Mauvais temps de réponse : Pourquoi
Le temps de réponse
Le temps de réponse est la durée entre le moment où vous cliquez ou appuyez sur une touche du clavier et le moment où vous obtenez l’affichage du résultat.
Plus généralement, c’est la durée entre le moment où vous ordonnez à votre terminal (PC, smartphone, etc.) d’agir et le résultat de son action.
Le signal que vous envoyez passe par de nombreux dispositifs, au travers de câbles, connexions aériennes, équipements divers électriques, électroniques, optiques, ondes, PC, serveurs, etc.
Arrivé à la mémoire de l’ordinateur destinataire, le signal déclenche une réaction, via un programme informatique, dans le PC ou le serveur, qui, à son tour, passe par de nombreux endroits, par toujours les mêmes que pour le premier signal, et arrive jusqu’à votre écran ou autres dispositifs comme un objet connecté.
Plus le temps mesuré est long entre l’émission du premier signal et l’arrivée du second, plus le temps de réponse est mauvais.
Le débit de la bande passante
La bande passante s’exprime en Mb/s.
Le débit d’une ligne est différent pour le flux entrant ou descendant (download) et le flux sortant ou montant (upload).
Ce qui influence le débit :
- Le nombre d’utilisateurs connectés aux serveurs, tant internes qu’externes, surtout en l’absence de proxy et de firewall, éléments logiciels ou/et matériels pour protéger le réseau interne (LAN). Si vous bloquez les demandes d’accès de l’extérieur (WAN), via Internet, non autorisées à votre réseau interne, vous gagnerez en rapidité sur ce dernier.
- Le type de flux : Une vidéo en streaming sur un seul poste de travail interne fait chuter terriblement les performances du réseau interne, idem pour les téléchargements, moins gourmands en bande passante néanmoins.
- Si votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) vous propose d’utiliser la QOS (Quality of Service), vous déciderez des priorités entre les différents types de flux que passent par Internet (WAN). Par exemple la téléphonie sur Internet ou les impressions, sinon c’est toute la bande passante qui est utilisée pour un seul type de flux à la fois.
- L’architecture de votre réseau interne est aussi facteur de ralentissement ou de rapidité, notamment les flux d’impression. S’ils passent systématiquement par un serveur d’impression central au lieu de serveurs d’impression décentralisés qui gèrent, chacun, moins d’impressions, les flux n’auront pas à passer par l’ensemble du réseau interne, d’où de meilleurs temps de réponse.
- L’utilisation de hubs qui partagent la bande passante dans le réseau interne (LAN) est à bannir au profit de switchs qui conservent la bande pour chacune des machines reliées. Il s’agit de matériel sur lesquels se branchent les câbles à l’intérieur d’un bâtiment.
- Les interférences avec les courants forts (électricité, néons), trop proches des courants faibles (informatique, téléphone) est préjudiciables aux performances du réseau LAN. A chaque fois que le signal est mal transmis, il est répété jusqu’à ce qu’il soit suffisamment clair pour être compris. Ces répétitions ralentissent fortement les flux et donc augmentent le temps de réponse
D’autres éléments de réponse dans ce deuxième article consacré au ralentissement des réseaux LAN et WAN.
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Pour en savoir plus :
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