Les meilleurs mois pour postuler sont


Courbe de saisonnalité des offres d’emploi

courbes annuelles des saisonnalités de la parution des offres d'emploi sur le site de Pôle emploi

L’origine des nombres et courbes

L’INSEE et la DARES sont les deux organismes qui fournissent des statistiques.

L’Institut national de la statistique et des études économiques sur un peu de tout, après une récolte d’informations de tous genres.

La Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques sur l’emploi et la vie économique de la France.

Hélas,comme souvent, les compilations des données sont fournies avec des années de retard.
Elles donnent beaucoup d’informations groupées par trimestre, année, ou détaillées sur une région ou des catégories socio-professionnelles.

C’est pourquoi, ce sont les statistiques de Pôle emploi qui ont servies à cet article.

Qu’est-ce qu’une courbe de saisonnalité ?

Une courbe de saisonnalité donne l’importance de chaque mois dans l’année.

Si tous les mois étaient égaux, chacun d’eux représenterait 100% / 12 = 8,33% de l’année. Or, certains mois sont plus propices à l’embauche.

courbe de saisonnalité plate

courbe de saisonnalité plate

Faisons une analyse avec les chiffres fournis par Pôle emploi sur la parution des offres d’emploi.

Le nombre d’offres d’emploi

Le nombre d’offres d’emploi est connu, mois par mois, depuis des années.
Nous nous limiterons aux années 2015 à 2019.

nb d'offres d'emploi parues sur le site de Pôle emploi 2015 à 2019

Bien que le nombre d’offres d’emploi et le nombre d’embauches soient bien deux nombres différents, les courbes de saisonnalité se rapprochent dans la mesure où l’on considère qu’un à deux mois sont nécessaires entre la parution de l’offre et la signature du contrat de travail.

Les chiffres de déclarations préalables à l’embauche ou DPAE seraient plus probants, seulement certaines restrictions entrent en ligne de compte pour éviter de compter celles qui débouchent dans une impasse ou dont le contrat de travail dure moins d’un mois.

Représentativité des mois

Certains facteurs poussent les chefs d’entreprise à lancer des recrutements à certains moments de l’année plus que d’autres.

représentativité des mois de parution d'offres d'emploi sur le site de Pôle emploi de 2015 à 2019Par exemple, les annonces pour les jobs d’été paraissent généralement en mars, celles pour le besoin de main d’oeuvre dans les magasins à Noël sont visibles à partir de septembre.
C’est le même phénomène pour l’ensemble des emplois saisonniers : vendanges, cueillettes, moissons, périodes touristiques, etc.

Les meilleurs mois pour postuler

Sur le tableau précédent, nous voyons nettement que les plus forts taux d’offres d’emploi varient d’une année sur l’autre.

Ceci est dû à des mécanismes généraux de bonne ou de mauvaise santé de l’économie dans sa globalité, ainsi que des facteurs d’incertitude des chefs d’entreprise quant aux mesures qu’un nouveau gouvernement prend à son arrivée.

Ce fût le cas en 2017, année d’élection du Président de la République française et des députés.
Le nombre d’offres publiées a été plus important après les résultats de ces élections.

Globalement, Mars, Juillet et Septembre sont les mois les plus forts de l’année.
Octobre est le prolongation de septembre.
Mars et septembre sont influencés par les emplois saisonniers.

Juillet est quasiment toujours le meilleur mois de l’année.
Les chefs d’entreprises veulent savoir avec qui ils vont démarrer la rentrée.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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La fameuse courbe du deuil


La courbe du deuil

La fameuse Courbe du deuil, inventée en 1969, par Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et fervente défenseur des soins palliatifs, fait l’objet de multiples variantes.

la courbe du deuil par Philippe GarinElle est utilisée notamment :

Le nombre d’étapes ainsi que leur désignation varient selon le domaine et la version.

Elle montre les émotions suscitées par l’annonce de la mauvaise nouvelle, au cours du temps.

La période de deuil est plus ou moins longue selon chaque personne, car les étapes peuvent être passées très rapidement ou très lentement.

Des allers et retours peuvent avoir lieu, entre la partie montante de la courbe et la partie descendante.

Toutes les courbes du deuil, passent par les mêmes 5 étapes du modèle original.

Les étapes

Tout commence au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle, le décès d’un proche, un divorce, une restructuration d’entreprise, l’arrivée d’un nouveau logiciel, la perte de son emploi, etc.
Elle provoque un choc négatif.

1. Le déni

Difficile de croire à cette mauvaise nouvelle. L’incrédulité et l’incompréhension dominent.

Le refus et le rejet sont les premières réactions.

Malheureusement, il faut se faire à l’évidence : L’annonce est vraie.

2. La colère

Tout de suite après le déni, vient une période de colère.

Elle se traduit par une forte montée d’émotion qui pousse à se révolter contre le changement de situation imposé.

Cette montée d’énergie génère une argumentation, des tentatives de faire changer d’avis, quand c’est possible. Seulement, la décision ou la situation est irréversible.

C’est alors que l’inertie démarre et paralyse.

3. La tristesse

Vient alors la tristesse, car la situation passée est bien passée.

C’est une période d’absence de ressort, de lassitude.

Pour certains, cela peut se traduire physiquement, impossible de sortir de son lit, de chez soi, de penser correctement.

Le désespoir et la dépression peuvent être au rendez-vous.

L’avenir semble tellement lointain.

4. L’acceptation

Après la tristesse, bien naturelle, vient l’acceptation de la situation.

Pas moyen de revenir en arrière. C’est une période de résignation.
Parfois aussi de pardon auprès de ceux qui ont subi la colère et la tristesse autour de soi.

C’est la quête d’un sens nouveau, tourné vers l’avenir. La vie continue.

L’énergie revient et l’intérêt se porte sur comment se reconstruire et reconstruire sa vie future, vie privée ou/et professionnelle.

5. L’intégration

La mauvaise nouvelle devient un souvenir, certes douloureux et pourtant intégrée parmi ses souvenirs.

La sérénité revient. De nouvelles forces se rassemblent pour construire un nouveau présent et un nouveau futur. »

« C’est la vie.

The show must go on »

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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