Lorsque la victime a préparé son dossier et que les tentatives de faire cesser les gestes et les propos, qui conduisent au harcèlement moral ou sexuel, elle a le droit de cesser de travailler.
Notre esprit est sollicité de tous les bords. Au travail ou à la maison, durant ses loisirs et les transports, notre cerveau est actif en permanence.
L’afflux d’informations et le nombre de tâches à réaliser sont renforcés par une (télé)communication qui ne nous lâche pas. Nous sommes connectés jour et nuit, 365 jours par an.
Même la nuit, nous éprouvons du mal à récupérer, tant notre esprit est (pré-)occupé.
Alors, nous nous organisons. Nous mettons en place une liste de tâches, appelée aussi to-do-list depuis la dominance de l’anglais dans les entreprises, et nous modifions tout le temps notre agenda pour tenir compte de l’avancement de nos tâches et des interruptions.
La concentration devient difficile en raison des sollicitations des autres, ou des interruptions pendant son travail, sans oublier nos manies de se précipiter sur nos mails entrants ou notre téléphone.
Fiez-vous à votre intuition
Combien de stress accumulez-vous ? Combien de retard prenez-vous dans vos actions ? Êtes-vous suffisamment concentré (e) pour les terminer et ne plus y penser ?
Votre intuition ne vous dit-elle pas qu’en continuant ainsi, vous risquez de saturer plus ou moins rapidement et de craquer ?
Du calme !
Voici les premières recommandations à ériger en règle au quotidien :
1. Une seule action à la fois et jusqu’au bout
Quel que soit ce que vous commencez à faire, faites uniquement cela
Ne commencez aucune autre tâche avant d’en avoir terminé avec celle-là.
2. Agissez en toute conscience
Quand vous commencez une tâche, donnez-lui un nom ou/et une description.
Prendre conscience que vous exécutez une tâche permet de se concentrer sur elle, que ce soit une tâche routinière ou une nouvelle.
3. Soufflez entre deux tâches
Une brève pause est nécessaire entre deux actions.
Cette pause vous permet de sortir la précédente de votre esprit, de reprendre votre souffle physiquement ou/et intellectuellement, avant de passer à la suivante.
Fermez les yeux quelques secondes ou buvez une seule gorgée vous permet de choisir la prochaine action à mener.
4. Écoutez les autres
Chefs, collaborateurs, collègues, clients, fournisseurs, partenaires, sont tous des briseurs de concentration. Comme il est impossible ou inconvenant de les éloigner sans les écoutez, écoutez-les avec attention.
Sans cette attention, votre esprit sera occupé à se demander ce que l’importun voulait alors que vous auriez pu vous en débarrasser immédiatement, en écoutant vraiment.
Si l’interruption nécessite une action de votre part alors laissez votre intuitiondécider de quand vous allez vous y consacrer : tout de suite car il y a urgence, quitte à devoir reprendre plus tard la tâche en cours au moment du dérangement, ou plus tard, parmi toutes les autres tâches qui vous attendent.
Introvertis et extravertis se retrouvent devant le recruteur. C’est la phase cruciale de la recherche d’emploi : l’entretien d’embauche.
C’est le moment, où l’échange entre recruteur et candidat va permettre, à l’un et à l’autre, de se faire une meilleure idée, pour l’un de l’adéquation entre le besoin de l’entreprise et le profil du candidat, pour l’autre de l’adéquation entre ses propres capacités et envies et le poste proposé.
C’est aussi le moment, où la gestuelle et les expressions du corps et du visage vont refléter ses sentiments, notamment les mains.
Pour une personne plus introvertie, plus discrète, moins expressive dans sa communication, faire des gestes avec les mains est moins naturel que pour une personne plus expressive, pour extraverties, plus ouverte dans sa communication pour qui faire des gestes permet d’accentuer ses propos.
Vos mains
Éviter les mains moites, pour l’hygiène et la sensation désagréable.
A cette règle, s’ajoute celle qui consiste à avoir une poignée de main ferme, sans aller jusqu’à l’expression de force ou incruster les bijoux sur les doigts de son vis-à-vis.
D’un côté comme de l’autre, la poignée de main au début de l’entretien, va conditionner immédiatement vers le plus ou le moins, cet entretien si important.
Durant l’entretien, cacher ses mains indique un manque de confiance en soi. C’est aussi le signe que l’on a quelque chose à cacher, ne serait-ce que sa timidité ou son stress.
Position des paumes
Celui qui dominera l’autre est celui qui orientera ses paumes vers le bas, sans avoir besoin de présenter une posture d’agresseur, griffes en avant.
La sincérité se traduit aussi par des gestes où l’on va montrer ses paumes à son interlocuteur. Un petit geste, main ouverte, pour accentuer un propos, sera associé à la vérité.
Les doigts parlent pour vous
Presser le bout des doigts de vos mains les uns contre les autres, pouce contre pouce, jusqu’à auriculaire contre auriculaire montre votre assurance, votre compréhension des propos de votre interlocuteur.
Tapoter des doigts montrera votre impatience, de parler ou de partir. Dans tous les cas, cela montrera le peu d’attention que vous portez sur les propos de l’autre. Vous êtes concentré sur ce que vous voulez dire au détriment de l’écoute.
Un doigt pointé vers l’avant est un geste d’agression, d’accusation. A éviter absolument car il met votre interlocuteur en difficulté, sur la défense et le repli sur soi, donc il le met dans une position qui vous sera défavorable.
Évitez aussi de faire craquer vos doigts. Outre le bruit désagréable, cela montre un manque de respect, ainsi qu’une désinvolture et le peu d’intérêt que vous portez aux propos de l’autre.
Plus haut : Les bras
Les bras croisés sont signe de fermeture. Vous montrez ainsi que vous fermez la porte aux arguments de votre interlocuteur. C’est une position de défense, de repli tout autant que de désaccord ou de déception
Avoir les bras ouverts, posés sur la table ou sur les bras du fauteuil est la meilleure position lorsque vous ne savez pas quoi faire de vos mains.
Avoir les coudes sur la table est un manque de respect. A bannir totalement.
Les bras écartés attirent trop le regard et distraient votre interlocuteur. Ils expriment aussi un caractère impulsif, de l’exaspération ou une tendance à l’exagération. S’en méfier par conséquent.
Le burnout est appelé aussi syndrome d’épuisement professionnel
Le mot vient de l’anglais « burn out » signifiant « carbonisé », en référence à la bougie qui se consume par le centre, laissant la paroi extérieure quasiment intacte.
En français, le terme est repris pour désigner le syndrome d’épuisement professionnel ou usure professionnelle.
L’un comme l’autre sont des termes désignant une maladie du comportement en milieu professionnel, que l’on étant parfois aussi aux milieux extra-professionnels, en particulier dans des activités artistiques.
Caractéristiques du burnout
Cette notion s’étend à toute personne dont l’activité implique :
une grande responsabilité vis-à-vis d’autres personnes,
une perte de motivation, surtout quand les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes,
un idéal de performance et de réussite.
Cet état d’épuisement vient petit à petit, à tel point que le mal est fait avant de s’en rendre compte.
Les personnes au bord du burnout parviennent à repousser l’échéance grâce à un effort de plus en plus important.
C’est l’entourage de la personne concernée qui tire le signal d’alarme.
Plusieurs symptômes cumulés conduisent à se poser la question de l’épuisement professionnel.
une négligence des activités extra-professionnelles, même les plus simples comme manger ou dormir,
une indifférence vis-à-vis des autres,
une perte de la notion de temps,
un manque d’attention,
une irritabilité ou/et une impatience accrues,
des douleurs physiques, sur tout le corps ou chroniques sur quelques points du corps…
Et vous ?
Plus la fréquence de l’observation de tels comportements est rapide, plus le risque est important.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise