Les 14 cybermenaces les plus fréquentes 1/2


Quelles sont les principales cyberattaques ?

Le dispositif cybermalveillance.gouv.fr vient de publier son rapport d’activité 2022. Cette plateforme a reçu 3.8 millions de visiteurs, qui s’informent et, surtout pour 85%, dénoncent les menaces reçues.

Explications et pourcentage des appels à l’aide des particuliers

1/ Hameçonnage 38%

Appelé phishing en anglais, l’hameçonnage consiste à envoyer un mail ou un SMS et à réclamer les coordonnées bancaires de la victime.

Pour cela, le voleur se fait passer par une entreprise ou une institution, par exemple, votre banque ou la police, en utilisant le logo et le nom de cet organisme.

2/ Violation de données 16%

Une violation de données personnelles se caractérise par la destruction, la perte, l’altération, la divulgation non autorisée de données. Par exemple : des données médicales

piratage de compte

3/ Piratage de compte 14%

Le piratage de compte consiste à utiliser votre compte au profit du malfaiteur. Par exemple, votre compte téléphonique.

Vous êtes alertés, trop tard, par une augmentation du montant de votre facture, par un afflux important de publicité, une autonomie fortement réduite de votre smartphone, etc.

4/ Faux support technique 9%

L’arnaque consiste à vous faire payer des prestations de support techniques inutiles. Par exemple, vous faire payer un antivirus alors qu’il est gratuit.

5/ Cyberharcèlement 3%

A force de recevoir des mails ou des SMS, de plus en plus insistants, vous vous décidez, enfin, à cliquer sur le lien. Malheur à vous. Par exemple, vous recevez une injonction à payer une amende pour une infraction routière fictive.

Autres exemples de cyberharcèlement : intimidations, insultes, menaces, rumeurs, publication de photos ou vidéos compromettantes, etc.

chantage à la webcam

chantage à la webcam

6/ Chantage à la webcam 2%

Le maître-chanteur va vous faire croire qu’il a enregistré ce que vous faisiez, à l’aide de votre webcam. Parfois, il l’a vraiment fait.

Mettez un cache devant votre caméra quand vous ne vous en servez pas.

7/ Arnaque au CPF 2%

Souvent, cette arnaque se passe par téléphone, où, par l’enregistrement de vos réponses, le voleur vous faite croire que vous pouvez suivre une formation, payée par votre CPF, Compte Personnel de Formation.

Or, non seulement aucune formation ne vous sera donnée, mais, en plus, tout l’argent de votre CPF sera retiré.

Lire la seconde partie de cet article

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

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Comment reconnaître un mail de phishing ou frauduleux
Télétravail et cybersécurité : Que faire pour se protéger
Cybercriminalité : Ça concerne tout le monde

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Piratage du nom (username spotting) en plus de l’e-réputation
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Enlèvement d’enfant : Des actions pour les protéger


Préparez vos enfants à agir pour se protéger

alerte enlèvementLe sentiment d’insécurité dans la rue monte à son paroxysme dès qu’il s’agit de nos enfants.

Une des plus grandes craintes est celle de l’enlèvement. Que ce soit par un détraqué mental, pour revendre l’enfant ou faire pression par le chantage aux parents, les motivations des criminels sont nombreuses. Préparons nos enfants à réagir correctement.

Sommaire :

Des actions pour les protéger
Confiance et méfiance
Des mesures simples de protection

Le mot de passe secret

Les parents conviennent avec l’enfant d’un mot de passe.

Quand un (e) inconnu (e) vient les chercher, il doit alors justifier sa démarche auprès de l’enfant en prononçant ce mot de passe. L’enfant sera rassuré et saura que cette personne a bien été envoyée par ses parents.

Simple et efficace, il faut cependant changer de mot de passe dès qu’il a été utilisé une fois.

L’enfant peut interroger l’inconnu (e) sur les circonstances où il (elle) a connu le mot de passe.

S’exercer à agir en cas de crise

L’éducation passe par le jeu. Réfléchir ensemble et s’amuser dans un jeu de rôle, voilà qui convient aussi bien aux parents qu’aux enfants pour apprendre les bons comportements en cas où un (e) inconnu (e) approche l’enfant d’une manière suspecte.

Repérer les endroits qui pourraient servir d’îlots de sauvegarde, par exemple, un magasin ou une station-service.

Le jeu consiste à pratiquer les actions de sauvegarde, parmi celles-ci, par exemple :

  • Frapper à une porte, la plus proche du lieu de l’agression et demander de l’aide en criant très fort « au feu ». Les gens sortent en cas d’incendie alors qu’ils se cacheraient, peut-être, en cas d’appel à l’aide.
  • Aller à la caisse d’un magasin et expliquer l’incident
  • Courir vers un groupe d’adultes ou vers un lieu où il y a des adultes et raconter ce qui se passe
  • Crier « laissez-moi » en utilisant le vouvoiement pour que les adultes alentour sachent qu’il s’agit d’une personne inconnue et non une simple dispute entre parent et enfant

 

Philippe Garin

Pour échanger, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


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Produits chimiques : Les 9 symboles de danger

Monoxyde de carbone : quoi, où, les dangers
Mot d’enfant : La porte débutante
Secourir 1/5 : Les bons gestes

Autres Sécurité :

Récapitulatif 15 Sécurité

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Démission : SurenchèreS au départ du salarié


Quand le (la) salarié (e) a décidé de démissionner

démissionLorsqu’un salarié a pris la décision de quitter son poste et son entreprise, c’est qu’il a, généralement, un autre poste dans une autre entreprise en vue.
Rare sont ceux qui partent sur un coup de tête, sauf après un fait violent ou délictueux.

Deux cas de figure se présentent :

  • La surenchère du salarié
  • La surenchère de l’employeur

La surenchère du salarié

On peut l’appeler aussi le chantage au départ ou « combien vous me donnez pour que je reste ? ».

Le salarié est plus ou moins décidé à partir ou, du moins, il voudrait savoir si, en annonçant son départ, son employeur envisage de le retenir.

Ceux qui croient que c’est un moyen de demander une augmentation de salaire, se trompent lourdement. Le chantage est très mal vu dans l’entreprise. Le candidat au départ va se trouver avec un refus catégorique ou déclenche la surenchère de l’employeur.

La demande déclenche automatiquement un entretien individuel. L’employeur a besoin de connaître les motifs de départ. Pour comprendre d’abord, ensuite pour décider de la suite à donner à cette demande.

La surenchère de l’employeur

Le (la) salarié (e) vient d’annoncer son départ, oralement ou/et par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception.

Lorsque l’employeur s’y attendait, le salarié part. « Bonne route » dans le meilleur des cas.

Par contre, lorsque la surprise est là, l’employeur peut décider de tenter de retenir le salarié sur le départ. Bien qu’il ait toute la période de préavis pour le faire. Il sait qu’il faut faire vite pour convaincre le salarié de changer d’avis et de rester.

Un entretien individuel est alors indispensable pour comprendre les motivations du salarié. Souvent, ces motivations sont incontournables et l’employeur doit se résoudre à accepter le départ.

Sinon, plusieurs arguments sont alors à sa disposition :

  • Convaincre le démissionnaire que le poste et/ou l’entreprise qu’il va prendre sont pires que le poste et l’entreprise actuelle : CA en baisse, doute sur la pérennité de l’entreprise, rumeurs négatives, style de management, description insuffisante du poste
  • Mettre en balance l’inconnu du nouveau poste avec le confort de connaître le poste en cours
  • Proposer une augmentation de salaire, davantage de responsabilité, des tâches plus intéressantes pour le salarié

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La victoire a de petits bras

Lors que le (la) salarié (e) décide de rester, après avoir obtenu satisfaction sur les points demandés ou proposés par sa direction, il estime se sentir bien. Encore faut-il que les motifs de son départ n’existent plus ou ont été compensés.

Par contre, s’il existe encore des motifs de départ, comme les relations difficiles avec les autres, alors le départ est seulement repoussé. L’offre du nouveau poste était insuffisante. A la première nouvelle offre mieux en adéquation avec ses critères, le salarié partira sans état d’âme et sans envisager de rester une fois de plus.

Rester signifie aussi se retrouver avec les mêmes collègues, méprisants ou envieux, avec qui les relations seront plus compliquées, surtout si un avantage obtenu est une promotion.

De plus, l’employeur en voudra pour son argent. Il attend du salarié qu’il justifie par ses résultats l’augmentation de salaire, la promotion ou les avantages divers qu’il vient de lui accorder.

L’employeur attend aussi que l’employé reste sans tentative de nouveau départ dans un avenir proche.

Vigilance

Il est fort probable que la décision de rester enclenche un processus du recrutement du futur remplaçant. La tentative de convaincre le salarié de rester a pour but d’éviter une vacance du poste de travail.

Quant au salarié qui ne démissionne pas après un chantage au départ, il se verra mis à l’écart, voire au placard, en tout cas les relations seront très refroidies et seules les tâches les plus ingrates lui seront confiées. Là encore, le motif d’un licenciement est tout trouvé : tentative d’intimidation, de chantage, de pression sur la hiérarchie, ou tout autre motif valable comme une erreur dans l’exécution des tâches, etc.

Plus l’entreprise est grande et plus il est facile de réussir à rester ou à faire rester le salarié, sous réserve de le faire changer d’établissement ou de services, ou, au minimum de réduire fortement ses relations avec ses anciens collègues.

Dans 9 cas sur 10, la surenchère est sans suite ou conduit à une suite provisoire.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour un accompagnement au départ et à la prise de poste, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

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Cybersquatting et typosquatting : Définitions


Cybersquatting et typosquatting

cybersquatting et typosquattingLe chantage électronique est présent sous deux formes, au moins, sur le web.

En voici les définitions :

Le cybersquatting

est une technique utilisée par des maîtres-chanteurs.

Elle consiste à enregistrer des noms de domaine qui contiennent une référence à une marque.

Le but est de revendre ces noms de domaines aux ayant-droits de la marque ainsi squattée.

Les noms de domaine peuvent se présenter sous différentes formes :

  • Le nom de la marque avec des extensions pour lesquelles, le nom de domaine n’a pas été enregistré par les détenteurs de la marque.
    Exemple : mamarque.it alors que je possède mamarque.com seulement
     
  • Le nom de la marque peut être traduit dans une autre langue
    Exemple : mamarque.com est traduit par le cybersquatteur en mybrand.com ou lamiamarca.com
     
  • Au nom de la marque, d’autres mots sont ajoutés
    Exemple : cestmamarque.com ou mamarqueamoi.com

Le typosquatting

est une variante du cybersquatting, qui consiste à ajouter des caractères, lettres ou chiffres au nom de domaine. Exemples :

  • mmamarque.com ou mamamarque.com
  • mamarque0.com ou ma_marque.com

Comment réagir ?

Pour les ayant-droits de la marque, plusieurs réactions sont possibles :

  • Refuser de payer et déposer plainte, en espérant que la police retrouvera le ou les auteurs de ce détournement de noms de domaine, au risque de se retrouver avec des noms de domaine qui donnent une image très négative, ou, au minimum d’avoir un trafic détourné de son site web mamarque.com
    Exemple : mamarqueestlapiredetoute.com (je fais ici dans la dentelle, pour ne pas choquer les âmes sensibles !)
     
  • Accepter de payer le cybersquatter pour transférer les noms de domaines qu’il a créés, en espérant qu’il n’en créé pas d’autres, mais comment y croire ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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