en pratique

Poser des questions

Un très bon moyen de savoir ce que l’autre pense et le faire parler et de lui poser des questions, tout simplement.

Il s’agit, bien sûr, de questions ouvertes, c’est-à-dire des questions qui nécessitent une réponse avec plusieurs phrases ou plusieurs mots. Il faut que l’autre puisse exprimer avec son propre vocabulaire suffisamment longtemps pour pouvoir l’observer et réagir.

Reformuler

Reformuler, c’est tout simplement répété ce que l’autre vient de dire, de préférence sous une autre forme, soit avec son propre vocabulaire soit en le mélangeant avec le sien. La langue française à ce gros avantage d’avoir à sa disposition un nombre important de synonymes.

En même temps reformuler permet de réfléchir la réponse que l’on va donner.

Résumé ou faire une synthèse

Reprendre les propos de l’autre, en utilisant moins de mots que lui, tout en conservant l’idée qu’il aimait, s’appelle faire une synthèse. C’est un résumé qui reprend l’idée maîtresse sans la dénaturer.

Comme dans la formulation, la synthèse permet de voir comment l’autre réagit, et en cas de désaccord sur un point détail, la réaction de votre interlocuteur permettra de savoir si vous allez dans le même sens que lui, ou si vous avez mal compris ses propos.

Se mettre au diapason

En combinant l’écoute active, la concentration sur l’autre, et la PNL, vous allez vous mettre au diapason, être en phase avec votre interlocuteur, et transmettre plus d’informations et de meilleure qualité au travers de ses filtres naturels et augmenter ainsi la qualité de votre discours et diminuer la déperdition de l’information.

Autre avantage, le choix de ce que vous allez dire, c’est-à-dire le fond de votre pensée correspondra aux attentes votre interlocuteur. Vous ne le lasserez pas avec de longs discours, avec des propos dont il n’a rien à faire. Ce conseil est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’un entretien d’embauche.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

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Comment donner confiance à son interlocuteur


Comment donner confiance à son interlocuteur

Une relation de confiance

donner confianceUne relation de confiance, surtout envers un interlocuteur que l’on ne connaît par et que l’on rencontre pour la première fois, est un exercice, avant tout de communication.

Certaines personnes vous seront sympathiques en une fraction de seconde, d’autres ne le seront jamais.

C’est en prenant conscience de cet état de fait, que vous pouvez agir sur ces aspects inconscients et atteindre vos objectifs.

Par exemple : vous postulez pour un emploi dans une grande banque sur la plus grande avenue de Paris.
Votre rendez-vous va démarrer dans quelques minutes.
Oh, surprise ! Votre interlocuteur est petit, barbu, et est entouré d’un nuage de fumée nauséabonde qui sort de sa pipe. (histoire vraie)

Il a beau vous sourire, vous avez une réaction de recul instinctive, car vous ne vous y attendiez pas. Et en plus, vous ne supportez pas l’odeur du tabac.

Pensez-vous, dans ces conditions, être en mesure de décrocher cet emploi ?

(Je ne l’ai pas eu non plus et je ne m’en plains pas, du tout !)

Deux éléments peuvent vous aider :

  1. Rencontrer la personne sur son terrain
     
  2. Agir sur le processus de communication plutôt que sur son contenu.

Dans notre exemple,

  1. Rencontrer la personne sur son terrain signifie utiliser ses cinq sens et pas seulement la vue et l’odorat pour observer votre interlocuteur et déterminer sa dominante sensorielle, c’est-à-dire, écoutez et comprenez les mots et expressions verbales et non verbales qu’il utilise.
     
  2. Agir sur le processus de communication signifie agissez physiquement et utilisez les mots et expressions de votre interlocuteur pour se mettre au diapason, en phase avec lui.
    Vous influencerez plus facilement le niveau inconscient de votre interlocuteur, qui, à son tour, comprendra mieux les messages que vous voulez lui faire passer.
    Par exemple, peu importe qu’il se conduise mal, puisque fumer est interdit dans les bureaux, vous lui faites comprendre que vous êtes suffisamment professionnel(le) et stable psychiquement pour supporter ses mauvaises manières ; ce qui compte pour vous c’est de décrocher le job de vos rêves.

Une mise en pratique : l’entretien d’embauche

Déjà que l’on se sent mal à l’aise, à cause de l’enjeu, dans un entretien d’embauche, il est particulièrement important de ne pas rater cet exercice de communication.
Pensez-y !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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