Relancer un recruteur qui a dit non


Pourquoi relancer un recruteur malgré une réponse négative ?

relancer le recruteur suite à une formationDurant une entrevue d’embauche, ou après celle-ci, vous obtenez une réponse négative.

Il est rare de réussir du premier coup. Cependant, loin de vous contenter d’une telle réponse, vous décidez de relancer le recruteur. Pourquoi ?

Dans quelles circonstances, il est intéressant de le relancer, malgré cet échec ?
Voici 3 bonnes raisons.

1. Pour comprendre

Vous avez l’impression d’avoir bien présenté votre candidature, répondu à toutes les questions avec brio, eu un bon contact et un feeling positif.
Pourtant le ou la chargé (e) de recrutement vous a refusé le poste.

Relancer le recruteur permet de savoir pourquoi, dans la mesure où il ou elle prend la peine de vous indiquer ce qui manque dans votre profil, vos compétences, vos traits de caractères ou vos savoirs, ou encore, votre comportement.

L’échange doit être cordial, sans amertume, et la raison de votre prise de contact claire et bien comprise.

C’est de ses erreurs que l’on apprend.

2. Pour faire changer d’avis

L’enjeu de l’entretien vous a rendu nerveux (se) au point que vous avez répondu à côté des questions, que vous vous êtes mélangé dans les dates, les expériences ou les compétences.

Autrement dit, vous souhaitez une seconde chance de mieux présenter votre profil.
Celui ou celle qui s’était présenté au rendez-vous était un autre « vous », différent (e) de ce que vous êtes vraiment.

Recherchez dans vos expériences, les contextes, les actions, les résultats, qui étaient absents de votre discours durant l’entretien d’embauche.
Vous prouverez ainsi que vous avez les compétences, qui ont semblé manquées pour convaincre.

Par ailleurs, si vous avez acquis les compétences, ou suivi une formation depuis l’entretien, faites-en part au recruteur.
Ce peut être sous la forme d’un nouveau CV, d’une attestation de formation ou de la recommandation d’une personne impliquée.

3. Pour un autre poste

Il est toujours bon de garder le contact avec la personne qui vous a reçu.

Que ce soit pour un autre poste dans la même entreprise ou dans une autre structure, en vous rappelant au bon souvenir de votre recruteur, vous vous placez parmi les candidats qu’il ou elle contactera en cas d’une nouvelle opportunité de travail.

C’est transformer une entrevue de recrutement en entretien de réseautage.

« Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère ». Fort de ce principe, et comme vous savez que les employeurs en recherche d’un (e) nouveau (elle) salarié (e) d’une autre structure peut contacter ce recruteur, vous aurez des chances d’être averti (e) de cet autre recrutement.

Là encore, c’est du réseautage. D’autant plus intéressant que le recruteur est un professionnel du recrutement, en cabinet par exemple.

Philippe Garin

Pour réussir votre relance, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Travail caché à Pôle emploi : gros remboursement, que faire ?


Plus on fraude et plus il faut payer

dettes faillite remboursementDepuis que Pôle emploi et l’URSSAF ont des accès aux données l’un de l’autre, le nombre de contrôles est multiplié. De plus en plus de fraudeurs se font prendre.

Il est tentant, quand on a besoin d’argent, de vouloir éviter de déclarer à Pôle emploi que l’on travaille. On continue à toucher l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ou d’autres allocations (ASS, RSA, etc.).

Cependant, quand on se fait prendre, il faut rembourser. Lorsque la fraude existe depuis longtemps, la somme à rembourser peut s’avérer énorme au point d’être dans l’incapacité de rembourser, surtout quand plusieurs créanciers viennent frapper à votre porte : Pôle emploi, CAF, Centre des impôts, etc.

La situation devient vite compliquée. Les dettes s’accumulent.

Comment faire face

La première étape est de demander un échéancier à chacun des créanciers.
Il est de leur intérêt de vous laisser du temps pour que vous réunissiez suffisamment d’argent pour rembourser votre dette, petit à petit, régulièrement.

La durée du remboursement et le montant mensuel seront établis en fonction de vos capacités de remboursement. Toutefois, cela dépend entièrement du bon-vouloir des organismes concernés.
C’est l’ensemble de votre situation qui est pris en compte, y compris vos situations familiales et patrimoniales (vos biens).

En plus des difficultés financières : remboursement et amendes, vous risquez des difficultés sociales :

  • vente de vos biens pour rembourser,
  • déclaration de faillite personnelle (ce qui effacerait vos dettes),
  • placement de votre (vos) enfant(s) dans une famille d’accueil, si vous êtes dans l’incapacité d’assurer son (leur) bien-être matériel,
  • etc.

Pas d’argent ? Des conseils gratuits

L’assistante sociale

Un premier réflexe : contacter une assistante sociale. Elle prendra la mesure de vos difficultés et vous épaulera dans vos démarches administratives.

Elle peut vous guider, vous orienter vers les services appropriés à votre situation de surendetté (e). Par exemple, vers un conseiller juridique gratuit. Il en existe parfois dans les villes auprès de la mairie.

Les associations de consommateurs

Vous pouvez aussi contacter une association de consommateurs.

Elles conseillent généralement gratuit, sous réserve d’adhésion, et disposent de juristes qui peuvent vous guider et vous expliquez quoi faire.
Par exemple, la procédure de déclaration de surendettement ou de mise en faillite personnelle. C’est une procédure judiciaire qui vous permet de repartir à zéro, sans dette

Le Défenseur des droits

Vous avez encore la possibilité de faire appel au Défenseur des droits qui gère les conflits entre l’Administration et les administrés. Là aussi, les conseils sont gratuits.

Ses interventions concernent uniquement les erreurs potentielles commises par une administration. Il est exclu qu’il agisse contre la loi, donc la fraude restera toujours sanctionnée.

Anticipez

Pour ceux ou celles qui seraient tenté(e)s de frauder, sachez que cela peut vous coûter très cher : Déclarez toujours vos heures et vos jours travaillés à Pôle emploi pour rester en règle.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour une meilleure organisation dans votre travail, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Faillite personnelle, faille civile ou procédure de rétablissement personnel
Art. 71-1 de la Constitution : www.defenseurdesdroits.fr

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Candidature : Relancer le recruteur, mode d’emploi


Relancer le chargé de recrutement après l’envoi de son CV

barrage assistanteÇa y est. Avec une belle lettre de motivation et un CV attrayant, vous avez envoyé votre candidature.

Maintenant comment la première période d’attente. Si vous avez postulé en espérant énormément obtenir un rendez-vous, le temps va sembler encore plus long.

Vous décidez de montrer votre volonté et votre motivation en relançant le chargé de recruteur.

Le bon moment est 7 jours après l’envoi, ou, plus précisément, après la réception de la candidature par le recruteur.
Le succès est différent selon qu’il s’agit d’un cabinet de recrutement ou de l’employeur.
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Un recruteur professionnel

Dans le cas d’un cabinet de recrutement, le recruteur est habitué à être relancé.
S’il a le temps, il répondra qu’il a bien reçu la candidature et qu’elle est à l’étude.

Il est rare qu’il annonce le rejet de la candidature avant qu’il ait vu le CV. Même dans ce cas, il est possible qu’il « rattrape » le CV, surtout si le nombre de candidatures est insuffisant pour faire un choix.

Un recruteur occasionnel

Dans le cas où c’est l’employeur qui est relancé, alors, il faut passer le barrage de son assistante. Elle est payée pour empêcher que des perturbateurs gênent le travail de son chef.

Par contre, elle est souvent au courant de l’avancement du recrutement et, parfois, accepte de donner une indication sur la candidature.

Contourner le barrage

Pour contourner le barrage et contacter directement la personne que vous souhaitez, vous avez les réseaux sociaux à votre disposition.

Une recherche du nom de la personne et de son entreprise permet de se mettre en contact direct, sous réserve de trouver la « bonne » personne et de connaître son nom.

Dès que vous avez établi le premier contact, ou si le contact a été établi avant d’envoyer sa candidature , alors vous avez tout de suite votre introduction pour la lettre de motivation : « Nous sommes en relation sur le réseau … »

Philippe Garin

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Emploi : Pourquoi une entreprise recrute


Les motifs de recrutement

Une entreprise recrute parce qu’elle a un besoin pour :

  • la création d’un poste, à cause un surcroît de travail ou de la création d’une nouvelle activité dans l’entreprise
  • le remplacement d’un salarié qui quitte l’entreprise provisoirement ou définitivement (grossesse, maladie, démission, licenciement)

En aucun cas l’entreprise ne recrute pour faire plaisir.

L’entreprise recrute toujours lorsque les frais occasionnés par l’arrivée d’un salarié sont inférieurs à ce que le salarié va rapporter à l’entreprise.

on recute partout

Il existe donc 2 types d’emplois :

  1. Les emplois qui génèrent du chiffre d’affaires : Vente, production, fabrication, transformation
  2. Les emplois du support : Services administratifs, informatique, services généraux,…

Ainsi donc, par exemple, une femme de ménage qui travaille dans une entreprise de nettoiement fait partie de la première catégorie, alors qu’une femme de ménage qui travaille dans les services généraux d’une entreprise fait partie de la seconde catégorie.

L’impact sur l’emploi

L’entreprise commence par créer des emplois dans la première catégorie, celle où il y a la plus grande valeur ajoutée. De cette façon, en considérant qu’elle procède au choix d’un bon commercial, poste créé en premier, elle va dégager des fonds pour son développement.

Une start-up, ou tout simplement, un entrepreneur plus enclin à jouer un rôle de promoteur de ses produits ou services, va, lui, créer son premier emploi dans la seconde catégorie, celle des supports. De cette façon, il dégagera du temps pour la partie commerciale, grâce, en premier, à l’embauche d’un (e) comptable ou d’un (e) assistant (e), lequel sera l’homme ou la femme à tout faire dans l’administratif.

Un chercheur d’emploi se tournera vers d’une ou l’autre entreprise en fonction des besoins de celle-ci et en fonction du type d’emploi qu’il exerce : « valeur-ajoutée » ou « support« .

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Entrepreneur ou chercheur d’emploi, pour vous trouver, contactez-moi : phgarin@gmail.com

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Le recrutement conversationnel ou social : Mode d’emploi pour les entreprises
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Management participatif : comment ça marche, points forts, points faibles


Caractéristiques du management participatif : ses points forts et ses points faibles

Dans le management participatif, le manager va assumer son rôle de décideur, tout en restant conscient qu’il a des lacunes dans ses connaissances

Par définition, personne ne dispose d’une compétence telle que l’on peut se passer de l’avis des autres.

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La recherche d’informations

Le manager participatif consulte, s’informe. Il le fait auprès de toutes les sources d’information possibles. L’une d’elle est à la portée de sa main : sa, son ou ses collaborateurs

Premier effet positif : Gain de temps

De pouvoir solliciter ses collaborateurs sur un sujet qu’ils connaissent, voire qu’ils maîtrisent, permet de gagner du temps en ayant un avis compétent et intéressé des collaborateurs.

Le manager aura fait acte de délégation, pour la partie recherche d’informations, ce qui, une fois encore, est un gain de temps pour lui.

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Deuxième effet positif : La montée en puissance du collaborateur

Si le (la) collaborateur (trice) ne possède pas les informations recherchées au moment où le manager les demande, il (elle) va s’y mettre, acquérir ainsi des connaissances et ainsi progresser.

Troisième effet positif : Amélioration des images réciproques

Quand un manager trouve des connaissances, des compétences chez un collaborateur, l’image que donne ce dernier est bonne. Lorsque le collaborateur présente des informations qu’il est parvenu à trouver et les présente clairement, en détail ou d’une manière synthétique selon la demande du manager, son image grandit aussi.

De l’autre côté, le collaborateur apprécie d’être sollicité et d’avoir la possibilité de montrer son savoir-faire, ce qui renforce la bonne image qu’il a de son manager.


La décision et l’action

Une fois que toutes les informations nécessaires sont mises à sa disposition, le manager prend sa décision, lui et lui seul ou en participation avec sa propre hiérarchie.

Dans le management participatif, et dans d’autres formes de management, le manager informe son (sa) (ses) collaborateur (trice) (s) (trices) de la décision qu’il a prise.

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Premier effet positif : Pas de surprise à l’annonce de la décision

Les collaborateurs, ayant été consultés préalablement à la prise de décision, sont déjà au courant, puisqu’ils y ont contribué par l’apport d’informations. Pas d’effet de surprise, sauf, peut-être si radio moquette ou radio machine à café a mal fonctionné, pour les autres collaborateurs.

L’effet de surprise est aussi atténué si la décision prise s’avère différente de celle attendue

Le gain de temps tient aussi dans le fait que l’annonce de la décision est courte, puisque tout le monde sait de quoi il s’agit.

Deuxième effet positif : L’action qui suit la décision s’engage rapidement

Le management participatif permet de lancer l’action qui suit la décision sans perte de temps.

Le manager sait déjà qui va mener l’action : sa ressource va être la personne qui l’a aidé à prendre sa décision, dans la plupart des cas.

Le (la) collaborateur (trice) sollicitée dans la recherche d’informations dispose donc des informations nécessaires pour mener l’action. Elle aussi va gagner ainsi du temps.


plus et moins


Les côtés négatifs du management participatif

Premier écueil possible : La grosse tête du collaborateur

De savoir que son manager le (la) consulte, peut laisser penser au (à la) collaborateur (trice) que rien ne se décide sans lui (elle).

C’est au manager de bien faire comprendre quel est le rôle de chacun et de faire participer ses collaborateurs au bon moment et non pas en permanence.

Être en mesure de prendre la décision sans en avoir l’autorité peut laisser penser au collaborateur, qu’il pourrait être le manager, qu’il pourrait faire mieux que le manager, surtout si la décision prise par le manager est différente de celle qu’il aurait prise.

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Deuxième conséquence potentielle : La frustration et/ou la rancoeur

La frustration du collaborateur peut se transformer en guerre larvée entre le (la) collaborateur (trice) et son manager. L’ambiance au sein du service peut se dégrader. Les personnes non sollicitées vont se mettre à jalouser « les chouchous du chef ».

Au manager de faire en sorte que tous ses collaborateurs soient sollicités dans le management participatif, en fonction des sujets à traiter et de la connaissance qu’il a des compétences et connaissances de ses collaborateurs.

Dans la répartition des tâches suite à la décision du manager, la rancoeur d’un collaborateur envers un autre peut se présenter, surtout lorsque la décision prise avec la collaboration d’une personne implique qu’une autre personne va s’attacher à mener l’action qui suit la décision.
D’une part, la personne qui a participé aurait peut-être aimé être choisie pour l’action, de l’autre celle qui doit mener l’action aurait peut-être aimé s’en passer surtout lorsqu’elle sait que la décision est la suite de l’apport d’informations par un (e) collègue qu’elle n’apprécie pas.

Troisième point à surveiller : L’image du manager

Le manager peut se prendre au jeu au point que certains n’hésitent pas à le critiquer sur son manque de charisme, ce qui n’a aucun rapport.

Selon le cas, l’image du manager peut aussi se dégrader auprès de collaborateur, moins performant et qui rechigne à montrer incompétence ou lacune.

Quatrième effet négatif : La perte de compétences du manager

Le manager peut se trouver démuni en cas d’absence ou de perte d’un collaborateur, surtout si celui-ci (celle-ci) est la personne qu’il faisait participer.

Sa propre hiérarchie s’attend à trouver en lui des compétences, qui, de fait, se trouvent chez les collaborateurs et non pas chez le manager.

C’est ce qu’on appelle aussi : atteindre son degré d’incompétence.

De là à dire que, plus le manager est haut dans la hiérarchie et plus il est incompétent…

Heureusement, chaque poste demande des compétences différentes et celle de faire participer ses collaborateurs en est une, n’est-ce pas ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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