Télétravail et cybersécurité : Que faire pour se protéger


6 mesures de cyberprotection pour le télétravail

Environ 40% des entreprises ont mis en place le télétravail dans le but de continuer leurs activités tout en respectant les sécurités sanitaires en période de pandémie et pour protéger leurs salariés des contaminations.

Elles sont confrontées à l’ouverture de leur système d’informations à Internet et à la protection des données indispensables à leur bon fonctionnement.

rencontre internationale pour la cybersécurité

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Pire, les attaques de pirates, dont les plus courantes sont :

  • Le ransomware, ou demande de rançon pour « libérer » les ordinateurs pris en otage en bloquant l’accès des utilisateurs, ou
  • Le phishing, ou hameçonnage, qui dérobe les profils et mots de passe, voire des informations qui permettent d’accès aux comptes bancaires données volontairement par les victimes des arnaqueurs qui se font passer pour une institution, une entreprise ou un ami en peine.

Il convient donc pour les entreprises de mettre en place des mesures de protections à commencer par l’information aux risques auprès de leurs salariés.

1 Charte informatique, numérique ou du télétravail

Il s’agit d’un texte, déposé avec le règlement intérieur, et qui informe les salariés de leurs droits et de leurs devoirs, des bonnes pratiques en matière d’utilisation des outils et des matériels informatiques.

risque de casse en télétravail par les animaux

risque de casse en télétravail par les animaux

Le refus de respecter cette charte peut être suivi de sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement.

2 La protection du matériel emporté

Le télétravail s’effectue à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou autre, connecté à Internet. Que ce matériel appartienne à l’entreprise ou non, ce qui est défini dans la charte numérique, implique la mise en place d’un antivirus, payé et choisi par l’entreprise, qui augmente la protection au-delà de l’antivirus gratuit.

3 Un réseau segmenté

Le télétravail commence par le poste de travail à distance, relié à Internet. Puis, côté entreprise ou directement dans le cloud, c’est-à-dire sur des serveurs appartenant à un fournisseur de services, le lien se fait également par Internet pour accéder aux serveurs qui contiennent les données et les programmes utilisés par l’entreprise.

SSL = protégé par chiffrement

SSL = protégé par chiffrement

Le cloisonnement consiste à séparer physiquement ou par des programmes spécialisés et à usage exclusif des informaticiens de « maison ». De cette façon, un télétravailleur accède uniquement à la partie du système d’informations qui le concerne et lui interdit le reste.

4 Wi-Fi sécurisé

Ça parait tout bête et pourtant il existe des utilisateurs qui passent par une borne wifi libre, par exemple dans des lieux publics ou par la borne de leur voisin. Or, c’est la porte ouverte à l’espionnage de tout ce qu’ils font sur leur terminal.

Pour éviter d’être à plusieurs sur une connexion wi-fi, il suffit de configurer sa box avec un mot de passe, ce qui est toujours recommandé par le fournisseur d’accès à internet qui fournit la box.

5 Un VPN, ou réseau privé via Internet

Ce travail est celui des informaticiens de l’organisation qui définissent une clé de codage et de décodage. Les utilisateurs travaillent à distance sans savoir que toutes les informations qui circulent dans un sens et dans l’autre de la connexion Internet sont chiffrées par ce système.

exemple connexion de son ordinateur au serveur via Internet

exemple connexion de son ordinateur au serveur via Internet

C’est comme la création d’un tunnel à travail la toile (web). Durant tout le cheminement dans les nuages (cloud) les informations sont illisibles. C’est quand elles arrivent à destination, à l’entreprise ou chez le télétravailleur, qu’elles sont rendues lisibles grâce à l’algorithme de décryptage.

6 Supervision des échanges

Le service informatique de l’entreprise doit disposer d’outils de supervision de tout ce qui se passe entre la salle serveur et le télétravailleur.

Cela implique un investissement dans ces outils, qui permettent d’enregistrer et d’analyser tous les échanges d’information, de détecter les anomalies, et d’alerter pour prendre des mesures correctives.

La sauvegarde est indispensable, bien qu’insuffisante. La remontée d’incidents aux informaticiens et l’analyse des anomalies permettent de détecter toute tentative d’accès à des données protégées par des personnes qui n’en ont pas le droit. Ceci en plus de la détection de pannes sur les câbles et appareils.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

RGPD : Le registre des activités de traitement
Sécurité smartphone : Danger avec les paiements par téléphone
Parefeu : Analyser l’activité du parefeu

Comment reconnaître un mail de phishing ou frauduleux
Sécurité des données : Les 7 points capitaux du comportement responsable
PCA et PRA : L’analyse des enjeux et des besoins

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Description des besoins : La Méthode DIC


Méthode DIC de description des besoins

Pour tout projet informatique, il est indispensable de bien décrire les besoins afin de trouver la solution, achat, développement ou un mixte des deux, qui va répondre aux besoins.

Encore faut-il que les besoins soient bien décris et compris.

La méthode DIC est une aide à la rédaction des besoins informatiques :

DIC = Disponibilité, Intégrité, Confidentialité

Disponibilité

C’est la qualité d’une ressource informatique à être utilisable à la demande.

La disponibilité permet aux utilisateurs, selon leur niveau d’autorisation, d’accéder aux ressources du système d’information, tant informatiques (réseau, imprimante, etc.) que des informations (fichiers, programmes, etc.) et aux moments qu’ils ont choisis.

Méthode DIC

La disponibilité suppose la suppression de toute panne ou la mise en place de relais en cas de panne : PCA et PRA

Intégrité

C’est la qualité d’une ressource informatique à résister à l’altération, à la destruction par accident ou malveillance. C’est l’assurance que les données sont inchangées durant le transport ou dans le fichier d’origine.

Exemples : L’intégrité des données permet de s’assurer que les données d’un tableau de bord de pilotage sont correctes et bien issues des bases de données que l’on souhaite.

Confidentialité

C’est la qualité d’une ressource informatique à être connue uniquement par les personnes autorisées

Seules les personnes autorisées ont accès à l’information d’origine ou transmise au destinataire.

Les deux techniques les plus utilisées sont l’accès par mot de passe et le chiffrement des données avec clé de décryptage connue seulement de l’émetteur et du récepteur (messagerie, accès à distance, etc.)

Finalité de la méthode DIC

Le principe de la méthode DIC est de poser les questions relatives à la disponibilité, à l’intégrité et à la confidentialité d’un point de vue purement informatique.

Le champ d’application de cette méthode est large.

D’un côté, la description des besoins fonctionnels est indépendante de la description des besoins DIC. Tous les projets qui touchent à l’informatique ou/et au système d’information sont concernés, quel que soit de domaine fonctionnel de l’entreprise.

De l’autre, la description des besoins par la méthode DIC permet de rédiger des cahiers des charges pour des logiciels ou progiciels, des études de risques et de sécurité informatique (physique) et de systèmes d’information (immatériel).

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Lexique informatique
Identification Exigence de conservation des données
Choix par évaluation de projet

Vérification des comptabilités informatisées (code des impôts)
Open space : des solutions matérielles
Démission d’un salarié = fuite d’informations : Comment s’en prémunir

Autres Informatique, Management, Organisation et Sécurité :

Récapitulatif 14 Informatique
Récapitulatif 14 Management
Récapitulatif 14 Organisation
Récapitulatif 14 Sécurité

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Loi n° 2006-64 du 25 mars 2007 sur la Conservation des données


La Loi n° 2006-64 du 25 mars 2007 sur la Conservation des données permet :

Entre autres :conservation des données

  1. L’acquisition à distance d’information
  2. La télématique
  3. La préservation du contenu
  4. La collecte de preuves
  5. La remise des clés de chiffrement
  6. La mise en clair des données chiffrées
  7. Les informations fournies ou à fournir à la CNIL
  8. L’utilisation d’un pseudo

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Conservation des logs dans une entreprise
CNIL et données personnelles
Surveillance en entreprise

Investigations ou la preuve électronique
LOPPSI Projet de loi remanié par le Sénat
Identification Exigence de conservation des données

Autres Juridique :

Récapitulatif 5 Juridique

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