Licenciement : 6 conseils pour bien rebondir


Bien rebondir après un licenciement

Qu’il soit économique, c’est-à-dire collectif, ou individuel, le licenciement est un moment difficile à passer.

Surprise ou attendu, le licenciement est là et il vous faut rebondir, dans les meilleures conditions.

1/ Retrouver le plus vite possible

L’un des premiers réflexes devant la perte de son statut de travailleur est de se précipiter pour éplucher les offres d’emploi et de repartir à l’emploi le plus vite possible.

Malheureusement, la colère est toujours mauvaise conseillère. Avant de partir en quête d’un nouvel emploi, mieux vaut faire le point sur les raisons qui vous ont fait perdre le précédent.

Vous avez aussi besoin de souffler, un peu, avant de repartir sur de meilleures bases et plus sereinement.

souffler après la perte de son travail

souffler après la perte de son travail

2/ Se précipiter sur son CV

L’autre des premiers réflexes est de refaire son CV. En soit, c’est une bonne chose, encore faut-il avoir défini son nouveau projet de vie et de carrière.

Mettre à jour son CV, c’est ajouter quelques lignes, certes. Cependant, c’est surtout l’adapter pour proposer ses compétences à un nouvel employeur. Cela demande réflexion.

3/ Le découragement

Le découragement vous guette. La dépression aussi.

Si le sentiment d’injustice vous a conduit à la colère, celui de l’ampleur de la tâche qui consiste à retrouver un emploi vous paraît parfois insurmontable. Foin de baisser les bras !

Physiquement, sortez de chez vous, faites du sport ou toute autre activité. Mentalement, faites le deuil. Notez ou dites-vous tout ce que vous savez faire, ce que vous avez envie de faire et ce que vous voulez éviter de refaire.

4/ Les contacts

Votre réseau était essentiellement composé de collègues. En perdant le travail, vous pensez avoir perdu tous ces contacts. C’est, sans doute, vrai pour la plupart d’entre eux. D’autres vous resteront fidèles.

Votre ancien chef et la hiérarchie sont débarrassés de vous. Contents, ils vont, très rapidement, eux, tourner la page et passer à autre chose. Alors même que la rupture fut difficile, du moins s’il y a eu conflit entre vous, essayez de laisser une bonne impression.

Un dernier contact, ne serait-ce que par un courriel, suffit souvent pour assurer vos arrières en cas de contrôle de référence d’un recruteur auprès de votre ancien employeur.

se faire accompagner

se faire accompagner

5/ Se faire accompagner

Quand vous vous êtes inscrit à Pôle emploi, vous y êtes aller avec l’espoir, mince espoir, de recevoir de l’aide pour retrouver un travail. Très rapidement, vous déchantez car cela n’a jamais été une de ses missions.

Plus vous êtes apte à vous débrouiller seul et moins vous serez accompagné par Pôle emploi.

Comptez plutôt sur les associations d’aide aux chômeurs, ou/et, pour ceux qui bénéficient d’un accompagnement payé par l’entreprise, sur un conseiller, un coach emploi, en individuel ou d’une société de reclassement.

6/ La honte et la publicité

Responsable de son licenciement ou embarqué dans la charrette, vous faites partie de la catégorie de personnes que ceux qui ignorent ce qu’est le chômage désignent comme des « incapables de garder un emploi » et même de « fainéants », ou encore « profiteurs du système ».

Effectivement, il y aurait de quoi avoir honte. Vous voulez, à tout prix, cacher votre perte d’emploi ; Seulement, ce sont ces gens-là qui se trompent.

Au contraire, il faut le dire, en faire le plus de publicité possible. Plus il y aura de monde à savoir que vous êtes, activement, en recherche d’emploi, et plus vous augmentez vos chances que l’on vous indique un emploi à prendre.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :

En complément :

La fameuse courbe du deuil
Donnez un coup de jeune à votre CV
Force et découragement

Vocabulaire pratique du demandeur d’emploi
Les modalités de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi
Comment retrouver son estime de soi après la perte de son emploi

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Le Contrat d’Engagement Jeune : Mode d’emploi


Les bases du Contrat d’Engagement Jeune

Parmi les derniers types de contrat destinés à la population de jeunes de 16 à 25 ans à la recherche de leur premier emploi, jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap, sous réserve de rencontrer des difficultés d’accès à l’emploi durable ou à une formation, le Contrat d’Engagement Jeune est accordé aux plus éloignés de l’emploi.

contrat d'engagement jeuneLe jeune s’engage à :

  • Suivre avec assiduité le parcours, avec suppression au troisième manquement après réduction de 15 jours, puis d’un mois pour les précédents
  • Participer activement aux actions prévues, 15 à 20 heures par semaine, pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi, effectuer des démarches
  • Communiquer avec sincérité et exactitude les informations demandées, sous peine de suppression immédiate

En contrepartie,

Le jeune reçoit une allocation d’environ 500 euros par mois, sauf les moins de 18 ans qui perçoivent 200 euros, pendant une période de 6 à 12 mois, selon les objectifs fixés avec le conseiller qui le suit durant tout le parcours.

Cette allocation est versée par Pôle emploi ou la Mission locale selon l’âge du bénéficiaire.

Néanmoins,

Le montant est réduit lorsque le jeune perçoit une allocation chômage, de stage de formation ou une école de la seconde chance.

Il en est de même s’il perçoit un revenu d’activité, de chômage partiel ou des indemnités maladie, ou d’un service civique.

Enfin, cette allocation est incompatible avec le RSA et la prime d’activité.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi
Contrats en Alternance : c’est quoi et pour qui
CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages

Les règles pour toucher la Prime d’activité
Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation
Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion

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Le Projet de Transition Professionnelle : Mode d’emploi


Comment se former grâce au Projet de Transition Professionnelle

Depuis le 1er janvier 2019, le Projet de Transition Professionnelle remplace le CIF, Congé Individuel de Formation.

Le Projet de Transition Professionnelle est une modalité particulière de mobilisation du compte personnel de formation, permettant aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet.

mon compte formationCe dispositif permet la prise en charge du prix de la formation et le maintien d’une rémunération pendant la durée de l’action de formation, cependant l’accord de financement n’est pas acquis et dépend du budget alloué.

Pour qui ?

Conformément au décret n° 2018-1332 du 28 décembre 2018, les demandeurs doivent :

  • Être en CDI et non concerné par une décision de rupture de contrat de travail au moment de la demande, justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois consécutifs ou non, en qualité de salarié, dont 12 mois dans l’entreprise actuelle.
  • Ou être en CDD au moment de la demande, justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois consécutifs ou non, en CDD au cours des 12 derniers mois.
    Vous devez toujours être en poste au moment du dépôt de la demande de financement auprès d’une Association Transition Pro. La formation doit commencer au maximum 6 mois après la fin de votre contrat.
  • Ou être titulaire d’un contrat de travail conclu avec une entreprise de travail temporaire, justifiant d’une ancienneté de 1600 heures travaillées dont 600 heures dans l’entreprise de travail temporaire.

Conditions préalables

  1. La cohérence du Projet de Transition Professionnelle destinée à permettre de changer de métier ou de profession
  2. La pertinence du parcours de formation et des modalités de financement envisagées à l’issue du bilan de positionnement préalable
  3. Les perspectives d’emploi à l’issue de l’action de formation, notamment dans la région.

transition pro

Demander à qui ?

Si vous êtes en CDI, vous devez obligatoirement demander une autorisation d’absence à votre employeur préalablement à toute autre démarche.

Les dossiers sont à déposer auprès de l’Association Transitions Pro de votre région, soit de votre résidence principale, soit de votre lieu de travail.

L’association Transitions Pro vérifie que vous remplissez les conditions d’éligibilité.
Notamment la formation doit être :

  • certifiante
  • éligible au Compte Personnel de Formation
  • inscrite au RNCP, Répertoire national des certifications professionnelles ou inscrite au RSCH  Répertoire spécifique des certifications et habilitations

L’association Transitions Pro évalue la prise en charge de votre rémunération pendant le temps de la formation et éventuellement des frais annexes, ainsi que le prix de la formation, non couvert par les droits CPF dont vous disposez sur votre compte.

La Caisse des dépôts procédera à la mobilisation des droits inscrits sur votre CPF.

Transitions Pro présentera le dossier à la Commission Paritaire Interrégionale (CPIR). Pour connaître les modalités d’envoi du dossier, les délais de dépôts et les conditions de la prise en charge financière, les salariés doivent contacter l’organisme Transitions Pro de leur région.

Sources : moncompteformation.gouv.fr et Transition Pro

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Le Compte d’Engagement Citoyen ou CEC : C’est quoi
Critère d’embauche : L’orthographe
Financer sa reconversion

Reconversion : Les étapes
Se reconvertir ? Pourquoi ? Analyse de vos motivations
8 étapes pour s’orienter professionnellement

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Les modalités de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi


Comment les demandeurs d’emploi sont accompagnés

Les modalités de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi dépendent du degré de difficultés rencontrées par ces derniers.

Pour faire simple, plus vous êtes autonome et moins vous êtes suivi.

Attention ! Jamais, dans les statuts de Pôle emploi figure la recherche d’un emploi à votre place. Par contre, plusieurs prestations sont proposées pour vous faciliter la recherche.

Chaque conseillère et conseiller de Pôle emploi dispose d’un nombre plus ou moins important de demandeurs d’emploi à accompagner. Il dépend, justement des modalités de suivi et d’accompagnement suivants :

services proposés par Cap emploi 77

services proposés par Cap emploi 77

Suivi

Cette modalité de suivi s’adresse aux demandeurs d’emploi les plus proches du marché de l’emploi et dont l’autonomie dans la recherche d’emploi est la plus grande, avec une supervision par le conseiller référent de la recherche d‘emploi et de la transmission d’offres au demandeur.

Guidé

Les modalités d’accompagnement s’adressent aux demandeurs d’emploi qui nécessitent d’être appuyés par leur conseiller référent dans la recherche d’emploi, notamment à travers des contacts dont la nature et la fréquence sont personnalisées.

Renforcé

Cette modalité s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ont besoin d’être fortement accompagnés par leur conseiller référent dans leur trajectoire de retour à l’emploi, notamment à travers des contacts dont le rythme et le contenu répondent au besoin du demandeur d’emploi.
Pour mettre en œuvre cet accompagnement, le conseiller a recours à l’ensemble de l’offre de service.

Pour en savoir plus, adressez-vous directement à votre conseillère ou conseiller qui vous suit.

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

Les catégories administratives des demandeurs d’emploi pour le Pôle Emploi
Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
Chômage : Sanctions plus dures pour ceux qui ne respectent pas les règles

Stagnation dans sa recherche d’emploi : se remettre en question
Chômeurs, un traitement inégal par Pôle emploi
Le Titre Emploi Service Entreprise ou Tese pour simplifier les formalités d’embauche et de gestion

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CSP ou Contrat de Sécurisation Professionnelle : Les avantages


Les avantages du CSP lors d’un licenciement économique

Le CSP est réservé aux personnes licenciées économiques alors qu’elles avaient un contrat à durée indéterminé, CDI.

CSp ou contrat de sécurisation professionnelle

Lors du licenciement économique, les salarié (e) s ont un délai de 21 jours pour accepter ou refuser le Contrat de Sécurisation Professionnelle.

Voici les 4 avantages à accepter ce contrat

1 Un accompagnement renforcé et personnalisé

Un conseiller de Pôle emploi spécialisé cous accompagne pendant un minimum de 12 mois.

Durant cet accompagnement, vous pouvez bénéficier des prestations suivantes :

  1. Définition de votre Projet professionnel
  2. Bilan de compétences
  3. Immersion en entreprise pour découvrir un nouveau métier
  4. Une formation pour acquérir de nouvelles compétences ou monter en qualification
  5. Entrainement à la recherche d’emploi pour convaincre les recruteurs

2 Une allocation majorée

Le montant de l’Allocation de Sécurisation Professionnelle ou ASP est supérieur à l’Allocation de Retour à l’Emploi, ou ARE, dont bénéficient les Demandeurs d’emploi qui ont le droit à une indemnité chômage.

L’ASP dépend de l’ancienneté dans l’entreprise

  1. 1 an ou plus : 75% du salaire brut
  2. Moins d’1 an : 57% du salaire brut

À noter que 57% du salaire brut est le montant de l’ARE si le CSP est refusé.

3 Pas de période de carence

Le CSP débute immédiatement après la fin du contrat de travail, sans tenir compte du délai de carence habituel.
Néanmoins, il faut attendre le délai de réflexion de 21 jours.

4 Des aides au retour à l’emploi

En cas de retour à l’emploi avant la date de fin du CSP, l’ancien demandeur d’emploi a la possibilité de bénéficier d’une aide financière, soit la forme d’une Prime de reclassement ou d’une indemnité

Source : Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :

En complément :

L’indemnité chômage : Les durées
Chômage : Le nombre de jours sans indemnité
Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi

Indemnisé (e) par Pôle emploi après un travail au Luxembourg : Les conditions
Demandeur d’emploi : La Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle ou POE I
Allocation chômage : Nouvelle convention, nouvelles règles

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Récapitulatif 20 Juridique

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Chômage des jeunes : Qui sont les NEET ?


Les plus touchés par le chômage des jeunes sont les NEET

Part des jeunes NEET en 2009 par départementNEET est acronyme anglais qui signifie « Not in Education, Employment or Training », ou, en français « ni étudiant, ni employé, ni stagiaire ».

Cette classification sociale entre, de plus en plus, dans le vocabulaire des personnes en charge de l’aide au retour à l’emploi ou de la recherche d’un premier emploi.

Il s’agit des jeunes de moins de 25 ans, qui ont quitté le système scolaire, souvent sans diplôme.
Ils cherchent une formation ou un apprentissage et peinent à en trouver.

Les NEET sont environ 2 millions en France dont la moitié sans diplôme. (*)

Pire ! 10% d’entre eux ont des difficultés dans la lecture, l’écriture et le calcul. (*)

50% seulement ont l’accès à Internet. (*)

Les difficultés qu’ils rencontrent, en plus de trouver un emploi, sont le manque de connaissances de leurs droits et des aides dont ils pourraient bénéficier, notamment l’accompagnement de Pôle emploi via les missions locales et d’associations diverses pour l’emploi, le logement, le transport, de la CAF et des assistantes sociales, ainsi que les mairies et autres acteurs de l’économie.

Parmi les NEET, certains cumulent les facteurs de vulnérabilité (**) :

  • jeunes découragés,
  • jeunes au foyer familial,
  • jeunes volontaires,
  • jeunes en situation de handicap,
  • jeunes en recherche d’orientation,
  • jeunes profitant d’une année de césure,
  • etc.

(*) Source : Pôle emploi

(**) Source : INJEP

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En complément :

Jeunes au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie
CV pour un premier emploi : Meubler est inefficace
Recherche d’emploi : Les 5 premiers pas

Insertion par l’Activité économique ou IAE : Définition
Trop jeune pour le RSA : Le Service Civique est là
Réussir sa transition entre l’école et le monde du travail

Autres Emploi :

Récapitulatif 18 Emploi

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Jeune au chômage : Le PACEA ou Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie


Le PACEA ou Parcours d’Accompagnement Contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie

PACEA Mission localeBien des jeunes de moins de 26 ans cherchent leur voie dans le monde professionnel.
Avec ou sans diplôme, ils ignorent ce qu’ils vont faire, non pas plus tard, mais maintenant.

Ceux qui veulent s’en sortir, découvrir des métiers et devenir autonomes dans leur recherche d’emploi peuvent s’adresser à la Mission locale dont ils dépendent pour s’engager dans un parcours contractualisé d’accompagnement.

Le PACEA est la généralisation de la Garantie Jeunes

Comment en faire partie ?

Le jeune doit demander à la Mission locale cet accompagnement.

Avec un conseiller, plusieurs entretiens ont lieu pour déterminer la situation professionnelle et les actions à mettre en place pour le parcours d’accompagnement.

Ce parcours est un contrat officiel, Cerfa 15656-01, (Art. 46 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016).

Plusieurs phases

Le conseiller détermine plusieurs phases adaptées aux attentes et aux projets du jeune.

Il indique la durée de chaque phase.

Le contenu d’une phase comprend :

  • Des formations
  • Des mises en situation en milieu professionnel
  • Des actions spécifiques dans le cadre de l’accompagnement
  • Des actions portées par d’autres organismes qui contribuent à l’accompagnement

D’une manière générale, toutes les prestations d’une Mission locale peuvent être incluses dans le parcours.

Sortir du PACEA

La sortie peut avoir lieu avant la fin des 24 mois :

  • À la demande du bénéficiaire
  • En cas de manquement du bénéficiaire dans ses engagements contractuels
  • Lorsque le bénéficiaire atteint ses 26 ans
  • Lorsque le bénéficiaire est considéré comme autonome dans sa recherche d’emploi lors qu’une réunion d’évaluation durant le parcours

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Jeunes et sans diplôme : Les écoles de la seconde chance ou E2C
Chômage : Les idées reçues ont la vie dure – Sondage
Peur de ne pas réussir : Comment réagir

débutant : 6 conseils pour réussir son entrée sur le marché du travail
Points faibles à citer en entrevue 4/6 : Le manque d’expérience
Comment valider ses stages pour sa retraite

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Nacre : Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise


Le dispositif Nacre

Dispositif nacreCe dispositif permet à des personnes sans emploi de bénéficier d’un accompagnement à la création et la reprise d’entreprise, sur une durée de 3 ans.

Cet accompagnement en trois phases est réalisé par des professionnels de la création de la reprise d’entreprise. Il s’agit opérateurs labellisés ayant passé une convention avec l’État et la Caisse des dépôts.

Le label Nacre garantit qu’il maîtrise les problématiques propres à la création ou reprise d’entreprise.

Les trois phases clés

1. Aide au montage de projets

Durée : 4 mois

Une aide à la finalisation du projet de création ou de reprise d’entreprise.

Le contrat d’accompagnement nacre est totalement pris en charge par l’État. Ce contrat est signé avec un opérateur nacre à chaque phase du parcours.

2. Appui pour le financement du projet

Durée : 4 mois

Un appui systématique pour établir des relations de qualité avec une banque (prêt, services bancaires,…,. Il y a notamment un apport au créateur – repreneur (prêt à taux zéro nacre).

Attribué après l’expertise du projet, son montant ne peut dépasser 10 000 €. Il est remboursable dans un délai maximum de 5 ans. L’attribution de ce prêt est obligatoirement couplée avec l’obtention d’un prêt bancaire ou solidaire complémentaire de durée et montant au moins équivalent.

3. Appui au développement de l’entreprise

Durée : 3 ans

Un accompagnement une durée de trois ans après la création ou la reprise d’entreprise qui vise à appuyer le nouveau dirigeant dans ses choix de gestion et à stimuler le développement de son entreprise, notamment en facilitant l’embauche de salariés.

L’opérateur peut préconiser au créateur, l’achat d’expertises spécialisées en fonction du projet. Cette aide supplémentaire peut être prise en charge en totalité par l’État pour les créateurs les plus en difficulté.

Pour en savoir plus : www.emploi.gouv.fr/nacre

Pour l’emploi et l’entrepreneuriat

Être au chômage est toujours un moment difficile. C’est aussi l’occasion de créer ou de reprendre une entreprise.

Tout le monde est susceptible de pouvoir créer son propre emploi, à condition de faire appel à de l’aide extérieure. Le dispositif Nacre est particulièrement adapté à cette situation.

C’est aussi la possibilité de passer du statut de demandeur d’emploi à celui de patron, d’ancien(ne) salarié(e) à employeur.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Exonérations pour les Salariés créateurs d’une entreprise
Modes de pilotage en entreprise
Comment structurer une entreprise ou une organisation

10 domaines d’analyse et d’activités stratégiques internes dans une entreprise
Axe des compétences de l’entreprise ou Outils de management du dirigeant d’entreprise
Stratégies à l’usage d’un dirigeant d’entreprise

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Mon aide directe : Votre participation


Aidez-moi à aider les chercheurs d’emploi

en poste ou au chômage


Participez à mon sondage en seulement 3 minutes


Philippe GarinJuillet 2008, premier article dans ce blog, rempli de conseils gratuits sur l’Emploi, entre autres.

Février 2009, j’ai créé le site www.boosteremploi.com dédié à la recherche d’emploi et à l’évolution professionnelle.

Juillet 2011, la perte de mon emploi me donne envie de partager, encore plus, mon savoir-faire acquis depuis ma rencontre avec une experte en outplacement fin 2001, Nathalie.

Octobre 2014, création de la première Newsletter totalement gratuite.


Novembre 2014, j’ai besoin de votre participation à ce sondage pour mieux définir mes prestations pour Vous permettre de trouver ou de retrouver un emploi, dans les meilleures conditions.

Si vous n’êtes pas concerné (e) directement, il y a autour de vous de personnes confrontées au choix de quitter leur emploi ou qui sont déjà en pleine recherche d’un nouvel emploi.

Répondez à leur place ou, pour les aider partagez ce sondage


Pour vous remercier

Je vous offre mon

« Guide d’observation d’une visite d’entreprise »

pour répondre à la question :

« Ai-je envie de travailler pour cette entreprise ? »

Alors n’oubliez pas de répondre à mon questionnaire. Cela ne vous prendra que 3 minutes.

Philippe Garin

Contactez-moi : phgarin@gmail.com


Pour en (s)avoir plus :


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Bien-être
Communication
Emploi

Humour
Informatique
Juridique

Management
Organisation
Science-Fiction

Sécurité
Voyages

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Le contrat de génération : L’argent n’est pas la seule motivation


Le contrat de génération permet d’embaucher

et de recevoir une aide financière de l’état, à l’employeur d’une entreprise de 50 à 299 salariés, pourcontrat de génération

  • l’embauche d’un jeune de 16 à 25 ans, en CDI
  • le maintien d’un senior, de 57 ans ou plus

L’argent n’est pas la seule motivation

Bien sûr, il est toujours intéressant pour un employeur de recevoir 4000 euros par an pendant 3 ans, soit l’équivalent d’environ 27 % du salaire brut au SMIC.

L’aspect social de l’action, nécessitant un accord d’entreprise, permet un meilleur dialogue avec les représentants du personnel, en plus de faire une bonne action.

Embaucher un jeune et conserver son emploi à un senior, c’est aussi faire preuve de perspicacité et de bon sens, lorsqu’on est dans une démarche de recrutement.

En effet, l’entreprise assure ainsi la transmission des compétences et des savoir-faire. Le senior laisse une trace et transmet son savoir au junior, lequel acquiert ainsi une employabilité et ces compétences qui lui serviront dans sa carrière.
L’entreprise pérennise la connaissance de ses employés en son sein, et évite la rupture au moment du départ du senior à la retraite.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Le CDDI ou Contrat à durée déterminée d’insertion
Employeur : Les aides à l’embauche d’un contrat en alternance
Les aides à l’embauche d’une personne en situation de handicap

Contrats en Alternance : c’est quoi et pour qui
Emploi d’avenir : Pour qui, comment
Emploi franc : Définition et conditions

Autres Emploi et Management :

Récapitulatif 12 Emploi
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Dépôt de bilan : rebondir


Créer sa propre entreprise est un rêve qui tourne parfois au cauchemar

dépôt de bilan poches videsEnviron 1 Français sur 100 rêve de créer son entreprise.

Environ 1% de ces « rêveurs » passe à l’acte et sont appelés des nouveaux entrepreneurs. La plupart sont des indépendants, auto-entrepreneurs, ou créateurs ou repreneurs d’une entreprise.

Source : CCI

La réalité est dure. Réussir est difficile.

dépôt de bilanPlus d’une entreprise sur 3, en métropole française, ont disparues avant les fameuses 3 premières années d’existence.

60 000 entreprises en France disparaissent chaque année.

Source : INSEE

Déposer le bilan est l’acte qui concrétise la fin de votre entreprise. Il marque l’échec de l’élan qui vous avait fait vous lancer.

Selon votre statut, vous pouvez avoir perdu vos économies, vos biens, et gagné des dettes. Tout cela, sans compter les déboires familiaux qui s’ajoutent pour certains.

Entrepreneurs : Vous ne figurez pas dans les statistiques du chômage !

En effet, en tant que chef d’entreprise, vous ne cotisez pas auprès de l’Assurance chômage, donc vous n’en bénéficiez pas.

Même si vous avez cotisé à titre personnel à un organisme qui assure le risque de perte de son entreprise, le montant sera à la hauteur de ce que vous aurez versé.

Le chômeur, ancien entrepreneur, est pénalisé une deuxième fois : Le fait d’avoir été entrepreneur peut s’avérer un point faible dans sa recherche d’emploi, car les éventuels employeurs veulent des salariés obéissants, pas des perdants.

Rebondir après un dépôt de bilan

L’ancien entrepreneur ayant déposé son bilan ou le « encore » entrepreneur qui envisage de déposer son bilan se prépare à son changement de statut.

Il consulte ses fournisseurs, ses clients et même ses concurrents.

Il cherche à revendre son entreprise ou à acquérir des fonds supplémentaires pour la sauver auprès de partenaires supplémentaires, quitte à leur en laisser la majorité. Mais, avec un bilan négatif, les investisseurs ne se bousculent pas pour reprendre une entreprise en déficit.

Faites-vous accompagner

L’ancien entrepreneur doit prévoir un investissement personnel pour retrouver une activité.

Que ce soit pour créer une nouvelle entreprise, ou pour trouver un emploi qui lui permettra de prendre le statut protégé de salarié et ainsi avoir droit à des indemnités chômage (après 6 six de travail en tant que salarié), ou via un portage salarial, l’ancien entrepreneur est seul.

Seul, comme il l’a été durant la période ou il était chef d’entreprise.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Le sage et l’absurde
Kompetenz : la compétence allemande
Auto-entrepreneur : Lien de subordination pour requalifier un contrat de travail

Faillite personnelle, faillite civile ou procédure de rétablissement personnel
Les trois temps d’une structuration interne
Exonérations pour les Salariés créateurs d’une entreprise

Autres Emploi, Juridique et Management :

Récapitulatif 10 Emploi
Récapitulatif 10 Juridique
Récapitulatif 10 Management

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Indemnité chômage : Comment est calculé le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’emploi


L’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi ou ARE est le nom actuel pour indemnités chômage

Cette allocation est calculée, pour une journée, à partir des éléments suivants :Allocation d'aide au retour à l'emploi

  • Anciens salaires et primes
  • Durée du temps de travail : temps partiel ou complet
  • Période de référence prise en compte
  • Seuils et minima
  • Application de la CSG et de la CRDS

L’allocation va donc varier

en fonction du nombre de jours d’indemnisation dans le mois : 28, 29, 30 ou 31.

Sauf exception, le montant journalier brut de votre allocation ARE est égal au montant le plus élevé entre :

  • 40,4 % de votre salaire journalier de référence (SJR) + 11,64 € (depuis le 01/07/2013) ;
  • 57,4 % de votre SJR.

Ce montant

  • ne peut être inférieur à 28,38 € (depuis le 01/07/2013) ;
  • ni excéder 75 % de votre SJR.

Plus de détails sur cette page du site de Pôle emploi

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

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Pour en savoir plus :


En complément :

Chômeurs, un traitement inégal par Pôle emploi
Emploi franc : Définition et conditions
Emploi d’avenir : Pour qui, comment

Aide à domicile : Quelles heures ? Payées comment ?
La rupture conventionnelle : Mode d’emploi
Contrats en Alternance : c’est quoi et pour qui

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Marre du chômage !


Vous en avez assez du chômage ?

Facile à comprendre !

L’INSEE (Institut National des Statistiques et des Études Économiques) nous apprend que, sur les environ 3 millions de chômeurs, près de 46 % des personnes inscrites à Pôle emploi y sont depuis plus d’un an.

Ce chiffre est quasi constant depuis 2003

Rechercher un emploi est un job à temps plein

Quand vous étiez en poste, vous passiez 35 heures à 50 heures par semaine à travailler.

D’un seul coup, vous vous retrouvez libre de planifier votre semaine comme vous le souhaitez.

Aucune contrainte, sauf celles que vous vous fixez.

Certaines obligations sociales et familiales sont devenues les seuls événements qui vous poussent à bouger.

Désormais, à vous la liberté !

Votre emploi du temps maintenant va vous occuper de lever au coucher, 12 heures par jour, 7 jours par semaine. Bon ! Attention quand même à l’overdose !Statue de la liberté

Vous allez :

  • Récupérer physiquement, vous occupez de votre bien-être et des vôtres
     
  • Tourner la page sur le passé. Ne vous présentez plus comme avant par le titre de votre ancien poste, mais par votre métier
     
  • Faire le bilan de vos actions passées, de vos savoir-faire. Imaginez votre nouveau plan de carrière
     
  • Préparer vos outils de recherche d’emploi : CV, lettre de candidature, petites annonces, blog ou/et site
     
  • Participer à des événements : salons de l’emploi, forum de discussion, entretiens d’embauche
     
  • Traquer la moindre information touchant à l’ouverture d’un poste, au remplacement d’un départ ou la création d’une nouvelle entreprise près de chez vous
     
  • Vous faire plaisir en choisissant l’emploi qui vous convient : une formation, une reconversion, la poursuite de votre plan de carrière, un déménagement

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Motifs de départ : papillon ou pas de bol
Chômage : Sortez de votre indécision
Démission, réorientation professionnelle : la problématique du choix

3 métiers dans sa vie ?
Cerveau droit ou cerveau gauche : trouver vos points faibles et vos points forts
Fiche pour le suivi de l’action

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Chômeurs, un traitement inégal par Pôle emploi


Un traitement différencié à l’appréciation de Pôle emploi

traitement inégal2,3 millions de chômeurs sont inscrits en septembre 2013 à Pôle emploi. Tous ne sont pas logés à la même enseigne.

Deux fois par an, Pôle emploi publiera les chiffres de l’accompagnement par les 18 650 conseillers Pôle emploi. La prochaine fois en juin 2014.

Lors de votre première rencontre avec un conseiller Pôle emploi, celui-ci va vous classer dans l’une des trois catégories suivantes :

  • Mode « renforcé »
  • Mode « guidé »
  • Mode « suivi »

Le mode « renforcé »

2 900 Conseillers Pôle emploi pour 133 000 chômeurs, soit 6%.
Une moyenne d’environ 45 demandeurs d’emploi par conseiller.

Le mode « renforcé » est réservé à celles et ceux qui sont les plus fragiles, depuis le plus longtemps au chômage, a priori ceux qui sont incapables de se débrouiller tout seuls.

En un mot, ceux que les employeurs ne souhaitent, majoritairement, pas embaucher.

Le mode « guidé »

12 400 Conseillers Pôle emploi pour 1.3 million de chômeurs, soit 55%.
Une moyenne qui dépasse à peine 100 demandeurs d’emploi par conseiller.

Le mode « guidé » concerne la majorité des chômeurs, ceux qui sont accompagnés par un service spécialisé, tel que les missions locales, pour les moins de 26 ans, ou Cap emploi, pour les handicapés.

Pour ainsi dire, ceux qui ont une chance de trouver grâce aux yeux d’employeurs qui acceptent de tendre la main.

Le mode « suivi »

5 150 Conseillers Pôle emploi pour 934 000 chômeurs, soit 39%.
Environ 180 demandeurs d’emploi par conseiller ou moins d’une heure par mois et par chômeur.

Le mode « suivi » est très allégé. Si vous êtes les plus proches du marché de l’emploi, c’est la catégorie dans laquelle vous vous trouvez.

En principe, vous vous débrouillez seul (e) !

Ce sont ceux qui, en principe, sont recherchés par les employeurs qui cherchent des « compétences ». Les plus « chanceux » ? Ou les plus isolés ?

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Demandeur d’emploi : Les catégories statistiques du Pôle emploi
Les catégories administratives des demandeurs d’emploi pour le Pôle emploi
Demandeur d’emploi : Correspondance entre catégories statistiques et catégories administratives

Pôle emploi : Surveillez votre messagerie
Bilan de compétences : Six raisons pour en établir un
Chômage : Les motifs d’inscription à Pôle emploi

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Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi


Qu’est-ce que le contrôle de référence ?

Lorsqu’un candidat postule pour obtenir un poste, le recruteur ou l’employeur a besoin d’en savoir plus sur lui.
Un des moyens est de contacter une ou des personnes, dites de référence.

Le contrôle de référence consiste, pour le recruteur, à contacter ces référents et à les interviewer sur votre compte.

Téléphoner à un référent

Le contrôle de référence est loin d’être systématique. Seuls les candidats les plus intéressants ou pour des postes élevés dans une hiérarchie, peuvent faire l’objet d’une recherche d’informations.
La plupart des candidats ne feront jamais l’objet d’un contrôle de référence. Pour les autres, mieux vaut lire la suite de cet article.

Qui sont les référents ?

Les référents sont des anciens chefs, anciens employeurs, qui sont sollicités pour parler du candidat, de votre travail et surtout de son comportement durant la période où le candidat a travaillé avec eux.

Que doit faire le candidat ?

Pour le candidat, il est important que ces personnes parlent « en bien » d’eux.
C’est pourquoi, il est préférable d’établir une liste de référents qui lui soient favorables, avant de postuler, voire même avant de quitter l’entreprise où ils travaillent ensemble.

Le candidat informe le référent qu’il peut être amené à témoigner, afin que ce dernier ne soit pas surpris.
Il est aussi préférable, car très important, de s’assurer de la bonne volonté et de la tenue de propos positifs à son égard.

Le candidat devrait être en mesure de fournir deux ou trois noms de référents au recruteur à la demande de ce dernier.
En cas d’absence de noms à fournir, il sait que le recruteur se débrouillera pour avoir des renseignements par d’autres intermédiaires, pas toujours bien intentionnés à son égard.

Que doit faire le recruteur ?

Demander le nom et les coordonnées de référents au candidat et prendre contact avec eux.

Le recruteur doit préparer une liste de questions, ouvertes, de façon à laisser parler le référent le plus longtemps possible, sans pour autant que cela ressemble à un interrogatoire.

L’important est de « lire entre les lignes ». Des propos trop élogieux ou l’absence de critiques peuvent paraître suspects.

Demander aussi le nom d’anciens collègues ou le nom d’autres personnes ayant travaillées avec le candidat peut s’avérer une source d’informations, non prévue par le candidat et donc, a priori, plus spontanées.

Philippe Garin

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Visitez notre site : www.boosteremploi.com

Pour en savoir plus :

En complément :

Les 7 fautes du recruteur qui ruinent l’entretien d’embauche
Partir pour travailler chez le concurrent
Employeur : Recrutement difficile ?

Contrôle de référence aux abonnés absents
Règles pour un manager pour des phases difficiles de communication
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