Licencié (e) et soumis (e) à un contrôle de référence
Vous avez été licencié (e) de votre dernier emploi, à tort ou à raison, et voilà que le recruteur vous demande le nom de personnes, qui, ayant travaillées avec vous, font faire l’objet d’un appel de la part du recruteur pour un contrôle de référence.
C’est là que vous commencez à vous sentir mal, car vous « savez » que votre ancien patron, votre ancien chef, va probablement dire du mal de vous, de votre travail chez lui ou de votre comportement.
Que faire ?
- Impossible d’esquiver la demande du recruteur ou futur employeur, il contactera votre ancien employeur s’il le veut.
Mieux vaut donc lui donner un ou deux noms en pâture. Choisissez donc de préférence un ancien collègue ou le chef d’un autre service, quelqu’un qui dira du bien de vous - N’anticipez pas des propos négatifs, tels que vous imaginez que la personne de référence risque de tenir contre vous.
Laissez le recruteur sur sa faim, sans tenter de vous justifier aux yeux du recruteur qui n’a pas encore appelé le référent. - Dès la fin de l’entretien avec le recruteur et Avant qu’il prenne contact avec une personne de référence, contactez celle-ci pour la prévenir, si vous ne l’aviez pas déjà fait.
Et alors ?
Il est possible que la demande de noms de personnes de référence ne conduise pas le recruteur à les contacter. Peut-être souhaitait-il seulement vous tester votre nervosité. Si vous avez sereinement fourni des noms, le recruteur peut choisir d’abandonner car il s’attendra alors à n’avoir que des propos lénifiants à votre égard. Il a d’autres chats à fouetter.
Par contre, il se peut aussi que le recruteur contacte au moins un des référents.
Là encore, deux cas de figure de présente :
- Soit le référent, contre toute attente de votre part, ne vous « démolit » pas.
Content de s’être débarrasser de vous, pour raison économique ou pour raison liée à votre personne ou votre travail, il sait aussi que vous avez besoin de travailler pour vivre.
Sans brosser un tableau négatif, il se contentera d’un témoignage neutre pour vous laisser toutes vos chances ailleurs. - Soit le référent vous en veut au point de poursuivre la rancune contre vous.
Généralement, cela peut se passer en cas de conflit ouvert entre lui et vous, quand vos propos ont dépassé les limites de la bienséance ou de la violence, physique ou verbale.
Dans ce cas, il n’y a pas grand-chose à faire car les propos du référence seront négatifs ou pire, vindicatifs.
Comment réagir ?
Un recruteur tentera de faire la part de choses, entre les propos trop défaitistes ou trop négatifs du référent et la situation de votre candidature.
A choisir entre deux candidats, il choisira celui dont les références sont positives. Quand même !
Toutefois, il peut aussi vous interroger pour avoir votre point de vue sur les propos de la personne de référence, histoire de vous donner une chance de vous « défendre ».
A vous de ne pas louper le coche et d’apporter tous les arguments qui démonteront ceux de votre ancien chef, ou patron, sans pour autant le critiquer. Exercice difficile s’il en est. Le choix des mots devient alors primordial.
En conclusion
Comme vous le voyez, même en cas de licenciement et de contrôle de référence, vous gardez vos chances pour obtenir le poste auquel vous postulez.
Une bonne dose de chance et une bonne préparation sont indispensables pour transformer cette situation très désagréable en incident de parcours puis en embauche.
Philippe Garin, plus de 20 ans de management en entreprise
Besoin une aide ? Contactez-moi : phgarin@gmail.com
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En complément :
Entrevue de recrutement : Faute avouée à demi pardonnée
Entretien d’embauche : Entre déception et espoir
Connaître ses limites face à un recruteur en entretien d’embauche
Les recettes magiques vers l’échec
Les raisons de l’échec à l’embauche
Conflit entre salarié et employeur : Les intervenants
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Récapitulatif 10 Emploi
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Blog de Philippe Garin 
Bonjour,
J’ai eu plusieurs entretiens avec une entreprise qui se sont très bien passés. Lors du dernier entretien avec la RH on m’a demandé un référent de la dernière entreprise, avec laquelle je ne travaille plus depuis deux ans. J’ai donné le contact d’une ancienne collègue mais ils ont dit qu’ils souhaitaient parler avec un manager et j’ai réfusé.
Est-ce que cette décision peut me porter prejudice? Est-il raisonnable de leur part d’interrompre le processus de recrutement meme si j’avais tout ce qu’il fallait pour ce poste? Peuvent-ils maintenant effectuer un controle sans mon accord?
Merci beaucoup par avance
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C’est votre droit de refuser de fournir les coordonnées d’un ancien manager. Cela montre qu’un antagonisme existe ou a existé.
N’importe qui a le droit de contacter un ancien manager, même sans votre accord. Pour autant, même si votre ancien chef dit du mal de vous, la décision appartient au recruteur. A lui (elle) de faire la part des choses.
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Bonjour , suite à plusieurs entretiens dans un grand groupe j ai donc eu la confirmation que je vais être embauché . mais le RH m a informé que je vais être contacté (par un prestataire) pour un contrôle de références.
Le problème est que je fais un abandon de poste; j ai donc été licencié et j ai dis au RH que j avais démissionné.
Pourront ils avoir l information de mon ex employeur ? (un grand groupe aussi)
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Il y a de fortes chances que la vérité se sache. Un référent qui est déçu ou mécontent a le choix : soit la vengeance, soit la miséricorde. C’est une question d’éthique personnelle
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Merci pour votre réponse qui a été très rapide :p.
Mais pour référent j ai deux anciens manager avec qui sont dans la confidence et avec qui j ai de très bonnes relations.
Ce qui me fait peur c ‘est que l entreprise passe par un prestataire du type « Qualicv » ; sur leur site il est dit qu’ils contactent le service RH.
je voulais savoir si c’était vraiment possible.
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La véracité des informations dans un CV est prouvée ou invalidée par des entreprises qui se sont spécialisées dans la chasse aux informations erronées. Généralement, elles cherchent à savoir si écoles fréquentées et les diplômes sont bien obtenus, si les entreprises ont bien embauché aux postes indiqués et si les responsabilités et les réalisations du CV sont bien réelles. Plus rarement, les motifs de départ, car ceux-ci sont absents des CV.
De plus, si vous avez précédemment démissionné avant la dernière alors vous pouvez toujours exprimer la confusion entre les deux dernières entreprises due au stress de l’entretien.
Si vous désirez aller plus loin et avoir un échange privé, contactez-moi par ma messagerie : phgarin@gmail.com, ce serait un plaisir de continuer la conversation
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Donc la faute du chômage de longue durée revient à l employeur.
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C’est un raccourci osé. La majorité des référents donnent des informations positives qui, au contraire, facilitent le choix en faveur du candidat
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