Les 8 bons comportements en cas de pluies intenses


En cas de pluie intense ou d’inondation

plue inondation les bons comportementsDe nombreux cas de décès et de blessures sont signalés à chaque pluie très intense, telle qu’on les trouve dans le sud de la France, près des côtes ou dans les départements d’outre-mer.

En métropole, la vigilance est signalée dans les médias dès que le vent souffle à 70 km/h, alors avec des vents de plus de 100 ou 200 km/h, il y a de quoi s’inquiéter.

Que dire lorsque la météo nationale annonce autant de pluie en une seule journée que dans un mois ordinaire ?

Les 8 bons comportements

Des drames pourraient être évités en respectant les 8 bons comportements suivants :

  1. Je m’informe
    et je reste à l’écoute des consignes des autorités dans les médias et sur les réseaux sociaux en suivant les comptes officiels
     
  2. Je ne prends pas ma voiture et je reporte mes déplacements
     
  3. Je me soucie des personnes proches
    de mes voisins et des personnes vulnérables
     
  4. Je m’éloigne des cours d’eau et de la mer
    et je ne stationne pas sur les berges des ponts ou les digues des ports
     
  5. Je ne sors pas.
    Je m’abrite dans un bâtiment et surtout pas sous un arbre pour éviter un risque de foudre
     
  6. Je ne descends pas dans les sous-sols et je me réfugie en hauteur, en étage
     
  7. Je ne m’engage ni en voiture, ni à pied.
    Pont submersible, gué, passage souterrain… Moins de 30 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture
     
  8. Je ne vais pas chercher mes enfants à l’école,
    ils sont en sécurité

Source : Ministère de la transition écologique et solidaire

Philippe Garin,

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Décès à l’hôpital : 6 jours maxi


Décès à l’hôpital : 6 jours maxi

chambre mortuaireEnviron 60% des décès ont lieu dans un établissement de santé : hôpital, clinique, ehpad.

La Loi encadre les pratiques et le déroulement des actions à mener dès qu’un décès est constaté par un médecin. C’est lui qui rédige le certificat de décès.

Voici, rapidement, les procédures.

La toilette mortuaire

La première action à mener est la toilette mortuaire.

Le personnel de l’hôpital débranche les appareils, si les soins en nécessitaient, lave la personne décédée. Elle est préparée pour être présentable à la famille.

La loi indique que la famille « a accès auprès du défunt avant que le corps ne soit déposé dans la chambre mortuaire sans que ce dépôt ne soit différents, de ce fait, d’un délai supérieur à dix heures ».

Après cela, la famille devra se rendre à la chambre mortuaire, appelée morgue précédemment.

Prévenir la famille

C’est un médecin qui doit prévenir la famille. Ce moment délicat peut, selon les circonstances, avoir été précédé d’un avis d’aggravation, lorsque la mort est imminente.

La Loi indique que la famille et les proches « sont prévenus dès que possible et par tous les moyens appropriés de l’aggravation de l’état du malade et du décès de celui-ci »

Cela de déroule, habituellement, pendant la toilette mortuaire.

En chambre mortuaire

La thanatopraxie est optionnelle. Elle dépend des pratiques de l’établissement de soins et du souhait de la famille. Seuls certains d’entre eux proposent ce service, payant et pratiqué par des professionnels.

Il consiste à pratiquer des soins post-mortem, comme coiffure, maquillage, habillage.

Le registre des décès est rempli à cet effet, qui contient également des informations, comme les visites, notamment si la famille est venue voir le défunt.
Ce registre des décès est consultable par la famille.

Lorsqu’un établissement de santé ne dispose par lui-même d’une chambre mortuaire, le corps est déposé dans la chambre mortuaire d’un autre établissement de santé.

6 jours maxi

La loi indique que « la famille dispose de six jours maximum pour s’occuper du corps du défunt ».

La famille mandate une entreprise de pompes funèbres pour retirer le corps, l’inhumer ou l’incinérer.

Sans aucune nouvelle de la famille pendant cette période de 6 jours, la dépouille est confiée à la commune où se trouve l’établissement de soin.

La commune procède à l’enterrement dans un cimetière, dans un emplacement individuel pendant 5 ans ou jusqu’à l’exhumation réclamée par la famille, si elle se manifeste et le demande.

Source : Médisite

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Employeur : votre salarié (e) décède, que faire ?


Les obligations de l’employeur en cas de décès d’un (e) salarié (e)

Déclaration des mutations par décèsDans tous les cas, le décès entraîne une rupture immédiate du contrat de travail.

C’est une cause de force majeure.

Le décès en dehors du travail

Si le décès du salarié a lieu en dehors des heures et des jours de travail, alors l’employeur a les obligations suivantes :

  • Calculer le solde de tout compte et le salaire du mois en cours
  • Verser ces sommes et donner le bulletin de salaire aux ayants-droit
  • Informer les divers organismes sociaux : URSSAF, Pôle emploi, Mutuelle et caisses de retraite, assurance prévoyance-décès, la CPAM, etc.

Le versement aux ayants-droit se fait via le notaire chargé de la succession, soit directement si les héritiers présentent un certificat d’hérédité.

La rente, selon la convention collective, la pratique de l’Entreprise ou la volonté de l’employeur, versée à la personne qui partageait la vie du (de la) salarié (e) et aux orphelins, est soumise à la CSG et à la CRDS.

Le décès durant le travail

Si le décès a lieu à l’occasion d’un accident du travail, alors l’employeur doit, en plus de toutes les démarches décrites ci-dessus :

  • Effectuer une déclaration d’accident du travail, sous 48 h, auprès de la caisse d’assurance maladie du salarié
  • Informer le CSE, Comité social et économique, qui remplace le CHSCT, qui doit enquêter et remettre un rapport.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Greffe : De la mort à la vie


Le parcours du greffon en 8 étapes

prélèvement d'organes en Europe en 2004Lorsqu’une personne décède, la loi française autorise le prélèvement d’organes et de tissus, sauf indication contraire enregistrée dans le Registre des refus auprès de l’Agence de biomédecine.

Voici les différentes étapes qui permettent de suivre le greffon de la mort du donneur à l’amélioration de la vie du ou des receveurs.

1/ La mort

Dans 90% des cas, les prélèvements d’organes ont lieu suite à un décès.

La première étape est donc le certificat de décès rédigé par un médecin qui a constaté la mort, malgré tous les efforts produits pour conserver la personne en vie, dans le respect du serment d’Hippocrate.

2/ La préservation

Préserver le plus longtemps possible les organes et tissus en bon état est l’étape suivante. Seuls les greffons potentiels sains sont retenus pour un éventuel prélèvement.

3/ La volonté du défunt

La Coordination hospitalière interroge le Registre des refus pour apprendre si la personne décédée a exprimé son opposition aux dons d’organes.

En cas d’absence de l’expression de la volonté de s’opposer, la coordination consulte les proches du défunt et, dans la mesure du possible, sa volonté est respectée.

En cas de doute, la loi s’applique et le processus se poursuit.

4/ L’analyse médicale

Les organes et les tissus préservés sont soumis à analyse.

Il pourrait y avoir eu, malgré les efforts, une dégradation durant la période de recherche de la volonté de la personne décédée.
C’est pourquoi une analyse médicale permet de sélectionner uniquement les organes sains.

5/ Le prélèvement

Le prélèvement d’organes s’effectue lors d’une opération chirurgicale, avec le même soin que s’il s’agissait d’une personne encore vivante.
En fait, ce sont les organes qui doivent rester en vie.

Le corps est préparé pour être rendu à sa famille et proches.

6/ Le conditionnement et le transport

Les organes sont déposés dans des conteneurs à +4°C et transportés par les moyens les plus rapides vers les lieux de greffe des receveurs.

Les tissus sont conservés dans des banques de tissus qui en assurent également la distribution .

7/ Les greffes

Le patient receveur est préparé. L’organe ou les tissus sont aussi préparés pour la greffe.

Selon l’organe à greffer et la complexité de la greffe, l’opération d’échange de l’organe malade du receveur par l’organe sain du donneur peut prendre jusqu’à une douzaine d’heures.

8/ La vie ou les vies

Bien souvent, plus d’un greffon est prélevé. C’est pourquoi, une seule personne décédée peut rendre la vie plus agréable à autant de receveurs différents que d’organes prélevés.

57 000 personnes en France vivent grâce à un organe greffé.

21 500 malades sont en attente de greffons. Chiffre de 2015.

source : dondorganes.fr

Philippe Garin

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Don d’organes : Lesquels ?
Don d’organes : Que dit la loi en France
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Récapitulatif 17 Bien-être

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Don d’organes : Que dit la loi en France


La loi de la bioéthique

schéma coeurLa loi française sur le don d’organes et de tissus est basée sur 3 principes :

  1. Le consentement présumé
  2. La gratuité
  3. L’anonymat

Le consentement présumé

Par la loi et par principe, tout le monde est donneur potentiel. Les cas où la famille refusait le don d’organes lors du décès cérébral d’un patient, qui n’avait pas signalé son acceptation, sont révolus.

Seuls ceux qui se sont exprimés contre peuvent le faire de leur vivant, dès l’âge de 13 ans, auprès de l’Agence de la biomédecine, dans le Registre national des refus :

1, avenue du Stade de France
93212 Saint Denis La Plaine Cedex

A défaut d’avoir précisément indiqué dans ce registre sa volonté de refuser le prélèvement d’organes pour sauver des vies et améliorer le quotidien d’autres personnes, les médecins sont habilités à effectuer les prélèvements sans avoir à demander  à qui que ce soit d’autre que ce registre.

Par éthique, les proches sont, quand c’est possible, consultés, pour vérifier l’opposition. Il est donc important de faire part de sa volonté autour de soi. Néanmoins, c’est le médecin qui prend la décision finale, en cas d’opposition de la famille et en l’absence d’enregistrement du refus à l’Agence de la biomédecine.

La gratuité

Si la loi parle de dons, c’est que tout acte de donation d’organes est gratuit. Sur les 5700 greffes d’organes par an, seuls 10% environ sont issus de donneurs vivants.

Cet acte de solidarité est totalement gratuit. Aucune rémunération, sous quelque forme que ce soit, n’est autorisée en France.

Ce même principe s’applique au don du sang, de moelle osseuse, etc.

L’anonymat

L’exception a cette règle est le don entre personnes de la même famille.
Il arrive que, en dernier recours, un donneur soit cherché au sein-même de la famille, pour des raisons de compatibilité de tissus, le fameux HLA.

En dehors de cette exception, aucun donneur ou sa famille ne saura à qui seront greffés les organes prélevés et aucun receveur ne saura de qui viennent les greffons.

Néanmoins, un receveur peut exprimer ses remerciements par l’intermédiaire des coordinations hospitalières, toujours de façon anonyme.

source : dondorganes.fr

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Récapitulatif 17 Bien-être
Récapitulatif 17 Juridique

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Le Compte Prévention Pénibilité ou CPP sert aussi pour se former


Le Compte Prévention Pénibilité

travail pénibleCertains métiers soumettent ceux qui les pratiquent a des efforts physiques plus pénibles que d’autres. C’est un fait que tout le monde reconnaît.

La loi du 20 janvier 2014, modifiée par la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social, définit les facteurs de pénibilité considérés comme faisant partie de la reconnaissance de ces efforts pénibles qui pèsent sur la santé.

L’idée maîtresse est de permettre aux salariés, hormis les salariés des particuliers employeurs, de partir plus tôt à la retraite, dans la mesure où les efforts physiques consentis durant leurs vies professionnelles les contraignent à cesser leurs activités salariés plus tôt que les autres.

C’est l’employeur qui déclare le dépassement éventuel des seuils d’exposition aux facteurs de pénibilité et permet au salarié d’accumuler des points.

Ces points seront transformés en durée de travail pris en compte pour le calcul de la retraite, ce qui permet de partir en retraite plus tôt.

Les points du Compte de Pénibilité peuvent aussi servir au salarié à se former, à raison de 25 heures de formation par point de pénibilité. Ce dispositif a pour objectif de faciliter la reconversion vers d’autres métiers moins pénibles, par exemple.

Le Compte de Pénibilité fonctionne jusqu’au départ à la retraite de son bénéficiaire ou jusqu’à son décès. Les points non utilisés sont alors perdus.

Source : Ministère du travail

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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La pénibilité au travail : Les facteurs de pénibilité
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Évolution professionnelle : Reconversion et réorientation

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Récapitulatif 17 Emploi
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Avis de décès à 5 h 30


Accident tragique

05:30Ce matin, mon réveil est mort,
à l’âge de 5 h 30

d’un accident tragique
contre le mur !

Source : Brigitte.de (Magazine allemand)

Traduction par Philippe Garin
phgarin@gmail.com

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Secrétaire une vocation

La question la plus importante
4 heures de sommeil par jour
Comme la Belle au bois dormant

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Paix Mondiale : Les 23 indices


Indices de Paix Mondiale

Indice_de_Paix_Mondial_Visionofhumanity.orgL’organisation Vision de l’Humanité établit chaque année un classement des pays en cumulant les notes attribuées à chacun des 23 critères ci-après.

Les notes données aux critères sont, en très grande partie, basées sur des chiffres recueillis dans chaque pays (en vert). Les autres, sont des évaluations (en orange), faute d’avoir des chiffres précis.

  1. Perception de la criminalité dans la société
  2. Agents de sécurité et de police
  3. Homicides
  4. Incarcération
  5. Accès à des armes légères et de petit calibre
  6. Intensité du conflit interne
  7. Manifestations violentes
  8. Crimes violents
  9. Instabilité politique
  10. Terreur politique
  11. Importations d’armes conventionnelles
  12. Impact du terrorisme
  13. Décès par conflit organisé (interne)
  14. Conflits internes
  15. Dépenses militaires
  16. Personnel des forces armées
  17. Financement des missions de maintien de la paix de l’ONU
  18. Armes nucléaires et lourdes
  19. Exportations d’armes conventionnelles
  20. Personnes déplacées
  21. Relations avec les pays voisins
  22. Conflits externes
  23. Décès par conflits (externes)

Source : Vision of Humanity.org
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Remarques

On doit reconnaître dans cette liste, que tous les critères retenus sont des indices guerriers, de conflits armés et de violences directes et indirectes, donc sont des indices négatifs.

Il faut donc croire que notre Humanité est jaugée par le fait d’actions ou d’intentions violentes au lieu d’être jaugée sur ce qu’elle fait de mieux, donc sur des indices positifs.

Triste Monde, triste Humanité !

Pour connaître le classement des pays de la Paix Mondiale, c’est ici

Philippe Garin

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Pour en avoir plus :


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Les 7 systèmes de valeurs personnelles
Indice de développement humain IDH
Développement durable : Les 17 objectifs de l’ONU

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Das Kind – L’enfant

Autres Bien-être:

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Monoxyde de carbone : quoi, où, les dangers


Qu’est-ce que le monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carboneLe monoxyde de carbone est un gaz toxique qui touche chaque année plus d’un millier de foyers, causant une centaine de décès.

Il provient essentiellement du mauvais fonctionnement d’un appareil ou d’un moteur à combustion, c’est-à-dire fonctionnant au bois, au charbon, au gaz, à l’essence, au fioul ou encore à l’éthanol.

Sommaire :

Comment éviter les intoxications au monoxyde de carbone
Agir en cas d’intoxication au monoxyde de carbone

Quels appareils et quelles installations sont surtout concernés ?

  • Chaudière et chauffe-eau ;
  • Poêles et cuisinières ;
  • Cheminées et inserts, y compris cheminées décoratives à l’éthanol ;
  • Appareils de chauffage à combustion fixe ou mobile (d’appoint) ;
  • Groupes électrogènes ou pompes thermiques ;
  • Engins à moteurs thermiques (voitures et certains appareils de bricolage notamment) ;
  • Braseros et barbecues ;
  • Panneaux radiants à gaz ;
  • Convecteurs fonctionnant avec des combustibles.

La grande majorité des intoxications a lieu au domicile.

Quels sont les dangers ?

Le monoxyde de carbone est très difficile à détecter car il est inodore, invisible et non irritant.

Après avoir été respiré, il prend la place de l’oxygène dans le sang et provoque donc maux de tête, nausées, fatigue, malaises ou encore paralysie musculaire.

Son action peut être rapide : dans les cas les plus graves, il peut entraîner en quelques minutes le coma, voire le décès.
Les personnes intoxiquées gardent parfois des séquelles à vie.

Source : inpes, institut national de prévention et d’éducation pour la santé

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Détecteurs de fumée : les obligations de la loi 2010-238
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La Miviludes : Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
Décès : Démarches à effectuer

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Récapitulatif 14 Bien-être
Récapitulatif 14 Sécurité

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Décès : Les formalités bancaires


Un proche décède, que se passe-t-il avec la banque ?

deuil et banqueEn dehors de l’affliction que peut causer la disparition d’un proche, une liste de démarches à effectuer vous permet de vous sentir un peu moins perdu (e).

Parmi les démarches, il y a celles à accomplir auprès de la banque.

Si le décès intervient alors qu’il était plus ou moins attendu en raison de l’état de santé ou de l’âge, la création d’un compte séparé pour chaque conjoint est une précaution préliminaire.

1. Le compte bancaire

Les banques établissent un bilan du compte, en débitant le compte de tous les chèques émis et les paiements par carte bancaire, ainsi les retraits et prélèvements automatiques. Un arrêté comptable établit le solde au jour du décès.

Le compte joint est généralement bloqué par la succession à la demande du notaire ou d’un seul héritier. Dans ce cas, le conjoint survivant aura son compte séparé pour ses dépenses ou se retrouvera sans argent durant le temps du règlement de la succession, au moins pendant 3 mois.

Le détenteur du compte joint survivant devra demander un chéquier à son seul nom, à utiliser dès la fin du blocage du compte joint.

2. Les autres comptes

Les Livrets d’épargne, PEL, CEL, PEA, … sont clôturé. Les fonds sont bloqués jusqu’à la fin du règlement de la succession, puis répartis entre les héritiers

Les fonds d’un compte titre ordinaire sont bloqués jusqu’au règlement de succession, puis sont reportés au nom de tous les héritiers, ou transférés totalement ou répartis sur les héritiers, ou vendus et la somme reçue est partagée entre les héritiers.

3. Le contrat d’assurance-vie

Lors de la signature du contrat d’assurance-vie, les bénéficiaires sont désignés par le signataire.

Pour recevoir le montant convenu dans le contrat, les héritiers doivent en demander le versement à l’organisme chez qui le contrat a été signé, généralement une banque ou une compagnie d’assurance.

4. Cas particulier : le coffre à la banque

Si le défunt possédait un coffre-fort, celui-ci est bloqué et sera ouvert uniquement en présence de tous les héritiers ou du notaire. Son contenu sera inventorié et les héritiers en disposeront à leur convenance. Le contrat pour le coffre-fort sera résilié.

5. Les dettes

Les héritiers héritent des dettes, sauf s’ils renoncent à la succession. C’est une obligation légale. Il convient donc, aux héritiers, de s’informer avant d’accepter ou de refuser une succession. En présence de plusieurs héritiers, le refus d’un seul ou de plusieurs héritiers, augmentent la part de la dette qui revient aux héritiers qui acceptent la succession.

Lorsque le défunt a souscrit à une assurance décès, c’est elle qui prend en charge le remboursement des dettes, y compris les crédits de toute sorte. C’est alors la banque qui se met en relation avec la compagnie d’assurance ou l’inverse, selon celle qui sera prévenue en premier.

Si le montant de la succession couvre le montant des dettes, alors le solde sera réparti selon les héritiers, sinon les héritiers sont mis à contribution pour rembourser le solde de la dette.

6. Cas particulier : le décès de l’employeur

Dans de nombreux cas de décès de l’employeur, il est le seul détenteur de son entreprise.

Dans ce cas, les héritiers devront décider du maintien ou de la fermeture de l’entreprise. Les dettes de l’entreprise : cotisations, impôts, salaires d’éventuels salariés, sont payées par le compte bancaire de l’entreprise en fonction de sa forme juridique. Il est avisé de consulter un avocat, un commissaire au compte ou autre juriste pour en connaître les détails.

Il est possible que les dettes de l’employeur soient couvertes par ses biens propres, c’est alors, en cas de dette que le compte personnel de l’employeur sert à rembourser les dettes de son entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Décès : Démarches à effectuer
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Workaholic ou Bourreau de travail : du burnout au karōshi mortel
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Les étapes d’un licenciement


Le licenciement est soumis à un processus par étapes très précis

licenciementCet article s’adresse à ceux qui ignorent comment se déroule un processus de licenciement, soit parce qu’ils ne l’ont jamais subi, directement ou indirectement, (salariés) soit parce qu’ils ne l’ont jamais appliqué (employeurs).

1. Motivation de l’employeur

Un employeur se sépare d’un (e) salarié (e) pour des raisons diverses et variées, dont les principales sont :

On peut citer d’autres raisons comme une nouvelle politique de produit, incompatible avec les connaissances du (de la) salarié (e), ou une délocalisation du lieu de travail.

2. Convocation à l’entretien préalable

L’employeur doit convoquer le (la) salarié (e) a un entretien préalable au licenciement.

Selon la branche professionnelle et l’entreprise, la forme de cet entretien, le mode de convocation, peut s’avérer différent.
Généralement, il s’agit d’un courrier remis en main propre contre signature ou par lettre recommandée avec accusé de réception.

3. L’entretien préalable

Lors de l’entretien préalable, l’employeur énumère les reproches ou/et les motifs qui l’amènent à envisager le licenciement.

Le (la) salarié (e) peut se faire accompagner, par un représentant du personnel ou un collègue, rarement par une personne extérieure.
Renseignez-vous sur les possibilités de votre convention collective.

L’employeur a le droit de refuser la présence d’une personne non habilitée et reçoit alors son (sa) collaborateur (trice) sans l’accompagnateur.

4. Notification du licenciement

L’employeur notifie le licenciement par courrier recommandé avec accusé de réception, après avoir respecté le délai légal ou de branche entre l’entretien préalable et l’envoi de ce courrier.

5. Le préavis

Le préavis démarre à la date de réception de la notification du licenciement.
La durée du préavis est définie en fonction du statut cadre ou non cadre du (de la) salarié (e) dans la convention collective.

L’employeur a la possibilité de notifier par écrit une dispense totale ou partielle de la réalisation du préavis.
De même, il peut dispenser à l’employé (e) de faire acte de présence dans son établissement, sans, toutefois, décaler la date de fin du préavis.

6. Les documents à remettre

Le jour du départ définitif du (de la) salarié (e), le dernier jour du préavis, l’employeur a obligation fournir un certain nombre de documents :

  • Le certificat de travail
  • L’attestation pour Pôle emploi
  • Le reçu pour solde de tout compte

Le montant du solde de tout compte est calculé, en fonction de la durée d’ancienneté de l’employé (e) et d’autres éléments, décrits dans la convention collective.

Exception à ce processus de licenciement

Le décès de l’employeur rompt le contrat de travail avec tous ses salariés. La procédure de licenciement est alors caduque.
Ses héritiers doivent signifier le licenciement aux employés (es) dans la mesure où l’activité de l’entreprise est interrompue définitivement.

L’entretien préalable n’a pas lieu. Le préavis est annulé.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Emploi : Licenciement et Contrôle de référence
Travail, Licenciement : Obligation de loyauté
Licencié à cause du système de géolocalisation mais

Licenciement économique : Le CSP est obligatoire, Contrat de Sécurisation Professionnelle
Poste de travail vacant : Les besoins PRÉVISIBLES de transition
Poste de travail vacant : Les mesures de transition

Autres Emploi :

Récapitulatif 12 Emploi
Récapitulatif 12 Management

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Décès : Démarches à effectuer


Démarches à effectuer au moment du décès

bandeau de deuilLa chagrin est généralement présent au moment du décès d’un proche.
Toutefois, des démarches sont toujours à suivre, quelle que soit la situation du défunt et des héritiers.

Certaines démarches sont facultatives, selon que le défunt était responsable d’enfants, était salarié ou recevait des indemnités de chômage, ou encore était en pré-retraite ou en retraite.

La liste des démarches ci-après est donc à adapter en fonction de la situation. Elle constitue une check-list à consulter pour se préparer, autant que possible.

Au plus vite et sous 6 jours

    1. Faire constater le décès par un médecin, dès la découverte du défunt :
      • Médecin
    2. Déclarer le décès à la mairie, sous 24 heures :
      • Mairie
    3. Don du corps, don d’organes, sous 24 heures:
      • Établissement médical où c’était adressé le défunt de son vivant
    4. Organiser les obsèques, dans les 6 jours:
      • Pompes funèbres

Au plus tôt et dans le mois

    1. Bloquer les comptes bancaires et les livrets d’épargne :
      • Établissements bancaires
    2. Actualiser la carte grise :
      • Préfecture ou sous-préfecture du lieu du propriétaire, sous 15 jours
    3. Veiller au paiement des salaires et traitements dus (remboursements de frais, primes, participation, épargne salariale, plan d’épargne entreprise, etc.) :
      • Employeur
    4. Mettre à jour les polices d’assurance (assurance auto, habitation, complémentaire santé, etc.) :
      • Assureurs, sous trois mois après la succession
    5. Obtenir le capital décès de la Sécurité sociale :
      • Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)
    6. Activer le contrat de prévoyance (capital décès, financement des obsèques, rente de conjoint ou d’éducation) :
      • Organisme de prévoyance, employeur
    7. Activer la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie :
      • Assureur
    8. Arrêter le versement des allocations chômage et demander une allocation décès:
      • Pôle emploi
    9. Demander l’arrêt de pension de retraite et demander une pension de réversion :
      • Caisses de retraite des régimes Agirc ou/et Arrco
    10. Gérer le bail de location :
      • Bailleur (si locataire), Locataire (si bailleur), Agence immobilière (si impliquée)
    11. Gérer les crédits :
      • Assureur (décès) du crédit, Banques et organismes de crédit
    12. Résilier les abonnements (eau, électricité, téléphone, Internet, presse, clubs, etc.) :
      • Organismes et sociétés détenteurs d’un contrat d’abonnement
    13. Interrompre les prestations familiales (allocation de soutien familial, revenu de solidarité active, aide au logement, etc.) :
      • Caisse d’Allocations Familiales
    14. Contacter le juge des tutelle en l’absence de personne désignée pour s’occuper des enfants mineurs:

Dans les 6 mois ou avant la fin de l’année

  1. Déclarer la succession au fisc :
    • Fisc ou notaire
  2. Déclarer aux impôts les revenus du défunt :
    • Fisc du défunt
  3. Fermer les comptes sur Internet :
    • Chaque prestataire et réseau social

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Les événements susceptibles de faire augmenter le stress durant une urgence


Les évènements susceptibles de faire augmenter le stress

ouragan danger Durant une urgence, certains évènements sont plus stressants que d’autres.

En voici quelques exemples :

  • Le travail par poste, les longues heures et l’accumulation de la tension avec le temps lorsque la situation demeure hors de contrôle, évolue rapidement et que la vie de personnes est en danger;
     
  • La prise de décisions dans des situations chaotiques, lorsque l’information requise est incomplète;
     
  • Les exigences émotionnelles des situations où la santé des personnes est menacée;
     
  • La vue d’incidents ayant causé de nombreux décès et la vue de situations grotesques;
     
  • Les rencontres avec les survivants d’une catastrophe et les membres de familles endeuillées;
     
  • Les milieux de travail difficiles comme les espaces clos, les milieux toxiques ou le mauvais temps (froid, pluie, neige, vents forts);
     
  • Les pressions exercées par un très grand intérêt du public et des attentes très élevées quant à la résolution d’une crise;
     
  • L’intérêt et l’attention médiatiques;
     
  • Les inquiétudes dues à des expositions à des produits chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires ou aux agents toxiques inconnus ou invisibles;
     
  • Les inquiétudes pour la sécurité de sa propre famille;
     
  • Le manque de préparation aux opérations menées par plusieurs organismes ou juridictions.

Source : Gouvernement du Canada

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