Contrôle de référence aux abonnés absents


Un contrôle de référence qui tourne au cauchemar

réfencement : pas travaillé chez nousPeut-être avez-vous vécu ce cas, que l’on nous a soumis récemment

Vous posez votre candidature à un poste qui vous convient. L’entretien d’embauche se déroule impeccablement. Le recruteur semble satisfait.

Et puis, le lendemain ou quelques jours plus tard, le recruteur vous appelle pour vous signaler qu’une des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé dit ne pas vous connaître. Elle nie que vous avez fait partie de ses effectifs.

Stupeur !

Vous savez que la personne qui a répondu ment, et vous pensez qu’elle a, volontairement, saboté votre recherche d’emploi. Le doute est présent dans l’esprit du recruteur.

Comment prouver que votre référent ment ?

  1. Vérifiez auprès du recruteur qu’il a bien eu la « bonne » personne, c’est-à-dire celle dont vous avez donné le nom, en tant personne de référence dans cette entreprise. Il se peut qu’il ait eu l’assistante ou la standardiste et non pas son chef
  2. Donnez au recruteur le nom d’autres personnes dans cette entreprise. Un autre chef, un ancien collègue, un familier, une personne qui pourrait ne pas être au courant de ce dénigrement et qui répondrait honnêtement en tant que nouvelle personne de référence. Il est préférable que ce soit une personne encore en poste, elle peut aussi être un (e) retraité (e) ou avoir changé d’entreprise
  3. Citez un client, un fournisseur, un membre d’un club professionnel dans lequel vous étiez. Il s’agit de personnes qui peuvent confirmer avoir eu des contacts professionnels ou être des relations qui vont prouver que vous avez bien travaillé, à ce moment-là, dans cette entreprise-là
  4. Montrez vos premiers et derniers bulletins de salaire ou, à défaut, votre ancien contrat de travail.
  5. Montrez le relevé de votre situation à Pôle emploi, votre solde de tout compte, des courriers ou courriels, des notes de services, des comptes-rendus de réunion dont vous avez gardé une trace. Tout document sur lequel votre nom est cité peut servir de preuve
  6. Inciter le recruteur à chercher sur Internet votre profil dans les réseaux sociaux pour qu’il y lise les échanges et qu’il voit que vous avez bien des « amis » issus de cette entreprise. L’idéal est d’y trouver la fameuse et impitoyable personne de référence, surtout si elle vous a rédigé une « recommandation »

A éviter

  1. Dénigrer la personne référente, qui vous plante un couteau dans le dos.
  2. Tenter de vous justifier par une mauvaise relation avec la personne ou avec l’entreprise.
  3. Appeler la personne de référence et engager une dispute. Gardez cela pour plus tard, quand vous aurez dissipé le doute du recruteur.

A faire impérativement

  • Gardez votre sang-froid. Peut-être est-ce un piège du recruteur
  • Rayez la personne qui dit ne pas vous connaître de la liste des personnes à contacter par les recruteurs

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Recrutement : Contrôle de référence, mode d’emploi
Emploi : Licenciement et Contrôle de référence
Questions à poser à un client de référence

Conflit entre salarié et employeur : Les intervenants
e-réputation : modèle de lettre pour réclamer (CNIL)
Liste 4 des points faibles Exemples de Points faibles présentés comme des points forts

Autre Emploi :

Récapitulatif 11 Emploi

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Identification des internautes Les données à conserver sont listées dans le décret 2011-219 du 25 février 2011


Le décret 2011-219 du 25 février 2011

réquisition des données personnelles judiciaire auprès des opérateurs de télécommunicationdonne les dispositions relatives aux réquisitions judiciaires, sur les données d’identification des personnes ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne, prévues par le II de l’article 6 de Loi 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, LCEN.

Les données à conserver sont les suivantes :

1. Pour les personnes mentionnées au 1 du I du même article et pour chaque connexion de leurs abonnés :

  •      L’identifiant de la connexion ;
  •      L’identifiant attribué par ces personnes à l’abonné ;
  •      L’identifiant du terminal utilisé pour la connexion lorsqu’elles y ont accès ;
  •      Les dates et heure de début et de fin de la connexion ;
  •      Les caractéristiques de la ligne de l’abonné ;

2. Pour les personnes mentionnées au 2 du I du même article et pour chaque opération de création :

  •      L’identifiant de la connexion à l’origine de la communication ;
  •      L’identifiant attribué par le système d’information au contenu, objet de l’opération ;
  •      Les types de protocoles utilisés pour la connexion au service et pour le transfert des contenus ;
  •      La nature de l’opération ;
  •      Les date et heure de l’opération ;
  •      L’identifiant utilisé par l’auteur de l’opération lorsque celui-ci l’a fourni ;

3. Pour les personnes mentionnées aux 1 et 2 du I du même article, les informations fournies lors de la souscription d’un contrat par un utilisateur ou lors de la création d’un compte :

  •      Au moment de la création du compte, l’identifiant de cette connexion ;
  •      Les nom et prénom ou la raison sociale ;
  •      Les adresses postales associées ;
  •      Les pseudonymes utilisés ;
  •      Les adresses de courrier électronique ou de compte associées ;
  •      Les numéros de téléphone ;
  •      Le mot de passe ainsi que les données permettant de le vérifier ou de le modifier, dans leur dernière version mise à jour ;

4. Pour les personnes mentionnées aux 1 et 2 du I du même article, lorsque la souscription du contrat ou du compte est payante, les informations suivantes relatives au paiement, pour chaque opération de paiement :

  •      Le type de paiement utilisé ;
  •      La référence du paiement ;
  •      Le montant ;
  •      La date et l’heure de la transaction.

Les données mentionnées aux points 3 et 4 ne doivent être conservées que dans la mesure où les personnes les collectent habituellement.

Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise

Pour plus de conseils, contactez-moi : phgarin@gmail.com

Pour en savoir plus :


En complément :

Conservation des logs dans une entreprise
Loi n° 2006-64 du 25 mars 2007 sur la Conservation des données
Données de trafic de télécommunication Exigence de conservation des opérateurs

Identification Exigence de conservation des données
Loi Chatel pour le développement de la concurrence au service des consommateurs
Sécurité Smartphone : Danger avec les paiements par ;téléphone

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