Niveaux de langue européens : Parler


Grille d’autoévaluation du référentiel européen des langues 2/3

dialectes du français

source : Wikipedia

Cette seconde des 3 grilles d’autoévaluation porte sur la capacité à s’exprimer en prenant part à une conversation et oralement en continu dans une langue autre que sa langue maternelle.

À chacun de se faire sa propre opinion de son niveau réel de connaissances d’une langue étrangère

Les autres volets sont : COMPRENDRE et ÉCRIRE.

Parler

Prendre part à une conversation

Niveau A1

Je peux communiquer, de façon simple, à condition que l’interlocuteur soit disposé à répéter ou à reformuler ses phrases plus lentement et à m’aider à formuler ce que j’essaie de dire.
Je peux poser des questions simples sur des sujets familiers ou sur ce dont j’ai immédiatement besoin, ainsi que répondre à de telles questions.

Niveau A2

Je peux communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu’un échange d’information simple et direct sur des sujets et des activités familiers.
Je peux avoir des échanges très brefs même si, en règle générale, je ne comprends pas assez pour poursuivre une conversation.

Niveau B1

Je peux faire face à la majorité des situations que l’on peut rencontrer au cours d’un voyage dans une région où la langue est parlée.
Je peux prendre part sans préparation à une conversation sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel ou qui concernent la vie quotidienne (par exemple famille, loisirs, travail, voyage et actualité).

Niveau B2

Je peux communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance qui rende possible une interaction normale avec un locuteur natif.
Je peux participer activement à une conversation dans des situations familières, présenter et défendre mes opinions.

Niveau C1

Je peux m’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher mes mots.
Je peux utiliser la langue de manière souple et efficace pour des relations sociales ou professionnelles.
Je peux exprimer mes idées et opinions avec précision et lier mes interventions à celles de mes interlocuteurs.

Niveau C2

Je peux participer sans effort à toute conversation ou discussion et je suis aussi très à l’aise avec les expressions idiomatiques et les tournures courantes.
Je peux m’exprimer couramment et exprimer avec précision de fines nuances de sens.
En cas de difficulté, je peux faire marche arrière pour y remédier avec assez d’habileté et pour qu’elle passe presque inaperçue.


S’exprimer oralement en continu

Niveau A1

Je peux utiliser des expressions et des phrases simples pour décrire mon lieu d’habitation et les gens que je connais.

Niveau A2

Je peux utiliser une série de phrases ou d’expressions pour décrire en termes simples ma famille et d’autres gens, mes conditions de vie, ma formation et mon activité professionnelle actuelle ou récente.

Niveau B1

Je peux articuler des expressions de manière simple afin de raconter des expériences et des événements, mes rêves, mes espoirs ou mes buts.
Je peux brièvement donner les raisons et explications de mes opinions ou projets.
Je peux raconter une histoire ou l’intrigue d’un livre ou d’un film et exprimer mes réactions.

Niveau B2

Je peux m’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets relatifs à mes centres d’intérêt.
Je peux développer un point de vue sur un sujet d’actualité et expliquer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.

Niveau C1

Je peux présenter des descriptions claires et détaillées de sujets complexes, en intégrant des thèmes qui leur sont liés, en développant certains points et en terminant mon intervention de façon appropriée.

Niveau C2

Je peux présenter une description ou une argumentation claire et fluide dans un style adapté au contexte, construire une présentation de façon logique et aider mon auditeur à remarquer et à se rappeler les points importants.


Source : Europass

Philippe Garin

Pour un CV efficace, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Pour bien parler : respirez correctement
Le CV européen
Entretien d’embauche, discours, présentation : Conseils pour Bien parler

Être à l’aise avec soi pour bien parler
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Déperdition de l’information : Pourquoi

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 16 Communication
Récapitulatif 16 Emploi

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Entretien d’embauche, discours, présentation : Conseils pour Bien parler


Un discours, une présentation, un entretien d’embauche

Moi Tarzan Toi JaneLes occasions de prendre la parole sont nombreuses.

Par obligation ou par choix, nous sommes confrontés à parler à d’autres. Ce peut être en face-à-face ou au téléphone à deux, dans une séduction amoureuse entre deux personnes ou professionnelle entre un candidat et un recruteur dans un entretien d’embauche, ou encore en famille ou au guichet d’une administration.

Vous pouvez aussi être amené à effectuer une présentation, à répondre à une interview ou à discourir en réunion de réseaux, par exemple.

Dans tous les cas, votre ou vos interlocuteurs attendent de vous que vous sachiez maîtriser la langue utilisée pour parler.

Les suggestions, qui suivent, sont plus valables pour sa langue maternelle que nous sommes sensée maîtriser parfaitement que dans une langue étrangère, bien que, pour celle-ci, vos auditeurs vont pardonneront plus facilement vos erreurs de vocabulaire, de grammaire ou votre accent.

Préparez votre texte

Plus l’enjeu de ce que vous allez dire à d’autres est important pour vous et plus vous devez savoir quoi et comment le dire.

Préparez soigneusement votre texte en choisissant les mots, les expressions, les tournures de phrase avec lesquels vous vous sentez bien, dont vous connaissez la signification.

Le choix se fait aussi en fonction de vos auditeurs. Si vous êtes dans un groupe de professionnels et que vous devez parler d’un sujet qu’ils connaissent bien, alors vous pouvez et vous devez utiliser le jargon technique.

A l’inverse, si le sujet dont vous parlez est nouveau pour votre public ou quand vous ignorez si votre public a les connaissances suffisantes pour comprendre votre discours alors utilisez des expressions simples que tout le monde comprend.

En entretien d’embauche, vous êtes dans cette dernière posture. Un recruteur maîtrise peut-être le langage du poste pour lequel vous postulez, et peut-être pas, car c’est un spécialiste des Ressources humaines.

Vérifiez en cas de doute

Que ce soit durant la préparation de votre présentation, pendant votre entretien ou après votre discours, vérifiez toujours en cas de doute :

  • Le sens d’un mot ou d’une expression,
  • L’orthographe d’un mot,
  • La règle de grammaire sur laquelle vous butez, en particulier les accords en genre et nombre,
  • La bonne compréhension de ce que vous dites et de ce que vous entendez.

Pour cela, utilisez un dictionnaire et discutez-en autour de vous.

Effets voulus ou involontaires

Vous avez ou vous prenez un accent

Votre accent indique votre pays ou votre région d’origine : francophone ou non, campagne ou ville, nord ou sud, est ou ouest; ou vous prenez un accent venant d’une autre région ou d’un autre pays.

Vous risquez de vous faire moquer de vous à cause de votre accent naturel ou de froisser les personnes qui ont l’accent que vous prenez.

Dans la mesure du possible, parlez avec l’accent de votre origine, si elle est connue de votre public. On voit mal un anglais ou un allemand parler le français sans accent et pourtant ils sont très nombreux.
Et si elle est inconnue, tentez de parler avec l’accent de là où vous parlez. Un accent méridional dans le midi, un accent alsacien en Alsace. Cela montrera votre volonté de vous adapter à vos auditeurs.

Utilisez l’humour au bon moment

Peu de personnes sont capables de faire de l’humour lorsqu’elle parle. L’humour détend l’atmosphère quand le discours tend à ennuyer, mais si les humoristes sont appréciés, c’est que nous sommes peu à pouvoir faire de l’humour.

Dans les discutions « sérieuses », mieux vaut éviter de se ridiculiser ou, encore une fois, de faire du « mauvais » humour, de l’humour déplacé vis-à-vis de votre auditoire.

Évitez Les expressions à la mode, familières ou argotiques

Rien de pire que d’être en décalage avec les personnes qui vous écoutent.

Si entre amis ou dans la famille, vous pouvez vous laisser aller à parler avec des expressions à la mode, familières ou argotique, devant un public attentif à vos paroles, bannissez-les.
Seul le « bon » français, ou le « bon » anglais, etc. est autorisé, en entretien d’embauche, dans un discours public ou en petit groupe de personnes.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

La prononciation, que faire contre le bégaiement, le balbutiement, le bredouillement
Sentir son auditoire pour être un bon orateur
Retenir, classer dans sa mémoire pour mieux restituer quand vous prenez la parole

Lire pour bien converser
Être à l’aise avec soi pour bien parler
Avoir de la conversation ou comment parler en public

Autres Communication :

Récapitulatif 12 Communication

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Faute du recruteur : 6 Prenez du recul


6) Prenez du recul

prendre du reculCertains recruteurs réduisent l’entretien à un monologue.

Dans cette situation la plupart des candidats renoncent à vous interrompre ou tenter de rétablir un certain équilibre à l’entretien—après tout, ce qu’ils souhaitent c’est que vous les appréciez.

Sommaire :

Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche

1) Considérer que la timidité signifie incapacité à
2) Élargir le champ des possibilités
3) Avoir la certitude que 5 ou 6 ok = « extra ordinaire »
4) Organiser un entretien improvisé à plusieurs
5) Suivre scrupuleusement un script pré défini
7) Ne pas vérifier auprès des autres

Si vous ne vous dégagez pas de ce mauvais pas, une demi-heure plus tard, votre candidat partira songeur, et votre décision sera basée sur le fait que le candidat était un auditeur attentif ou pas.

Faites ceci : Assurez-vous que le candidat a une bonne connaissance de la fonction avant l’entretien proprement dit.

Brièvement évoquez la société et le poste à pourvoir. Et puis posez les questions et écoutez.

L’entretien devrait être à 90% candidat et 10% recruteur

Cette série vous est proposée par Philippe Gaultier

Philippe Garin

Pour un accompagnement personnalisé, contactez-moi : phgarin@gmail.com
Vous êtes cordialement invité à visiter le site www.boosteremploi.com et ses plus de 1000 liens vers des sites d’emploi

Pour en savoir plus :


En complément :

L’écoute active, ça s’apprend
Un sourire ne coûte rien
Les noms et les verbes pour améliorer un entretien par des bonnes questions

Mieux téléphoner c’est possible : Des tuyaux pour m’aider
4 autres raisons pour quitter prématurément l’entretien d’embauche
Recherche d’emploi : Quand dire que l’on est travailleur handicapé

Autres Communication et Emploi :

Récapitulatif 8 Communication
Récapitulatif 9 Emploi

Tous les articles de ces catégories sont listés dans la page Emploi et la page Communication de la page Autres catégories

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Sentir son auditoire pour être un bon orateur


sentir_son_auditoireSentir son auditoire pour être un bon orateur

On ne peut être un bon orateur que si l’on est soi-même un auditeur attentif.

Écoutez convenablement n’est pas si simple que ça. Beaucoup de gens ont semblant d’écouter. Il suffit de les observer un moment pour se rendre compte. Vous parlez, votre interlocuteur vous laisse parler, puis il part à son tour.

Elle ne parle pas pour répondre ce que vous venez de dire, mais pour poursuivre son idée. En fait, il n’y a pas de dialogue mais deux monologues. L’échange n’existe pas

L’observation en silence est un moyen de faire attention à ce que disent les autres.

Ne pas faire attention signifie : vous n’êtes pas intéressant, je me moque de ce que vous dites, parlez toujours vous parlez pour rien.

Faire attention, au contraire, signifie : je ne suis peut-être pas d’accord avec vous, mais je reconnais que vos arguments peuvent être valables et qu’ils sont, de toute façon, sérieux.

D’un côté, il y a du mépris. De l’autre côté, de la considération.

Personne n’aime se sentir méprisé. Ni vous, ni votre interlocuteur. Si c’est le cas et que votre interlocuteur s’en rend compte, attendez vous à des représailles, au minimum il s’éloignera de vous.

Même si vous êtes persuadé d’avoir raison, même si vous croyez votre interlocuteur de mauvaise foi, écoutez-le attentivement, tenez compte de ce qu’il dit, appuyez-vous sur ses paroles pour mettre en avant vos propres arguments, ou alors n’engagez pas la conversation.

En dehors de présentation magistrale où le public n’est là que pour entendre ce que vous dites sans que vous ayez envie de dialoguer avec lui, vous serez un bon orateur si vous établissez un échange valable, qui prête autant d’importance à ce que disent les autres qu’à son propre discours.

Philippe Garin

Pour plus de conseils dans la communication, contactez-moi : phgarin@gmail.com

En complément :


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Avoir de la conversation ou comment parler en public
Être à l’aise avec soi pour bien parler
Lire pour bien converser

Retenir, classer dans sa mémoire pour mieux restituer quand vous prenez la parole
Pourquoi les propositions, recommandations, nouvelles idées sont-elles souvent refusées?
Stratégie pour une bonne présentation

Autres Communication :

Récapitulatif 5 Communication