La protection des données en 7 points
Tous les collaborateurs d’une organisation sont impliqués dans la protection des données dont ils ont connaissance dans leurs activités.
Les 7 points capitaux suivants doivent impérativement être respectés par tous :
1. Préserver la confidentialité des données
Cela ressemble à une évidence et pourtant nombreux sont les collaborateurs insuffisamment sensibilisés aux comportements à adopter et aux outils de protection des données à utiliser.
Il convient donc que chacun se pose la question, systématiquement, pour chaque fichier ou information, du degré de confidentialité et des mesures de protection à prendre.
2. Éviter les abus et la désinformation
En interne ou en externe, les abus vont conduire à une surprotection des données, surtout lorsqu’elles sont banales et non confidentielles. La désinformation part du même principe et peut faire croire à la confidentialité d’une donnée alors qu’il s’agit d’une information banale.
3. Éviter l’atteinte à des droits privatifs
Que ce soit des informations personnelles du collaborateur, protégées théoriquement contre l’intrusion de la hiérarchie, ou des informations professionnelles extérieures à l’entreprise, des droits protègent les informations d’autrui : droits à l’image, droits de propriété, brevets, etc.
4. Protéger l’entreprise de la concurrence et de poursuites judiciaires.
Moins une information est diffusée à l’extérieur et moins il y a de risques d’en informer sa concurrence. La séparation d’un collaborateur indélicat peut conduire à la perte d’information et même à la perte de chiffre d’affaires, sans compter la diffusion de méthodes et techniques employées au quotidien. Toutes informations diffusées ou enregistrées sans autorisation peuvent aussi mener à des poursuites judiciaires, contre l’entreprise ou ses collaborateurs ou anciens collaborateurs.
5. Ne pas implanter de nouveaux logiciels et/ou de nouvelles versions
Tout logiciel installé par un collaborateur dans le système d’informations de l’entreprise est susceptible de provoquer de graves dégâts.
Il peut contenir un virus. Il peut aussi être incompatible avec les autres logiciels installés dans l’entreprise, ou encore faire doublon avec ceux qui existent, surtout lorsqu’il s’agit de versions différentes. Toute suggestion de nouvelles versions ou de nouveaux logiciels est à transmettre au service informatique pour une intégration, dans les règles, et dans le budget, dans le système d’information.
6. Penser aux performances de l’outil informatique et du système de communication
C’est un élément qui sort souvent de la tête d’un utilisateur du système d’information et de communication de son organisation : la performance.
C’est la raison pour laquelle, par exemple, la vidéo en streaming, est interdite dans la quasi-totalité des organisations. Un seul utilisateur peut ainsi mettre à plat le système d’informatique de l’ensemble de l’entreprise car il prend ainsi toute la place disponible sur ce réseau pour faire transiter d’énormes quantités d’informations, pour lui tout seul.
7. Penser à la sécurité de l’outil informatique et du système de communication
Rien de plus bête que de brancher un disque dur externe, ou une clé USB, sur son ordinateur au bureau pour contaminer l’ensemble du réseau de l’entreprise. Pour pallier à cela, une charte informatique, associée au règlement intérieur, définit les droits et les devoirs en termes d’usages à respecter pour assurer la sécurité des données et du système d’information et de communication.
Philippe Garin, plus de 20 ans manager en entreprise
Pour une meilleure sécurité de vos données, contactez-moi : phgarin@gmail.com
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