Premier emploi : Adaptation impérative


Démarrer dans la vie active : S’adapter aux règles du monde du travail

projection population activeQuand on démarre un nouveau travail, il y a un temps d’adaptation.

Quand c’est le premier emploi, ce temps d’adaptation est plus long.

D’un côté, il y a la découverte du poste, de l’entreprise, des collègues.
De l’autre, il y a la découverte du monde du travail avec beaucoup de règles non exprimées et qu’il faut apprendre, notamment les relations entre les personnes.

Protection vs concurrence

Tant que l’on est dans le système scolaire, d’apprentissage, on se trouve avec des personnes qui ont sensiblement le même âge, et qui partagent des connaissances de la vie avec des références identiques ou proches.
Les exceptions viennent du côté des enseignants et du milieu familial. L’un et l’autre sont, généralement, protecteurs.

C’est l’inverse dans le monde du travail. Le nombre de postes est restreint. La concurrence pour en obtenir un est rude.
De plus, une fois en poste, la concurrence est encore plus âpre. Les jalousies, les envieux, les rumeurs, les heurs entre personnes avec des référentiels différents, notamment dans les relations :

  • homme – femme,
  • jeune – moins jeune,
  • handicapé – valide,
  • intelligent – frustre,
  • sensible – calculateur,
  • ambitieux – bien à sa place,
  • cadre – non-cadre,
  • etc.

Égalité vs Inégalité

Là où l’on se trouvait sur un pied d’égalité avec les autres, où ce qui permet de se différencier les uns des autres sont les résultats scolaires, donc le mérite du travail individuel, organisé et qui dépend uniquement de son assiduité, de sa volonté et de son envie de réussir ses examens.

Ici, dans le monde du travail, on se trouve à inégalité les uns par rapport aux autres.
Les relations sont très différentes puisqu’on y trouve une hiérarchie, des contraintes imposées à respecter impérativement sous peine de se faire rejeter.
On doit obéir et faire ce qui est demandé.

En plus, il faut le faire de la manière demandée, avec des méthodes imposées, la plupart du temps.
L’initiative personnelle est plus ou moins acceptée selon le mode de management de l’équipe et de l’organisation dans laquelle on travaille.

Réalité vs imagination

Il est tout à fait légitime que l’on soit plus ou moins perturbé quand on débute son premier emploi.
Son propre système de valeur est mis à rude épreuve. Les convictions, jusqu’ici très ancrées et qui paraissaient « LA » vérité se trouvent confrontées à une réalité souvent différente.
Les illusions, les projets, les ambitions, et aussi les encouragements, les rencontres, le soutien, sont tous mélangés au contact des autres.

Ami vs Collègue

On choisit ses amis, pas ses collègues.

Autant, dans un milieu plutôt fermé des études, les rencontres et les amitiés se faisaient selon les affinités des uns avec les autres.
Il y est très facile d’ignorer ceux qui ne nous plaisent pas, que l’on ne comprend pas ou qui nous dérangent, autant c’est impossible dans le milieu du travail où il faut avec.

Il faut faire avec tous les types de comportements des autres, les paroles prononcées.
Et, en plus, il faut accepter puisque le pouvoir en entreprise s’ajoute à la structure de l’organigramme des postes de travail.

Les mauvaises langues sont actives et les bons conseils sont données selon les intentions des personnes qui exercent un certain pouvoir et que d’autres écoutent.

Intégration vs préjugés

La volonté de s’intégrer dans une équipe est parfois insuffisante quand, en face, on se trouve confronté à des préjugés.
C’est un peu comme vouloir que l’autre vous aime alors que ce n’est pas le cas : on a beau faire tous les efforts possibles de séduction, l’autre reste insensible.

Dans le monde du travail, c’est encore plus compliqué.
En effet, les réactions des autres face à ses efforts d’intégration dans l’équipe et dans l’entreprise, sont très variées et au-delà d’un simple j’aime – je n’aime pas.

Il y a certaines actions ou certains propos que l’on apprécie et d’autres moins, plus ou moins, beaucoup ou absolument pas.

Motivation vs déception

Les sentiments que l’on peut avoir en exerçant pour la première fois un métier, varient énormément en cours de journée.
En une phrase, un chef, un collègue, parfois un subordonné quand on est chef dès son premier emploi, on peut se sentir à l’aise ou tout l’inverse.

Par exemple, quand un chef dit : « c’est très bien, il faut continuer, mais avec plus de conviction et de réussite », on se sent à la fois reconnu, flatté et malheureux de le savoir insatisfait, encouragé à faire mieux et déçu de ne pas y être encore arrivé.
Sans compter les réactions de celles et ceux qui ont entendu ce qui a été dit et qui vont vous juger, vous encourager ou tenter de vous enfoncer, selon leurs propres rapports avec le chef.

Respect de soi et des collègues

Entrer dans le monde du travail, c’est faire face aux autres, se faire respecter et respecter les autres, accepter qu’ils aient des comportements et des convictions différentes, les accepter ou les contrer selon sa personnalité.

Un collègue est une nouvelle notion que l’on découvre en débutant dans une entreprise. Avant, on avait uniquement sa famille et ses amis.
Voilà qu’une nouvelle dimension s’ajoute : le collègue, qui est son égal, son supérieur ou son subordonné, selon sa position hiérarchique au sein de l’organisation pour laquelle on travaille.

Philippe Garin

Pour réussir votre venue sur le marché du travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Marché de l’emploi : La loi de l’offre et de la demande
Emploi : Autopsie du discours d’un candidat malheureux
Management : L’entretien d’intégration

Période d’essai : quand le nouveau collaborateur est déçu
Nouvel emploi : Bien s’intégrer pour réussir sa période d’essai
Efficacité : 30 jours pour une nouvelle habitude

Autres Emploi :

Récapitulatif 17 Emploi

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Prise de décision : Incertitude quand tu nous tiens !


Dans la vie, professionnelle ou personnelle, nous sommes, tous, confrontés à la prise de décision

Ai-je fais le bon choixCertaines sont simples : Vais-je prendre un parapluie ou non ? Viande ou poisson ? …

Certaines sont complexes : Vais-je suivre cette formation ? Vais répondre à cette offre d’emploi ? Est-ce l’homme, ou la femme, de ma vie ? …

Peu importe ! Vous avez pris une décision et pourtant …

Pourquoi hésitez-vous à la mettre en oeuvre ?

Vous avez besoin de plus d’informations ou d’informations plus « fraîches », plus « sûres » ?

Vous risquez de ne pas pouvoir revenir en arrière ?

Vous craignez des conséquences fâcheuses non décelées ou imparfaites ?

Cette décision va à l’encontre de vos valeurs, de vos convictions personnelles, de vos connaissances, de votre savoir-faire, de vos envies, de vos limites ?

Que faire alors ?

Quand c’est possible, avancer à petits pas. Découpez la décision en étapes avec des objectifs à très court terme. Au moindre décalage, faites une pause et réfléchissez avant d’abandonner ou d’aller plus loin.

Si la décision doit être rapide, alors choisissez celle qui vous paraît la moins mauvaise, celle dont les conséquences vont être moins pénalisantes, pour vous, votre famille, votre travail, vos relations avec les autres, etc.

Regardez si vous avez envisagé toutes les possibilités ou analysé toutes les conséquences positives et négatives.

Faites appel aux autres !

Choisissez bien votre « conseiller ». Est-ce un (e) ami (e) ? un parent ? un collègue ? un professionnel ?

Évitez de consulter un (e) subordonné (e) hiérarchique ! Il risque de vous déconsidérer… et de lâcher le morceau aux « mauvaises langues »

Évitez aussi d’en parler à un (e) supérieur (e) hiérarchique ! Il risque de vous forcer la main vers une décision qui ne vous conviendrait peut-être pas.

Ne pas prendre de décision est aussi une décision !

Prendre une décision, c’est choisir.

C’est comme en politique : voter blanc est un vote. Ne pas voter est aussi un choix.

Le choix parfait n’existe pas ou alors il est tellement évident que vous auriez déjà dû le prendre. Sauf que, ce qui est évident pour les uns n’est pas toujours évident pour les autres. L’évidence n’est pas évidente !

C’est aussi renoncer aux alternatives rejetées. Celles que vous ne mettrez pas en oeuvre et dont les conséquences vous resteront inconnues.

Le temps est linéaire. On ne peut revenir en arrière.
Par contre, vous pouvez dire que vous avez bien choisi ou fait une erreur en examinant vos expériences passées. Cela facilité la prise de décision pour maintenant, en espérant retrouver les bons côtés et éviter les côtés moins bons.

Dites-vous que la même décision prise plus tôt ou plus tard a des conséquences différentes de celles induites par votre décision de maintenant.

C’est l’éternelle question des regrets ou des remords !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Prise de décision : Comment est-elle prise ?
Reconversion professionnelle ou évolution de carrière
Choix de carrière : Suivre sa passion

L’analyse de décision orientée objectifs (ADOO)
Prise de décision 10 méthodes
Première des trois étapes de la Méthode d’Analyse de décision L’évaluation des variantes

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Récapitulatif 9 Emploi
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Définition des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.


Définition des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.

Que ce soit pour une recherche d’emploi, l’encadrement de personnes, son bien-être personnel, il existe des domaines pour lesquels il convient d’être vigilant et exigeant.

Sommaire : Définition des critères d’exigence dans le domaine de :

relations entre les personnes

Voici des critères d’exigence dans le domaine des Relations entre les personnes.

E         Relations entre personnes

E1      Bonne présentation

Faire une première impression positive sur les autres, éveiller l’attention et le respect, et diffuser un climat favorable.

E2      Construire des relations

Faire une bonne première impression et être capable de la maintenir. Etre capable d’avoir de contact facile avec des personnes autres et se faire accepter par eux, de bien se comporter avec les gens, et de se comporter de façon à créer et à développer des relations étroites avec ses partenaires.

E3      Empathie

La capacité de reconnaître les sentiments et les besoins de l’autre et d’y répondre par son propre comportement.

E4      Compétences de management

Meneur d’individus ou de groupes (collaborateurs directs ou de niveau hiérarchique égal au sien) pour atteindre des objectifs par un comportement adéquat.

E5      Flexibilité

Capacité à pouvoir changer le comportement des autres pour atteindre un objectif.

E6      Habileté de négociation

Présenter le contenu d’informations et / ou d’arguments de telle façon que les interlocuteurs soient prêts à les accepter et à les approuver.

E7      Persévérance (aspect quantitatif = résistance)

À un certain point de situation ou d’un plan d’action, pouvoir tenir longtemps, même dans des conditions difficiles et malgré les échecs temporaires, jusqu’à ce que l’objectif soit atteint ou qu’il soit évident qu’il n’y ait plus d’opposition.

E8      Autonomie

Prendre des décisions et des mesures, qui permettent d’enraciner fortement sa propre conviction, plutôt que de se laisser influencer par l’opinion des autres.

E9      Habileté de vente / Force de conviction

(voir avec la négociation d’habileté)

Mettre en pratique des méthodes de communication interpersonnelles adéquates pour convaincre des personnes (employés dans l’entreprise et / ou clients) d’une idée, d’un plan d’action, d’une action ou d’un produit.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Entretien Qualités personnelles recherchées ou points forts pour un recrutement
Congruent Définition Communication verbale et non verbale
Schéma de la déperdition de l’information

Sentir son auditoire pour être un bon orateur
Comment donner confiance à son interlocuteur
PNL visuel, auditif ou kinesthésique

Autres Bien-être et Communication :

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