Influence et charisme personnel vs autorité liée au poste


Dans les organisations transversales l’influence et le charisme

priment-ils sur l’autorité traditionnellement dévolue aux cadres ?Jeanne d'Arc au siège d'Orléans

Une partie de la réponse se trouve dans ce précédent article.

Non

Dans une structure verticale ou par projet, l’influence et le charisme personnel fonctionnent de la même manière. Ils se font remarquer tous les deux.

Dans toutes les structures verticales, il y a des positions d’influence qui dépassent les clivages traditionnels.
Par exemple, la secrétaire d’un directeur a parfois plus d’influence qu’un cadre subordonné à ce directeur.

Cela reste valable dans une équipe de projet.
L’expression est libérée sans aller jusqu’à se laisser entraîner vers autre chose que le but à atteindre.
Le responsable reste le chef de projet, même s’il a un mode de management participatif.

Oui

Dans une structure par projet, il est plus facile de se faire remarquer parce que la parole est plus facile à donner ou à prendre.

C’est aussi plus difficile car le jugement arrive aussi plus rapidement.
On est jugé sur son activité durant le projet et non plus une fois par an lors d’un bilan annuel.

Par contre, la réussite d’un projet, le rôle dévolu durant le projet, permet aux plus travailleurs, aux plus « sachant », aux plus ambitieux d’influencer les autres par leur charisme personnel, car ils seront plus écoutés.

Le respect

Quant au respect d’un individu à un autre… une entreprise n’est ni une démocratie ni une anarchie ni une dictature.

Dans une structure verticale, le vouvoiement est de rigueur, signe de respect. La tenue vestimentaire est plus classique, sobre.

Dans une structure par projet, le tutoiement se fait plus facilement, signe de familiarité et de proximité. Les vêtements sont plus décontractés tout en restant classiques sans dans les organisations à taille modeste.

Le respect se fait par démonstration de son savoir, savoir-faire et, bien sûr, de son savoir-être, son charisme et sa conséquence : l’influence sur les autres.

D’une manière plus générale, lorsque vous avez de l’influence et du charisme, il y a de fortes chances que vous parveniez à obtenir un poste qui vous donne l’autorité naturelle liée au poste.

Pensez-y !

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Prime sur objectif : Mode d’emploi et jurisprudence


Fonctionnement de la prime sur objectif

il existe plus d'un type de motivation

diverses primes = diverses carottes

Pour les entreprises, la prime sur objectif est un moyen de jouer sur la variabilité de la rémunération de ses salariés en fonction de la conjoncture économique.

En effet, les salariés employés avec un salaire fixe le reçoivent que l’entreprise fassent de bonnes affaires ou que son chiffre d’affaire soit en baisse ou même qu’elle perde l’argent. Lorsque les dettes dépassent la moitié du capital, l’entreprise est obligée de déposer le bilan.

Bien avant cette situation ultime, l’entrepreneur se doit de motiver ses salariés pour qu’ils contribuent positivement à sa conservation de leur emploi, par leur travail.

Un des leviers de la motivation du salarié est la rémunération. La mise en place d’une prime sur objectif a l’avantage de rémunérer le résultat atteint par chaque salarié concerné lorsque les objectifs personnels qui lui ont été fixés sont atteints ou dépassés.

Les éléments qui composent la prime

Ce principe est généralisé pour les commerciaux, à quelques variantes près. Certains sont rémunérés en fonction du Chiffre d’affaires qu’ils génèrent d’autres en fonction de la Marge brute qu’ils dégagent de leurs ventes. Certains reçoivent un pourcentage en fonction du CA ou de la MB, d’autres une somme fixe convenue à l’avance et par pallier de réussite.

D’autres critères peuvent entrer en ligne de compte, tant qualitatifs que quantitatifs. C’est le cas pour les autres salariés que les commerciaux. En effet, bon nombre de salariés, en particulier dans les fonctions de support, comptabilité, informatique, ressources humaines, etc. ou les fonctions de production ne sont pas directement acteurs de l’accroissement du chiffre d’affaires ou de la marge brute.

Tout dépend de l’entreprise et du contrat de travail

Pour les salariés dont le contrat de travail comprend une prime sur objectifs définie à l’avance, aucune surprise. Les modalités d’obtention de cette prime figure dans le contrat.

Pour les autres, c’est le responsable de l’entreprise qui fixe les règles. Arrêt 99-41.838 du 22 mai 2011 de la Cour de Cassation

Généralement, il existe un part de la prime sur objectifs basée sur un résultat collectif, identique pour tous les salariés d’une équipe ou d’un service, et une part basée sur un résultat individuel en rapport avec des objectifs individuels.

Ces objectifs individuels sont notamment donnés lors des entretiens individuels annuels.

Le réalisme des objectifs

Qu’ils soient quantitatif ou qualitatif, qu’ils soient collectifs ou individuels, les objectifs que le salarié doit atteindre doivent être clairement exprimés, réalistes et réalisables et vérifiables. Ils doivent aussi être atteignables avec les moyens mis à disposition du salarié. Arrêt 12-17.921 du 10 juillet 2013 de la Cour de Cassation.

Les objectifs doivent être déterminés par une documentation en langue française. Les moyens qui permettent de déterminer l’écart entre l’objectif et la progression du salarié pour les atteindre doivent être déterminés. Arrêt n° 12-29.063 et 13-11.448 du 12 juin 2014 de la Cour de Cassation.

Philippe Garin

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Manager : Augmentation, Prime, Promotion, 4 astuces pour dire Non


Comment refuser une demande individuelle d’augmentation de salaire, une prime ou une promotion

dire nonTous les chefs sont confrontés à l’exercice de dire non à une demande d’augmentation individuelle de salaire

En général, elle est seule, il arrive aussi qu’elle s’accompagne d’une demande de promotion ou, même d’une prime.

En tant que manager,

  • que vous soyez cadre, chef d’une équipe,
  • cadre supérieur ou
  • patron,
  • que vous soyez décideur ou
  • que vous devez en référer à votre propre hiérarchie,
  • que ce soit une fois par an, après le bilan de l’année
  • ou individuellement par un (e) collaborateur (trice),

vous êtes confronté à sa sollicitation de la reconnaissance du travail effectué par une demande d’augmentation de salaire, voire d’une demande de promotion ou d’une prime.

Seulement voilà, votre budget ne vous le permet pas.

Votre attitude de manager, tout au long de l’année, conditionne l’impulsion de vos collaborateurs (trices).


Astuce 1 : Des objectifs élevés

Pour éviter de devoir reconnaître un travail bien fait, très bien fait, exceptionnel, mettez la barre des objectifs très haute.

De cette façon, peu de collaborateurs atteindront la limite haute que vous aurez fixée, ce qui entraîne moins de sollicitations et permet de dire non plus facilement sur le critère d’objectifs non atteints

Ce peut être une marge brute minimum à atteindre pour le collaborateur, le service ou l’entreprise entière. Ou/et des économies de temps et donc d’argent.

Avantages :

  • L’une ou l’autre des solutions vous permettra d’utiliser le surplus de trésorerie pour les augmentations éventuelles, que vous auriez néanmoins accordées.
  • Le degré de qualité et un objectif ambitieux génère une activité plus importante du (de la) collaborateur (trice) tout au long de l’année

Inconvénient :

  • A trop tirer sur la corde, elle se casse. Le (la) collaborateur (trice) va chercher ailleurs, si pour le même salaire ou plus, le travail, qui sera plus facile ou plus simple, moins stressant.

Astuce 2 : Des objectifs multiples

Plus vous fixez d’objectifs à chaque collaborateur, et plus vous multipliez les efforts qu’il doit produire pour atteindre chacun d’eux.

Avantage :

  • Qu’un seul ne soit pas atteint vous donne une excuse supplémentaire pour refuser augmentation, prime ou promotion.

Inconvénient :

  • Un trop grand nombre d’objectifs peut décourager le (la) collaborateur (trice) plus enclin (e) à se contenter de son salaire et de son poste plutôt qu’à ne plus savoir où donner de la tête et concentrer ses efforts

Astuce 3 : Des objectifs variés

  • Reprenez les objectifs fixés pour l’année, lors de l’entretien individuel annuel
  • Éliminez de la liste de l’année suivante, les objectifs atteints
  • Remettez les objectifs non atteints, quitte à les augmenter s’ils ont été presque atteints
  • Fixez des objectifs nouveaux, qualitatifs ou quantitatifs

Avantage :

  • Les objectifs qualitatifs induisent une notion d’arbitraire dans l’estimation que vous en ferez. Cela vous donne une marge de manœuvre pour refuser une prime ou une augmentation

Inconvénients :

  • Votre imagination va se tarir car il faut renouveler  et inventer de nouveaux objectifs. A long termes cela se complique chaque année
  • Le (la) collaborateur (trice) « sent » le piège, et reste avec un sentiment d’injustice puisque son appréciation va forcément lui être plus favorable que votre appréciation

Astuce 4 : Des éloges rapprochés

Plus souvent vous félicitez vos collaborateurs, moins l’éloge sera rare. Tous les jours, encouragez-les à faire du bon travail pour qu’ils voient, entendent, sentent que vous appréciez, au quotidien, leur travail.

Avantage :

  • Quand le travail sera au-dessus de la norme que vous vous êtes fixé, exceptionnel, félicitez le (la) collaborateur (trice) fait déjà partie de votre panel d’encouragement. Une prime, une augmentation ou une promotion ne se justifie plus, puisque c’est « normal »
  • L’ambiance au travail sera plus sympathique et les collaborateurs mettront plus facilement du coeur à l’ouvrage

Inconvénient :

  • Sachez aussi réprimander quand le travail est au-dessous de la norme que vous avez fixée. Ce n’est pas parce que vous félicitez votre collaborateur (trice) que celui-ci (celle-ci) doit relâcher ses efforts

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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L’entretien individuel annuel : préparations, déroulement et commentaires


La période des entretiens individuels annuels est généralement au début de l’année.

tête à tête au fémininC’est le moment privilégié du « tête à tête » entre le manager et chacun de ses collaborateurs, ceci tout au long, de haut en bas de la hiérarchie.

Les deux parties principales de cet entretien individuel annuel sont :

  1. Le point sur l’année passée
  2. Les objectifs et attentes de l’année qui démarre

Une bonne préparation

Que vous soyez le manager ou le collaborateur, la préparation commence par lister les évènements majeurs de l’année écoulée.
En deux colonnes : ceux que vous considérez comme positifs et les autres.

Pour les uns comme pour les autres, il faut se rappeler les circonstances et les résultats.
Ils vont serviront à justifier, selon le cas, les imperfections ou les contre-arguments pour minimiser les imperfections.

Les objectifs

Les objectifs sont donnés par le supérieur hiérarchique.

Généralement, les surprises sont rares. Les objectifs se reproduisent d’une année sur l’autre avec des quantités plus élevées ou une meilleure qualité.

Si vous êtes le manager, vérifier auparavant que les objectifs soient bien smart.

Si vous êtes le collaborateur, faites-en de même. Signalez les difficultés que vous auriez à rencontrer, et profitez-en pour évoquer vos besoins de formations.
Demandez des formations en rapport avec vos besoins et ceux de l’entreprise.

Le respect réciproque

L’entretien individuel annuel est un moment où les deux critiquent et se défendent.

Attention, seuls les faits, les évènements, le travail, doivent être pris en compte. En aucun cas, la personne en tant que telle ne doit faire l’objet des discussions.

Si vous sentez le besoin de parler du comportement de l’autre, faites-le, en conservant dans le discours qu’il s’agit du comportement au travail et non pas des qualités ou défauts de la personne.

Respectez aussi la parole de l’autre. Ne lui coupez pas la parole.

Vous avez le droit de ne pas être d’accord, sur l’un ou/et un autre point. Vous pouvez l’écrire en tant que commentaire. Le manager ne peut s’opposer à ce que le collaborateur écrit dans son commentaire.

A contrario, le collaborateur doit signer le document, qu’il soit d’accord ou pas avec son contenu. C’est seulement la preuve que l’entretien individuel annuel a bien eu lieu.

Philippe Garin

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Approche pour la construction d’une atmosphère de sympathie dans le cadre d’un entretien
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L’entretien individuel annuel : conseils pour le salarié pour déstresser


Un premier entretien individuel annuel est souvent un moment de stress pour le salarié

se ronger les ongles ou déstresser

Démystifions l’entretien individuel annuel

C’est une procédure codifiée, obligatoire, qui est souvent combinée avec un autre entretien obligatoire pour les plus de 50 ans et qui s’appelle « entretien de seconde partie de carrière ».

Dans les deux cas, il s’agit d’un entretien en tête-à-tête avec son chef. C’est le moment où le manager s’exprime sur la façon dont son collaborateur a rempli ses objectifs de l’année passée et fixe les objectifs de l’année en cours. Il donne son appréciation du travail du collaborateur.

C’est aussi le moment pour le collaborateur de s’exprimer librement sur ses conditions de travail, de commenter l’appréciation du manager, surtout si la vision qu’il a de votre travail est différente de la vôtre, et aussi de faire le point sur les besoins en formation.

Les sujets à éviter sont :

  • critique du chef, bien qu’il soit possible de dire que certains de ses comportements sont dérangeants (seulement si c’est le cas d’une manière répétitive et vraiment pénalisante pour le travail, et à condition d’avoir des arguments précis),
  • salaire car les augmentations éventuelles sont discutées à un autre moment de l’année (quand une discussion est ouverte selon l’entreprise),
  • collègues car il s’agit de s’exprimer uniquement sur les objectifs personnels du collaborateur

Un support papier, de plusieurs pages, est préparé par le manager et est rempli durant l’entretien avec tous les points passés en revue. C’est très codifié.

A la fin de l’entretien, le collaborateur et son chef signent le document rempli manuellement. Une copie est conservée par chacun et un troisième exemplaire est remis aux RH. Il servira alors à préparer le prochain entretien (un an plus tard) où l’évaluation des objectifs de l’année sera effectuée avant de passer aux objectifs de la nouvelle année, etc.

Les différents responsables reçoivent le formulaire avant l’entretien. C’est obligatoirement le même pour tous les collaborateurs de l’entreprise, à tous les niveaux hiérarchiques. C’est le contenu qui est différent car les objectifs sont personnels.

Selon l’entreprise, et souvent selon le statut (cadre, non cadre), une prime sur objectif peut dépendre du résultat de cet entretien. Cela dépend de chaque entreprise, si elle distribue de type de prime qui est souvent réservée aux cadres.

Mes recommandations pour vous préparer à cet entretien

et aussi à l’autre car les points à évoquer pour l’entretien de seconde partie de carrière sont les mêmes en grande partie, sont de vous remémorer les objectifs que l’on vous a fixé pour l’année passée, ainsi que toutes les actions positives, pour faire valoir votre travail, et aussi moins favorables, afin d’expliquer les éventuelles baisses de régime, maladresses, etc., que vous avez pu avoir.

C’est un entretien que les managers n’aiment pas mener

car il est très répétitif, chaque année et chaque collaborateur.

Comme cet entretien est cadré par son formalisme. Vous serez à l’aise pour écouter et pour faire vos remarques, que le responsable doit écrire, même s’il n’est pas d’accord.

Les termes utilisés dans la rédaction doivent être choisis avec l’accord du salarié. Si celui-ci est en désaccord alors il peut l’écrire à la fin du document juste avant sa signature.

C’est pourquoi, cet entretien était aussi appelé « expression libre » dans les entreprises qui ont mis ce mécanisme en place avant que l’entretien individuel annuel soit généralisé toutes les entreprises.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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L’entretien individuel : un exercice difficile pour le manager


L’entretien individuel : un exercice difficile pour le manager

entretien individuel annuelChaque année, les managers sont soumis à un exercice déplaisant que la loi leur impose : l’entretien individuel annuel avec chacun de ses collaborateurs et… avec son chef

Le cadre de l’entretien individuel annuel

C’est l’occasion pour le collaborateur de parler, en théorie, sur le même pied d’égalité, de fait part de ses souhaits, en matière d’évolution de carrière, de contenu de son travail, des conditions de travail, de la formation, du salaire

C’est aussi, pour ceux qui l’osent -et il y en a toujours-, l’occasion de faire part des griefs, revendications, plaintes, étalage de rumeurs fondées ou infondées et de rechercher la confrontation ou/et tentent d’imposer leur point de vue au manager

Le manager est confronté à la nécessité d’écouter, et de répondre aux aspirations, légitimes, et de faire la part des choses, entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas

Difficile de garder une bonne ambiance de travail tout le long de l’année, quand il faut, au moins une fois par an, signifier à son collaborateur que certaines de ses actions sont insuffisantes ou/et certaines attitudes sont non conformes aux attentes alors que le collaborateur est sur la défensive ou engagé vers dans un bras de fer

Le manager doit aussi fixer les objectifs de l’année qui vient après avoir établi le bilan de l’année qui vient de s’écouler.
Il doit décliner les objectifs de l’entreprise au niveau de son service ou de son équipe, c’est-à-dire les objectifs qui a lui-même reçus de son manager, au niveau de chacun de ses collaborateurs

Les réactions du manager

Le manager peut agir en imposant, à la différence du reste de l’année, qu’il doit, au moins durant l’entretien individuel annuel, écouter et prendre en compte ce qui lui est dit. Parfois, les réclamations sont bien dans le cadre de cet entretien, parfois les désidératas du collaborateur les dépassent

Pour pallier aux dérives de l’exercice, il est recommandé au manager de fixer, dès le début de l’entretien, le cadre et l’ordre du jour de celui-ci. Le manager va indiquer la durée fixée et s’y tenir.
Tout sujet qui dériverait du cadre devra faire l’objet d’une autre réunion avec le collaborateur, par exemple si celui-ci évoque la question du salaire, dénigre d’autres collaborateurs ou bien encore, s’il pose des questions auxquelles le manager ne peut répondre immédiatement

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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